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Cette année, le mois d'avril aura marqué ma rencontre avec la plume de Maurice Leblanc. J'avais alors été séduite par le charme fou, et délicieusement suranné, des nouvelles mettant en scène le truculent Arsène Lupin. Aussi, lorsque j'ai eu vent qu'Adrien Goetz s'emparait de notre gentleman cambrioleur pour lui faire vivre des aventures 2.0, j'ai eu très envie de me faire un avis. Malheureusement, si l'idée de départ s'avérait plutôt intéressante, j'ai été on ne peut plus déçue du résultat. Je n'ai pas accroché au portrait d'Arsène Lupin que nous brosse l'auteur. Si notre cambrioleur vieillissant n'a rien perdu de son humour, j'ai ressenti d'énormes difficultés à me le représenter évoluant en plein XXIème siècle. Des intrigues farfelues (la construction d'un énorme ballon pour rejoindre l'espace, Arsène Lupin s'entichant d'une jeune chef d'État…). Des chapitres qui ne font pas toujours lien. Non, je n'ai absolument pas accroché. le tout reste d'une incroyable modernité, mais perd beaucoup du charme établi par Maurice Leblanc.

Ce petit livre se lit pour autant rapidement. Adrien Goetz reprend certains titres des nouvelles de Maurice Leblanc, pour en moderniser les intrigues. Ce recueil comprend sept nouvelles : Arsène Lupin contre Herlock Sholmès, La double vie d'Arsène Lupin, La demoiselle aux yeux verts, La femme aux deux sourires, La Cagliostro se venge, le bouchon de cristal, L'aiguille creuse.

La femme aux deux sourires

Un petit émirat pour un énorme projet : réunir dans un musée la Joconde entourée de toutes les Joconde connues venues de grands musées et de collections privées. Un évènement idéal pour enfin piéger Arsène Lupin ? Celui-ci n'a pas dit son dernier mot et présente bien plus d'un tour dans son sac… J'ai particulièrement apprécié cette nouvelle, peut-être parce qu'elle dénote beaucoup moins de l'univers crée par Maurice Leblanc et se montre plus crédible que les autres.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas été séduite par ce recueil. J'ai même été profondément déçue. En se modernisant, je trouve que le personnage d'Arsène Lupin perd finalement tout son charme. L'écriture d'Adrien Goetz n'est pas à remettre en cause pour autant. J'ai même parfois apprécié découvrir quelques petites touches d'humour : même si l'auteur en fait des tonnes, comment ne pas sourire face à un Herlock Sholmès collé à sa loupe malgré tout l'attirail détenu par la police scientifique ? J'ai de même appris certaines choses. Notamment qu'à la fin de sa vie Maurice Leblanc avait fait poser des verrous dans sa demeure du Clos Lupin, de crainte que son héros ne vienne lui rendre une petite visite nocturne. Ce recueil m'a ainsi donné envie d'en savoir davantage sur le “père” d'Arsène Lupin. Il peut également être l'occasion de faire découvrir ce héros haut en couleur à la jeune génération, ou encore à celles et ceux qui n'ont pas spécialement envie de se plonger dans de la littérature classique.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Un peu décevant... un peu lourd aussi : l'auteur tient à tout prix à rappeler toutes les pages qu'on est au XXI, au pays de Facebook, de Google : on le sait, pas besoin de le rappeler!
Sinon quelques beaux moments, dignes de Maurice Leblanc : quand Lupin cache le diamant dans l'automate de l'horloge, quand il investit sa caverne...
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Arsène Lupin en 2015. Les personnages de la série de Maurice Leblanc sont bien présents, l'aiguille creuse est régulièrement rappelée, quelques éléments de modernité 2015 (Facebook, Fukushima, le Louvre d'Abû Dabi), une mise à jour 2015 des personnages avec rappel 1900, des vols impossibles mais ça ne prend pas.

L'idée était excellente mais le résultat est décevant.
Arsène Lupin est le plus grand des voleurs, il a dérobé l'histoire et a remplacé les principaux personnages par des mannequins, mais c'est aussi un gentleman car il a remplacé le manuscrit à l'état de brouillon et c'est cette version qu'on peut lire.
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Arsène Lupin, un homme du XXe siècle, ringard et dépassé ? Non, un gentleman cambrioleur du XXIe siècle ! Il vole les données de Facebook, restitue la véritable Joconde au musée du Louvre, déplace les sculptures de la façade de la cathédrale de Strasbourg… le tout sous les yeux ébahis du jeune chercheur Paul Beautrelet, en passe de trouver le secret d'une éternelle longévité.

