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3,75

sur 59 notes
Eh bien quels aventures au côté du Valet ! On ne s'ennuie pas ! L'Europe est gouverné par Napoléon IV, on est à la fin du XIX, dans un monde où le Voltaïque domine. Une uchronie steampunk bien sympa, où l'on suit le Valet, un androïde qui peut prendre l'apparence de n'importe qui, d'une comtesse qui plus d'un tour dans sa poche et de Vacher, un être brutal mais, on peut le dire, efficace ! le trio doit déjouer les complots contre l'empire électrique de Napoléon IV. Et dans leurs aventures, ils croisent des personnages venus de romans bien connus, d'Arsène Lupin à Dracula en passant par Michel Strogoff ! Ils voyagent d'un bout à l'autre de l'Europe et le rythme est haletant.
J'ai vraiment passé un très bon moment, ça tient bien la route, c'est intéressant et on est tenu en haleine jusqu'au bout tellement il y a de rebondissements, de trahisons, d'alliances imprévues....Je lirai l'Empire électrique avec plaisir !
Challenge Mauvais genres 2021
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Salut les Babelionautes
Avec ce roman de Victor Fleury, et au détour de ces pages, surgissent personnages et décors empruntés à des écrivains de jadis. Par ordre d'apparition dans le récit, Howard Phillips Lovecraft, Maurice Leblanc, Edward Page Mitchell, Gaston Leroux, Jules Verne, Sophie Rostopchine (comtesse de Ségur), Mary Shelley, Hector Malot, Bram Stoker, Guy de Maupassant, George du Maurier, Charles Barbara, Robert E. Howard et Ferdynand Ossendowski.
A chaque fois que l'un des personnages de ces Auteurs apparaissait, je regardais dans ma biblio si je les avais lus, et il s'avère que je les ai presque tous.
Sinon nous sommes dans une Uchronie ou la France a conquis plus de la moitié du Globe, même l'Angleterre, et c'est une revanche littéraire par rapport a la vraie Histoire.
le personnage principal est un androïde de métal, conçus pour espionner, et pour cela il prend l'apparence et les souvenirs de ses victimes.
Mais il commence a se poser des questions qui vont remettre en cause sa loyauté envers la France impériale.
L'action est omniprésente, les rebondissements et les trahisons sont monnaie courantes, les personnages dignes de machiavel, au point qu'on si perd un peu.
Mais son véritable ennemi est aussi un Androïde qui c'est rebellé, lui aussi créé par le même inventeur, il a rejoint la Russie pour contrer les armées Impériales.
Pourtant son but ultime est de loin plus grave, il s'est emparé d'un Artefact issue d'une civilisation disparue dont il apprend l'usage.
L'affrontement de ces deux Androïdes clôture de bien belle façon ce bien beau livre avec sa superbe couverture signée Benjamin Carré.
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Il y a quasiment deux ans jour pour jour, je vous parlais de L'Empire Electrique, un recueil de nouvelles où Victor Fleury inventait des histoires se situant dans un cadre uchronique (l'empire napoléonien ayant perduré) et technologique (où l'électricité remplaçait la vapeur et permettait de folles inventions). D'où le terme de voltapunk, en clin d'oeil au célèbre steampunk. Cette fois, l'auteur nous offre un roman qui nous fait visiter une bonne partie de l'Europe (Venise, les Carpathes, la Russie, la capitale lyonnaise et jusqu'en Mongolie !) sur les traces d'un héros très particulier, l'Homme Electrique.

Celui-ci est un androïde utilisé par le sinistre Larsan, ministre de la Sécurité de l'Empire, qui lui confie les pires missions. Accompagné de la comtesse de Cagliostro, scientifique dépravée, et de Vacher, le gros bras chargé des basses besognes, le Valet (car tel est le nom qui lui a été donné) infiltre les adversaires à l'Empire et aide à les supprimer.

Il faut dire que ses capacités aident beaucoup, puisqu'il peut modifier son corps, revêtir le visage arraché à ses ennemis, moduler sa voix ou encore intégrer leur mémoire, telle un programme qu'on lui charge. Bien sûr, la machine va dérailler et nous allons découvrir ses origines, tandis qu'il se débat avec les souvenirs récalcitrants d'hôtes mémoriels bien encombrants.

Victor Fleury livre ici un vibrant hommage aux auteurs de roman d'aventure, d'action et de fantastique qu'il cite en postface, tels Jules Vernes, Gaston Leroux, Bram Stoker ou Maurice Leblanc. On y croisera Arsène Lupin, une petite Sophie, un sinistre comte, Michel Strogoff et bien sûr de nombreuses machines voltaïques. Et le roman, bien équilibré, intègre ces nombreuses références et clins d'oeil de façon harmonieuse, dans un rythme soutenu qui maintient le lecteur en haleine. Action, rebondissements, trahisons, personnages torturés ou machiavéliques mais aussi pleins de remords, surprises, guerre et combats sont au rendez-vous de ce récit agréable et très réussi, qui prolonge et complète le précédent recueil tout en étant parfaitement indépendant.
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Fin du XIXe siècle : les percées foudroyantes dans le domaine électrique ont permis à Napoléon de conquérir une large partie du monde connu. Son arrière-petit-fils dirige maintenant un empire s'étendant jusqu'aux frontières de l'Inde et de la Chine. Rien ne semble pouvoir arrêter son expansion, tant sa technologie est à des années-lumières de celle de ses adversaires. Seul le tsar de Russie fait encore de la résistance.

