"Puisses tu ne jamais oublier ceux qui meurent sur tes pavés
Comme ceux qui s'embrassent sur tes bancs..."
Paris, ville lumière, Paris, ville fantôme, tous ses fantômes, célèbres ou inconnus, Paris, ville d'Histoire, de tant d'histoires.
Chaque pierre, chaque plaque nous narre ce Paris qui traverse le temps, les temps, de tout temps.
C'est lors d'une errance dans une des bibliothèques que je fréquente, que mon regard se pose sur cette couverture. Une photo, comme j'aime les faire, jouant avec la lumière, la profondeur de champs, floue, donnant la sensation, d'être entre sommeil et éveil, entre rêve et réalité, errance, ivresse ou me dira un jour, ma fille, myopie, "c'est ainsi que je vois sans lunettes".
Et ce livre c est tout cela, sans la myopie (sourire)
J'ai découvert une plume, un auteur, jusque-là inconnu pour moi,
Laurent Gaudé.
C'est grâce à cette Prose poétique que nous suivons l'auteur dans cette ville qui me fait étrangement penser à ce qu'elle devait ressembler pendant le 1er confinement.
Énorme regret pour moi que de n'avoir pu arpenter cette ville désertée pendant cette période.
L'auteur suit lui-même une ombre à travers la ville, étrange errance, où tout se mêle, s'emmêle et de se démène.
Récit poétique mêlant souvenirs, connaissances de l'auteur.
Une ode à la vie, une ode à sa ville.
C'est beau une ville la nuit...
C'est beau cette déambulation fantastique de l'auteur.
Un joli rendez-vous !
"C'est à cause que tout doit finir que tout est si beau"
Je n'en dis pas plus mais vous invite à le lire...