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Inspecteur Lynley tome 11 sur 21

Dominique Wattwiller (Traducteur)Jacques Martinache (Traducteur)
EAN : 9782266124515
984 pages
Pocket (22/07/2004)
3.83/5   376 notes
Résumé :
Quand Eugenie Davis meurt écrasée dans une rue de Londres - le chauffard ayant pris soin d'achever sa victime en repassant sur le corps en marche arrière -, l'inspecteur Lynley est chargé de l'enquête.

Les suspects sont nombreux. Parmi eux un certain J.W. Pichley, nom de code : Langue de Velours, doué d'un penchant certain pour les femmes mûres ; Katja Wolff, jadis condamnée à vingt ans de prison pour avoir assassiné la fille de la victime et récemm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 376 notes
Un long polar, une intrigue édifiée sur la musique des souvenirs.

Sur une scène londonienne, un violoniste virtuose s'avère tout à coup incapable de jouer. Un blocage total. Il semble avoir perdu la musique et consulte une psychologue. Il plonge alors dans son passé pour y découvrir les racines de son mal.

En parallèle, des piétons sont écrasés, des délits de fuite, des meurtres avec une voiture comme arme du crime. Les victimes sont liées à l'histoire du violoniste et on y apprend le meurtre ancien d'une petite trisomique.

J'ai retrouvé avec plaisir l'inspecteur Linley et ses acolytes Havers et Nkata. Avec plus de 600 pages en grand format, l'auteur a le temps d'inclure plusieurs intrigues secondaires qui exposent les problèmes personnels des membres de l'équipe composée du riche gentleman anglais, de la fille aux baskets rouges et du Noir au visage balafré. On parcourra aussi les rues de Londres et on découvrira différentes facettes de la population.

La fin me laisse un peu sur ma faim. Après d'aussi longs préliminaires, la conclusion n'est pas tout à fait à la hauteur. Si l'ensemble du roman se veut psychologique, avec les longues séances d'analyse de l'artiste torturé, j'ai eu du mal à accepter les incongruités du dénouement.

Un pavé qui se lit bien, un livre qui permet de patienter un long moment, un bouquin à emporter pour un long trajet en avion, mais qu'on pourra abandonner sans peine à destination.
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Amateur de roman policier, Mémoire infidèle est ma première incursion dans le monde d'Elizabeth George.
Onzième enquête de l'Inspecteur Linley et son équipe.
Plantons le décor : Angleterre (terre de prédilection pour cette auteure Américaine). Une famille (grands-parents, parents, enfants), une nurse, une préceptrice, un professeur de violon et un locataire. Un drame survenu dans cette famille 20 ans auparavant et une coupable condamnée.
Et donc, 20 ans plus tard, un meurtre, bientôt suivi d'autres victimes, (y compris dans les rangs de la police qui a mené l'enquête sur le précédent drame), toutes liées entre elles par un terrible secret.
A la suite d'un traumatisme,et au travers de ses notes à sa psy, l'un des protagonistes, Gidéon, violoniste virtuose et célébrité mondiale à la recherche de ses souvenirs, fait revivre le passé, tandis que l'inspecteur Linley et son équipe tente de démêler la trame du nouveau drame qui se joue.
Au fil des pages, Elizabeth George brouille les pistes, On croit comprendre... mais oui, bien sûr, le coupable c'est... Et puis... Non.
On est tenu en haleine , jusqu'à la vérité, brutale, violente même.
Mais quelle vérité ?
Des coupables innocents ? des innocents coupables ? Et si ...? Ah ! mémoire infidèle...
Un très bon moment de lecture.

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Un mot, un seul : excellent !

Eugènie Davies, discrète sexagénaire, est retrouvée morte, renversée par une voiture. Un banal accident de la route serait une conclusion possible. Mais avoir été renversée et écrasée par trois fois et par le même véhicule, voilà qui écarte toute possibilité d'accident et conduit forcément vers celle d'un crime.

