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On a volé la façade de la cathédrale de Strasbourg !
Tous les saints, les prophètes, tous les cavaliers, la Vierge de pierre, les gargouilles et Lucifer lui-même ont disparu !
Le forfait serait-il signé Furax ?
Ou plutôt ... ?
On le croyait mort depuis cent ans !
Mais surgissant des brumes du passé, Arsène Lupin annonce son retour !
Non, ce roman ne me fera pas avaler l'impensable.
Et puis, Arsène Lupin est un personnage de fiction ...
Pourtant !
Pourtant au début du XXème siècle, la rumeur avait prétendu que Lupin n'avait séduit la Cagliostro que pour lui voler l'élixir de jeunesse éternelle que son père, Joseph Balsamo, dernier des grands astrologues, avait fini par distiller de ses cornues ...
Ce roman, pétillant et astucieux, n'en est pas un.
C'est un recueil de sept nouvelles et un épilogue qui reprennent des titres immortalisés par Maurice Leblanc :
"Arsène Lupin contre Herlock Sholmès", "la double vie d'Arsène Lupin", "la demoiselle aux yeux verts", "la femme aux deux sourires", "la Cagliostro se venge", "le bouchon de cristal", "l'aiguille creuse" et "le triangle d'or".
Le fil conducteur de l'ouvrage est un homme, Paul Beautrelet.
Inscrit en thèse de biologie à Jussieu, il est l'arrière petit-fils d'Isidore Beautrelet, le notaire d'Étretat qui avait toujours refusé d'entrer dans la bande d'Arsène Lupin ...
Adrien Goetz, l'initiateur de cette nouvelle vie du gentleman cambrioleur, a réussi, sans sombrer dans le ridicule, cette action délicate de placer le personnage de Maurice Leblanc en concordance avec notre époque exacerbée de modernité et de technologie.
Froidement et directement, comme un strike qu'il pourrait réussir d'une boule de bowling bien lancée, Adrien Goetz bouscule quelques codes et nouvelles habitudes actuels.
La lecture de son livre est agréable, captivante et rapide.
Elle s'apprécie mieux encore en écoutant du jazz, des cantates ou quelques chansons de Jacques Dutronc.
L'hommage est réussi.
Mais qui peut être ce nouveau Lupin ?
Un descendant direct ...
Un héritier spirituel ...
Un imposteur qui se serait emparé de la légende ...
Ou plutôt ... ?
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Dans la foulée de mon récent voyage à Étretat dans les traces de Maurice Leblanc, l’auteur célébrissisime d’Arsène Lupin j’ai eu envie de lire cette nouvelle vie d’Arsène Lupin qu’Adrien Goetz se propose de reprendre.

Dans la même journée, le jeune Paul Beuthrelet, biochimiste surdoué voit se présenter à lui un vieux monsieur qui doit avoir bien connu sur son grand père et s’appeler Arsène Lupin, et une grande et belle jeune femme, sosie de Fanny ardant se propose de financier ses recherches sur des molécules mutantes dans la régénération cellulaire. C’est beaucoup dans une seule journée pour un jeune homme de 25 ans, non?
L'idée de départ ne manque pas d'audace et de panache mais le résultat déçoit largement : Adrien Goetz, le père de Pénélope et ses nombreuses intrigues force un peu trop sur une légèreté qui sonne pas toujours très juste, et le roman, multipliant les différentes intrigues, i peine à convaincre sur la longueur.

Cela dit, le roman reste distrayant et sympathique et surtout donne envie de relire Maurice Leblanc, ce qui n’est déjà pas si mal, n’est ce pas ?

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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En littérature, les héros ne meurent jamais... Surtout pas "le plus grand des voleurs" chanté par Dutronc, joué par Georges Descrières (toute ma jeunesse !) et lu par des milliers d'admirateurs de ses aventures imaginées au début du XXème siècle par Maurice Leblanc. Sous la plume d'Adrien Goetz (féru d'histoire, de littérature ET de Normandie), Arsène Lupin revient en cambrioleur du XXIème siècle, toujours prêt à relever les défis les plus extravagants, à ridiculiser les puissants et à sauver le monde.

