Troisième texte publié par cet auteur du 19ème siècle, consacré comme « l'inventeur, en Allemagne, du roman moderne », plébiscité par Gunter Grass ou
Thomas Mann, qui dira que sa prose « a de la tenue et de la consistance, une forme intérieure telle qu'on ne peut la concevoir qu'au terme d'un long exercice de la poésie (…), elle a une conscience poétique, des exigences poétiques, elle est écrite en vue de la poésie », il aura fallu attendre plus d'un siècle pour qu'il soit traduit en français pour la présente édition au Serpent à Plume par Denise Modigliani, gratifiant le lecteur d'une pertinente et bien à sa place postface.
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Fable morale — du genre qui l'interroge, et non qui l'assène — matinée de romantisme montagnard ; limpide et évidente, inspirée d'une histoire tirée d'un registre paroissiale de la région du Harz, elle a l'éclat patiné des classiques, mêlant franchise et justesse de textes plus « modernes »… charme vénéneux et beaux paysages… dialogue inachevé, car infini, entre nature et culture…