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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sixième tome dans l'ordre d'écriture (publié en 1993 en VO et en 2002 en VF), mais quatrième dans l'ordre chronologique (après les trois aventures de Waylander) mais surtout, premier tome mettant en scène Druss que l'on a découvert dans Légende en 2000.

L'histoire relate la jeunesse et la création d'une Légende, celle de Druss, Marche-mort et sa hache mortelle, Snaga l'Expéditrice, les lames sans retour, qui fera de Druss ce qu'il est.
L'histoire est simple. de Druss 17 ans à qui l'on enlève son amour, Rowenna et qui parcourra le monde, de combats en combats et de guerre en guerre pour la retrouver, à Druss 45 ans, qui s'est construit une légende en cherchant et retrouvant sa bien-aimée et qui scellera définitivement cette légende dans une défense héroïque à la passe de Skeln.

En principe, on connaît déjà Druss, car on a lu Légende en premier. Et quel plaisir de le retrouver, assistant à la construction de ce qu'il sera, frissonnant de plaisir à chaque chapitre, dans l'attente du prochain assaut, du prochain combat éminemment épique, éclairant d'un jour nouveau notre héros.
Et puis le livre s'essouffle un peu. Des combats, des guerres ne sont plus relatés dans le menu, l'histoire perd de son élan et notre intérêt s'émousse. Certes on assiste à la construction du personnage dans ses forces et ses rares faiblesses, mais le souffle épique s'est épuisé.
Est-ce pour mieux nous surprendre dans les 30 dernières pages, d'une puissance formidable, dans une défense héroïque de celle dont on fait bien sûr les légendes ?

Un style efficace, dépouillé, une lecture addictive malgré une grosse baisse de rythme en milieu de roman. Une honnête distraction.
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Pour un roman de David Gemmell, c'est une petite déception.
Druss a été créé dans le roman “Légende”, c'était un vieux guerrier, toujours d'une très grande puissance, avec une aura formidable. Dans “Druss, la légende”, on le découvre jeune, et on va le suivre dans la construction de cette fameuse légende. Ma déception vient de la construction même du roman, la première partie est formidable, du grand Gemmell, il lui invente un passé, une famille, avec un souffle épique, une dimension héroïque formidable, plusieurs points de l'histoire nous font le rapprocher d'Hercule : comment ce bûcheron devient le plus grand guerrier de tous les temps, quel est le mystère autour de sa hache. Mais il a choisi d'étaler sa vie sur un temps relativement long, du coup, certains passages sont trop vite éludés les cinq années de guerre passent en quelques pages, voire quelques lignes, et le roman va se finir sur une bataille formidable (obligé quand on s'appelle David Gemmell), alors qu'il commence à vieillir. J'ai trouvé que ce long chapitre final était une redite de “Légende”, et était trop décalé par rapport à la guerre contre les naashanites, il vient se greffer là de façon artificielle, et avec ce temps très étalé, beaucoup de personnages disparaissent trop vite alors qu'on en aurait voulu un peu plus.
Bref, ce n'est pas le meilleur David Gemmell que j'ai lu, mais pourtant, j'y ai pris beaucoup de plaisir, son écriture est toujours riche et lyrique, chaque bagarre, chaque bataille est racontée avec de nombreux détails, de mouvements, de sons, de bruits, c'est un maître dans ce domaine, son personnage nous fait vibrer, trembler, un souffle épique nous submerge. C'est toujours un régal comme à chaque fois avec David Gemmell.
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J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle ! On dégaine les bonnes scènes d'action, les bastons à main nues, la gatling à émotion et les répliques qui tuent. D'autant plus que Gemmell multiplie les clins d'oeil cinématographiques : Rocky Balboa, Lone Wolf & Cub, le Conan de Milius… Mais passé un cap mes sentiments étaient plus mitigés car arrivé à la 3e partie le rythme baissait sérieusement.

La 1ère partie :
Le début du roman est entre celui de "Waylander II" et celui de "Waylander III" : un western médiéval de la plus belle eau. Shadak en fils spirituel de Waylander tient autant de Lee van Clef de la "Trilogie des Dollars" que du Liam Neeson de "Rob Roy" (dommage que le personnage ne serve que de guide à Druss durant une centaine de pages). Et à Marshapur, on a droit à un revival "Rocky" très sympa avec Borcha qui s'inspire d'Angel pour aller vers Clay.

La 2e partie :
Après une traversée en trirème qui évoque autant l'odyssée que certains films de corsaires, nous tombons en plein péplum avec une Ventria en pleine guerre qui avec son héros Cyrios, son shahdishah, ses Immortels, ses satrapes, ses routes royales et ses messagers à cheval rappellent indubitablement l'Empire perse des Achéménides.

