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3,74

sur 2077 notes
Fastidieux
Pour un premier livre de cet auteur sans doute ai-je mal choisi...
Ce sont 289 pages longues à lire, et à plusieurs reprises je me demandais si j'allais réussir à finir le livre.
Le style est sympathique presque poétique à mon goût, les éléments sont là, mais ce n'est pas suffisant pour m'emballer. Pourtant le résumé est alléchant, puis les souvenirs des tiers font rebondir la narration. Hélas l'histoire d'amour arrive trop tard, et on est déjà lasser.
Pourtant cette famille, et surtout la grand-mère est charmante, mais c'est répétitif, et redondant, j'ai l'impression de lire les mêmes phrases, y-avait-il un quota de page à respecter... ??
Parfois, c'est un ouvrage philosophique : les personnes âgées et les maisons de retraite...
Dommage, car la lecture est ennuyante, et n'apporte pas grand chose, des souvenirs qui auraient sans doute dû rester personnel et une économie d'argent pour nous lecteurs.
Cordialement,
Christelle.
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Patrick est employé comme veilleur de nuit dans un hôtel parisien. Cet emploi est pour lui une opportunité pour se consacrer à l'écriture. Au décès de son grand-père, il se verra confronté au placement de sa grand-mère dans une maison de retraite. Patrick va être amené à réfléchir sur la manière dont on se sépare de ses anciens et de l'amour que l'on porte à ses proches sans jamais oser leur avouer avant qu'il ne soit trop tard.

David Foenkinos nous livre une histoire poignante et à laquelle nous sommes tous confrontés un jour : la séparation et la perte de nos proches. Il le fait avec beaucoup d'humilité et de tendresse.



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J'ai adoré... les faits sont simples et criants de verite, le personnage principal... ce pourrait être moi. Je me suis reconnue et c'est peut-être pour cela que j'ai été autant touchée.
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C'est fini, il est mort ! Ne reste que les souvenirs de lui !
Souvenirs de riens ou jolis souvenirs... amusants ou attendrissants !
Son petit-fils réalise qu'il reste peu de temps pour en engranger quelques autres avec sa grand-mère.
Mais elle fait une fugue... c'est lui qui part à sa recherche.
Et la vie fera encore de beaux cadeaux à mettre dans la réserve à souvenirs.

La leçon de l'histoire : fabriquons de bons moments à ceux qu'on aime... un jour ou l'autre, ça réchauffera les pensées de ceux qui resteront.
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En toute franchise, j'ai très rapidement arrêté de lire les souvenirs, ceux des autres. Je revendique pourtant l'inestimable richesse dans une relation d'une boîte à souvenirs. L'idée d'incorporer à l'histoire des souvenirs de personnages plus ou moins rattachées au roman est en soi loin d'être mauvaise mais ils sont trop fréquents, je n'ai pas aimé que ça me coupe mon élan de lecture. J'avais lu -et apprécié- La Délicatesse ; j'ai retrouvé ici la pointe d'ironie et de cynisme qui m'ont rendu la lecture agréable et qui me font décrocher un sourire. C'est la vie, dans toute sa simplicité pourtant parfois tellement absurde ! Alors oui, ça se lit bien, ce n'est pas désagréable, mais il m'a manqué quelque chose, cette petite pointe pimentée qui fait d'un livre un roman inoubliable.
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Un roman est plein de tendresse, de sensibilité et d'humour. Malgré tout, je n'ai pas été charmée, en grande partie parce que je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal.
David Foenkinos dépeint avec beaucoup de pudeur et de nostalgie mais aussi avec des petites touches d'humour, les relations entre les membres de cette famille, l'amour de ce jeune homme pour ses grands parents.
Ce roman traite de sujets graves tels que la vieillesse, la mort, la perte du lien au sein même des familles. Mais, à mon sens, il s'agit surtout de suivre pendant plusieurs années les errances du narrateur qui ne sait pas quoi faire de sa vie, qui ne sait pas gérer ses relations avec ses parents, qui se trouve dépassé dans ses amours… Ce personnage constamment perdu et indécis ne m'a pas convaincue.

Lien : https://lectureenfantparent...
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Les souvenirs se présente comme un petit bijou de tendresse, de poésie et de simplicité porté par une écriture aussi délicate que nuancée. David Foenkinos à réussi le pari de décrire le passage du présent à la pensée du souvenir avec légèreté et humour. Il a su utiliser, comme avec ses précédents et romans suivants, la fibre émotionnelle sans abuser de grandiloquence ni tomber dans l'excès. Celui-ci ne fait pas exception, émouvant, romantique, il compose de façon aérienne une musique mélancolique, à la fois douce et brutale.

