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3,87

sur 1479 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
François Davin, est un avocat d'affaires renommé, hissé en haut de l'échelle sociale, un mari comblé par la magnifique Florence et un compte en banque bien garni.
Mais depuis l'annonce de la terrible nouvelle, François est en fuite devant un ennemi redoutable qui l'atteindra où qu'il aille.
François a une tumeur au cerveau inopérable et à seulement 48 ans, il va bientôt mourir...
Alors, François fait le choix d'une vie courte et intense à une longue agonie à l'hôpital, qui ne ferait que reculer l'inexorable fin de son existence.

Le destin place sur sa route Paulo, un jeune paumé imprévisible et plein de ressources.
Alors pour ne plus entendre le décompte lugubre vers cette mort annoncée, le tic-tac incessant qui fait voler sa vie en éclats, les nausées de plus en plus rapprochées qui lui rappellent l'échéance imminente, François accepte de partager sa voiture le temps d'un trajet.

Dans la même voiture, 2 hommes que tout oppose fuient ensemble des destins différents. Ils décident de descendre ensemble vers le sud, sans trop savoir ce qu'ils feraient ensuite.
Paulo embarque François bien malgré lui dans sa fuite, pourchassé par des mafieux à la recherche de la drogue que Paulo a volée.
L'aventure tourne au road-trip mouvementé mais voit naître entre les 2 hommes un lien très fort car contre toute attente, les 2 protagonistes vont s'entraider mutuellement à l'instar d'un père et d'un fils.

J'ai été littéralement scotchée par le rythme infernal de ce roman qui ne laisse aucun temps mort. Encore une fois Karine Giebel a réussi à me surprendre en me faisant vivre ce compte à rebours infernal.
Les personnages sont particulièrement attachants, ce qui permet de leur pardonner leurs écarts de conduite que ne cautionne pas la morale.
Même si le destin de François est la chronique d'une mort annoncée depuis le début, j'ai trouvé la fin très émouvante.

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Quelle tension dans ce roman, on voyage à vitesse grand V, on est emporté dans cette double cavale.

Celle de Paul d'un côté, qui veut échapper à ses employeurs, et celle de François, qui veut oublier celle qui le dévore de l'intérieur.

Encore des sujets variés et tellement d'actualité dans ce roman de Karine Giebel. Comment d'une information à peine abordée dans un journal télévisé (ou dans la presse écrite et radio), peut-elle tirer les éléments pour bâtir une intrigue pareille ?

Ce roman est d'une noirceur !
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Satan était un ange de Karine Giebel, présentation
Une femme se fait assassiner. Elle voit dans les yeux de celui qui va lui porter le coup fatal de la douleur. Et lui voit dans les yeux de cette femme, ceux de sa mère. Mais il doit tuer.

Il fuit, il fuit la mort. Un tic-tac lancinant rebondit dans sa tête.

Il va vers le sud, il roule sans pratiquement s'arrêter, sans savoir où il va.

Avis Satan était un ange de Karine Giebel
Il est parti de Lille en voiture. Il fuit, il avale les kilomètres, voulant rester seul. Quelques pages avalées et le lecteur sait ce qui arrive à ce brillant avocat d'affaire. Première surprise pour moi. J'aurais pu m'en douter en lisant la quatrième de couverture. Mais ça, je ne le fais pratiquement jamais. J'aime me laisser surprendre par l'auteur que je lis. Et cela a été le cas. Je savais qu'il fuyait la mort, mais quelle mort. Habitué9782266258654e à Karine Giebel, je ne m'attendais pas à ça. Vers Lyon, François prend un jeune autostoppeur, Paul. L'un et l'autre ne vont pas faire que conduire. Ils vont devoir s'arrêter. Paul pense, bien souvent, à déplumer François mais il ne s'y résout pas.

Ces quelques jours passés ensemble vont développer des liens entre ce jeune homme et cet homme de près de 50 ans. Des liens amicaux, certes, mais des liens filiaux. Car François va découvrir petit à petit qui est Paul, surtout que sur leur chemin, ils devront faire face à la mort. de plus, Paul est armé. Pourquoi ? Que cache-t-il ? François se mettra souvent en colère contre Paul car il ne comprend pas. Même quand celui-ci lui avouera toute la vérité. Mais cette rencontre permettra à François de faire le point sur toute sa vie passée. Une vie professionnelle superbement réussie. Qu'en est-il de sa vie privée ? L'a-t-il réussie ? L'a-t-il ratée ? Il regrette profondément de ne pas avoir été là pour les derniers instants de son père. Et, en définitive, avec ce jeune homme qu'il ne connait pas, il n'a pas envie de mourir seul. Pourtant, il va arriver à le quitter et ce plusieurs fois. Mais l'attraction est forte. Malgré le peu qu'il a appris, il n'arrive pas à le laisser. Il veut ne pas mourir seul mais aussi le protéger.