C'est la difficile enquête que vont devoir mener l'inspecteur Linley de Scoland Yard, accompagné de son acolyte Barbara Harvers. Enquête difficile car la victime se révèle être une personne connue des services de police : sa petite fille Sonia, trisomique et alors âgée de deux ans, a été assassinée par sa nurse il y a de cela une vingtaine d'années. Meurtre et scandale qui avaient tenu en haleine les lecteurs des tabloïds de l'époque. Enquête difficile également parce que la nurse a purgé sa peine de prison et est maintenant en liberté, et d'autres meurtres avec le même motus operandi se succèdent...

Tout pense à croire que ce soit la nurse qui poursuivrait une vengeance. Mais bien sûr, nous connaissons Elizabeth George et nous savons que la facilité n'est pas l'apanage de ses romans. Alors on se régale des retournements de situations. D'autant plus, qu'en même temps de l'avancement de l'enquête, nous assistons à des séances de psychothérapie entreprises par Gideon Davies, célèbre violoniste et ex-enfant prodige et dorénavant incapable de jouer ni même de toucher son archet, fils et frère des victimes sus-nommées. Et ces séances sont en léger décalage par rapport à l'enquête, alors pauvres de nous, nous sommes obligés d'échafauder après chaque séance ou presque, des théories qui se révèlent toujours fausses !

Jubilatoire, je vous dis ! Enivrant même tant la partie consacrée aux séances de psychanalyse est importante et fait la part belle, non pas aux inspecteurs de police, mais au personnage de Gideon, nombril du monde, musicien corps et âme sclérosé dans son art, personnage perdu dans un océan de mensonges et de non-dits.

Du grand art !