Parmi les armes secrètes de l'empire, le Valet, un androïde capable de copier la personnalité d'une personne (à condition de la trépaner et de découper son visage pour le coller sur le robot, mais on n'a rien sans rien), constituant ainsi l'espion idéal. Sa mémoire est normalement effacée après chaque mission. Mais un jour, un rouage se grippe dans cette merveilleuse machine : le Valet se souvient de bribes de souvenirs de ses anciennes personnalités. Terrifié à l'idée d'être mis au rebut pour ce dysfonctionnement, il décide de garder le silence. Et les voix ont de plus en plus de choses à lui raconter…

L'ambiance fin de XIXe siècle est délicieuse dans ce roman steampunk (même si on a finalement bien peu de vapeur, et beaucoup d'électricité) : un mélange de technologies modernes et archaïsmes, soutenue par l'apparition de personnages connus comme Arsène Lupin, Michel Strogoff ou Mesmer. Ces personnages s'intègrent plutôt bien dans le récit, et contribuent à crédibiliser cette atmosphère de guerre napoléonienne franco-russe.

L'homme électrique est un véritable roman d'aventures, avec de l'action en permanence, des rebondissements, des complots, des trahisons, des courses poursuites et des évasions spectaculaires, … On ne s'ennuie pas une minute !

C'est aussi à mon avis la seule faiblesse du livre : à la fin du roman, les coups de théâtre sont tellement nombreux qu'on perd de vue les véritables enjeux. Ça affaiblit aussi la tension dramatique : à force de voir les héros passer d'une position de force à une position de faiblesse toutes les deux pages, on ne s'inquiète plus vraiment de les voir replonger dans les ennuis.

Malgré ce léger bémol à la fin, j'ai passé un excellent moment avec ce roman, que je conseille à tous les amateurs de steampunk.
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Très bonne surprise que cet homme électrique. le Steampunk est un genre que j'apprécie mais je suis souvent déçue par la qualité des récits disponibles (en tout cas en français).
Pas de déception pour ce roman qui se déroule à 100 à l'heure et qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer. Je l'ai dévoré, totalement prise par les aventures du héros. Il est agréable de délaisser l'empire victorien si cher à ce genre pour découvrir un empire napoléonien original et voyager à travers l'Europe. On rencontre des personnages historiques ou provenant de la littérature connus (mais je ne les dévoilerais pas ici). Cependant l'auteur ne se contente pas de surfer sur l'histoire déjà connue de ces personnages mais les intègre au récit comme autant de clins d'oeil au lecteur.
Je ne connaissais pas cet auteur français mais suite à cette lecture, il est certain que je vais m'intéresser à ses autres ouvrages.
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Le roman se passe en 1895 sous le règne de l'empereur Napoléon IV. le tsar de Russie, Nicolas II, essaie de renverser le régime impérial européen.
Trois personnages essaient de contrecarrer ses plans et de protéger l'Empire: la contesse de Cagliostro, le frère Vacher et l'homme électrique, un automate perfectionné, capable de voler les visages et les mémoires de n'importe quel adversaire.
Régulièrement, la mémoire de ce dernier est effacée mais peu à peu ses souvenirs se réactivent...
Le roman nous conduit de Venise aux Carpates par l'Orient-Express et l'on croise toute une galerie de personnages littéraires du 19e siècle. Par exemple, on rencontre Arsene Lupin, la comtesse de Cagliostro, Michel Strogoff, Sophie de Rugès (ex de Rean, ex Fichini), Paul et Jean, Sissi, Dracula et van Helsing, Rémi, Nicolas Tesla...
On ne s'ennuie pas et on traverse l'Europe en passant d un personnage à l'autre, jusqu'à un affrontement final...
J'ai beaucoup aimé cette lecture et je pense que je n'ai peut-être même pas identifié tous les héros venant d'autres oeuvres littéraires, surtout au début! Finalement aucun personnage n'est anodin et les sentiments du Valet nous touchent et l'on suit de près son combat pour conserver l'intégrité de sa mémoire.
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Achevé à grand'peine hier soir, un roman qui partait d'une bonne idée et qui termine en crêpe molle. Ambiance steampunk affirmée par l'auteur: on est à la fin du 19e siècle, Napoléon IV dirige la France et toute l'Europe de l'Ouest, seul l'Empire russe résiste et ourdit un complot pour renverser la situation. A grands renforts d'appareils électriques, de trucs vrombissants et d'armes fatales, naturellement. le tout parmi des personnages romanesques , convoqués pour la circonstance mais dont l'intervention est un peu saugrenue: Arsène Lupin, Rémi sans famille, Mathias Sandorf et tout le toutim.
Pendant ce temps, un androïde - le Valet - est utilisé comme espion par la France: il prend la place des personnalités à qui on arrache le visage pour le lui greffer. Et à chaque mission, on efface sa mémoire.
Finalement, tout cela est bel et bon, mais on n'y croit pas une seconde, et on peine à recoudre les morceaux de l'intrigue, tant le récit est confus, abracadabrant, tant les rebondissements sont malvenus, tant l'écriture est scolaire.
Bref, à éviter. Dommage.
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Nous sommes en 1895 et les Bonaparte règnent toujours sur l'Europe ainsi qu'une bonne partie du monde. Napoléon IV est aux commandes et voit son empire menacé par son homologue russe. En effet, le conseiller du Tsar, une intelligence artificielle nommée Savitch, domine le QI game, comme disent les jeunes, et passera bientôt à l'attaque.