La mention « roman » est apposée sur cet ouvrage, mais le texte est plutôt construit comme un recueil de nouvelles : chaque chapitre, qui peut se lire indépendamment, porte le nom d'une aventure d'Arsène Lupin écrite par le créateur du personnage, Maurice Leblanc, qu'Adrien Goetz transpose avec brio dans le monde contemporain. le premier chapitre, « Arsène Lupin contre Herlock Sholmès » raconte par exemple comment le héros éponyme se joue habilement du détective anglais sur fond de vol de la façade de la cathédrale de Strasbourg. Cette réécriture n'hésite pas à introduire les codes et les personnages du monde contemporain dans l'univers de ce gredin d'Arsène : architectes, dessinateurs, hommes d'affaires… nul n'échappe à l'oeil acéré d'Adrien Goetz, qui fait preuve d'un art consommé de la parodie et de l'ironie et multiplie les clins d'oeil.

Un seul regret : le personnage du narrateur, un peu benêt, a tendance à alourdir l'histoire. C'est dommage car les intrigues sont par ailleurs plutôt bien construites.

Le tout compose une comédie policière vive et brillante. Un bel hommage à Maurice Leblanc. Merci à Babelio et aux éditions Grasset de m'avoir permis de le découvrir dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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J'ai mis beaucoup de temps avant de me plonger dans l'univers de ce livre. J'ai trouvé le premier chapitre un peu brouillon. Malgré cela, au fil du temps, j'ai fini par accrocher et vouloir voir où toutes ces petites histoires nous emmèneraient. Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je ne peux pas non plus dire que j'ai détesté
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Si la plupart des auteurs ont repris le personnage dans son époque, l'originalité d'Adrien Goetz est d'avoir transposé le gentleman-cambrioleur au XXIème siècle. Un peu comme l'ont fait Mark Gatiss et Steven Moffat avec Sherlock. Nous retrouvons donc Arsène Lupin qui, comme le Comte et la Comtesse de Cagliostro, a retrouvé une nouvelle jeunesse en 2010 et les descendants d'Isidore Beautrelet (Paul Bautrelet), Ganimard (Ganimarion), d'Herlock Sholmes et de Joséphine Balsamo. Chacun des chapitres reprend le titre d'une aventure de Maurice Leblanc : La demoiselle aux yeux verts, La femme aux deux sourires, le Bouchon de cristal, l'Aiguille Creuse...

Chaque chapitre est une mini-aventure, menant à l'issue finale. La compétition est plus rude que jamais entre Arsène et son équipe contre le jeune Beautrelet, toujours aussi sur de lui, épaulé par Joséphine Balsamo. Arsène Lupin ne se contente plus de vols d'oeuvres d'art mais bloque Facebook pendant 24 heures, le temps de récupérer des données, il travaille sur des inventions nécessitant des imprimantes 3D et mettant en oeuvre les dernières technologies...

L'idée de départ était bonne, les clins d'oeil sympathiques (Le Clos Lupin, la série télé avec Georges Descrières, les références à Maurice Leblanc...), mais même si le personnage garde son caractère gouailleur, charmeur, omniscient, j'aurais préféré des aventures vraiment renouvelées plutôt que des pastiches à la sauce numérique.

Malgré cette petite déception, j'avoue avoir été ravie de retrouver un peu de l'esprit de Maurice Leblanc, de voir qu'il est encore présent 150 ans après sa naissance.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Una volta il presidente Valenglay ha detto: “Or, Lupin est immortel” (Les dents du tigre). Si potrebbe pensare che da una di queste uscite un po' bizzarre da parte di Leblanc sia nata l'idea di un Lupin “eterno”, ovvero capace di muoversi attraverso gli anni e i secoli, senza molte variazioni personali, senza invecchiare né cedere alla noia, mentre il mondo si muove attorno a lui in una continua evoluzione. Potrebbe certamente essere uno spunto interessante. Il motivo per il quale ho preso e letto questo libro era soprattutto la curiosità di sapere come sarebbe stata adoperata l'idea.

In certi momenti l'ho trovato spassoso, in altri un poco pesante. Per la maggior parte, per la verità, abbastanza inverosimile (molto più di quanto possono apparire le opere dell'autore originale, Maurice Leblanc).

Tralasciando allusioni più o meno comprensibili (facciamo meno, perché non sono un'assidua del web né dell'informazione, e della politica francese non conosco assolutamente nulla né sono interessata a saperne qualcosa), e pubblicità poco occulta, che non ho trovato affatto di mio interesse, il modo di strappare un personaggio di inizio XX° secolo per trasportarlo a cent'anni dopo non è stato indolore né portato avanti con granché di giudizio. Inoltre la metà dei suoi intrallazzi sono risultati poco credibili e abbastanza insensati, per non dire piuttosto puerili. Va bene che Arsène Lupin, soprattutto nei suoi primi tempi da Gentleman-cabrioleur, fosse abbastanza svagato e sconsiderato, ma se non altro aveva obbiettivi chiari e lineari. Io mi trovo ancora a chiedermi a che scopo servisse tutto quel po' po' di macchinazione a Strasbourg (a parte a far incontrare Lupin, Beautrelet, la Cagliostro e Sholmès in un unico racconto).

