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4,02

sur 2283 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce témoignage est sombre, tragique, douloureux et extrêmement marquant puisqu'il parle de deux sujets difficiles et toujours d'actualité : la drogue et la prostitution.
Pour ma part, je me suis beaucoup attachée à cette jeune Christiane et c'est avec beaucoup de tristesse que l'on constate sa déchéance au fil de ces pages. Elle raconte son histoire avec son enfance triste et brutale qu'elle tente d'échapper en allant se changer les idées auprès d'une bande "branchée" qui la fascine. Elle est alors très vite tentée de faire comme eux, en consommant des drogues, mais en devient rapidement dépendante. Elle se tourne alors vers la prostitution à 14 ans pour se payer sa dose quotidienne d'héroïne.

Ce livre parle d'une Allemagne à la fin des années 70, dans laquelle la jeunesse des quartiers modestes se trouve face à l'ennui et l'indifférence.
Ce récit met en avant les difficultés liées à la dépendance de la drogue, le manque d'organismes spécialisés pouvant accompagner ces personnes à l'époque, la souffrance liée au sevrage. Mais aussi la difficulté des proches à sortir les personnes de cet enfer.
Un témoignage bouleversant qu'il faudrait faire lire à la jeunesse pour tenter de faire prendre conscience des dangers engendrés par la drogue.

À présent, il me tarde de lire ce qu'est devenue Christiane dans son récent témoignage 34 ans après celui-ci : "Moi, Christiane F., la vie malgré tout", qui parait tout aussi éprouvant à lire.
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Ce livre est une grosse baffe dans la figure, et c'est vrai qu'il ne vaut mieux pas être dans une période déprimée pour le lire... Quoiqu'en lisant ces pages on se rend compte que finalement on est pas si mal loti (à condition de ne pas être toxicomane, de ne pas devoir tapiner pour se payer sa dose quotidienne et de ne pas voir son cercle d'amis décimé peu à peu par les overdoses et autres maladies).

C'est là qu'on se rend compte à quel point, quand toutes les conditions sont réunies, il est facile de tomber au fond à partir d'une simple connerie d'ado. C'est sûr que ce qu'elle a vécu est vraiment extrême. Mais on a beau se dire ça, une fois qu'on l'a lu on ne l'oublie jamais.
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Livre très dur racontant l'adolescence d'une jeune, fille qui, après avoir commencé par fumer son premier joint, se laisse entraîner dans l'enfer de la drogue. Puis, après avoir goûté des drogues plus dures, elle devient très vite « accro » et en vient même à se prostituer pour pouvoir se procurer « ses doses ». Sa mère, quant à elle, assiste, impuissante, à l'autodestruction de sa fille. Livre poignant dont on ne peut pas ressortir indemne car malheureusement, il s'agit toujours d'un sujet d'actualité contre lequel on tente de lutter mais sur lequel on n'a pas toujours d'emprise ! A lire !
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Tout semble résumé dans le titre et c'est aussi ce qui fait sa force. Une phrase qui aurait pu être dite sous forme de rédemption.
J'avais découvert ce livre qui me semblait sulfureux vers mes 10 ans et c'est plus de 20 ans plus tard que je me décide enfin à le lire.
Christiane, cette adolescente, comme vous et moi, qui a basculé. On connait tous un chemin un peu semblable, 1ère clope pour ne pas être éjecté du groupe, sauf que là c'est un virage à 180 %. Il ne s'agit pas de clopes mais de joints, puis de médocs, puis de LSD pour enfin finir par l'héroïne. Une adolescente rebelle qui veut se dépasser pour échapper à sa réalité d'enfant de divorcés dans une cité au milieu des années 70 à Berlin. Il est si facile de basculer, que ça en fait froid dans le dos quand on apprend l'âge de Christiane. 12 ans, 1er joint; 13 ans, usage journalier de stupéfiants; 14 ans, déjà dépendante à l'héroïne, se prostituant seulement un mois après avoir perdu sa virginité. Christiane veut s'en sortir et décrocher mais les choses ne sont pas si simples pour celle qui croyait pouvoir arrêter du jour au lendemain. Avec son amoureux Detlev, ça sera à celui qui tire le plus l'autre vers le fond. Des proches à elle meurent, amis d'enfance, meilleure amie à cause de cette fameuse H. Les passages en prison se font réguliers pour son amoureux, qui tout comme elle, tapine pour se payer ses doses. Les centres de désintox n'ont aucun effet. Dernière chance la mise au vert, mais sera-t-elle son salut ?
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Je viens de me prendre un coup de poing monumental, à cataloguer parmi les plus dévastateurs, les plus cruels et horribles de tous les temps. Imaginer que cette histoire s'est parfaitement déroulée dans la vie réelle, se représenter en chair et en os les personnages, leurs comportements, leurs actions et leurs paroles... c'est aussi bouleversant qu'attristant, aussi surprenant que terrifiant.