Car il y a du super héros dans cet Arsène Lupin des temps modernes, une dose de Robin des Bois et une belle influence de Jules Verne. Si on retrouve les descendants des personnages créés par Maurice Leblanc, Paul Beautrelet (digne héritier de l'intelligence de son grand-père), Herlock Sholmès flanqué de son Watson bloggeur, l'inspecteur Ganimarion ou encore Joséphine Balsamo, comtesse de Cagliostro, le champ d'action de notre gentleman-cambrioleur a bien évolué. Il s'est mondialisé, il s'est virtualisé, il s'est également élargi à tous les problèmes générés par les modes de vies observés au cours de ce nouveau siècle. Patrimoine envahi par la publicité, prédominance des réseaux sociaux, course économique effrénée des états, accoutumance aux séries télévisées... Arsène virevolte d'un pays à l'autre, dérobe la façade de la cathédrale de Strasbourg, restitue parfois des joyaux dérobés au siècle dernier, vole Facebook, kidnappe des scénaristes, développe ses collections d'oeuvres d'art et multiplie les conquêtes au nez et à la barbe de tous. Sans oublier de travailler à un meilleur avenir de la planète en jouant le super mécène visionnaire.

Chaque chapitre porte le titre d'une aventure bien connue d'Arsène Lupin et rattache ainsi le héros à ses origines. C'est drôle, enlevé et intelligent. Une fantaisie, comme l'auteur définit lui-même son livre, mais pas seulement. Comme d'habitude avec Adrien Goetz, c'est l'occasion d'une balade amoureuse et critique dans les arcanes du patrimoine architectural et artistique français (une envie de détruire l'Opéra Bastille, vraiment ?). Mais c'est également une intéressante mise en perspective des "maux" de notre siècle, à l'aide de personnages empruntés à la réalité mais que l'on n'a aucun mal à reconnaître, sourire en coin et regard moqueur de l'auteur en prime.

J'ai passé un excellent moment avec ce livre, ravie du "à suivre" qui clôt le dernier chapitre. J'ai retrouvé le charme du Lupin de mes souvenirs, mélange de celui des livres de celui de la série. Et j'ai beaucoup souri. Exercice parfaitement réussi !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Comme vous le savez peut-être, je suis fascinée par le personnage d'Arsène Lupin depuis une dizaine d'années, et récemment je me suis mise à jour sur les nouvelles publications autour de ce personnage : désormais tombé dans le domaine public, ses nouvelles aventures pullulent, plus ou moins bonnes … Quand j'ai vu qu'Adrien Goetz avait sorti ce roman, je me suis un peu inquiétée : je n'aime pas beaucoup cet auteur, et j'avais peur qu'il ne massacre mon personnage préféré. C'est donc avec appréhension que je l'ai entamé …

Mais à ma plus grande surprise, j'ai adoré ! Nous sommes en 2015, et le jeune Paul Beautrelet (descendant d'un personnage bien connu des lupiniens de tous poils) va bientôt publier sa thèse sur le renouvellement des cellules, qui pourrait conduire à l'élixir de jeunesse … Thèse tout ce qu'il y a de plus sérieuse qui lui vaut d'être au sommet de sa gloire. Jusqu'au jour où, au cours d'une cérémonie impressionnante, la façade de la cathédrale de Strasbourg est dérobée. Un vol dont la signature est simple : Arsène Lupin. Paul croit rêver : lui qui a été bercé par les aventures de son ancêtre aux côtés du cambrioleur, il le rencontre en chair et en os … mais comment est-ce possible ? Un personnage de fiction, 100 ans plus tard, peut-il revenir à la vie ? D'autant qu'avec lui Lupin entraîne une mystérieuse comtesse ainsi que l'héritier de Ganimard … Bref c'est toute l'oeuvre lupinienne de Leblanc qui débarque dans les années 2010, à Paris !

Et nous voilà embarqués dans une aventure déjantée à la Lupin, sur fonds de cambriolage à grande échelle, de complot mondial et de réseaux sociaux … Car Lupin, fidèle à lui-même, a une page Facebook (l'arme parfaite pour contrôler l'information) et va jusqu'à pirater le célèbre réseau pour parvenir à ses fins : une situation qui ne doit pas nous surprendre quand on sait que 100 ans auparavant, Leblanc en fait un habile manipulateur des médias de l'époque et un technophile moderne averti.

