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3,64

sur 1043 notes
Premier de l'an et direction le Barbaricum (le territoire des Barbares à l'est de Rome) avec cette 39ème aventure d'Astérix, dans laquelle les romains cherchent à capturer un animal mythique, le Griffon...

Un album (lu par toute la famille ou presque) de bonne facture à mon sens, avec une histoire plutôt bien menée, de la neige en abondance et surtout une kyrielle de jeux de mots assez amusants (les auteurs s'en donnent à coeur joie avec les scythes, qui servent de guides aux romains). Divertissant, dépaysant et agréable... une bonne première lecture 2022 !
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Une fois n'est pas coutume, ce nouvel opus d'Astérix tient la route et renoue avec les albums les plus emblématiques de la série.

Cet album est digne de l'héritage de Goscinny, et il était temps de revenir sur cette base, car les dernières sorties étaient, soit des flops soit des "ouais, tout ça pour ça".

Rien de tout ça donc dans cette trente-neuvième aventure de nos amis gaulois, et ça fait du bien !!!
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Je ne suis pas fan d'Astérix mais je suis intéressé spécialement par la sortie le 21 octobre prochain du 39 e tome intitulé Astérix et le Griffon sous la plume de Ferri et du pinceau de Conrad qui installent l'histoire du gaulois cette fois en Ukraine. J'en ai vu quelques feuilles. Mon attention est en fait attirée par Houellebecq qui s'invite dans la BD . Est-il besoin de caricaturer Houellebecq : il est sans forcer le trait une caricature.

Mon impatience n'est pas à son comble comme celle d'un fan, mais curieux fiévreux de voir la tronche de l'un des écrivains majeurs notre l'époque qui est peut-être plus vraie que nature.

Rendez-vous donc avec mon libraire semaine prochaine : je note dans mon agenda
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La sortie d'un Astérix est toujours un évènement. Dès les premières pages de l'album, nos amis gaulois sont déjà en plein pays, chez les Sarmates. Je crois que c'est la première fois que nos héros part si loin de chez eux.

Ils découvrirons l'existence du Griffon, créature mythologique que César convoite et ferons la connaissance des amazones.

Bien que l'esprit des album est toujours aussi présente et que les jeux de mots font toujours mouche, et pour certains faisant référence à l'actualité.

Moins de bagarres dans ce tome mais à chaque fois les scènes avec les romains sont toujours aussi drôle.
Astérix et Obélix ont toujours autant le caractère que nous connaissons. Quant à Idéfix, celui-ci ne souhaite qu'explorer le monde en compagnie des loups au grand dam d'Obélix.

Une bonne chose que j'ai bien aimé, c'est que Astérix n'utilise pas sa potion magique face au romain. Cela montre que notre héros fait preuve de courage de ruse et de détermination face à ses adversaires.

Peut être pas la meilleurs album, mais un bon tome qui se laisse lire avec le même plaisir.
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Cette nouvelle aventure du plus célèbre des gaulois nous transporte dans l'est de l'Europe, loin, très loin de Rome et de ce petit village d'irréductibles. A la demande de César, Terrinconus est envoyé en mission aux confins du monde pour y trouver le griffon qui distraira l'empereur.

Evidemment Astérix, Obélix, Idéfix et Panoramix sont appelés à l'aide par un chaman amis du druide gaulois.
L'album précédent, « La fille de Vercingétorix » m'avait réconciliée avec Astérix et surtout avec le duo qui continue à donner vie à nos gaulois préférés : Jean-Yves Ferri pour les textes et Didier Conrad pour les dessins.

Cette fois aussi on retrouve tout ce qui fait l'univers de la saga et qui en a fait le succès du temps de Goscinny et Uderzo. L'humour omniprésent, notamment par les jeux de mots, dont certains sont très subtils. Il y a aussi l'ancrage et les références au quotidien et à l'actualité (…) et les caricatures de personnalités. Ainsi on va croiser un légionnaire romain un brin complotiste qui s'appelle Fakenius, un géographe-aventurier portrait craché de Houellebecq, ou encore sur une seule bulle un hommage à Charles Aznavour. de même l'opposition entre les femmes guerrières de cette contrée à l'est de l'Europe et nos Gaulois privés de potion pour cause de gel. Les deux villages sont totalement en miroir, le tout sans manichéisme ni caricature, comme pour montrer que le matriarcat ça tient bien la route !

