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3,69

sur 677 notes
Je ne sais pas par où commencer... En fait j'ai commencé par Zulu.
Se serait desservir Haka (et Zulu) que de trop les comparer, même si en terme d'intrigue, Zulu est un peu mieux fagoté, un peu plus fini.

Haka, c'est de l'essence de rock' n' roll. À feu et à sang. Un héros encore une fois profondément blessé, carburant à la rage et au désespoir. Et autres produits illicites. J'avoue, un héros comme je les aime, qu'on aime suivre aveuglément dans le mur.

Une bonne intro des cultures de Nouvelle-Zélande, à la fois profondément occidentalisée et cherchant à rendre un sens à sa culture première.
Une poursuite complètement folle de plusieurs pistes criminelles. Des personnages tous hallucinés. Carnage. Un dénouement explosif, sans pitié et sans prisonniers.
Wooh.

Utu? Mais tout à fait!
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Nouvelle Zélande, Jack Fitzgerald est devenu policier quand sa femme et sa fille ont disparues mystérieusement. Depuis 25 ans il enquête pour essayer de les retrouver ou du moins savoir ce qui s'est passé. Un meurtre violent d'une jeune fille lui est confié et vient mettre en veilleuse de manière provisoire son obsession. Avec l'aide d'une criminologue, il doit découvrir le ou les meurtriers.



Une intrigue de départ somme toute banale qui pourrait nous laisser croire que la lecture risque de nous sembler ennuyeuse et déjà lu. Mais c'est oublier que l'auteur n'est autre que celui qui a écrit le très bon et très violent "Zulu" et que l'on peut compter sur son talent pour nous écrire un livre qui sort des sentiers battus. C'est un thriller a l'intrigue complexe qui nous plonge parfaitement dans l'univers des maoris et leurs coutumes. le fait que l'histoire se passe en Nouvelle Zélande n'est pas fait juste pour nous dépayser, ce pays devient un acteur du livre. Une immersion dans un univers très sombre où l'espoir semble banni et où la mort est omniprésente. C'est sûrement le livre le plus noir et le plus violent que j'ai jamais lu. Plus on avance dans le livre, plus on s'enfonce dans un désespoir total pour finir dans un final cataclysmique. Il faut le coeur bien accroché pour lire jusqu'au bout car la violence et le désespoir son partout.

L'écriture de Caryl Ferey est toujours aussi formidable de virtuosité et de justesse. Il ne cherche pas a nous amadouer en nous servant des personnages sympathiques et attachants. Pas de super héros, que des hommes et des femmes avec certes quelques qualités mais surtout avec de nombreux défauts. Une démarche jusqu'au-boutiste intéressante mais qui peut rebuter de nombreux lecteurs.

Un roman très sombre a déconseiller aux âmes sensibles. Ma note 7.5/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Bizarre, j'ai commencé par lire Utu, par hasard. Haka c'est comme un brouillon. J'ai vraiment eu l'impression que Caryl Frerey y a testé des recettes pour en goûter la saveur et leur impact sur les lecteurs. J'ai adoré Utu, je n'ai pas beaucoup aimé Haka. Violence gratuite, personnages inaboutis, intrigue décousue, fin interminable, se concluant en Grand Guignol, comme souvent chez l'auteur mais là on atteint des sommets. Bref, si je peux me permettre commencez par Utu et restez y
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Un polar immersif comme sait les écrire Caryl Férey.

Haka nous plonge en Nouvelle Zélande, terre de contrastes et de traditions.
Jack Fitzgerald, capitaine de la police d'Auckland, est un être brisé. Sa femme et sa fille ont disparu il y a plus de 20 ans et n'ont jamais été retrouvées. L'enquête n'a pas abouti et le mystère demeure entier.
Jack Fitzgerald entretient sa peine, et sa haine depuis toutes ces années en refusant de faire le deuil.
Chaque enquête de disparition le plonge inévitablement dans son histoire personnelle.

