AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 2053 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Quel ennui... mais quel ennui !
En guise de souvenirs d'adolescent, David Foenkinos ne conserve que de la vieillesse, de la souffrance, des maisons de retraite, des enterrements, de la solitude... Les rares moments de bonheur sont immédiatement gâchés par un évènement douloureux !

L'auteur fait part à plusieurs reprises de son désir d'écriture, mais en même temps se plaint de son incapacité à raconter une histoire. Son désir trouvera donc un exutoire dans "Les souvenirs" qu'il aurait mieux fait de conserver pour lui seul. Il ne suffit pas de vouloir, faut-il encore savoir !

Le style est d'une platitude déconcertante. le récit n'est parvenu à aucun moment à m'apitoyer sur les malheurs des personnages. Sans parler des souvenirs des personnages évoqués au hasard du récit qui sont intercalés entre les chapitres, et qui sont sans intérêt ni émotion.

J'ai à peine reconnu le film qui a été tiré du livre. Dans mon souvenir, le film était léger, tendrement humoristique et attachant, sans doute grâce aux talents conjugués de Annie Cordy et Mathieu Spinosi.
Si vous avez vu le film, ne lisez pas le livre : une fois n'est pas coutume !
Commenter  J’apprécie          40
Comment dire... ce n'est pas que je n'ai pas du tout aimé ce livre, mais je ne suis pas fan et me demande comment il a pu entrer dans la sélection des Goncourt... La structure d'abord. Entre chaque chapitre impair est intercalé un court chapitre en italique, chapitre qui aborde un souvenir d'un personnage croisé dans le chapitre précédent. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ces petits chapitres intermédiaires, sans liens entre eux. Pour le récit général, la partie sur la maison de retraite est beaucoup plus quelconque que Série grise de Claire Huynen, que je viens aussi de lire (suivre le lien). Pour la dépression post-retraite de la mère puis, quand elle va mieux, la séparation de ce couple des parents, c'est pareil, le sujet est à peine effleuré, manque d'approfondissement. Puis l'histoire d'amour entre le narrateur et l'institutrice, d'une banalité à faire peur...
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          31
e livre est comme le narrateur... nostalgique, triste, mélancolique, déprimant, mollasson....

Mon dieu, ce que je me suis ennuyée. Je n'ai pas fini. Impossible. Je suis presque morte d'ennui.

En plus, à la moitié du livre et je n'ai toujours pas compris le rapport avec la 4ème de couverture qui parle d'une personne qui revoir un caissier qui lui a permis de choisir une barre chocolatée plutôt qu'une autre et dont le narrateur attend des conseils sur sa vie de couple.

J'ai choisi ce roman car la 4ème de couverture me plaisait et finalement le bouquin n'a aucun rapport. Donc voili, voilou.

Ce qu'il faut en tirer ? Un feu de cheminée?
Commenter  J’apprécie          20
J'avais adoré les opus précédents de David Foenkinos, son style léger, souple, presque félin, son humour acide, ses traits de génie littéraire.
Et patatras, voilà ce livre qui m'a prodigieusement ennuyé.
Comme une sorte de journal intime d'adolescent l'auteur nous narre dans le détail la mort de son grand père, celle de sa grand-mère, les maladies et souffrances de ses parents, puis enfin sa petite vie à lui. le tout parsemé de petits interludes en italique, tous nommés " Un souvenir de...." J'avoue avoir été décontenancé par certaines invraisemblances grotesques dans le texte, ce qui fait hésiter le lecteur constamment entre : est-ce bien un roman, ou est-ce une autobiographie qui ne dit pas son nom.
Ce qui faisait la grande force de D. Foenkinos c'est cette étrange poésie joyeuse qu'il insufflait dans ses textes. Ici elle est absente. Tout le passage avec sa grand-mère est quasi insupportable de mièvrerie: tous les vieux sont beaux, tous les vieux sont gentils. En plus sa grand mère est belle, très intelligente, tendre..
Franchement parfois insupportable comme tous ces clichés ça et là sur les enseignants, les serveurs de station essence, les gérants d'hôtel, et les autres.
Même le style est parfois à la limite, comme cette phrase en allitérations croisées "L'apothéose de ce sinistre serait sûrement l'arrivée du gâteau apporté par une équipe de serveurs sous-payés qui surjouent une bonne humeur au rabais", ou les jeux de mots " Mon grand-père vendait des clous au lieu de faire le clown...".
L'apothéose c'est le "souvenir de Alice Zaduzki où un homme les mains sales de cambouis de sa chaîne à vélo, ramasse le livre "les mains sales" de Sartre que lisait la belle Alice ce qui provoque l'étincelle entre les deux êtres. Comme encore, ces rencontres improbables dans les cimetières (référence au mec de la tombe d'à côté de Mazetti?).
Franchement cela fait beaucoup pour un seul livre.
Mr David Foenkinos, revenez nous vite comme on vous aime.
Commenter  J’apprécie          10
Que dire ? Quand j'ai commencer cette lecture j'ai cru qu'elle allait être ennuyante du début à la fin...

Bon, au final, on se prend au fil de l'histoire. Un jeune homme, fils unique, des parents qui forment un couple chamboulé par leur retraite. Et puis il y a ses grands-parents aussi ! le récit commence d'ailleurs par le décès de son grand-père, et il décide alors d'essayer de rattraper le temps perdu avec sa grand-mère.

Je retiendrai du roman le "choc des générations" où l'on se rend bien compte que l'on vit différemment selon que l'on a 80 ou 20 ans (heureusement !). L'auteur essaye d'ailleurs de confronter ces univers différents et cela amène le jeune à se poser des questions sur son avenir. Il essaye tant bien que mal de construire sa vie quand celle de son entourage s'écroule par la mort ou la séparation.

Le titre est bien choisi, le récit étant ponctuer de "souvenirs" d'une personne. Par exemple, le souvenir "du caissier de nuit sur l'autoroute A13". Ces souvenirs sont souvent en lien avec une infime partie de l'histoire.

Pas de coup de coeur donc pour ce roman, ayant deviné dès les premières pages que ça ne serai pas vraiment ce à quoi j'accrocherai !
Lien : http://lecume-des-mots.skyro..
Commenter  J’apprécie          10
Mouais...J'avais beaucoup aimé ""La délicatesse" et "Le potentiel érotique de ma femme", mais là j'ai trouvé que le style allait trop loin dans la tendresse de pacotille et la pseudo-émotion..Je n'ai pas été émue, mais plutôt agacée par ce travers, cette ficelle trop usitée...Raté, à mon sens.
Commenter  J’apprécie          10
Simplissime, bourré de poncifs, banal... Un roman qui a tout pour lui !
Commenter  J’apprécie          10



Lecteurs (5458) Voir plus



Quiz Voir plus

Les souvenirs (David Foenkinos)

Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

14 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Les Souvenirs de David FoenkinosCréer un quiz sur ce livre

{* *}