A proposito: Holmes/Sholmès è un po' troppo fuori controllo o è una mia impressione? Capisco che già in precedenza Leblanc non lo abbia mai trattato con i guanti di velluto nei suoi scritti, ma da qui a trascinarlo in un gorgo di insensatezze e pazzia omicida ce ne passa. Ne l'Aiguille creuse si sono sparati addosso a vicenda, non è propriamente vero che un imbecille ha ucciso Raymonde: DUE imbecilli, piuttosto, che hanno alzato troppo la cresta e si sono accapigliati per nulla (a parte per il testosterone, che scorreva a fiumi in quel frangente). Mi chiedo: ma almeno li hanno messi in galera, quei due inglesi che hanno fatto i terroristi in suolo straniero? Mi auguro di sì, almeno alla prossima avventura non si rischia di ritrovarseli di nuovo fra i piedi.

La Femme aux deux sourires è un racconto proprio carino, però. Questo lo posso concedere senza troppe remore. E non mi è troppo dispiaciuta nemmeno la lettura di le Bouchon de cristal, molto lupinienne.

P.S.: continua la serie delle mogli morte in modo violento e prematuro, noto. Dev'essere un'insana abitudine dei giallisti lupiniani.
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Un voyage dans le temps qui distrait mais aussi donné envie de voyager de Strasbourg á Paris á Etretats ...
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Toute personne qui a vu la merveilleuse série "Sherlock" de la BBC sait qu'on peut transposer avec brio un personnage du début du XXe siècle dans le XXIe. Malheureusement, ce n'est pas le cas d'Arsène Lupin avec ce livre.
L'auteur a de grandes connaissances sur le personnage et son univers. Mais son choix de ne pas réinventer Lupin (le personnage de Lupin est le même qu'à l'époque de Leblanc, il a juste oublié de vieillir et de mourir) et d'utiliser de nombreux thèmes et personnages lupiniens, l'empêche de projeter réellement Lupin à notre époque. Son personnage n'est qu'une copie de l'original. Il n'y a pas de réappropriation, de modification, d'adaptation de Lupin. Les quelques tentatives de l'ancrer dans notre siècle (références aux réseaux sociaux, aux pop stars) ne suffisent pas.
Le moment où j'ai décidé que je ne finirais sans doute pas le livre a été celui où Lupin manifeste son admiration au patron d'une grande chaîne de supermarché. En effet, ce dernier, en essayant de proposer ses produits au prix le plus bas, n'est-il pas un valeureux défenseur de la veuve, de l'orphelin et du pouvoir d'achat ? Apparemment, Lupin ne s'est pas renseigné sur la notion de rémunération équitable des producteurs et a échappé aux articles de journalistes dénonçant certaines pratiques des centrales d'achat des supermarchés.
Je peux pardonner qu'un livre ne corresponde pas à mes attentes, mais que Lupin (MON Lupin) soit dénaturé ainsi... (C'est le problème lorsqu'on reprend un personnage déjà existant. Les lecteurs s'en sont emparés, ils ont une image précise du caractère du personnage et ils n'apprécient pas qu'on ne respecte pas cette image).
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Déception, mes amis.

Déception totale.

Déjà Arsène Lupin arrive à vivre au moins jusqu'en 2014 (puisqu'il est fait mention de personnages séjournant au Peninsula Paris, qui a ouvert en 2014 #MinuteProfessionnelle), alors qu'il est né en 1874 selon Maurice Leblanc, on ne sait pas trop comment il a tenu jusque là, d'ailleurs est-ce vraiment lui ? Hum hum … Alors que Maurice Leblanc s'est toujours foulé pour trouver une explication rationnelle à ce qui pouvait paraître surnaturel, là, que dalle (pas bravo, M. Goetz). En plus de ça, j'ai trouvé la succession d'aventures un peu facile, du style « reprenons un maximum d'aventures de Lupin en un minimum de pages ».

En plus de ça, Adrien Goetz fait comme si Lupin était une personne réelle – juste parce qu'à la fin de sa vie, Maurice Leblanc commençait à le croire. Je ne voudrais pas dire, mais à la fin de sa vie ma mamie croyait trouver un trésor chaque fois qu'elle descendait à la cave, je vais pas pour autant voir ma banquière en lui demandant comment se portent mes millions.

Bref, je vais arrêter de tirer sur l'ambulance (je ne voudrais pas pourrir mon karma, j'en ai un peu trop besoin en ce moment), mais vous voyez ce que je veux dire.

(Si vous ne voyez pas ce que je veux dire : next. Je vous en prie, tout le plaisir était pour moi.)
Lien : https://caramelsbouquinsetch..
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