J'ai ri de bon coeur aux jeux de mots, savouré le dessin si fidèle aux albums de mon enfance. L'histoire qui joue sur « voyage en terre inconnue », les mythes et légendes et un brin d'exploitation des ressources naturelles est totalement dans l'air du temps.

Un seul regret : bien trop court.

Mais je n'ai cette fois encore pas boudé mon plaisir et espère que Jean-Yves Ferri et Didier Conrad parviendront à maintenir longtemps cet héritage, avec le même respect pour leurs auteurs d'origine.
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Album d'Astérix à la hauteur des précédents. J'ai beaucoup aimé, comme d'habitude, les jeux de mots sur les prénoms. Peut-être parce que j'ai été très marqué par le Covid et le confinement, celui-ci m'a particulièrement touché et amusé, avec des clins d'oeil au confinement, à la chloroquine, mais surtout aux Fake News. Je trouve que cet album montre très bien comment fonctionne ce phénomène (tout en restant "subtil" et amusant). Cet album est en somme toujours inscrit dans son temps !

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J'ai été patiente avant de pouvoir lire cette nouvelle aventure de nos gaulois ( j'attendais noël mais le père Noël l'a oublié dans sa hotte)
Quel plaisir de suivre nos amis qui découvre l'Est et son grand froid .
Les jeux de mots sont excellent j'ai bien rie.
Oui cela reste différent des aventures écritent par Uderzo mais on s'amuse toujours autant à les suivres.

Jules César veux une nouvelle créature pour son cirque et on lui parle du Griffon.
Il envoie une armée pour capturer cette créature sacrée mais heureusement le chaman et ami de Panoramix arrive à contacter nos amis qui arrivent à la rescousse de ce peuple .

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Un nouvel album d'Astérix que j'ai hésité à lire mais qui m'a encore fait rire! Notre petit gaulois, accompagné de son inséparable ami Obélix, Idéfix et le druide Panoramix part cette fois en Europe de l'Est à la rencontre des Sarmates, comprenant les légendaires guerrières Amazones. Leur but est d'empêcher les romains de mettre la main sur le griffon, animal mythique mi-aigle mi-lion.
Encore une fois, j'ai aimé les prénoms, les répliques et les différentes situations auxquelles se retrouvent confrontés tous nos personnages. Un bon régal !
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39e album des aventures d'Astérix et Obélix et 5e album sous la direction de Ferri/Conrad, "Astérix et le griffon" nous embarque pour un long voyage à la recherche du griffon, animal fantastique et créature mythologique représentée avec un corps d'aigle et de lion. Figurez-vous que la dernière idée de César est de capturer le griffon... vaste programme !
Nous voilà escortés dans une contrée froide, en pleine steppe, où les habitants comptent sur Astérix, Obélix et Panoramix pour les aider à repousser l'invasion des Romains. Ce sera un voyage semé d'embûches mais il ne faudra pas compter cette fois sur la potion magique (je vous laisse découvrir pourquoi), ni sur Idéfix bien occupé à s'amuser.

Pour cette nouvelle aventure, Jean-Yves Ferri offre un scénario qui bouscule certaines idées et Didier Conrad de belles planches colorées malgré un paysage enneigé. le scénario tient la route, il colle davantage à l'actualité avec des clins d'oeil pas seulement à Tintin au Tibet mais à des personnages de notre époque, des situations actuelles.
La critique négative est très facile et n'est pas Goscinny et Uderzo qui veut mais leurs successeurs proposent une BD correcte où l'humour reste présent. N'est-ce pas l'essentiel ?
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Désormais sur les rails du succès, le couple Ferry-Conrad signe ici son cinquième album d'Astérix, qui quoi qu'il arrive sera un immense succès en librairie, malgré la désaffection d'une partie des lecteurs à la disparition de Goscinny. le 39e album de la série sort comme prévu en octobre 2021. Il est tiré à cinq millions d'exemplaires par les Éditions Albert René.

