Né en 1959, à Conakry,
Libar M. Fofana s'enfuit à dix-sept ans de Guinée où son père croupit dans la célèbre prison du Camp Boira. Il gagne le Mali à pied, puis la
Côte d'Ivoire, d'où il s'embarque pour l'Europe. Diplômé d'informatique à Aix-en-Provence, il travaille dix ans à la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille. Devenu malentendant lors d'un concert, il se consacre aujourd'hui à l'écriture.
Bakari revenant de la ville où il était resté dix ans à apprendre à lire auprès de son oncle Wally, auquel sa mère l'avait confié parce que la tristesse de son fils l'avait inquiétée. Il apprend que son oncle et son père l'ont marié à une jeune fille Bintou qu'il ne connait pas, et qui a déjà un fils Youssoufou.
L'explication du titre du livre est donnée par son père qui lui dit avant de mourir. Il est comme un arbre ayant besoin de racines, de s'enraciner dans sa terre, son pays, ses traditions, donc il doit rester et cultiver cette terre. La terre joue un rôle très important dans l'histoire que nous conte
Libar M. Fofana. Roman très bien construit, avec des indices distillés (boite, mouchoir, béquille). Roman initiatique, comme souvent dans la littérature africaine très beaux portraits de femmes. Elles font toutes la beauté du pays et sa force face aux hommes matchists. Un livre très touchant où il est question de recherche d'identité et d'un trésor. C'est un roman captivant. C'est excellent premier roman.