Dans le roman de Goetz, j'ai retrouvé avec plaisir l'humour de Lupin / Leblanc, et les situations rocambolesques bien comme il faut. Dans le roman de Goetz j'ai retrouvé un Lupin flamboyant, gouailleur, un peu voyou, qui parle l'argot du siècle où il vit. Bref un Lupin immortel, qui s'adapte parfaitement à cette nouvelle époque. Dans le roman de Goetz, j'ai appris pas mal de détails sur l'histoire de l'art, métier du romancier oblige, ce qui n'est pas choquant pour Lupin, toujours amateur d'art. Dans le roman de Goetz, on y retrouve aussi ce que la postérité a fait du personnage :

« Lupin leur avait interdit les textos en style télégraphique : « faites des phrases tas d'illettrés, vous êtes de ma bande, un peu de tenue ! […] Un peu de syntaxe, que diable, ça n'a jamais nui à personne ! » Ils aimaient bien quand il imitait ainsi les inflexions du regretté Georges Descrières, au temps de l'ORTF »

Et je rajouterai quelques applaudissements à la scène où Lupin, déprimé, regarde des séries toute la journée et, mécontent du tour qu'elles prennent, enlève les scénaristes pour écrire lui-même l'histoire !:-)

Arsène Lupin, donc, immortel.

« Tu veux que je remonte comme ça jusqu'à Tibère, qui m'a couvert d'or quand le petit Jésus avait quinze ans ? J'ai été le prince Sernine, Raoul d'Andrésy, Louis Valméras, don Luis Perenna, grand d'Espagne, Albert Lebrun, président de la République, Marcel Duchamp … Je suis aussi de temps à autre Guy-Manuel de Homem-Christo, tu sais, le plus célèbre des Daft Punk, je suis Bansky, la star du street art dont les oeuvres valent des millions et dont nul n'a jamais vu le visage, je publie de loin en loin un livre, pour mon plaisir, sous le nom de Thomas Pynchon … On ne me reconnaît jamais à temps. »

S'inspirant avec brio de la série Sherlock qui revisite le mythe, Adrien Goetz nous propose des épisodes courts (dont chacun porte le nom d'un roman original), à la manière des premières aventures de Lupin, qui trouveraient parfaitement leur place dans les journaux d'aujourd'hui – pardon sur les blogs et réseaux sociaux ! Un roman vif, satirique, qui épingle les travers de notre société comme le faisait Leblanc il y a 100 ans, une intrigue déjantée, un Lupin plus lupinien que jamais, bref n'hésitez plus !
Lien : https://missbouquinaix.com/2..
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Tout d'abord un grand merci à Babelio pour m'avoir sélectionné lors du Masse Critique de mai dernier.
Que dire de la nouvelle vie d'Arsène Lupin d'Adrien Goetz ? le seul concept a suffi pour me faire saliver. Imaginez, un Arsène Lupin confronté aux défis technologiques du XXème siècle…. Evidemment c'est dans l'air du temps me direz-vous. Ce n'est pas sans rappeler la série Sherlock de la BBC, mais reste tout de même très tentant…et je me suis laissé tenter….malheureusement le résultat ne fut guère à la hauteur de mes attentes. Dommage !
Et pourtant tout commençait si bien ! Cambriolage à Strasbourg, la statuaire de la cathédrale a été dérobée ! Paul Beautrelet qui vient d'être reconnu pour sa thèse en biologie assiste à l'événement. Quelle n'est pas sa stupéfaction lorsqu'un individu se présente à lui comme étant Arsène Lupin. Il revendique alors le vol et prétend avoir très bien connu son grand-père, ainsi qu'un grand nombre d'illustres personnages de notre Histoire. Mythomane ou bien gentleman cambrioleur en chair et en os ? Immortel ou imposteur ? D'autant que les travaux de Paul Beautrelet porte sur le renouvellement cellulaire et la possible prolongation de la vie humaine. Alors quid ?
Et puis l'enthousiasme initial s'essouffle face aux incohérences du récit. Trop de ruptures chronologiques dans la trame, une narration décousue et un style fade, peu fluide transforment ce qui promettait d'être un agréable moment de lecture en une corvée laborieuse. Les chapitres se succèdent sans enchaînement véritable. Au final le livre s'apparente plus à une succession de nouvelles qu'à un roman. Hormis le personnage d'Arsène Lupin, toujours aussi flamboyant, Paul Beautrelet manque d'épaisseur, de caractère et les autres protagonistes sont inconsistants y compris la comtesse de Cagliostro!!!
La présence d'Herlock Sholmès me laisse dubitative : lui et son comparse Watson n'interviennent que rarement et n'ont pas de réelle influence sur l'intrigue. En outre je n'ai que modérément apprécié la façon dont l'auteur décrit le célèbre détective britannique. Indépendamment de l'affection que je porte à ce héros, A. Goetz en a fait un personnage ridicule voire détestable, une mauvaise caricature. L'irrespect est une chose, et quand il est bien amené peut être un atout, mais là il s'agit plus d'un effet de manche facile doublé d'une méchanceté gratuite. On peut être chauvin sans forcément rabaisser les autres. Bien sur il ne s'agit là que d'un avis personnel basé sur mon ressenti.
Un autre de mes regrets : dans les dernières pages du livre notre Arsène national trouve subitement l'amour, telle une révélation. Et hop, au dernier moment l'auteur s'est sans doute dit qu'il manquait l'ingrédient « romantique ». N'ayez crainte, l'erreur est réparée et la romance posée là comme « un cheveu sur la soupe». On tombe ici dans le facile et le convenu, en complète opposition avec la construction même de l'intrigue.
Cependant, malgré une conclusion un peu rapide, le final respecte, lui, l'esprit des aventures rédigées par Maurice Leblanc : le livre se clôt sur une énigme quand au devenir de notre gentleman cambrioleur…. Et annonce une suite.
Suite que je ne lirai pas.
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(...) Ce roman est une réécriture de quelques-uns des aventures d'Arsène Lupin, de la Femme aux deux Sourires en passant par le Bouchon de Cristal ou L'Aiguille Creuse. Et dans certains cas, connaître les écrits de Maurice Leblanc est spoilant (et bien sûr, l'inverse est valable aussi: le livre spoile les histoires de Leblanc). L'intérêt réside donc plutôt dans la façon dont l'auteur revisite les intrigues originales.

