AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 677 notes
Gros coefficient de sympathie pour ce «premier bon livre» de Caryl Ferey (sorti en 1998), ainsi qu'il le qualifie dans son récit autobiographique «Pourvu que ça brûle».

Effectivement si vous avez suivi ce personnage en colère qu'est Caryl Ferey, vous ne pouvez pas vous offusquer des descriptions passionnantes de la Nouvelle-Zélande des bordures dans son polar à l'intrigue prenante, non plus que de le voir barbouiller son roman d'une quantité affolante de meurtres sadiques et autres exactions barbares.
Soit. Ça le défoule. On sait ce que l'on prend en ouvrant un Ferey.

Mais là je dois quand même dire que l'acharnement des suicidaires à atteindre l'accomplissement de leur désir, le goût immodéré de certains protagonistes pour la torture comme la promptitude d'autres à défourailler toutes sortes d'armes plus ou moins calibrées finit par fatiguer le lecteur le plus complaisant.
En fait je me demande si Caryl Ferey ne s'est pas laissé emporter par la surenchère des évènements qu'il narre à la fin de l'ouvrage, omettant en cela de nous éclairer sur ce qui aurait pu être un point final apaisant à cet «Haka» : que s'est-il passé 25 ans auparavant lorsque la femme et la petite fille du personnage principal ont disparu sans laisser de traces ?
Le final du roman nous (me) laisse avec un sentiment d'inachevé et un goût d'abattoir regrettables.

Offrons donc à Caryl Ferey une bonne dose d'indulgence et rappelons-nous qu'il a fait beaucoup mieux par la suite avec les «Zulu», «Mapuche» ou «Condor» par exemple.
Commenter  J’apprécie          30
J'abandonne.

Je n'arrive pas à entrer dans le roman, à croire en ces personnages assez caricaturaux, à me passionner pour ces crimes tellement sanglants.