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Comme dans de très nombreux romans policiers, deux histoires se déroulent en parallèle. Mais là, j'avoue qu'au départ, je ne voyais absolument aucun lien entre les deux. De surcroît, l'action tarde à venir et l'une des deux histoires est en fait le monologue de Gidéon, jeune violoniste bloqué, qui s'adresse à sa psychologue. Ce début m'a paru interminable.
Les derniers romans d'Elizabeth George que j'ai lus m'ont à chaque fois laissé cette même impression de lenteur à se mettre en route. J'attends toujours avec impatience l'apparition de Barbara Havers.
Peu à peu, cependant, le récit de Gidéon Davies s'étoffe et on le voit plus souvent en interaction avec d'autres personnages tels que , Richard, son père , et Libby, sa locataire et amie. Le blocage du virtuose, s'il est une simple panne aux yeux de son père qui en a fait le centre de sa vie, se révèle être en lien avec les drames de son enfance. Ce qu'il avait oublié, parce qu'il était alors très jeune , remonte progressivement à la surface de sa mémoire, de façon douloureuse mais nécessaire.
Comme toujours, j'apprécie l'écriture de l'auteure, fluide, élégante sans être vieillotte, malgré un peu trop de détails parfois dans les descriptions, dont je n' ai pas toujours vu l'utilité. Ce roman de 800 pages aurait pu gagner en économie.
J'ai été touchée par le personnage de Gidéon, ou plus exactement par la souffrance dans laquelle il se débat. Peut-être parce que j'ai connu ce blocage musical. Je savais aussi qu'il n'était pas lié à l'instrument lui-même, mais à un problème d'ordre psychologique. La quête de la cause est difficile à tous points de vue.
Dans ce roman, on peut dire que c'est la souffrance des uns et des autres qui conduit aux divers meurtres. C'est donc une histoire pleine d'humanité, et c'est ce que j'ai aimé. Les personnages sont des personnes ordinaires, comme vous et moi, à part Gidéon, avec des sentiments, des interrogations, des accidents de la vie. le lecteur ne peut que se sentir proche et se dire que n'importe qui peut basculer du côté obscur.
Le dénouement laisse un sentiment d'amertume et n'est peut-être pas si imprévisible que cela. Il reste des zones d'ombre, peut-être parce que finalement, tout est rarement tout noir ou tout blanc mais plutôt un camaïeu de gris.
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C'est toujours un plaisir de retrouver Havers et Linley dans de nouvelles aventures. L'histoire est plutôt intéressante avec des secrets de famille enfouis et une narration en plusieurs temps. Néanmoins l'auteur aurait pu gagner en synthèse, 1175 pages dans le format poche, à un moment ça commence à peser un peu et on a hâte de découvrir l'auteur des crimes. Ça reste une bonne lecture mais la taille du bouquin peut en décourager plus d'un...
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Assise au bord du lit de son fils, Yasmin Edwards referma la main sur la petite épaule parfaite de l'enfant.
- Allez, Danny, il faut te lever, dit-elle en le secouant. Tu n'as pas entendu ton réveil ?
Daniel grogna, s'enfouit plus profondément sous les couvertures, de sorte que son postérieur forma dans le lit un monticule attendrissant.
- Encore une minute, M'man, s'te plaît. Juste une minute.
- Tu seras en retard à l'école. Ou t devras partir sans petit-déjeuner.
- Pas grave.
- Si, répliqua Yasmin. (Elle donna une tape sur les fesses de son fils, lui souffla dans l'oreille.) Si tu ne te lèves pas, les cafards à bisous vont s'occuper de toi.
Les lèvres de Daniel se relevèrent en un sourire, mais il garda les yeux clos.
- Ils peuvent pas. J'ai mon tueur de cafards.
- Tueurs de cafards ? Ca m'étonnerait. On ne peut pas tuer un cafard à bisous. Attends un peu.
Elle s'abattit sur lui, le couvrit de baisers sur la joue, l'oreille, le cou. Elle se mit à le chatouiller en l'embrassant jusqu'à ce qu'il soit complètement réveillé. Il gloussa, battit des pieds et repoussa sa mère sans conviction en glapissant :
- Berk ! Non ! M'man, empêche-les !
- Je ne peux pas ! haleta-t-elle. Mon Dieu, en voilà d'autres. Il y en a partout, je ne sais pas quoi faire.
Elle rabattit les couvertures et partit à l'assaut du ventre de l'enfant en criant "kss kss kss", prenant plaisir à entendre ce qui semblait être toujours nouveau pour elle, le rire de son fils, bien qu'elle fût en liberté depuis plusieurs années. Elle avait dû lui réapprendre le jeu des cafards à bisous quand elle était sortie, et ils avaient eu de nombreux baisers à rattraper. Etre la proie des cafards à bisous ne faisait pas partie des épreuves qu'en enfant placé devait endurer.
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Dans les rapports hommes-femmes, il n’y a plus aucune place pour l’imagination. Nous vivons dans un monde où l’on sait tout, où l’on se dit tout, où l’on photographie tout, où il ne reste plus rien à attendre et encore moins à découvrir.

(Presses de la Cité, p. 13)
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Une femme qui prend la vie d'un enfant est un démon de la pire espèce car elle peut donner la vie si elle en fait le choix. Détruire la vie alors qu'on peut la donner est un crime pour lequel aucune peine ne sera jamais assez longue, et aucun châtiment - même la mort - assez fort
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Notre passé détermine notre présent, pensa-t-il. Nous n'en avons même pas conscience mais chaque fois que nous tirons une conclusion, portons un jugement, ou prenons une décision, nous traînons empilées derrière nous toutes les années de notre vie, tas de dominos dont nous ne voulons pas reconnaître qu'ils définissent en partie ce que nous sommes.
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Les grosses peuvent y arriver. Les grosses peuvent y arriver. Les grosses peuvent y arriver. Les grosses peuvent y arriver, y arriver, y arriver.

Martelant le trottoir d'une démarche pesante, Katie Waddington récitait son mantra préféré tout en rejoignant sa voiture.
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00:10 Jonathan Coe 03:38 Matthew Neill Null 05:01 Elizabeth George 07:17 Jonathan Coe 10:13 Elizabeth George
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