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3,75

sur 1856 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai adoré mon premier Goethe!
Une histoire d'amour empêchée, une modification de la perception du héros au fur et à mesure qu'il le réalise...
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Goethe dépeint avec justesse et précision le caractère et les sentiments très exaltés de cette première figure du romantisme et c'est aussi à cause de cela que certains pourront être « gonflés » par ce livre. Oui l'histoire pourrait être racontée beaucoup plus vite (et pourtant le livre est déjà court, environ 150 pages) mais ce ne serait plus LE roman précurseur du style romantique, duquel ne peut que se réclamer rené, De Chateaubriand, par exemple. On adhère ou pas. Pour ma part j'ai trouvé Les Souffrances… passionnant, facile d'accès, se dévorant en quelques heures et là où Faust m'avait plu mais m'avait paru tout de même assez suranné, celui-ci, de par le sujet (les tourments de la jeunesse, son jusqu'au-boutisme) reste plus actuel. Et c'est un régal à lire, certains passages sont magnifiques et donnent envie de replonger à travers ces pages pour s'en imprégner encore un peu. Après-tout, rien de si surprenant, Goethe n'étant pas réputé pour écrire avec les pieds, ce qui anatomiquement serait de plus fort étrange.
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Ce livre ne peut pas se résumer à la déréliction amoureuse du héros. Il porte également un regard cruel sur les différences de castes (très marquées dans l'Allemagne de Goethe) entre les « pauvres gens », les bourgeois dont Werther fait partie et l'aristocratie, qui bien que le tolérant, ne l'accepteront jamais et freineront une possible ascension professionnelle à cause de la sa naissance. Bien sûr, on a surtout retenu son idylle malheureuse et sa fin tragique. Il faut cependant apprendre à lire entre les lignes.
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Ce livre m'a chamboulé. Werther est un personnage aux sentiments exaltés, et l'évolution de son amour pour la jeune Charlotte m'a simplement ému. J'ai trouvé ça beau, j'ai trouvé ça pure. Voilà ce que je reconnais comme de la vrai littérature et qui mérite d'en porter le nom. Je ne suis pourtant pas du tout adepte des histoires d'amour, mais la pureté de celui qui y est décrit est simple, juvénile, mais belle à la fois.

Hautement recommandé!
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Une merveille de modernité, si, si, il existe encore des êtres humains
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Il m'a fallu cette oeuvre pour comprendre toute l'essence du mot "romantique". La langue est sublime et rarement une plume a si bien décrit les émotions humaines.
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Les souffrances du jeune Werther/ Johann Wolfgang von Goethe
Publié en 1774 anonymement et remanié en 1787, die Leiden des jungen Werthers est un roman épistolaire, le premier de Goethe. Il lui apporta rapidement notoriété considérable dans toute l'Europe. le fait de mettre en scène le suicide de son héros séduisit immédiatement une certaine jeunesse et fit des émules parmi les candidats au suicide qui costumés à la Werther d'un frac bleu et d'une culotte jaune se précipitèrent dans l'autre monde avec un exemplaire du livre dans leur poche. Il y a une part autobiographique dans ce récit, car les amours de Goethe avec Charlotte Buff déjà promise ont largement inspiré l'auteur.
L'oeuvre est divisée en deux livrets.
Dans le premier, Werther installé à Wetzlar fait la rencontre d'une jeune femme, Charlotte, fiancée à Albert, et en tombe éperdument amoureux.
Dans le second livre, Werther qui a décidé de s'éloigner fait la rencontre d'une autre femme mais il ne peut oublier Charlotte qui entre temps a épousé Albert.
La suite, on la connaît et ni la lecture de la poésie d'Homère ni celle d'Ossian ne pourront consoler Werther de cet amour impossible.
Dans ce roman, on évolue dans une société courtoise et de bonnes manières et comme l'ont dit certains critiques, cette courtoisie passe au laminoir moeurs et sentiments.
Werther est un être entier, incapable de trancher ou de partager, comme frappé d'une inertie violente.
Un certain romantisme baigne toute l'histoire mais un romantisme maîtrisé car Goethe a plutôt la fibre sèche. Il reste un classique du Sturm und Drang.
Goethe crée dans ce roman le prototype du héros romantique dominé par une passion fatale et il émeut toute l'Allemagne et l'Europe entière qui sera alors atteinte par le Mal du Siècle qui les conduit au suicide.
Werther écrit à son ami Wilhelm : « Je me trouve bien ici. La solitude de ces célestes campagnes est un baume pour mon coeur, dont les frissons s'apaisent à la douce chaleur de cette saison où tout renaît. »
Plus loin parlant de Lotte : « Lorsqu'en parlant elle pose sa main sur la mienne, que dans la conversation elle se rapproche de moi, que son souffle céleste peut atteindre mes lèvres, alors je crois que je vais m'anéantir comme si j'étais frappé de la foudre. »
Le livre II se termine sur cette réflexion : « Qu'est-ce que l'homme, ce demi-dieu si vanté ? Les forces ne lui manquent-elles pas précisément à l'heure où elles lui seraient le plus nécessaires ? Et lorsqu'il prend l'essor dans la joie, ou qu'il s'enfonce dans la tristesse, n'est-il pas alors même retenu, et toujours ramené à la morne et froide conscience de sa petitesse, alors qu'il espérait se perdre dans l'infini ?
Un grand classique qu'il faut avoir lu, car il ouvre la voie au Romantisme.
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Poétique, nostalgique, tristement beau.
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Même si je ne suis pas fan du genre(le roman épistolaire), celui-ci m'a enchanté.......
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Je l'ai relu après cinq ans, et c'était comme découvrir une oeuvre. On découvre un personnage hyper sensible, excessif, sanctifiant toute la nature qui l'entoure, invoquant l'infini, dieu pour faire l'éloge de cette vallée si chère à son âme, tel un jardin d'Eden qui ne cesserait de ravir Werther en lui prodiguant tout le bonheur que peut souhaiter un homme.
Tout n'est que transfiguration, poésie, esthétisation qui finira par se confronter au sort funeste qui viendra balayer comme d'un revers de la main la joie du héro, alors tomber sur le mauvais fruit, disons plutôt le fruit défendu sur lequel il exercera une cristallisation destructrice. Tout ne devient que souffrance, les journées ne brillent plus, la nature n'évoque plus aucune sérénité, après s'être ouvert entièrement aux charme de l'univers, son être si sensible et vulnérable l'est aussi aux venins de l'amertume qui vient corrompre tout sur son passage.
Niait et exubérant dans son amour, le refus de Charlotte promise à un Albert ami, puis rival, creusera en lui une profonde plaie, et les souffrances et sa mélancolie le mènerons jusqu'au suicide.

Très difficile de pouvoir vivre avec Werther tant d'émotions si démonstratives, doté d'une vision idéaliste et démesurée sur tout ce qui l'entours, sans doute un personne un peu trop vivant, d'une âme trop vive, pour être saisit comme il se doit par le communs des mortels !
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