Christiane F. fait ici preuve de courage en couchant sur papier les instants les plus noirs de son existence. Elle dévoile au reste du monde les attraits dégradants de son quotidien, détaille et commente avec émotions les événements de ses 13 ans et leurs conséquences.

Le livre suit un tracé descendant, comme un couloir sombre menant au fin fond du gouffre béant du domaine de la drogue et/ou de la prostitution. Par un phénomène de cause à effet, la narratrice se retrouve plongée entièrement dans un contexte oppressant, tel un cercle vicieux, infernal et insoutenable, dans le monde des toxicos et des prostitués, où la sortie est quasiment introuvable.

La vie de Christiane est loin d'être ordinaire. Bien loin des conventions et des traditions enfantines que chacun peut accorder à une fillette de 13 ans, notre protagoniste est subitement au coeur d'un trafic de drogue, dans un réseau de prostitution, à fumer, sniffer, coucher et boire à qui mieux mieux. Sous ses apparences de fille banale, se cache un corps meurtri, agressé et violenté par les produits illicites. Mal vu et souvent effrayant, ce genre de milieu n'attire pas les habitants moyens. Comment aurait-on pu supposer qu'un coeur simple et sensible comme celui de Christiane puisse se retrouver lier à seulement 13 années à un tel rouage ?

Pourtant, force est de constater que la détermination à se sortir de cet engrenage est bien présent. Malheureusement, au stade de dépendance extrême dans lequel est arrivé la jeune fille, la sortie est obstruée et difficile d'accès. Aidée par sa mère, puis par son père, ils abandonnent finalement l'idée de sauver leur fille, usés et abîmés par les semaines de douleurs et de souffrances que leur a indirectement fait vivre Christiane.

Après l'abandon prématuré des parents de Christiane, c'est au tour des médecins et des centres spécialisés de tenter leur chance pour sauver la jeune fille avant la prise ultime. Là encore, l'échec est cuisant, la dépendance est trop présente, et prouve jusqu'où la protagoniste est prête à aller pour récolter sa dose quotidienne de drogue.

Quoique très brefs, des liens se créent entre les bandes de toxicos drogués. Christiane F. exploite avec émotions les rencontres avec Stella, Henri ou plus intimement, avec son copain, lui-même enrôlé dans la bataille contre la drogue.

Le monde hors du commun que nous fait découvrir la narratrice est presque hors du temps tellement il est lugubre, froid et différent des lieux où je me rends habituellement. Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... est entièrement plongé dans le noir, et ne dévoile pas une once de luminosité susceptible d'éclairer les ruelles ou recoins des actions.