Superbe relation entre ces deux hommes, extrêmement détaillée par Karine Giebel. le lecteur comprend les sentiments de l'un et de l'autre. François a envie de protéger Paul, comme un fils. Paul a envie, besoin d'avoir une figure paternelle vers qui se tourner, une figure qu'il respectera. Ce sera nouveau pour lui, lui qui a souvent été déçu, lui qui a dû subir des violences autant physiques que morales. Paul n'a connu que la violence. François lui montrera, avec des mots durs et cruels que la violence ne résout pas tout, surtout envers les femmes. Paul doit respecter et changer son comportement. Paul n'est pas un simple malfrat, c'est un tueur, à la solde d'une famille mafieuse. Mais on ne quitte pas une famille comme ça. On la sert encore et toujours ou on meurt. Ce sera une course-poursuite pour se sauver, pour sauver les personnes qui sont chères. Ce sera une course-poursuite contre la mort. La mort qui attend François à brève échéance. Mais quand ? La mort qui attend aussi Paul. François a un véritable compte à rebours dans sa tête.

Ce roman est également une façon de se questionner sur ce qu'est la vie, ce que l'on attend, ce que l'on a réussi ou pas. Est-ce que l'on se concentre sur l'essentiel, c'est-à-dire soi ou les autres ? On se trouve happé par des désirs, une volonté, bien souvent, de réussir, au détriment de ce que l'on est réellement. Et on peut passer à côté de beaucoup de choses. Faut-il attendre d'être en sursis pour faire ce que l'on a envie ?

Outre les magouilles mafieuses, Karine Giebel s'attarde, un peu, mais rend surtout hommage aux journalistes, morts assassinés, qui voulaient dénoncer les trafics des déchets. Cela me rappelle, il y a peu, un reportage, sur la mafia sicilienne, il me semble et ces trafics odieux.

Comme toujours, un très bon Karine Giebel qui me surprend avec son dénouement car d'habitude les personnages principaux meurent.
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Karine Giébel nous prouve une fois de plus son grand talent !

Deux personnalités opposées, deux hommes très différents. le destin les réunit dans leur course effrénée pour tromper la mort...
Une écriture qui va au plus profond de ses personnages, pour le meilleur, comme pour le pire, un rythme qui s'accélère, une tension toujours plus importante. Une magnifique rencontre entre deux personnages qui ne devaient pas se croiser.
Que demander de plus ? C'est encore un chef-d'oeuvre....