La 3e partie :
5 années de guerre passent à la trappe dans une ellipse pour que David Gemmell puisse faire un hommage au "Comte de Monte Christo" dans une ambiance douce amère à la "Conan" qui annonce quelque peu ce qu'il écrira dans "Loup Blanc". Puis une grosse baston avec un démon comme d'hab, puis un trip shamanique pour sauver un être cher comme d'hab… du coup le dénouement de l'intrigue est quelque peu expédié pour moult personnages qui méritaient bien mieux.

La 4e partie :
DG s'est fait plaisir avec un remake de la Bataille des Thermopyles (on ne peut pas s'enlever "300" de la tête). Mais on a l'impression qu'il s'agit surtout de faire place nette pour le Druss de "Légende" car tout le monde meure au presque… Je ne peux m'empêcher de penser qu'on aurait pu inclure cette bataille sous une autre forme dans la guerre civile ventriane, finir sur le retour de Druss, Rowena & co à Skoda et se passer d'un Gorben qui tombe dans la caricature. On se doute que sa folie provient des enchantements de la Vieille Femme qui poursuit ses propres buts, mais lesquels ???

En 350 pages DG fait revenir Druss à la vie pour nous offrir un condensé du biopic de son héros sur fond de quête initiatique, de recherche de vengeance et de grande romance (qui aurait pu être mièvre, mais s'avère assez émouvante). Or qui est Druss ? le décalque en carton du Conan d'Howard réanimé à grands renforts de morceaux de Sly et de Schwarzie. D'où un festival de répliques eighties (dommage qu'on abuse sur la fin de la célèbre réplique : « dans tes rêves ordure ! »)
Souvent les héros gemmelliens, comme nombre de héros howardiens, sont les révélateurs de toute une comédie humaine. On retrouve certes les petits zooms humanistes amenés par de petits flashbacks, mais ici cela ne marche qu'à moitié… Ici 30 années s'écoulent : on évite la machinlogie de gros pavés, mais là les personnages ne sont pas du tout développés ! (Déjà que DG n'évitent pas les maladresses quand les événements se déroulent en qques semaines ou qques jours…)
Shadak, Borcha, Eskodas, Varshana, Bodalen, Gorben, Mishanek… et même Sieben et Rowena ne sont pas assez fouillés. Notez que Sieben est un hybride de tous les éternels compagnons du mégacycle de Moorcock à lui tout seul. Notez que Rowena fait écho à de nombreux personnages du grand chant gemmellien (Derae, Andromaque…)

Bref trop d'événements pour un trop grande densité du roman qui oblige DG à avancer par ellipses, grosses ficelles ou deus ex machina alors même que certains passages étaient évitables (le rallongi de Cavijak était-il indispensable ?) Shadak permet à Druss d'avancer, puis Vintar, puis Hewla, puis le prêtre de Pashtar Sen, puis le prisonnier aveugle…
Alors que l'objet de sa quête ne cesse de s'éloigner : la pauvre Rowenna connaît subit plus de péripéties qu'Angélique !
On aurait pu avoir un gros bouquin narré par Sieben nous montrant le conflit ventrian avec Gorben et Druss d'un côté et Naasheen et Michanek de l'autre qui se serait finit par un duel Achille / Hector pour les beaux yeux noisette de Rowena. La tuerie que cela aurait été !!! (et qu'on retrouve partiellement dans le très gemmellien film de Faruk Aksoy "Constantinople").
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Alors oui c'est violent , sanglant , barbare a l'image de son heros qui ne vit que pour tuer et retrouver sa belle , et pourtant j'en redemande..Il est evident que les personnages meriteraient d'etre beaucoup plus fouillés qu'ils ne le sont mais le format du livre n'etant pas une saga ( a l'instar des Hobb , Goodkind , Eddings..) .Ils sont ici traites avec minimalisme et n'ont pas le temps de s'apitoyer sur le rechauffement de la planete ou la hausse du prix du gaz .On peut reprocher beaucoup de choses a Gemmell mais ce bonhomme sait ecrire une histoire !!! A tous les fans de fantasy ou ceux desireux de la decouvrir , n'hesitez pas et gare a la morsure de snaga !
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Nous retrouvons Druss dans une période qui précède le tome "Légende".

Ce tome se décompose en 4 parties et ici nous saurons ce qui à transformé Druss l'homme en Druss la Légende.

Nous le rencontrons donc beaucoup plus jeune, 17 ans, et découvrons son environnement, son père, son village, sa vie de bucheron. Mais surtout sa femme Rowenna, celle qu'il perd et qu'il cherchera dans une longue quête violente et sanglante, armé de sa fameuse hache : Snaga. le début de la légende...

Des batailles épiques, des retournements de situations, des alliés fidèles qui ne le restent parfois pas, ou des ennemis qui se font amis... On retrouve avec plaisir les portraits de personnages captivants. Shadak, Sieben, Borsha, Bodasen,...