Le meurtre d'une jeune polynésienne, dont le corps a été retrouvé particulièrement abîmé et torturé, ressemble fortement à un crime commis 5 ans plus tôt.
S'il s'agit de l'oeuvre du même criminel, celui-ci a t'il pu agir également 20 ans avant sans que l'on ait retrouvé les corps ?

Le capitaine, être solitaire, sans scrupules et sans règles, va devoir supporter en renfort Ann Waitura, une experte en criminologie, nommée par le procureur.

Leur enquête va remuer tout ce que la ville a de plus noir et de plus violent.

L'auteur ne laisse aucun répit à son lecteur.
C'est ryhtmé, c'est noir, très noir !

Comme à son habitude, Caryl Férey maîtrise l'univers dans lequel il place ses protagonistes. Les traditions Maorie, les difficultés de cohabitation entre les populations, la misère, la haine. Un cocktail réussi et captivant.

Jusqu'au dénouement final que je n'avais absolument anticipé !

La plume est maîtrisée, à la fois poétique et rude.

Mon seul bémol : Fitzgerald a la trempe du super héros invincible compte tenu de tout ce qu'il subit tout au long de l'enquête. Peut-être un peu "too much" ?
Sinon, vraiment une réussite !

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Superbe thriller en Nouvelle Zelande: pour moi qui suit friand des cultures iliennes et des romans policiers, c'est un mix idéal a priori ! Et la lecture ne fait que confirmer l'impression de départ, je me suis régalé et je vous recommande ce livre: un bon suspense avec de l'action et de la violence mais toujours pour agrémenter le récit, jamais de pathos ou d'excès néfaste à l'ensemble: Ici le tout est cohérent et le livre vous tiendra en haleine de bout en bout et à la fin vous n'aurez qu'une envie: commencer Utu la suite de cette saga maorie !
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Je passe quelques bons moments en NZ, j'occupe mon temps libre en faisant de la cuisine : des décors vrais, avec des vrais noms, pour faire VRAI, des maoris déjantés, un flic furax, un proc vicelard, une paumée, un peintre psycho ... une cohorte de débiles, je remue, j'ajoute un peu de liquide, rouge de préférence, un peu de poudre, blanche si possible, et je remue encore, dans tous les sens. Je prends une contrainte à la Pérec : que tout le monde meurt à la fin ( j'en ai compté plus de vingt, même le médecin légiste, qui n' a que peu de rapport avec l'histoire, se fait buter). Ce pari ridicule, c'est bien la seule chose de réussie dans ce chemin de croix bourré de clichés, mal écrit, et sans queue ni tête. du grand guignol, à se marrer ou à pleurer. Choisissez !
Et ça a décroché des prix ??
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Caryl Férey
Haka
Policier
1ère Parution 1998 Editions Baleine
Edition présentée : Folio Gallimard 2003
435 pages
ISBN 978-2-07-042593-8
Quatrième de couverture :
D'origine maorie, Jack Fitzgerald est entré dans la police d'Auckland après que sa fille et sa femme eurent mystérieusement disparu sur l'île du Sud en Nouvelle Zélande. Pas la moindre trace. Juste la voiture retrouvée vide et le souvenir d'un dernier geste de la main, d'un sourire radieux…
Vingt-cinq années ont passé. Jack est devenu un solitaire rapide à la détente, un impitoyable incorruptible « en désespoir stationnaire ». La découverte sur une plage du cadavre d'une jeune fille au sexe scalpé ravive l'enfer des supputations et des hypothèses exacerbées par le chagrin. Secondé par une jeune et brillante criminologue, Jack devant les meurtres qui s'accumulent, mènera l'enquête jusqu'au chaos final…
Mon avis :
Voilà un moment que je ne parvenais pas à venir vous donner mes impressions de lectures, manque de temps, …J'en manque encore mais je ne pouvais pas ne pas vous parler ce titre qui m'a mis une claque !
Est-ce l'intrigue ? le corps d'une jeune femme dont on a scalpé le sexe est retrouvé sur une plage. L'enquête conduira un couple de policiers dépareillés, Jack Fitzgerald et Ann Waitura une jeune « profileuse », vers des endroits peu recommandables à la rencontre de personnages déjantés à la poursuite d'un esprit malade.
Le cadre de l'histoire : la Nouvelle-Zélande avec ses paysages sauvages où différentes ethnies se côtoient traînant leur haine, leur histoire, leurs rites ancestraux.
Le personnage principal ? Jack Fitzgerald un homme bourru à moitié maorie, torturé, endolori par une vie peu clémente. La perte de deux êtres chers qu'il ne cesse de chercher dans chacune de ses enquêtes. Un homme qui n'a plus rien à perdre et dont la vie n'a plus aucune valeur à ses yeux.
L'écriture de Caryl Férey ? Comment cet auteur parvient-il à écrire de façon aussi puissante avec une espèce de poésie déchirée, désossée, abrupte et pourtant si mélancolique, si belle.
C'est un roman de « mec », âme sensible s'abstenir, certaines scènes sont décrites sans fioritures, le lecteur n'a qu'à s'adapter s'il veut poursuivre sa lecture, une atmosphère glauque et froide dans laquelle on pourrait avoir du mal à rentrer mais une fois dedans impossible de détourner son attention…On tient le tueur à bout portant …et pourtant…
Roman de « mec », mais roman noir d'une sensibilité exacerbée qui délaisse catégoriquement l'optimisme et toute tentative de » happy end » d'une grande qualité dans l'écriture atypique, la construction du roman perfide et une intrigue qui tient parfaitement la route. le tout en fait un une lecture originale, qui peut mettre mal à l'aise par moment mais on ne peut s'empêcher d'apprécier le style de l'auteur peu commun.
Les premières lignes pour vous permettre d'apprécier ce style :

