Ce livre devrait se lire pour aider à la compréhension de la première guerre mondiale : en effet, au début, les pays se déclarent la guerre, et on comprend mieux quand on lit les commentaires de ce livre.
Au niveau des personnages, il y en a plusieurs :
-L'histoire commence par Billy, jeune homme intelligent qui sait aller au-delà de ses limites, frère d'Ethel. Il restera un bon orateur, cependant, à la fin, il a trop de chance : un peu de malchance aurait fait un peu de bien à ce livre parfois trop (si c'est possible) heureux...
-Ethel, sa soeur, féministe par excellence, qui ne sait pas trop où elle va : où met-elle sa tête quand elle se fait envoûter par Fitz ? Son engagement peut la rendre appréciable, mais aussi barbante.
-Fitz(herbert), le comte : au fur et à mesure du temps, le vice l'envahit. On l'aime de moins en moins.
-Dewar : un des meilleurs de cette histoire : intelligent, beau, aimé, il a tout pour lui ! Mais il serait difficile de ne pas l'aimer...
-Les frères Pechkov : l'un entraîné dans la révolution, l'autre mauvais par nature. Ce serait l'un des problèmes de
Follett : ''décider'' dès le début qui sont les mauvais et qui sont les bons. Dans
un monde sans fin et dans
les piliers de la terre, Richard et William sont dès le premier chapitre mauvais... comme si c'était logique : un bon ne saurait-il passer du mauvais côté ?
-Maud : on l'aime plus pour l'amour qu'elle porte à Walter que pour son caractère ; on en vient même à se demander comment son mari va la supporter ! Elle est cassante et féministe au possible, mais cependant très intelligente et, de surcroît, séduisante.
Le tour est fait, pour tous les personnages. Malgré tous leurs côtés déplaisant, l'histoire est bien ficelée, comme si KF était allé dans les tranchées, et avait vraiment fait un comte-rendu de ce qui s'y passait. On a l'esprit plus clair après cette lecture, qui tiendra tête aux couche-tôts !