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sur 12229 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Mohammed est un enfant de pute. C'est tout ce qu'il sait sur sa mère.

Sur lui-même, il sait aussi qu'il est musulman et arabe... c'est tout. A peine s'il connait son âge.

Dans la pension de Madame Rosa, elle aussi une ancienne pute, entouré d'autres enfants de p...(bon enfin, vous avez compris...) il vit sa routine et grandit doucement dans ce quartier de Belleville.

Mais Madame Rosa, elle a plus toute sa tête... et elle commence à être vraiment très fatiguée, au point de ne bientôt plus pouvoir monter les six étages jusqu'à son appartement.

A mon avis :
L'écriture enfantine et naïve, mêlant fautes de syntaxe et d'orthographe, avec laquelle Romain Gary nous expose le récit de ce roman est plus fatigante et déroutante qu'autre chose.

Impossible de lire ce livre d'une traite... il m'a fallut faire de nombreuses pauses tout au long de cette épreuve, alors que par moment le bouquin me tombait également des mains.

Parfois, mais parfois seulement, on y trouve un jeu de mot qui peut faire sourire le lecteur, mais franchement ça casse pas trois pattes à un canard.

La mort lente de cette vieille prostituée juive qui recueille des enfants de putes de tous horizons ne m'a pas convaincu.

Si certains thèmes sont abordés, tels que la pauvreté, la Shoah, la maladie, la mort, la différence... ils ne sont néanmoins qu'à peine survolés, toujours avec ce regard enfantin et souvent ambigu (voire malsain) dans le propos.

Certes, on pourrait trouver ce garçon attachant et son amour pour cette femme qui lui sert de mère touchant... mais tout cela me parait bien insuffisant pour donner à ce roman le prix Goncourt qu'il a obtenu en 1975 (je ne vous ferai pas l'affront de vous rappeler qu'il s'agit du second prix Goncourt obtenu par Romain Gary sous le pseudonyme cette fois d'Emile Ajar).

Cela confirme mon avis sur ces prix littéraires qui sont attribués pour d'obscures raisons par une élite intellectuelle sans plus d'explication.

Et bien de mon point de vue, ça ne vaut pas un prix.

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Le style de ce roman est délicieux durant les premières pages, pleines d'images charmantes et populaires qui m'ont fait trouver attachant le monde dépeint. Mais au fur et à mesure de ma progression dans cet univers, j'ai fini par m'ennuyer et ressenti de la part de l'auteur de la condescendance envers les personnages sur lesquels il daignait se pencher en mimant leur langage approximatif et, il faut bien le reconnaître, très imagé. C'est d'ailleurs plein de formules à la Michel Audiard, et cela aussi a fini par me lasser.
Le parti-pris de représenter les déshérités comme de braves types me fait penser à celui consistant à dire que les juifs et les noirs ont tous un coeur grand comme ça. Eh bien ce n'est pas vrai, et le laisser entendre n'est pas loin du préjugé de classe ou du racisme.
Car le monde de "La vie devant soi" est un monde abominable et cruel et ce n'est pas le pathos à deux balles et la fraîcheur d'expression de l'auteur qui y changeront quelque chose. Le pittoresque n'existe que dans le regard extérieur porté sur les êtres. Eux ne le vivent pas.
Je ne continue pas : l'excès de bons sentiments, c'est comme l'excès de confiture, ça finit par écoeurer.
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Ce qui fait sourire au début de la lecture et même parfois attendrir se transforme vite en grincement de dents, tellement la condescendance suinte de chaque mot !

Puis j'ai ressenti cette condescendance se transformer en mépris comme si l'auteur avait voulu se mettre au niveau des personnes qu'il carricature tout en montrant bien qu'il ne fait pas partie du lot !

J'ai tellement été rapidement gênée puis irritée par ces faits que je n'ai même pas eu la possibilité de m'intéresser un tant soit peu à cette histoire d'enfant de prostituée qui n'a jamais eu de crédibilité à mes yeux !