Un trio de choc tente d'éviter la chute de la France : la comtesse de Cagliostro, une espionne aux connaissances scientifiques prodigieuses, le frère Vacher, un assassin professionnel complètement taré, et le Valet, un androïde capable de prendre les visages ainsi que les souvenirs de ses victimes.

Ouais, cocorico ! La meilleure bande de psychopathes est « made in France ». Label AOC, mon gars !

L'empire électrique était un recueil de nouvelles dans le même univers. J'attendais enfin un vrai roman, et je n'ai pas été déçu.

J'ai appris à lire avec vingt-mille lieux sous les mers et Tintin. Autant te dire que le roman d'aventures c'est mon truc.

Et de l'aventure, il y en a des tonnes dans « L'homme électrique ». de Venise en Mongolie en passant par la Transylvanie, on voit du paysage. Les références littéraires se succèdent avec en tête de cortège le célèbre courrier du tsar, Michel Strogoff.

Les personnages sont hauts en couleur et collent parfaitement à l'ambiance.

J'ai particulièrement apprécié le Valet, protagoniste principal de ce récit, même si son côté chevalier blanc m'a parfois agacé. Il ressort de ce personnage mécanique une humanité presque hors de portée. Je pense que c'était là le but de l'auteur et ça m'a fait sourire ; l'idéal humaniste uniquement accessible à une machine.

Pourtant, ce qu'il est, ce pour quoi il a été conçu par l'homme est une horreur. Il détruit pour accaparer ce qui fait les hommes : leur visage, leurs souvenirs, leur caractère. Ce personnage de contraste m'a fasciné malgré ses défauts et son côté « victime ». Son instabilité émotionnelle s'explique, mais j'aurais aimé qu'elle apparaisse moins évidente.

Le style de l'auteur est fluide et agréable à lire. J'ai senti une forte inspiration de Jules Verne, malheureusement dans les qualités comme dans les défauts. Certains passages plus pompeux que nécessaire tournent presque à la caricature.

Côté scénario, on reste avec quelque chose de solide, sans vraiment arriver à surprendre complètement. L'auteur joue beaucoup sur « le coup de la dernière chance », ce qui entraine un rythme très bon. Cependant, je trouve qu'il en abuse quelque peu. Par exemple, lorsque le héros passe à un cheveu de la mort dix fois dans un chapitre.

Pour conclure, l'homme électrique est un super roman d'aventures bourré d'action dans un univers stylé. Il a ses défauts, mais j'ai vraiment passé un bon moment de lecture. Il y a un je ne sais quoi qui m'a fait rêver comme quand j'étais enfant et pour cela, je ne peux que le recommander. Les amateurs du genre en trouveront leur compte, de même que les aventuriers en quête de sensations fortes !
Lien : https://les-chroniques-d-aen..
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J'avais adoré ce livre lorsque je l'avais lu. Cet univers steampunk mélangeant allègrement les grands romans du XIXe siècle et du début XXe (romans de Jules Verne, de Gaston Leroux, de Maurice Leblanc....), peut faire songer à la "Ligue des Gentlemen Extraordinaires" du grand Allan Moore. C'est avec plaisir qu'on assiste à certaines interventions inattendues:
Certes, le régime impérial (Napoléon n'a pas été défait à Waterloo) tel qu'il est décrit peut sembler simpliste.
On s'identifie très bien au personnage principal, Valet l'androïde espion.
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Un super livre. le personnage principal est un automate manipulé par différents complotistes. Il acquière une conscience grâce aux personnalités qu'il a absorbé. le contexte : empire électrique des Bonaparte contre le tsar et le reste du continent Eurasien. Et également la Cagliostro, Lupin, des abeilles électriques, un artefact, un double automate maléfique et même Dracula !
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