Il met en scène un jeune homme veilleur de nuit dans un hôtel, auteur en mal d'inspiration à ses heures perdues, qui commence par nous annoncer la mort de son grand-père et sa réaction face à cet évènement. Débute la mise à nu des sentiments à cet égard mais surtout une réflexion sur les instants ratés, frôlés par manque de temps, paresse, égoisme. Parce qu'on pense toujours qu'on aura toute une vie pour le faire, que le temps est étirable. Parce que l'homme ne pense pas à la mort, ne sait profiter des opportunités qui illustrent les souvenirs pour engendrer regrets et frustrations. Touchée par cette perte, sa grand-mère semble tomber peu à peu dans la folie. Ses trois fils décident sans préavis de l'installer en maison de retraite et vendre son appartement. Bientôt à la retraite, le père du jeune auteur prend alors conscience du cheminement similaire qui l'attend, que la vieillesse se subit, que le travail comble le vide de l'existence, que le regard des autres changent.


"Je voulais lui dire que je l'aimais mais je n'y suis pas parvenu. J'y pense encore à ces mots, et à la pudeur qui m'a retenu dans l'inachèvement sentimental. Une pudeur ridicule en de telles circonstances. Une pudeur impardonnable et irrémédiable. J'ai souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux lui dire, là"


Le protagoniste, avec l'intention de rattraper le manque d'attention envers son grand-père, rend régulièrement visite à sa grand-mère qui lutte pour son indépendance. Une complicité nouvelle s'installe, la curiosité des souvenirs se dévoile pour parvenir à tourner le délicat journal des vies. En commentant son histoire il en dessine d'autres au fil des rencontres, alimentant les siennes, illustrant ses observations comme le manque d'affection de ses parents, l'amour, la solitude, les regrets... le roman prend une nouvelle teinte lorsque sa grand-mère fait une fugue. Parti à sa recherche il va se confronter au hasard et à l'amour. Va-t-il enfin avoir matière à écrire? Peut-il se fabriquer des souvenirs?


"La plupart de ceux que j'ai croisés dans la maison de retraite voulaient mourir. Ils ne disent pas mourir d'ailleurs, ils disent partir. Et aussi en finir, pour souligner davantage le calvaire. Car la vie ne finit parfois jamais, c'est le sentiment qu'ils ont. On parle souvent de la peur de la mort, et c'est étrange comme j'ai vu autre chose. Je n'ai vu que l'attente de la mort. J'ai vu la peur qu'elle ne vienne pas."


