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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A lui seul, le titre est un parfait résumé du livre. Franz-Olivier Giesbert y parle de lui, à travers ses croyances philosophiques et sa foi religieuse. Il y est donc tout naturellement question de Dieu et de sa mère qui, philosophe et catholique, lui a transmis cette foi du charbonnier d'une grande tolérance qui le caractérise.

Réduit ainsi à ces trois thèmes principaux, ce texte m'aurait difficilement plu s'il s'était révélé trop anecdotique ou trop impudique, du genre de ces innombrables récits de vie de personnalités plus ou moins célèbres qui sortent régulièrement toutes les semaines. On en est loin ici.

Ce qui m'a séduite, c'est le ton adopté, très personnel, souriant, léger, désinvolte, très agréable. Je me suis sentie emportée dans une conversation amicale où l'autre raconte plein de choses passionnantes.
J'ai passé un bon moment en sa compagnie. le journaliste m'agace parfois sur les plateaux quand il coupe trop souvent la parole aux autres mais ici je le trouve très attachant et sincère au milieu de tous ses paradoxes.
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Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Comment un adorateur de Nietzsche et bon copain de Michel onfray est prêt à se faire bouffer par les lions dans l'arène. J'ai beaucoup souri pendant la lecture oui,non,oui,non « spinoza a tranché Dieu c'est la nature!» Oui, «Nietzsche claironne la mort de dieu, il a évidemment raison.Mais il s'agit du vieux Dieu chrétien des philosophes.Pas du vrai.Nuance.» il sait plus trop bien ou il habite Franz-Olivier et il s'en sort avec une belle pirouette de catho qui séduit par sa franchise.
«Je sais que ma foi peut paraître naïve, mais il me semble que la foi est toujours naïve. Elle s'en fiche. Elle est au-delà de ce monde. Donc, je me soigne sans crainte ni complexe, mais je le répète, je ne m'en guérirai jamais.»
Un livre d'amour pour sa mère auquel il pense beaucoup et qui lui manque vraiment.
Livre agréable, sensible et étonnant avec de belles références philosophiques.
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A chacun sa vision de l'univers et même si je ne partage les croyances de l'auteur, j'ai apprécié son analyse du monde dans lequel nous évoluons et je me suis enrichi de sa culture.
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Le livre de Giesbert est un brouet un peu difficile à avaler.
Personnage atypique, sympathique, Giesbert avec sa modestie notoire, prêche pour une religion sans dieu puisque dieu est de partout il suffit de regarder pas la peine de philosopher et de se faire mal à la tête
Pourtant avec moult rappel à l'ordre des plus grand penseurs et théologiens de l'univers les anciens, les plus modernes, les occidentaux, les asiatiques, les méditerranéens (surtout anciens) et toujours avec une humilité qui il le sait va faire sourire mais s'en contrefout car c'est sa croix, il brasse les religions donc aucune de convient ce qui revient à dire , et il le dit, que pour lui toutes sont bonnes mais…comme il fait du syncrétisme pas de problème dieu est bien là Si et pour le prouver si vous ne le croyez pas il fait appel à Mitterrand son grand copain agnostique mais qui lit comme lui des textes de religieux (ah le petit filou)
Il cite Julien Green et d'autres auteurs ainsi que Onfray (On se demande bien quels peuvent être les connivences entre celui-ci qui excrète la (les) religion (s) et son (leurs ) décorum(s) et Giesbert une véritable grenouille de bénitier qui ne rate pas une église (pour quelqu'un qui n'aime pas l'étiquette religieuse c'est étonnant )Pourtant c'est un fait ils sont copains comme cochons
Ses extases mystiques pendant son enfance, celles actuelles lorsqu'il beurre sa tartine, ses accointances avec des animaux (même un brochet… je connaissais l'intelligence des dauphins depuis Flipper , celle des cachalots depuis Achab de Melville, celle des baleines depuis Cousteau , celle du poisson-clown depuis Nemo mais celle du brochet alors là… Giesbert est vraiment l'élu pour avoir eu cette grâce) qui communique quelque chose avec lui car on est un grand tout, ses rencontres avec des objets expressifs et j'en passe. Discuter avec un arbre pourquoi pas il y en bien qui discutent avec un mur
Petit couplet sur les procès religieux d'animaux avec son petit côté extravagant ça marche toujours ça fait sourire et ça renforce le côté bon enfant du livre.
Enfin Giesbert c'est la grande farfouille littéraire et spirituelle

à force oui on ricane mais c'est lui qui a commencé.
Toutefois ça lui fait tellement plaisir de nous montrer qu'il est heureux dans sa simplicité ordinaire (de tous les jours je précise si si vous allez sourire..) biblique.
Tel ses personnages de l'Aristide Galupeau de l'affreux, de Jésus de la souille Giesbert se montre dans toute sa simplicité d'esprit comme un modeste simplet Prenons-le comme il se présente… modestement et avec sympathie : un chrétien heureux de l'être avec une foi de charbonnier à tout casser.
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Ce qui m'a le plus touchée dans ce livre, ce sont les passages concernant les relations entre FOG et sa mère. L'amour qu'il lui porte. La force de cette femme qui a souffert ; son mari la battait. Tout ce qui concerne les philosophes eux mêmes m'a moins intéressée car trop intellectuel. le plus beau c'est l'humain. Et la simplicité avec laquelle FOG et sa mère disent leur foi.
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