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3,7

sur 2126 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai attaqué ce roman sans à priori aucun, sans connaissance particulière sur l'auteur, avec simplement dans l'idée de découvrir Gide. Or il est rare que je lâche un livre en cours de route, mais dans le cas présent je n'ai pas dépassé le quart. Je n'ai pas vu l'intérêt de m'en infliger plus... Les choses ne commençaient pas mal pourtant. le jeune homme décidant de quitter sa famille, partir brutalement en abandonnant tout et sans un sous en poche. le courage de se tenir debout face au monde sans toit, sans argent, sans rien, et de faire un pas en avant...

Malheureusement, l'histoire continue d'avancer. S'allongeant. S'encombrant de fioritures. Digressant. Et peu à peu, m'a envahi l'impression... D'entendre Gide s'écouter écrire. Nous connaissons tous une personne qui aime plus que tout le son de sa voix, et pourrait discourir des heures pour ne rien dire. Ah, mais qu'est-ce que j'écris bien ! Je suis en train d'inventer une nouvelle forme de roman, c'est incontestable. Et que dire de cette mise en abîme de ma vie. Allez, encore une petite scène. Allez, on déconstruit, on délaye ! C'est cela, la forme de la nouveauté ! Et la valise, tient, insistons sur sa description, ça ne sers à rien mais c'est cela qui est beau.

Certes. Mais là c'est un peu gros.

Par ailleurs, l'histoire m'a paru moins homosexuelle que pédérastique... Voir pédophilique par moment. Un vieux beaux ou deux tournant autours des jeunes éphèbes, et passant aux suivants une fois la date de péremption de tous ces Ganymède passée. Quand ils ne vont pas directement reluquer les gamins dans les librairies. A peu près aussi romantique et émouvant qu'une intrigue entre Juliette et le père de Roméo ; aussi sympathique que le beau-père de Lolita...

L'agacement me gagnait. Ce qui n'est jamais bon dans le métro parisien. A Dieu va monsieur Gide, je n'ai pas pris la bonne porte pour vous rencontrer. Heureusement, il y en a beaucoup d'autres.
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Le grand prix des Meilleurs romans du demi-siècle est un prix littéraire français unique regroupant les douze meilleurs romans de langue française publiés entre 1900 et 1950. Au palmarès (très conservateur), on trouve l'extraordinaire Confession de Minuit de Georges Duhamel, le merveilleux Les dieux ont soif d'Anatole France ou le très subtil Silbermann de Lacretelle.
Dans mon parcours de ce grand prix, je suis tombé sur Les Faux-monnayeurs.
D'une grande qualité d'écriture comme les précédents, ce livre a fini (assez rapidement) par avoir raison de ma tentative de m'accrocher au style pour faire passer le reste : sans intérêt. Ennui mortel d'une histoire de nombrilisme qui ne m'a en rien touché ni concerné ; personnages abstraits, creux dont les motivations et réactions m'ont semblé très artificiels.
Je me rappelle avoir essayé de le lire dans mes twenties et avoir eu ce même sentiment de vide total. Je me disais qu'avec l'âge… raté, je réessaierai peut-être à 80 ans !
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André Gide Les faux monnayeurs” (édition Gallimard, collection Folio-Plus - cop. 1925).

Ce fut et cela demeure suffisamment (voire trop) rabâché : il s'agit ici d'un texte littéraire délibérément construit et structuré pour en faire un «objet intéressant» : quasi préciosité du style, changement de narrateur, mise en abyme, mélange de multiples intrigues etc., il ne manque probablement aucun de ces «procédés littéraires» pour incarner le type même du sempiternel «roman qui remet en cause le roman» et autre exercice si cher aux érudits de tout poil. Soit. Il n'est pas interdit non plus de trouver tout cela bien lourd et indigeste.

Pour ma part, en tant qu'individu, c'est non. J'assume le fait d'être un vieux schnock, un arriéré, un rétrograde, mais en tant que citoyen, que père et que grand-père, j'ai horreur de la pédophilie (ou pédérastie), même prônée par un de ces «grands esprits» précurseur des archétypes de la bien-pensance ricanante-de-tout tant à la mode aujourd'hui.
Le comble est atteint à la fin du chapitre X de la 3ème partie, lorsque l'auteur nous vend la soupe habituelle des pédophiles, visant à faire croire que la subornation de jeunes garçons est désirée par eux et entérinée par leur mère...

Qu'on me pardonne, j'en reste à Denise Bombardier pulvérisant le Matzneff chez Pivot (que vous pouvez réentendre sur Youtube). Même en littérature, il y a des choses insupportables, indéfendables.
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Bien qu'ayant compris les théories, les intentions de Gide, l'aspect méta-littéraire de l'oeuvre, ce roman ne m'a rien fait ressentir et ne m'a pas vraiment intéressée. Je n'ai même pas été séduite par le style. Je l'ai lu, mais sans émotion.
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Un livre qui m'a fait passer un très mauvais moment, malgré la motivation de le lire pour les cours ça a presque été un supplice pour moi.

L'histoire est très complexe, j'ai trouvé l'écriture barbante et le style ennuyeux. Au départ, je pensais que ça n'allait pas être si terrible que ça, et l'histoire ne m'a pas particulièrement dérangé. Mais au fur et à mesure l'histoire devient sans intérêt et les passages de plus en plus longs, surtout dans le Journal d'Edouard.

Dommage que l'histoire ne devienne intéressante qu'au tout dernier chapitre ! Je pense que je n'ai jamais autant détesté une lecture imposée, et je dis cela sans amplifier.

Bonne lecture !
Lou
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Ce que je me suis ennuyé en seconde à le lire !!!
Il faudrait réessayer quelques années plus tard
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