Je mets quand même 3 étoiles car j'avais déjà lu ce livre et avait été emballée : faut croire que je vieillis….
Commenter  J’apprécie          30
Désolé, mais ce roman a été une grande déception.
Tout d'abord, les personnages sont caricaturaux, et particulièrement les personnages féminins qui sont traités avec une absence totale de finesse..
Pour l'intrigue, si l'histoire est prenante, sa construction ne permet pas du tout de s'impliquer en espérant deviner le dénouement. Ce qui est un peu frustrant pour le lecteur.
La plus grande déception est le traitement du décor Néo-Zélandais. Auckland est ici présentée comme le serait n'importe quelle ville de roman noir, sans aucune spécificité. Mais c'est la question de l'histoire Maori et coloniale est la plus caricaturale, sans aucun lien avec ce qu'ils vivent encore aujourd'hui. Les rites dont le roman est sensé parler sont peu évoqués, jamais expliqués et servent juste à apporter du glauque et du sanguinolent..
Commenter  J’apprécie          30
Chez Caryl Ferey,on est jamais déçu, les intrigues sont toujours fouillées, recherchées et en parfaite adéquation avec le pays où se déroule l'histoire. Par contre, cette propension à faire dans l'horrible, je crois que je ne m'y habituerais jamais. C'est un excellent policier, âme sensible s'abstenir.
Commenter  J’apprécie          30
Il y a vingt-cinq ans, Jack Fitzgerald s'est engagé dans la police néozélandaise avec l'espoir de retrouver sa femme et sa fille, toutes deux mystérieusement disparues. Aujourd'hui capitaine de la police d'Auckland, il cherche à travers les affaires du quotidien un lien qui pourrait le délivrer de sa névrose.
L'accroche de Miss Aline :
« quelques jours avec Jack » telle est la dédicace que l'auteur me fait au salon du livre de Bruxelles. Effectivement, j'ai passé du temps avec Jack, il a fallut que je l'observe longuement pour le décoder. Certes c'est un flic mais pas que. Il est obscure, il traine avec lui une douleur qu'il entretient. La disparition de sa femme et de sa fille s'est une plaie béante qu'il ne veut pas refermer, même 25 ans plus tard. Il maintient tout le monde à distance. Il ne veut pas ressentir, vivre. Il erre dans tous les sens du terme.
La découverte d'un cadavre mutilé va l'entrainer bien loin. Loin dans l'horreur, loin dans les mythes maoris, loin dans son obsession de (re)trouver un coupable à la disparition de sa famille.
En parallèle on suit la « vie » de John peintre atypique et c'est peu de le dire. Il vit isolé du monde et dans sa tête. Il est opaque, il intrigue.
Ann Waitura jeune profileuse va prêter main forte à Jack. Evidement il n'en veut pas mais sa hiérarchie lui impose. Vaille que vaille il compose avec elle. Cette composition va le mener bien loin, trop loin.
Plus qu'une enquête c'est un voyage ce roman : la Nouvelle-Zélande, les maoris, ses mythes et légendes. Tu dois te laisser gagner par cette ambiance particulière où tout est codifié, hiérarchisé pour entrer dans l'histoire. Parfois tu frises le malaise, l'oppression mais tu es fascinée. Tu poursuis, tu suis Jack jusqu'à la toute fin avec un grand et un petit « f ».
Bonne lecture !
Lien : https://collectifpolar.com/2..
Commenter  J’apprécie          30
Au petit matin une femme est retrouvée morte sur une plage, le sexe scalpé. Jack, l'un des meilleurs enquêteur du pays est immédiatement envoyé sur place, assisté d'Ann une jeune criminologue prometteuse. A la recherche de l'assassin, mais également troublé par de vieux démons le binôme va rapidement mettre le doigt dans l'engrenage de croyances et pratiques anciennes...
Sur le fond d'un polar encore une fois très bien écrit, le lecteur est entraîné à la découvert d'une culture et d'un peuple maori qui peine a trouvé sa place dans une Nouvelle-Zélande moderne. Un très bon livre.
Commenter  J’apprécie          31
« Haka » est paru en 1998, depuis Caryl Férey a développé un talent d'écrivain de thrillers. le roman repose sur quelques thèmes éprouvés.
L'exotisme, la Nouvelle Zélande sert de cadre à l'histoire. Les Maoris y conservent leur culture et leurs traditions.
Le commissaire, Jack Fitzgerald, est lui-même un métis (d'origine écossaise et maorie). Depuis la disparition non élucidée de son épouse et de sa fille, il traîne sa douleur, son mal-être Ses méthodes et ses enquêtes sont très personnelles. Il survit avec sa force physique, décuplée par l'usage des stupéfiants.
Les crimes mêlent horreur et folie. La découverte du cadavre d'une jeune femme dont le meurtrier a découpé le sexe est pour le moins inhabituelle. Seul un pervers, un détraqué peut avoir commis un tel acte.
La hiérarchie délègue, auprès du commissaire, une jeune profileuse. La cohabitation entre une jolie femme, diplômée en psycho-criminalité, et un policier chevronné et marginal ne peut que provoquer tensions et attrait refoulé…
L'histoire emprunte de fausses pistes. le lecteur est plongé dans la magie sanguinaire des croyances locales et assiste à un bain de sang final qui emporte tous les personnages.
Le style est fluide et quelques métaphores sont réussies. « Haka » n'est pas, cependant, le meilleur thriller de Caryl Férey.
Commenter  J’apprécie          30
Un très bon polar de Férey avec toujours une violence omniprésente, un héros torturé par la vie, la drogue, les malheurs, mais qui a la volonté de remplir son boulot de flic jusqu'au bout, tout en poursuivant sa quête personnelle vers l'inaccessible. D'autres personnages apparaissent et quelquefois disparaissent aussitôt, emportés par le couperet de Férey qui tranche, découpe, écrit en tout cas comme un bulldozer sur lequel son lecteur n'a qu'à rester bien accroché jusqu'au dernier chapitre. le tout au milieu de la culture maorie que Caryl Férey connaît parfaitement.
Commenter  J’apprécie          30
Thriller violent et désespéré en Nouvelle-Zélande. Un ton en dessous de Zulu et Mapuche, petite déception.
Commenter  J’apprécie          30
Un fulgurant thriller au final inoubliable

Le capitaine Jack Fitzgerald de la police d'Auckland, Nouvelle-Zélande, est une des plus belles créations du roman policier: une sorte d'inspecteur Harry tenace, violent, dont les méthodes ne plaisent pas vraiment à ses supérieurs; Mais surtout un homme brisé, tourmenté, obsédé par sa femme et sa fille mystérieusement disparues il y a vingt-cinq ans de cela; Jack garde toujours l'espoir de les retrouver un jour, c'est ce qui le fait tenir, tant bien que mal. Secondé par la jeune criminologiste Ann Waitura, le capitaine va enquêter sur le meurtre sanglant d'une jeune fille, et découvrir, au fil des cadavres qui s'accumulent, une effroyable vérité.

Dès les toutes premières pages, cette enquête étouffante vous prend à la gorge, vous sentez tout de suite que vous avez entre les mains un thriller puissant pas comme les autres: une écriture sauvage, des dialogues percutants, une intrigue très bien ficelée, et surtout un final chaotique, époustouflant.

Avec Haka, l'un de ses premiers romans, Caryl Férey démontrait déjà toute l'étendue de son immense talent pour raconter des histoires criminelles palpitantes, pour tisser des intrigues diaboliques, et donner vie à des personnages paumés, tourmentés mais également hors-norme, pétris d'humanité. Une totale réussite, et un talent pur d'écrivain confirmé par les monumentaux Zulu et Mapuche (mon préféré).
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1402) Voir plus




{* *}