L'événement déclencheur de l'aventure n'est pas existentiel pour le village qui n'est nullement concerné au premier chef. Tout comme dans Astérix et la Transitalique, le défi lancé par Jules César à son subordonné répond en effet à un problème de politique intérieure et de cote de popularité. César confie à Terrinconus, son géographe, l'organisation d'une expédition scientifique dans le Barbaricum, ayant pour objectif de ramener un Griffon vivant. Exhibé dans un cirque, cet animal mythologique devrait faire remonter la popularité de César. Terrinconus compte sur Kalachnikovna, une splendide Amazone sarmate capturée aux frontières du Barbaricum, pour le mener au Griffon. Pendant ce temps, Panoramix, Astérix, Obélix et Idéfix se portent au secours du chaman Cékankondine, qui a contacté via un rêve son ami Panoramix, pour lui faire part de la menace romaine concernant leur animal sacré.

Les traditionnels clins d'oeil historiques et culturels sont bien présents. Les auteurs vont surtout exploiter les références à la culture russe, voire même soviétique, plutôt qu'à la civilisation sarmate, beaucoup moins connue. A titre d'exemples, on retiendra : la lettre E inversée (Ǝ), dans tous les phylactères sarmates, évoquant l'alphabet cyrillique ; les noms des Sarmates se terminant en « ine » comme de nombreux patronymes russes ; les matriochkas ou poupées russes entre les mains des enfants sarmates (page 11) ; les balalaïkas, instruments triangulaires à corde d'origine russe (pages 46 et 48) ; l'étoile rouge soviétique peinte sur la croupe des chevaux sarmates (pages 13 et suivantes), qui rappelle dans un tout autre contexte la cocarde de l'US Air Force aperçue dans La Grande traversée ; les yourtes en peau (page 8) ; le lait de jument fermenté et le tambour chamanique, originaire de Mongolie (page 18 et suivantes).

Il ne faut surtout pas passer à côté des jeux de mots et des jeux d'esprits, qui font leur grand retour, certains sont excellents : « Une simple yourte nature en peau, amis gaulois ! » (tout à fait raccord avec le lait fermenté omniprésent dans l'album, page 8) ; « Pas de livraison gratuite d'Amazone ! » (page 13) ; « L'esprit de Koulibiak le Grand Saumon nous barre le passage ! » (page 25) ; « Comme tu l'as demandé, ô druide, une pince et deux selles » (Klorokine fait de son mieux pour aider Panoramix à préparer la potion magique, page 31) ; « Ah ouais ! Paraît que ça bouge bien, Pompéi… » (avant d'avoir été pétrifiée, page 31), « - Brrr ! Moi, ces confins, ça m'angoisse… – Ouais, vivement qu'on se déconfine ! » (allusion à la pandémie de Covid-19 de 2020, page 31) ; « Sûr ! faut pas prendre l'Helvétie pour des gens ternes ! » (page 36) ; « Les distances ! On respecte les distances ! » (autre allusion à la pandémie, page 36).

A ceux-là s'ajoute la répétition en métaphore filée concernant les Scythes servant de guides à l'expédition et qui s'expriment comme des dépliants touristiques : « Nos Scythes ont été attaqués… » (c'est déjà la cyberguerre, page 11) ; « Scythe bloqué » (page 15) ; « Oh ! Je ne suis qu'un Scythe de rencontre ! » (page 16) ; « – Bonjour. Identifiez-vous. – Mot de passe perdu ? oublié ? … » (page 34) ; « Vous les Scythes, tenez la corde et restez bien en ligne ! » (le centurion Dansonjus craint les déconnexions, page 39).

Enfin, une part importante des jeux de mots s'appuie sur le légionnaire Fakenius (fake news) et son appétence aux théories du complot (pages 23 et 35). On ira même jusqu'à évoquer la théorie platiste mentionnant l'existence d'un bord du monde (pages 24 et 37) et la malédiction de Toutankhamon (page 27).

