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3,5

sur 164 notes
Exercice réputé difficile, la parodie est un genre parfaitement maîtrisé par Pascal Fioretto.
Les chapitres ne se valent pas tous. Grangé ou Werber sont parodiés avec justesse, ce qui est moins le cas de Sevran.
A noter pour les passionné de polars : l'inspecteur Adam Seberg (comprenez le sosie du Adamsberg de Vargas) fait un clin d'oeil à Chattam dans le chapitre écrit à la Grangé.
Ce genre de roman est assez rare. Alors quand il sort une de ces pépites qui parviennent à remplir leur rôle; c'est à dire faire rire le lecteur, il est important de le souligner.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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Hilarant! Voila un livre qui reprend intelligement les critiques de nos soit-disant auteurs français. Pourtant j'ai apprécié certains d'eux, mais je dois avouer le côté peu litteraire de mes lectures. Alors à prendre au second degrés, et apprécions la plumes de ce caricaturiste qui nous fait passer un moment leger et vraiment amusant.
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Hilarant! Voila un livre qui reprend intelligement les critiques de nos soit-disant auteurs français. Pourtant j'ai apprécié certains d'eux, mais je dois avouer le côté peu litteraire de mes lectures. Alors à prendre au second degrés, et apprécions la plumes de ce caricaturiste qui nous fait passer un moment leger et vraiment amusant.
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J'ai retrouvé ce petit volume dans des livres envoyés par l'éditeur. Je m'étais promis de le lire, appréciant les pastiches, mais je l'avais oublié. Cruelle déception. Je n'ai pas réussi à accrocher. L'auteur a beau précisé : « la détestation est mauvaise conseillère littéraire, la pasticherie est plus fine quand on aime », ce livre relève davantage selon moi de la parodie que du pastiche. J'ai plutôt l'impression d'une moquerie, à travers une écriture qui est loin d'arriver au niveau des originaux. Je ne suis pas en mesure de comparer tous les auteurs parodiés car je n'i pas lu tous les livres inspirateurs de ces chapitres, mais je ne m'y retrouve pas. Bref, une déception comme j'en ai rarement à ce point. Je sais que je prends le contrepied des critiques précédentes sur cet ouvrage, mais tant pis ! Par contre, la bibliographie de ce livre m'a donné une liste d'auteurs pasticheurs que j'ai envie de découvrir, cela aura au moins eu ce mérite.
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Pour entamer mon petit billet sur ce polar/pastiche de Pascal Fioretto, je pourrais pasticher à mon tour Bernard Pivot (évoquant « Comme neige au soleil » de W. Boyd), en écrivant : si ce livre ne vous fait pas rire, je vous rembourse. Mais je n'ai pas les moyens financiers de ce cher Bernard, et l'accès à l'humour étant à géométrie variable, ne tenez compte de ma proposition que sur un plan virtuel. Toutefois l'intention est sincère.
Ainsi donc, ce livre est un réel plaisir pour les amoureux de la littérature plus ou moins curieux et adeptes des auteurs français contemporains les plus médiatiques. le rire fusera même si vous n'avez pas lu les auteurs concernés, tant, même à votre insu, vous ne pouvez pas ignorer a minima leur personnage d'auteur, leur univers, que ce soit par leur omniprésence dans les médias les plus divers, soit par les adaptations cinématographiques de leurs romans, soit (et le plus souvent) par les débats houleux qu'ils suscitent à propos de leur succès que d'aucuns jugent hypertrophié par rapport à leur talent d'écrivain. Pour le prix d'un seul livre, vous rencontrerez DHL, Christine Anxiot, Mélanie Nothlomb, Pascal Servan, Anna Galvauda, Jean-Christophe Rangé, etc… je ne vous dévoile pas tout, les clones de qui vous pensez. Ce ne sont pas eux, les « vrais », mais cette vision fantasmée, subtilement caricaturale, qui met en scène leurs avatars, est d'une telle fidélité outrancière qu'elle révèle – et c'est le principe du pastiche réussi, leurs trucs et manies, dans ce qui pourrait n'être qu'un jeu de massacre s'il n'était pas sous-tendu avec évidence par un hommage débonnaire.
L'art du pastiche demande beaucoup de savoir-faire et d'intelligence. P. Fioretto ne s'est pas contenté d'aligner des chapitres brillants et drôles évoquant chaque écrivain ciblé, mais nous propose un polar insoutenable : une enquête du commissaire tourmenté Adam Seberg (tiens ? Ca vous dit quelque chose ?) sur les rapts successifs d'auteurs ayant le même éditeur (occasion supplémentaire de rire avec le petit monde de l'édition…).
Toute l'ambivalence délicieusement pernicieuse de l'ouvrage est là : existe-t-il plus bel hommage en définitive, tant chaque éclat de rire (et ils sont nombreux) atteste du soin avec lequel P. Fioretto a lu chacune de ses victimes ? Oui, c'est cruel, parfois féroce, mais c'est aussi attendrissant. Je préfère par exemple lire Christine Anxiot plutôt que Christine Angot, mais la première n'existerait pas sans la deuxième. Par ailleurs, si je n'avais pas lu l'original, certes dans la douleur, j'aurais moins apprécié le pastiche. Et puis, soyons honnête, nous lecteurs passionnés ne pouvons nier que même nos auteurs favoris les plus adorés ont leurs tics, que parce que nous les aimons nous nommons « leur petite musique » si familière, mais pour qui les détestent sont insupportables. Je pense notamment, puisque c'est d'actualité, à Patrick Modiano, que je retrouve avec bonheur chaque année, mais dont ici même on peut lire des critiques mettant en évidence ce qui est « toujours la même chose ». Finalement, nos histoires d'amour littéraires sont comme nos amours humaines : les défauts de l'être aimé, ses trucs, ne nous échappent pas, mais nous les pardonnons et même les trouvons attachants parce que nous les aimons. Et c'est aussi ce qui fait le lien. Jusqu'au jour où l'illusion amoureuse disparaît, pour un mot ou une phrase de trop, et survient la rupture. Peut-être ma prochaine lecture modianesque me sera ainsi insupportable, la petite musique muée en cacophonie, les errances nocturnes dans les fameux lieux interlopes ennuyeuses à mourir.Toutefois, considérant mes attachements littéraires, les auteurs ici pastichés sont à mon avis bien loin d'être incontournables. Pascal Fioretto nous dit « le roi est nu » mais reste un monarchiste convaincu. Il se donne le rôle de bouffon avec ce que cela suppose d'excès comique habilement dosé. Je me disais, tournant la dernière page, en songeant au prochain prix Goncourt, que si j'étais écrivain, à tous les prix je préfèrerais connaître la joie et la reconnaissance d'être pastichée avec autant de talent.
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Sorti en 2007, ce livre garde toute sa saveur, telle une confiture longuement touillée et mijotée par un expert qui nous régale en extrayant un concentré de clichés, de mégalomanie et de nombrilisme de nos people de l'édition.
Si ce qu'on nomme "la rentrée littéraire" vous donne nausées, prurit, alopécie et névralgies, ce recueil de pastiches sera un puissant antidote. Inutile d'avoir lu in-extenso les originaux, on saisit de suite toute la bouffonnerie du langage et des personnages au fil des chapitres.
La littérature est une chose trop sérieuse pour la confier à des écriveurs.
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Envie d'une tranche de rire? Vous aimez les pastiches? Vous moquer gentiment des écrivains à la mode? Ce livre est un petit bijou d'humour!
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Chaque chapitre est le pastiche d'un auteur qui est lui-même mis en scène dans l'intrigue policière du roman.
Plus que savoureux. L'exagération du pasticheur donne du talent a des auteurs qui en sont dépourvus. le pastiche n'est pas une simple caricature. C'est une vrai création "à la manière de..." Poussés à l'extrêmes les défauts deviennent un parti pris artistique. Résultat particulièrement étonnant : du Nothomb ou du BHL qui deviennent bons.
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Rencontré quelques fois sur les blogs, ce livre m'a été prêté par une amie et j'ai passé un bon moment en sa compagnie. Bien vu, drôle et irrévérencieux à souhait, il égratigne quelques personnalités du monde littéraire. On prend plaisir à ces pastiches, même si on n'a pas lu tous les auteurs. Mais le plus jubilatoire est bien sûr de le voir moquer l'auteur que l'on n'aime pas, qui nous hérisse justement pour les travers qu'il met en exergue.

