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sur 12229 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La vie devant soi !
Mais moi c'est plutôt la vie derrière moi !
Enfin cette histoire boucler sur une histoire pour l'époque qui fait pas bon ménage.
Momo où plutôt Mohamed rencontre Madame Rosa...

Il osa lui dire la vérité...
Bof je sais pas quoi dire sûr ce livre...
Je m'attendais juste vraiment à mieux...
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Pour tout dire... J'ai été un peu déçue, au regard de mon précédent (et premier) ouvrage de l'auteur, La Promesse de l'aube, et du Prix Goncourt que La vie devant soi a reçu.
Ce n'est pas le style de lecture (la narration par un enfant) qui m'a rebutée, car au contraire cela plutôt tendance à m'attendrir et me faire sourire.

J'ai eu du mal à trouver le "but" de cette histoire : montrer la réalité d'une existence "en marge" de la société (sans papiers, prostituées, orphelins...) ? Illustrer l'amour d'un enfant pour la femme qui l'a élevé ? Oui, mais ensuite ? Je veux bien croire que Momo a "la vie devant lui", mais que devient-il ? Rien, on s'en fiche. C'est à peine s'il évolue dans le roman, j'ai plutôt eu l'impression d'un sur-place ou d'une lente agonie.
J'ai bien aimé, mais ce n'est pas le superbe roman que j'espérais.

Ce n'est que ma première tentative pour confirmer mon affection pour Romain Gary. Celle-ci a échoué, mais je ne compte pas en rester là, La Promesse de l'aube a eu un impact trop important pour que je reste sur un échec !
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Voici un roman, couronné de nombreux prix, qui met en scène et en mots un enfant d'une douzaine d'années, au début du roman, et de presque 14 ans à la fin du livre.

Tel "Zazie dans le métro" de Raymond Queneau, ce roman-ci fait parler un enfant avec tous les travers et les créations de langue qui vont avec. Intéressant au départ, ce procédé m'a très vite lassé et m'a même mis à distance du texte et des émotions qu'il véhicule.

Même si cet texte est une très grande preuve d'amour, les mots inventés ou déformés du narrateur ne m'ont pas permis d'adhérer au propos, au contraire de ma lecture de "La promesse de l'aube".

L'image que je retiendrai :

Celle de Madame Rosa et de ses fesses immenses, montant les escaliers.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Ce fut compliqué pour moi d'arriver à la fin de ce livre pourtant pas si épais ! Après avoir lu et adoré "voyage au bout de l'enfance" et "petit pays" j'étais persuadé d'apprécier ce roman où le récit est conté par un enfant. Sa note sur Babelio, le prix Goncourt, Romain Gary, ne faisaient que me conforter dans cette impression. Et bien pas du tout. Je l'ai trouvé très long, le fond est complètement résumé dans la 4ème de couverture et il ne faut pas s'attendre à plus d'action. Pour parler de la fin, tout s'accélère alors qu'il aurait été intéressant de prolonger un peu l'histoire dans le "trou juif". La forme est très moderne pour l'époque mais le langage déformé de Momo a fini par me fatiguer. Il m'a fallut parvenir au 5 dernières pages pour ressentir un peu d'attachement et de compassion pour lui. Grosse déception.
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Souvent, je me demande ce qui fait qu'un livre plus qu'un autre obtient les grands prix littéraires particulièrement le prix Goncourt.

Je me demande sur base de quels critères objectifs ces livres reçoivent le Prix et "la vie devant soi" ne fait pas défaut.

Au risque de ne pas plaire à tout les lecteurs de cette critique, je ne vois vraiment pas ce que ce bouquin à de spécial. C'était, pour moi, une première lecture de l'auteur, et je ne serais pas étonnée que cela soit la dernière.

Néanmoins, je pense lire le commentaire édité par Foliothèque, afin de saisir soit ce qui a poussé l'auteur a rédiger ce texte, soit à comprendre pourquoi il a reçu le Goncourt.

Moi perso, ce livre, il ne me retourne pas, il ne me touche pas, je n'aime pas le style (un peu à la Queneau) mauvais français, avec des erreurs de "syntaxes", un langage un peu populaire. Même dans l'histoire l'auteur n'arrive pas à me toucher, c'est une histoire d'amitié entre un gamin et une dame âgée comme on pourrait en lire des tas.

Voila,, je ne m'attendais pas forcément à quelque chose de renversant, et de fait, je ne suis pas renversée. Je ne suis pas déçue car je n'attendais pas quelque chose, mais ce n'est pas un livre que je conserverais dans ma bibliothèque.
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Madame Rosa, juive, a été prostituée. Et puis, l'âge venant, elle a gardé les enfants de ses consoeurs plus jeunes. Maintenant, elle est vieille, Madame Rosa. Et un peu oubliée. Alors, forcément, les pensionnaires se font rares et les chèques aussi. Pourtant celui qu'elle a auprès d'elle, qu'elle rajeunit même de trois ans de peur qu'il l'abandonne, c'est Momo, enfant arabe révolté. Momo qui cherche en vain à connaître le secret de sa naissance… Momo, qui vit un amour fusionnel avec Madame Rosa, malade. Madame Rosa qu'il accompagnera, avec grandeur, jusqu'à son dernier souffle.