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L'histoire d'une rencontre inusitée entre l'ange gardien et l'ange de la mort, tous deux en cavale, tous deux en sursis. Improbable duo semant la mort sur leur chemin , ils récolteront au passage ce qu'ils ont toujours manqué, un père, un fils. Deux mondes à des années lumières qui vont s'unir pour affronter leurs destins respectifs. le tout baigné dans un complot international où nos gouvernements font piètres figures et les contribuables choisissent de se mettre la tête dans le sable
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Encore un très bon moment de lecture avec ce nouveau thriller que je lis de Karine Giebel.
Ce road trip de deux hommes que tout oppose sur le papier prend aux tripes et il est impossible de refermer ce livre, on a cette nécessité de savoir ce qu'il y a au bout du chemin !
C'est dur, émouvant, rythmé, précis.. avec ces moins de 400 pages c'est un roman intense.
On se prend à s'attacher très vite à ses personnages pour qui la mort est un vrai sujet !
C'est encore une fois très bien écrit et extrêmement efficace.
Un vrai bon moment avec ces deux personnages que nous a fait prendre vie Karine Giebel !
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Encore un livre de Karine Giebel lu en 3 jours à peine. Quel bonheur d'avoir découvert cet auteur « sur le tard », je me régale en découvrant jour après jour son oeuvre. Encore un livre que je n'ai pas pu poser une fois les premières lignes dévorées.
Ce roman nous plonge une nouvelle fois du côté obscur de l'être humain, avec toutes les horreurs dont l'homme est capable et toutes celles que l'on n'ose même pas imaginer.
Pavel, un jeune roumain de 20 ans, a connu une enfance extrêmement difficile où un père violent tue sa femme et prive ainsi leurs 3 enfants de l'amour d'une mère. Ceux-ci sont alors jetés à la porte par leur monstre de père et se retrouvent dans la 'jungle urbaine" sans défense à la merci de prédateurs tous plus cruels les uns que les autres. Pavel n'a d'autre solution pour s'en sortir que de fuir l'orphelinat dans lequel les enfants sont maltraités et de voler pour survivre. Malheureusement l'un des vols le met nez à nez avec les frères mafieux Pelizzari; contre son gré, pour survivre, il doit accepter de travailler pour eux et de devenir tueur à gages; jusqu'au jour où il dira stop. Il veut arrêter; tous ces noms tous ces visages qu'il a éliminés et qui ne le quittent plus, qui le hantent jour et nuit, c'est assez. Malheureusement, sa « remise en liberté » lui est refusée. Dans un fou rebondissement, il arrive à s'extirper de cette situation et à fuir loin des mafieux mais tout en emportant avec lui leur pactole de drogue et autres dossiers confidentiels. S'en suivra une chasse à l'homme. Il devient l'homme à abattre . Il fait du stop pour fuir le plus loin possible. Maître François Davin s'arrête. Deux êtres que tout oppose viennent d'être unis, deux destins viennent de se croiser, ils ne se quitteront plus. François a tout quitté, sa femme, sa carrière d'avocat, sa belle vie construite à la sueur de son front et ce dès que le diagnostic est tombé : il a une tumeur au cerveau, il ne lui reste plus que quelques mois à vivre s'il ne suit pas de traitement. Il refuse de passer ses derniers instants de vie sur un lit d'hôpital comme son père au préalable. il prend la route et fuit, il fuit sa vie d'avant mais la mort, elle, ne le lâchera pas et le retrouvera où qu'il aille.
Nous sommes alors témoin de la naissance d'une très forte relation qui se créé entre François et Paul (Pavel de son nom d'origine); entre un homme en manque de fils et un enfant en manque de père. Chacun y trouve la pièce manquante au puzzle, leur amour se dévoile sous nos yeux ébahis, nous assistons à la naissance de l'espoir malgré toutes les horreurs auxquelles François et surtout Paul ont dû faire face .
Du magnifique Giebel, vous ne pourrez plus lâcher ce livre qui se lit de la même manière que si vous visionniez un bon film au cinéma, c'est-à-dire que vous serez subjugués et emportés par ces touchants personnages ; ce livre et l'écriture de cette merveilleuse écrivaine sont un pur délice encore une fois.
Merci Madame Giebel de me procurer autant d'émotions.
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Lu rapidement, j'étais moi aussi en cavale le temps du livre, l'histoire est prenante, on suit une amitié hors du commun qui nait entre François et Paul, et on apprend à connaître cet auto-stoppeur hors du commun au fil des chapitres.
Je ne m'attendais pas à un livre aussi agréable à lire
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Beaucoup d'émotions et de suspense, une intrigue captivante, une fin poignante et un épilogue parfait qui clôture le roman en beauté.
Karine Giebel vient de méchamment entrer dans ma vie de lectrice et pas par la petite porte, non. Elle a défoncé la grande à gros coups de pieds pour s'installer confortablement dans le canapé. L'auteure a pris ses aises, s'est immiscée dans mon imagination, m'a racontée une histoire en me faisant frissonner, pleurer, sourire et voyager. "Satan était un ange" est un livre qu'on lit avec le coeur serré et la boule au ventre. Et même la dernière page tournée, on n'est pas rassasié. du Gebiel, on en redemande parce que, bon sang, que c'était bon, que c'était grand, que c'était magique. Un sublime thriller.
Lien : https://surlestracesde.wordp..
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J'ai passé un moment d'extase pur et dur, Giebel c'est the best girl par excellence, j'aime tout, la qualité de chaque ligne, les personnages malmenés, l'histoire en laquelle on reconnait bien son style.
Sans oublier les frissons de la fin j'ai frissonné comme une dingue, je savais que j'allais trouver tout ça, je ne me suis pas trompée, perso je ne me trompe jamais avec Karine, j'aime pas je vénère !!!!
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