L'idée est d'autant plus intéressante que l'auteur nous présente ici une intrigue policière sur fond de rentrée littéraire où chaque chapitre est rédigé « à la manière de… », sorte de cadavre exquis des auteurs les plus « bancables »
L'imitation est juste, fine et met parfaitement en évidence les petits et grands tics d'écriture de ces auteurs. J'ai particulièrement aimé le pastiche de Christine Angot et son style haché – sans style - qui me rebute tant. Bien sûr, qui dit pastiche, dit aussi exagération. Et toutes les habitudes d'écriture rassemblées en un seul chapitre, cela confine à la nausée littéraire.
Derrière ce livre, court et vite lu, on sent cependant un vrai travail de lecteur. Il a fallu des heures de lecture attentive à l'auteur pour préparer la matière de ce qui allait devenir son propre ouvrage.
Petit bémol : je n'ai pas goûté la fin. La scène du restaurant qui vient en épilogue n'est pas convaincante. Dommage.

Paru en 2007, ce livre pourrait proposer une suite, mettant en scène d'autres écrivains. Si ce premier opus cloue au pilori les auteurs les plus prolifiques (qui ne sont pas forcément les moins bons), on serait en droit d'en attendre un autre, épinglant des auteurs qu'il est de bon ton d'avoir lu et que la presse encense dès qu'ils commettent le moindre paragraphe, pour leur univers si particulier. Je peux proposer quelques noms…
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Que voilà un petit livre surprenant et drôle ! Je me suis bidonnée du début à la fin, et même si je ne connais pas tous les auteurs évoqués et parodiés par l'auteur, je dois avouer que l'exercice est remarquablement exécuté !

L'enquête policière sert de trame de fond mais ne constitue pas au final le centre de ce récit. le coeur de ce bouquin, c'est avant tout le style parodié de chacun de ces auteurs qui sont représentés comme des êtres égocentriques, paranos et parfois même gravement psychotiques ! Leur célébrité et leurs best-sellers ainsi que les personnages de certains de leurs romans sont l'occasion pour Pascal Fioretto de relever toutes leurs petites habitudes d'écriture, leurs tics et leurs travers, qu'il parodie à un point délicieusement jouissif et hilarant. A chaque chapitre, je me disais que celui-ci était meilleur que le précédent, mais je dois avouer que la scène finale m'a tout simplement fait mourir de rire !

Bien entendu, c'est l'occasion de faire un parallèle avec le monde de l'édition, ses pressions et le rapport à l'argent omniprésent. Mais je me contente de retenir un pastiche drôle et subtilement imaginé, qui amène une critique intelligente sur ce genre d'écrivains sans pour autant les descendre en flèche de manière vulgaire.


Ce livre est un remède à la grisaille. A conseiller à tous les réfractaires aux auteurs de best-sellers, mais je pense que chacun appréciera le ton donné. Ça ne fait pas de mal de rire du style de certains, qu'on apprécie ou pas !...
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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