Il me tarde de lire la suite, on s'attache davantage à ce personnage en comprenant le début de son histoire.
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Depuis le temps que j'entendais parler de Gemmell, il fallait bien que j'essaie, et c'est chose faite avec ce "Druss la légende".
Il rappelle un peu Conan le Barbare, ce Druss, avec son côté brut de décoffrage favorisant l'action sur la réflexion, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il en soit dépourvu, loin de là... Mais la simplicité et la rugosité du personnage est aussi un ressort comique pour ses relations avec ses pairs, généralement plus "fins" que lui.
Toute une vie d'aventure et de guerre, donc, pour ce héros de légende, avec de nombreuses ellipses, mais un seul objectif en ligne de mire (sauf à la fin) : retrouver sa femme. Gentille, sa femme, très gentille. Elles sont toutes très gentilles, les femmes, dans Druss, et le côté romance s'abandonne parfois au cucul la praloche.
Les récits de combats, nombreux, m'ont parfois semblé un peu longuets et techniques, un peu comme dans une partie de jeu de rôle. Druss la légende, un roman pour nous les hommes :-)
Chacun reconnaîtra l'Empire perse de l'Antiquité derrière l'Empire Ventrian (les Immortels, les Satrapes) et les Grecs derrière les Drenaï (boucliers, jambières, plastron, javelots). La dernière bataille ressemble d'ailleurs à s'y méprendre à celle des Thermopyles.
J'ai apprécié la discrétion relative de la magie. Ça fait du bien qu'un seul type ne soit pas capable d'atomiser une armée entière à coups de fire balls.
Derrière ce côté rustique avec ses excès parfois, j'avoue avoir fort apprécié l'ensemble. Gemmell, avec des ficelles assez grosses et dans un style simple (ce n'est clairement pas de la grande littérature) réussit à développer un récit épique et assez addictif et parvient même de temps à autre à toucher la fibre émotionnelle, malgré les stéréotypes.
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Encore un très bon Gemmell ! Après avoir dévoré les aventures de Waylander, place à un autre héros : Druss la Légende.
Le style de cet auteur est toujours efficace, il sait aller à l'essentiel tout en maintenant le lecteur en haleine, le tout saupoudré d'humour.
Je suis bien contente d'avoir commencé cette saga.
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Je continue ma découverte du cycle Drenaï du grand David Gemmell que j'ai décidé de lire dans l'ordre chronologique. Et ce qui est bien quand on lit du Gemmell c'est qu'on sait dans quoi on s'aventure et on sait qu'on va aussi passer un bon moment.
De la bravoure, du combat, de l'amitié, un peu d'amour. du Gemmell quoi et c'est ça qu'on aime.
Bientôt la suite avec la légende de marche mort.
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Un garçon de dix sept ans, une force de la nature, irascible et fermé, vit dans un village frontalier isolé dans la montagne. Alors qu'il était en train d'abattre quelques arbres dans la forêt le village est attaqué par des esclavagistes, tous les habitants sont exterminés, sauf les jeunes femmes, dont la sienne, qui sont emmenées en esclavages, Druss ira jusqu'au bout du monde pour la libérer … le carnage commence …


Écrit dix ans après "Légende" ce roman nous narre sa genèse, la quête qui à travers les épreuves, les aventures et surtout les combats mènera Druss à arpenter le monde pendant sept ans avant de retrouver son épouse, son seul amour dont la seule pensée lui permet de tout affronter et de sauvegarder son humanité malgré Snaga sa hache dont la magie démoniaque pourrait le corrompre.


De l'heroic fantasy classique, un héros baraqué exsudant la testostérone et monolythique face aux turpitudes du monde, une action permanente à peine tempérée par quelques intermèdes humanistes de bon aloi, certainement pas un "grand livre", mais un bon livre d'action sous la plume de David Gemmell, simple, directe et fluide qui devrait enchanter de nombreux lecteurs.
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Ayant découvert Gemmel par le titre "Légende" que Milady avait publié en format poche, je me suis tournée vers les autres ensuite.

"Druss la légende" était le livre qui venait, dans la chronologie, avant "Légende" et ce livre nous explique comment le paisible mais colérique fermier qu'était Druss est devenu "Marche-Mort" et une légende.

La femme qu'il aimait s'étant fait enlever, il a empoigné la hache Snaga, hache de son grand-père, la "lame sans retour" et à entamé son périple, passant par tous les stades pour gagner un peu d'argent et financer son voyage.

C'est violent, il y a du sang, des têtes tranchées (ou autres parties du corps).

Notre héros n'est pas un gentil chevalier chevauchant sur son fidèle destrier blanc. Non, Druss est un être violent, il n'a pas de peine à tuer. Pourtant, loin d'être un héros parfait, il a ses faiblesses. le personnage est détaillé, fouillé et on l'apprécie déjà.

Toute sa souffrance, il la ressentira à la fin du livre. Heureux et triste en même temps. le livre m'avait déjà enchanté, n'ayant pas de temps mort, mais le final, il était encore mieux.

Un grand auteur, qui nous a quitté trop tôt... mais il nous laisse toute son oeuvre à découvrir.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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