Patricia Finaly
EAN : SIE265775_198
Julliard (30/11/-1)
/5
8 notes
Julliard (30/11/-1)
Résumé :
La folie d'un amour non partagé.
un syndrome psychiatrique
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Un récit autobiographique "coup de poing"...lu il y a fort longtemps... que j'avais trouvé très fort... comme un cataclysme qui ravage tout sur son passage. Une passion dévastatrice, destructrice, où un seul aime à fond perdu: notre auteure, qui nous fait le récit des mille tortures, qu'elle endure, dans cet amour non partagé...
J'ai été contente de rencontrer un jour au festival marseillais du documentaire (Sunny Side) André S.Labarthe ...Je me suis interrogée sur cet homme qui n'avait pas grand chose d'un séducteur (et je l'ai interrogé sur ce mystère) et pour qui Patricia Finaly avait fait tant de folies... Je me suis dit aussi qu'elle avait eu raison d'écrire ce livre afin que les hommes qui ont un coup de coeur passager pour une dame, se disent que, parfois, ils tombent sur une redoutable et qu'un mouvement d'égarement peut les poursuivre toute leur vie
Un livre dérangeant sur un amour à sens unique menant à la folie.
Citations et extraits (2)
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Ce qui m'était insupportable, c'est que Labarthe me cachait tout de sa vie. J'étais une poupée à qui on dit des mots, des mots à n'en plus finir et c'était tout. L'abandonnite m'étouffait physiquement. (une petite parenthèse: je croyais avoir inventé le mot " abandonnite" mais il paraît que le père Freud m'a devancée) (p.24)
Si Labarthe était mon père, il m'emmènerait avec lui. (...)
Mais c'était une chose impossible. Un impossible que je voulais rendre possible. J'y pensais à devenir cinglée pour de bon. J'aurais voulu être son bras, son corps, sa tête pour qu'il soit obligé de me trimbaler avec lui. Pour tout dire, j'aurais voulu qu'il me mange. En même temps, un tel amour me terrorisait. Je savais que je ne m'en sortirais plus jamais. (p.22)
Mais c'était une chose impossible. Un impossible que je voulais rendre possible. J'y pensais à devenir cinglée pour de bon. J'aurais voulu être son bras, son corps, sa tête pour qu'il soit obligé de me trimbaler avec lui. Pour tout dire, j'aurais voulu qu'il me mange. En même temps, un tel amour me terrorisait. Je savais que je ne m'en sortirais plus jamais. (p.22)
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