David Foenkinos aborde les sentiments comme personne et brode avec émotion un texte beau, doux, sur des thèmes durs sans en contourner la vigueur. Son regard sur la déchéance du corps et de l'esprit mais aussi la confrontation de cet état qui attend l'individu dont l'avenir est incertain est juste et franche. L'urgence du présent est-elle une entrave à concevoir le passé et se créer un futur? Mise en parallèle avec l'avenir de ce jeune écrivain qui ignore encore tout du potentiel de l'existence est astucieux. Ne faut-il pas se pencher sur le passé pour mieux appréhender et comprendre sa propre vie? Rythmé par quelques scènes cocasses qui permettent une fausse frivolité, penchez-vous sur ce roman qui contient quelques jolies petites perles lumineuses. Tel un joaillier, l'auteur crée un bijou élégant sublimé par un style généreux. La séduction continue par un thé vert Betjeman & Barton dont l'odeur fleurie se marie si bien au gâteaux de notre enfance. Pour moi ce sera celui à l'ananas que ma maman faisait systématiquement à tous les anniversaires et évènements (le seul qu'elle sache faire!). Et vous?
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Dès les premiers mots, j'ai été séduite par la plume de l'auteur, une plume délicate mêlant habilement sensibilité et humour. C'est d'ailleurs, à mon sens, la grande force de ce roman autobiographique qui, dans sa forme, peut sembler quelque peu « décousu ». le roman s'ouvre sur un deuil et les premières phrases donnent le ton : « Il pleuvait tellement le jour de la mort de mon grand-père que je ne voyais presque rien. Perdu dans la foule des parapluies, j'ai tenté de trouver un taxi. Je ne savais pas pourquoi je voulais à tout prix me dépêcher, c'était absurde, à quoi cela servait de courir, il était là, il était mort, il allait à coup sûr m'attendre sans bouger. » (p.9) La mort de son grand-père est, pour l'auteur, le point de départ d'une succession de souvenirs. Il reconstitue alors, au fil des pages, l'histoire de ses grands-parents et de ses parents, sa propre histoire en définitive. Par petites touches, le lecteur rencontre, entre autres, un grand-père qui a vu sa vie s'achever à cause d'une savonnette, une grand-mère en mal de liberté enfermée dans une maison de retraite, une mère retraitée et dépressive ; il assiste à une rencontre pour le moins originale, celle des parents de l'auteur ; et lui tient compagnie dans ce petit hôtel parisien où il travaille, en attendant que son talent d'écrivain n'éclate. Il partage les doutes, les moments de faiblesse, les petits bonheurs d'un écrivain qui lui ouvre, avec une grande simplicité, les portes de sa mémoire. Cette mythologie familiale est racontée en alternance avec des « souvenirs » appartenant à l'auteur ou à ceux qui ont croisé sa route, l'ensemble formant 68 chapitres qui sont autant de petites madeleines de Proust.
Lire Les Souvenirs, c'est pénétrer dans un univers fait de petits riens, de moments insignifiants ou essentiels, impérissables dans tous les cas. Autant de souvenirs qui ne sont pas ceux du lecteur et qui, pourtant, le conduisent lui aussi sur la trace de son histoire, l'invitant à farfouiller à son tour dans sa mémoire. C'est un joli texte, qui offre de très beaux passages et promet de belles émotions.

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Ce n'est pas un roman pour les dépressifs. Un personnage très attachant en plein questionnement sur sa vie et des personnages secondaires attachant également. Beaucoup de bons sentiments, un peu d'humour aussi, j'ai été vite conquis par ce roman de Foenkinos. Sa lecture est facile et on dévore ce livre en très peu de temps. Personnellement, un de ces meilleurs livres (mais bon je ne les ai pas tous lus non plus :). Je le recommande.
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Juste après "La Délicatesse", roman adapté avec bonheur au cinéma, David Foenkinos a livré un autre texte tout en nuances et plein de sensibilité, basé sur une cascade de souvenirs.
Tout commence avec ce narrateur qui parle de ses grands-parents, de ce grand-père à qui il n'a jamais pu dire qu'il l'aimait : « Toute mon enfance, j'ai été émerveillé par ce personnage joyeux et facétieux. » Expliquant les problèmes de son père avec toujours beaucoup de délicatesse et de justesse, l'auteur est très agréable à lire.
Il aborde très justement tout ce qui touche à la vieillesse, cette maison de retraite où ses fils veulent emmener sa grand-mère. Bien sûr, elle refuse puis finit par dire : « D'accord. » Ensuite, il y cet appartement vendu par les enfants… Tout est vendu ou donné : « Ils n'avaient pas saisi la mémoire des objets… »
Le ton employé est toujours juste : « Il y a un âge où les seules sorties que l'on accepte sont les enterrements. » C'est justement là que le narrateur croise le regard d'une jolie fille et le voilà qui revient dans ce cimetière en espérant la revoir. Régulièrement, une pause-souvenir vient interrompre le rythme de l'histoire et ce rendez-vous régulier est attendu par le lecteur car ces souvenirs, distillés comme de délicieux bonbons, sont parfois très émouvants. Ainsi, l'histoire de Sonia Semerson, cette danseuse classique russe qui quitte Paris pour tenter de retrouver son mari revenu dans son pays pour combattre durant la seconde guerre mondiale et dont elle n'a jamais eu de nouvelles.
La recherche de sa grand-mère qui a fugué de la maison de retraite, nous emmène à Étretat où notre homme, gardien de nuit dans un hôtel parisien et qui veut devenir écrivain, rencontre Louise. Ainsi, nous glissons dans la seconde partie du livre, cette histoire d'amour toujours imbriquée dans les soucis familiaux car les parents du narrateur causent quelques soucis.
Amour, disputes, réconciliations, la fin est moins riche en émotion mais "Les souvenirs" est un roman très touchant qui mérite vraiment une lecture se révélant à la fois distrayante et émouvante, poussant à la réflexion sur cette vie qui passe et fuit.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

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