Les auteurs font le choix dans cet album – et certains le regretterons peut-être – de rompre avec le merveilleux et le féérique introduits par Uderzo (des tapis volants et des fakirs dans Astérix chez Rahàzade, un dragon dans La Rose et le Glaive, des centaures et des vaches volantes dans la Galère d'Obélix) et poursuivis par Ferri (un monstre du Loch Ness dans Astérix chez les Pictes, des licornes dans le Papyrus de César). Retour au réalisme pragmatique des premiers albums, avec ce « coup de théâtre à l'envers » concernant l'explication scientifique du Griffon qui m'a enchanté, à défaut de me contraindre à l'enchantement. le surnaturel, au-delà de la potion magique et des petites trouvailles sympathiques des druides, m'a toujours semblé être une solution de facilité dans Astérix.

Le féminisme assumé de l'album tente de faire oublier les années de misogynie propre à la première période Goscinny-Uderzo de la série. Ici, il est clairement porté par les Amazones, farouches guerrières qui osent se mesurer aux irréductibles gaulois pour en découdre avec les Romains. Elles montent à cheval, tirent à l'arc, donnent des ordres, pendant que leurs maris un peu « déconstruits » s'occupent à la maison des tâches ménagères et de la garde des enfants.

Mention spéciale à Maminovna, épouse de Cékankondine, qui dirige cette tribu d'Amazones d'une poigne de fer mais ne supporte pas que les Gaulois puissent lui tenir tête : « Ils n'écoutent rien, ils m'énervent ! » (page 31), à Krakatovna, qui réussit à obtenir d'Obélix qu'il lui communique son adresse en Armorique (page 47), et à Kalachnikovna, la belle otage sarmate emblématique qui évoque toutes les créatures blondes fantasmées venues de l'Est. On pense à la fois aux James Bond Girls (Anya Amasova, Tatiana Romanova, Natalya Simonova… oui, bon, ça va…) et aux top modèles, sportives ou actrices venues du froid dont la liste serait trop longue à énumérer. Bizarrement, ce personnage, après s'être libéré, semble avoir été coupé au montage et n'apparaît plus dans l'album après la page 28.

Tout le monde aura identifié Michel Houellebecq, notre écrivain français contemporain le plus lu dans le monde, qui prête ses traits au géographe romain Terrinconus. Houellebecq aura décidément tout fait dans sa carrière d'écrivain, y compris devenir un personnage dans Astérix. Seul le métier de géographe rattache Terrinconus à son modèle réel qui obtient le Goncourt avec son cinquième roman La Carte et le Territoire. le centurion Dansonjus serait inspiré par l'acteur américain Burt Young.

Enfin, signalons deux allusions discrètes et un peu inutiles à Dalida (page 6) et à Stromae (page 46), ainsi qu'une apparition furtive des pirates, dont celui qui ressemble à Charles Aznavour aperçu dans l'album précédent, dans une seule vignette dont on aurait pu faire l'économie (page 46).

L'image du banquet final, qui réunit tous les personnages du village des irréductibles, n'oublie pas les femmes, la nouvelle équipe a semble-t-il définitivement rompu avec la tradition d'Uderzo de les exclure.

Cette dernière image montre Assurancetourix ligoté et livré à son sort habituel (mais en lot de consolation, il a reçu en cadeau une balalaïka ramenée du pays sarmate), et surtout, met en scène une dernière fois le petit hibou, dont j'avais déjà parlé dans mes précédentes chroniques, qui symbolise Uderzo (page 48). Uderzo décède en mars 2020 et ne connaîtra donc pas cet album. L'image du hibou qui quitte son arbre, baluchon à l'épaule, en versant une larme, alors qu'Idéfix hurle à la mort, rappelle celle du Lapin blanc qui s'éloigne figurant dans Astérix chez les Belges, dessiné par Uderzo à la disparition de son ami Goscinny.

Cet album est agréable à lire, il égrène à la fois son lot de surprises et ses clins d'oeil incontournables. le subtil équilibre entre l'audace de la nouveauté et le caractère rassurant des standards de la série est atteint, de façon à contenter le plus grand nombre de lecteurs. Les clichés trop gnian-gnian (comme l'énorme Afnor), trop fabuleux (comme le dragon et les licornes) ou trop mythologiques (comme les créatures de l'Atlantide) ont ici été évités, et on ne peut que féliciter Ferri d'être venu à bout de ce Griffon en lui imposant sa griffe.
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