Horrifiante, triste et surnaturelle période d'adolescente de Christiane, jeune droguée se prostituant pour se payer ses doses. Il y a peu de temps, un nouveau roman intitulé Moi, Christiane F., la vie malgré tout... est sorti, présentant les années qui ont suivis ces quelques années de noir extrême. Une suite que je lirai certainement, seulement pour pouvoir satisfaire ma curiosité. En tout cas, ne pas s'attaquer à de tels récits si votre coeur n'est pas bien accroché !

Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Un livre noir, dur et pourtant prenant sur la descente aux enfers de Christiane F. dans un pays qui n'a, à cette époque, pas réellement de solutions pour faire face à la déferlante de désillusion et de drogues de la jeunesse allemande.
Avec une précision parfois clinique, Christiane livre un bouleversant témoignage, effrayant parfois, réaliste toujours. Et même si l'on veut croire à la guérison de Christiane F., le principe de réalité nous rattrape immanquablement et on finit ce livre vidé et troublé.
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Retour de lecture sur “Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée”, une biographie de Christiane Felscherinow, écrite avec l'aide de deux journalistes, et publiée en Allemagne (de l'Ouest) en 1979 puis adaptée au cinéma deux ans plus tard. Un livre culte de mon adolescence, qui avait fait énormément de bruit à l'époque mais que je n'avais finalement jamais lu. Il raconte l'histoire vraie de cette jeune fille, Christiane, qui en 1976, pour échapper à une enfance très terne, avec des parents absents, violents, et dépassés par leur propre vie, plonge progressivement dans l'enfer de la drogue, et finit par se prostituer à 14 ans pour survivre et s'approvisionner en héroïne. Ce livre à sa sortie fut un véritable choc et un événement littéraire marquant, c'était une des premières fois qu'on parlait des méfaits de la drogue de manière aussi réaliste et crue. Il est ainsi devenu un best-seller dès sa sortie, numéro un des ventes, pour être même dans certaines écoles une lecture obligatoire. Il reste probablement encore maintenant, plus de 40 ans après sa sortie, l'un des meilleurs livres sur le sujet, et même si le contexte à changé, il reste tout à fait d'actualité sur de nombreux aspects. Ce n'est bien sûr pas une lecture très gaie, c'est même très noir, dur, glauque par moments, mais l'authenticité de ce témoignage en fait un livre très touchant qui se lit malgré tout assez facilement. le but est ici de montrer, au plus près, cet univers underground de la drogue, ses acteurs mais surtout ses mécanismes, comment la drogue annihile progressivement toute capacité de résistance, jusqu'à une dépendance et déchéance totale. Comme dans tous les témoignages sur le sujet, on retrouve chez Christiane et chez les autres drogués, ce fort sentiment de déni, qui consiste à penser qu'ils peuvent décrocher à tout moment, que leur dépendance n'est que partielle, ce qui est évidemment un leurre qui les fait plonger encore plus profondément. Ce livre est également l'histoire d'un autre combat, celui de sa mère qui a tout raté avec elle, n'était ni préparée, ni armée pour affronter cette situation et qui se retrouve seule avec une fille qu'elle ne comprend plus, dans une situation qui la dépasse totalement. Son témoignage apparaît aussi dans certains chapitres de ce livre. On commence d'abord par être sidéré par le peu d'espoir que ces parents donnent à leurs enfants, leur déni aussi quant à la situation de leur fille aînée, pour ensuite être touché par le désarroi de cette mère qui assiste, tout en devant supporter sa propre culpabilité, à l'autodestruction de sa fille. Cette relation mère-fille, avec cette drogue qui biaise tout, transforme la personnalité, est hallucinante et terrible. le livre montre bien que la drogue est bien sûr un enfer pour celui qui en consomme, l'isole complètement, mais c'est également un enfer pour les parents ainsi que pour tout l'entourage proche. Un aspect secondaire du livre mais néanmoins très intéressant, est son côté témoignage très authentique de la vie à Berlin-Ouest, le rendu de l'atmosphère de cette ville dans cette deuxième partie des années 70, la station du zoo, la vie dans le quartier populaire de Grospiusstadt, c'est le décors de la période berlinoise de David Bowie. C'est d'ailleurs après l'un de ses concerts que Christiane, déprimée par la chanson "Station to station" et son refrain "it's too late…", passe pour la première fois à l'héroïne. Toute cette histoire est racontée de manière particulièrement poignante. Ce témoignage est d'un réalisme à toute épreuve et on a vraiment l'impression de suivre pas à pas le parcours dramatique de cette fille dans cette spirale dégradante, de vivre ses émotions. C'est pour finir un magnifique livre sur un combat terrible que Christiane F n'a jamais vraiment gagné, une bouleversante leçon de vie et une lecture incontournable.