Les paroles de Momo : fatiguée pour toujours.
L'empathie de Momo pour Rosa : je n'ai pas vu l'amour.
Attribué le Goncourt, ce fut un rebonjour !
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Des années que j'avais le livre sans l'avoir lu...
J'aurais du le laisser quelques unes de plus dans son coin.
J'ai lu 50 pages et je me suis arrêtée, j'avais compris le concept et franchement c'était rigolo 5 minutes la narration façon 6 ans, mais je vois pas comment j'aurais tenu 200 de plus.
C'était un peut trop premier degré, le procédé, pour que ça passe bien.
Alors que j'ai lu récemment "Crétin des alpes" de Dominique Fabre et là c'était à la juste hauteur pour que le procédé touche au but: créer de la littérature.




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J'ai eu beaucoup de mal à accrocher sur ce livre. D'une part par le style d'écriture qui est le récit d'un enfant avec des phrases et mots incertains. Gary a choisi un narrateur enfantin qui peut décrire le monde de manière brute et directe, seulement c'est en partie pourquoi je n'ai pas accroché.

D'autre part il ne se passe pas grand-chose dans ce livre. C'est essentiellement une description de ce qui ce passe au sein d'un immeuble, un peu du quartier, de ces personnes qui ont la vie dure. Seul à la fin du livre il se passe quelque chose qui me fait des frissons dans le dos tellement j'ai trouvé cela dérangeant. C'est certain, on ne voit pas cette fin arriver, mais c'est vraiment très glauque.

Par ailleurs, "La vie devant soi" aborde des thèmes difficiles tels que la vieillesse, la maladie, et la discrimination, tout en offrant une lueur d'espoir et de beauté. le roman est également un hommage à la résilience humaine et à la capacité de trouver de la joie au milieu des épreuves.
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Mouais.

Je ne suis pas certaine que La vie devant soi reste un souvenir considérable pour moi. J'ai bien aimé l'histoire et son rythme, l'écriture d'Emile Ajar aussi... Mais ce n'est pas un coup de coeur pour moi, dommage !

Par contre je n'ai pas du tout apprécié la forme du texte : des faux chapitres (changement de pages, mais pas plus de précisions...), pas de paragraphe, pas d'airs et d'espaces dans les pages : c'est condensé, un vrai "gros tas" à lire. Ça ne donne pas envie du tout...



Momo est vraiment un personnage très attachant : du haut de ses sept ans, il sait ce qui veut et à déjà un avis sur tout ! C'est parfois assez drôle et étonnant : un gamin de primaire qui parle de la prostitution d'une manière aussi détaché c'est assez "perturbant", surtout dans le fait de savoir que c'est probablement vrai pour certain. C'est un personnage crédible et très éveillé.

J'ai mis plus de temps à cerner Mme Rosa : elle fait un drôle de métier, on ne sait pas si elle aime vraiment les enfants ou si elle fait semblant... C'est une femme très haute en couleur, avec beaucoup de caractère (et de voix aussi, visiblement...). Et pourtant elle aussi est crédible, mais ça existe aussi dans la vraie vie, les gens dont on se sait pas quoi penser au premier regard... C'est vraiment au moment ou j'ai appris son "secret" que j'ai arrêté de me poser des questions sur elle.



C'est une histoire qui est très émouvante, avec des mots volontairement plus durs que tendres, mais je crois qu'ils restent tout aussi juste, si ce n'est plus.

La vie devant soi ne ma pas particulièrement séduite, mais je ne doute pas que ça sera le cas avec la plupart des lecteurs !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Mohammed - dit Momo, est un jeune arabe orphelin pris en charge par Madame Rosa, une ancienne prostituée juive, alors qu'il n'avait que 3 ans.
Dans l'appartement du 6ème étage, sans ascenseur, Momo apprend à mûrir pour s'occuper de sa seconde Maman très malade, sur le point de mourir.
On apprend à le connaître, lui et son environnement, un ado qui se cherche, perturbé, forcément... une vie pas très jolie, ou plutôt un début de vie, puisqu'il a, en fin de compte, une incroyable chance, que tous les orphelins aimeraient connaître !

Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire ou à m'attacher à Momo, qui est donc le seul narrateur.
Le langage, l'écriture, les expressions, m'ont quelque peu dérangé...
Et cette manie de répéter certains passages plusieurs fois, ça m'a agacé aussi.

Il y a pourtant de la tristesse, et une histoire humaine, des émotions, mais ce n'est pas un univers que j'apprécie.

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