« Naturellement. C'est forcément une chose vomie mille fois qui lui tordait le ventre. Et chaque matin, Jack Fitzgerald pouvait mesurer l'ampleur du chaos ; une partie d'infini qu'aucun stratagème mathématique ne comblerait jamais. Il l'avait juré ».
Sa famille avait disparu. Depuis Jack allait se réfugier dans la chambre isolée au fond du couloir, celle de la gamine. Il n'en ressortait qu'à l'aube, moribond, sans larmes, à moitié fou….. »




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Autant j'ai adoré d'autres romans de l'auteur, autant celui-ci n'est pas passé.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, puis j'ai été happée par l'enquête au milieu, pour finalement détester les 150 dernières pages.
C'est d'une violence inutile, homophobe, misogyne, bordélique, chaotique : une surenchère de morts sans raison, une histoire décousue et pénible à suivre, un dénouement plus que caricatural et du cliffhanger très lourd.
Reste le style que j'ai apprécié.
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Violent, misogyne, homophobe....
L'auteur semble voiler la faiblesse de l'intrigue sous un débordement écoeurant de violence.
«Le sort s'était acharné sur lui : disparition de la mère, impuissance, esclavage sexuel, homosexualité, viol, prostitution. »
Tout au long du roman, l'homosexualité est présentée comme une cause évidente des folies meurtrières des protagonistes.
Les femmes sont décrites pas leur tour de poitrine etc...
Rien n'allège la lourdeur des clichés qui s'enchaînent dans ce roman.

Seul point positif, il m'aura poussé à franchir le pas et enfin m'inscrire sur babelio afin de donner cet avis !
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C'est une belle surprise au départ, du punch, de l'action, une histoire, deux personnages plaisants puis sa se dégrade, ça devient trop violent et la violence nous fait perdre le fil de l'histoire. J'ai abandonné, un peu avant la fin et si d'ailleurs qqqn peut me l'a raconter, pour le fun, merci
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