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"Je ne sais pas pourquoi je suis au monde. Avant non plus je ne le savais pas bien. Mais un fixer, pourquoi ça vit ? Pour se démolir et démolir les autres ? Je me dis, cet après-midi-là, qu'il vaudrait mieux que je meure, rien que par amour pour ma mère. de toute manière, je ne sais plus si j'existe ou non."
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Ce récit a été écrit après deux mois d'entretien avec Christiane F. lorsqu'elle avait quinze ans. Elle raconte sa descente dans le monde des drogues dures, marche après marche.
Après avoir évoqué rapidement son enfance, pour expliquer le contexte de sa vie, elle détaille ses premières prises de drogue jusqu'aux piqures d'héroïne, et la prostitution pour les financer, à quatorze ans.


Dans la deuxième moitié du livre, des passages deviennent répétitifs, mais cela décrit bien le quotidien des drogués, chaque jour identique au précédent : chercher l'argent pour la drogue, acheter la drogue, prendre la drogue… Sauf si quelque ennui supplémentaire, quelque malheur supplémentaire, vient troubler ce quotidien fait de répétitions.


La force du récit est que Christiane donne son point de vue au moment des faits : elle ne diabolise pas la drogue, mais serait-elle allée en prendre si elle considérait la drogue si dangereuse ? Bien sûr que non. Alors en effet il est mis en avant un aspect cool de la drogue et des fixers.
Mais au court du récit, ce point de vue évolue : ces gens si cool, si solidaires deviennent individualistes lorsqu'ils sont vraiment dépendants, c'est alors chacun pour soi, cela Christiane le dit aussi à plusieurs reprises.


Sa relation avec Detlev, seize ans lorsqu'elle en a treize, est très émouvante. Parce que dans leur attitude au lit, avant qu'ils aient eu un rapport sexuel ensemble, et alors que Detlev se prostitue déjà pour payer leur came à tous les deux, on comprend que ce sont encore des enfants.
Parce que dans la délicatesse dont il fait preuve à l'égard de Christiane dans leurs rapports sexuels, on comprend qu'il garde de la gentillesse, malgré la dureté de la vie qu'il connait, malgré la dureté dont il peut faire preuve par ailleurs.
Ce regard neutre sur les gens, des méchants et des gentils dans toutes les catégories, on le retrouve lorsqu'elle parle des clients de la prostitution.


Au fil de quelques réflexions, Christiane analyse de manière très lucide sa situation, sans jamais tomber dans le pathos, sans jamais donner l'impression de se chercher des excuses.
Par exemple, elle n'accable pas ses parents de reproches.
Elle n'accable même pas les michetons, les clients des prostitués. Elle voit en eux souvent des pauvres types, malades eux-mêmes, dont la place serait plutôt en thérapie qu'en prison.


Mais elle met le doigt sur tout un tas de circonstances qui ont pu la mener aux drogues : violence familiale, multiplication des interdits à l'égard des enfants dans la cité Gropius où elle vivait, système scolaire favorisant l'anonymat des élèves et la compétition entre eux, omniprésence des drogues à Berlin, situation favorable à de nombreuses personnes (vendeurs de drogues, consommateurs de prostituées, sectes et mouvements religieux voire politiques), absence de dialogue et surtout d'écoute à son égard de la part de ses parents et de tous les adultes qu'elle peut côtoyer…


Le point de vue de la mère de Christiane, qui entrecoupe brièvement le reste du récit, est intéressant. Dans son décalage de point de vue, il montre que certaines choses ne se devinent pas sans être dites et il montre donc les méfaits du manque de communication dans les familles.