Et là je me suis rappelé pourquoi je n'avais pas eu envie de relire Romain Gary !

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On m'a mis ce roman dans les main avec des yeux remplis d'étoiles et de petit trémolos dans la voix. J'exagère à peine. On me l'a vanté comme un roman à lire absolument, et qui avait je ne sais quel potentiel de changer ma vie.
Suite à cette vague d'enthousiasme, je me suis fais une raison et j'ai consentis à perdre de longues, longues heures de mon existence à cette lecture. Oui, oui, de longues heures, totalement perdues, dans un trou noir dont je garde à peine de souvenir, sinon celui d'une narration exaspérante au dernier degré. Je suis habituellement plutôt ouverte aux narrations alternatives, surprenantes, mais mon coeur de littéraire n'était pas assez accroché pour celui-là.
Je ne peux pas trouver une autre métaphore qu'un mal de mer persistant, à la lecture de ce livre. Là où certains ont trouvé Momo "touchant et décalé", je suis restée complètement froide. Son ton "enfantin", ses fautes d'orthographes répétées et ridicules (que je n'ai jamais réussi a trouver attachantes) m'ont fait perdre tout intérêt à ce qu'il tentait de décrire.

Pour moi, ce livre est passé bien loin de son objectif. Si je n'avais pas été arrêtée par la narration, peut-être aurais-je pu être sensible au message, qui a déjà émus tant de lecteur avant moi, mais cela n'a pas été le cas. Dommage.
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Je suis bien embêtée pour parler de ce roman, un roman primé et encensé par les critiques qui plus est. Et je comprends parfaitement cet engouement.
J'ai été très touché par ce petit Momo, par Madame Rosa, par ces vies qui se sont déroulées devant moi à chaque page. À travers ce roman, moi aussi j'ai vécu dans cet immeuble, dans ce quartier. J'ai bien compris la tristesse, les difficultés, la vie dure et implacable.
Mais j'ai été très gênée par le style d'écriture. J'ai bien compris que l'auteur avait pris le parti d'utiliser le langage et les réflexions d'un enfant pour faire parler Momo et rendre toute l'atmosphère du roman comme la pensée d'un enfant. Mais la lecture en a été pénible. Je me suis reprise à plusieurs fois pour cette phrase.
Non vraiment le style de ce roman m'a laissé de marbre.
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J'ai détesté ce livre. Je n'ai pas compris l'intérêt d'un tel livre avec de la vulgarité à presque toutes les pages.
Le style de l'écriture au-delà du fait d'être vulgaire, il est aussi une succession de répétition et de scènes sans intérêt.
Je ne comprends pas l'intérêt des lecteurs pour ce livre.
Et je comprends encore moins le fait que ce livre ait été récompensé par le prix Goncourt.
Une immense déception.
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J'avais envie depuis longtemps de lire ce roman. J'ai vraiment été déçue Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire, je l'ai trouvé assez ennuyeuse pour tout dire. En effet, il ne passait pas grand-chose. de plus, je ne me suis pas spécialement attachée au personnage principal, Momo. le style de l'auteur m'a fortement déplu. Ce n'est pas du tout un coup de coeur.
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Je me suis forcé à terminer ce livre.
Après avoir essayé de lire la promesse de l'aube sans réussir à le terminer tellement je l'ai trouvé inintéressant, j'ai remis le couvert avec celui-ci.
Mais je n'accroche ni au style, ni aux fautes, ni au langage vulgaire...
Décidément Romain Gary n'est pas pour moi et son Goncourt me conforte dans l'idée qu'il me faut éviter tous les ouvrages qui reçoivent un prix, en règle générale c'est de mon avis le signe d'un ouvrage médiocre ...
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Je ne suis pas fan de l'écriture de Romain Gary sous le pseudo d'Émile Ajar, de plus l'histoire aurait pu être intéressante s'il n'y avait pas eu autant de vulgarité.
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Très désappointé par ce livre dont on reparle beaucoup en ce moment. Surévalué selon moi.
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