La lecture de ce livre ne laisse pas indifférent. On se dit qu'il s'agit d'un cas extrême, on comprend que personne n'est à blâmer, individuellement. Il faut tout un tas de circonstances réunies pour qu'une fille tombe si bas.
Oui, mais ça veut dire qu'il y avait aussi tout un tas de circonstances dans lesquelles des gens auraient pu lui venir en aide, lui éviter de tomber encore plus bas une ou deux fois. Et personne ne l'a fait. Ou trop tard.


Et finalement, j'ai souvent l'impression que c'est dégueulasse que les gens ne fassent rien pour aider les plus fragiles ou les plus démunis. Mais dans mon idée, les gens, c'est toujours les autres…
Et je me retrouve à donner 1€50 quand une pauvre fille grelottante sous la neige avec son chien demande 1€08. Et c'est le soir au chaud dans mon lit que je me demande pourquoi je n'ai pas donné plus…


Enfin, une petite recherche sur internet sur le devenir de Christiane F. répond à la question : la vie est-elle un putain de conte de fée ?



Musicalement, de bon ton, avec un clip qui me fait un peu penser à Burton, ou à Caro et Jeunet :

« […]
Tu le vois venir de loin,
c'est ton soleil qui revient,
avec sa sale petite gueule d'enculé,
t'es sûr que ce mec-là,
il va t'arnaquer.
Mais déjà tu flippes comme un chien,
de peur qu'il te dise qu'il n'a rien,
mais quand il tend sa merde avec mépris,
tu vas même jusqu'à lui dire merci.
Tu voudrais la sentir déjà
au creux de ton bras,
la femme de ceux qui n'en n'ont pas.
[…] »

(extrait de « Au creux de ton bras », de l'album « La marmaille nue » de Mano Solo :
https://www.youtube.com/watch?v=REBBpmOZOFA )
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Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... fait partie de ces livres qu'on ne peut pas lâcher une fois commencé.
Ecrit à la première personne, ce témoignage d'une adolescente est oppressant, captivant, terrifiant.

A la fin des années 70, pour échapper à son quotidien terne et triste et se faire des amis, Christiane, 13 ans, plonge dans l'enfer de la drogue, allant jusqu'à se prostituer pour gagner de quoi se payer sa dose quotidienne d'héroïne.
On suit son quotidien glauque et violent dans un quartier de Berlin. Afin de surmonter la tristesse dans laquelle elle doit vivre, Christiane consomme. Elle cherche une forme de famille. Elle ressent le besoin d'avoir des amies, d'appartenir à un groupe. Tout le monde connaît ce sentiment-là, c'est pourquoi on peut s'identifier à elle même si on n'a jamais fumé une seule cigarette. Elle veut échapper à cette réalité, "être quelqu'un. Exister."

Le récit de Christiane constitue la majeure partie du livre. Il est coupé de déclarations de sa mère et de témoignages d'autres personnes qui se sont occupées d'elle. Cela permet de compléter cette histoire et de lui donner un autre éclairage.
Le parcours de cette adolescente suscite beaucoup d'empathie et offre une autre perspective sur les consommateurs de drogue. Une lecture poignante que je conseille fortement.

Un film (1981) et une série (2021) ont été tirés de ce livre.
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Il fut un temps ou on ne parlait que de ce livre temoignage !
Je l'ai achete. Je l'ai lu. Je suis abasourdie par tant de violence et ''derives'' dans la vie de cette jeune fille ! La vie ne lui a pas fait de cadeaux !!
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