Tous les ingrédients sont là: personnages emblématiques de l'univers lupinien, tours de passe-passe, cambriolages rocambolesques, planques improbables et aventures internationales.

Malgré ça, la sauce n'a pas pris pour moi… Lupin est un personnage très ancré dans son époque, à mon avis, et le transposer dans les années 2010, ça gâche déjà un peu le plaisir. D'autant que ce qui était facile au début du 20e siècle fait un peu tâche au début du 21e, je trouve, même si certaines idées sont plutôt chouettes.

Ajoutons à ça des personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'intéresser, plats, antipathiques… Alors oui, Lupin n'est pas toujours un héros sympathique: il est arrogant, condescendant (surtout avec les femmes) et parfois agaçant. Mais avec Leblanc, les intrigues fonctionnent toujours.

Là, ce n'est même pas que j'ai détesté ma lecture. C'est pire: elle m'a laissée totalement indifférente. Je ne suis allée au bout que parce que le livre est très court, mais une semaine pour lire 230 pages dont j'ai presque tout oublié une heure après l'avoir définitivement refermé… C'est difficile de trouver du positif à souligner dans ces conditions. Je conclurai donc ici, en vous disant un mot de la plume, qui n'est pas déplaisante et fait bien le job, s'agissant d'amener le lecteur jusqu'à la fin.

J'aurais voulu être un peu enthousiaste, mais je ne peux pas prétendre avoir pris plaisir à cette lecture. J'ai lu ce livre et… c'est tout…
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Arsène Lupin au XXIème siècle… et à la pointe de la technologie. C'est étrange, déstabilisant, déroutant… mais moderne.

Le côté plaisant de ce récit vient de la disparité entre le personnage d'Arsène Lupin (plus connu comme un héros du début du XXème siècle) et ses relations avec la technologie. Au travers de ses vols, nous comprenons qu'Arsène tente de nous mettre en garde face à notre dépendance de plus en plus importante à ce qui est futile comme les réseaux sociaux, les séries tv… Bref, les êtres humains ne pensent plus par eux-mêmes. La facilité avec laquelle il commet ses vols et ce qu'il dit pouvoir en faire, donne la possibilité de s'interroger sur notre monde où le virtuel prend plus de place que le réel. À lire ce roman, il y a de quoi frémir…
Un roman que j'ai aimé sans plus… Étant une lectrice des oeuvres de Maurice Leblanc, je suis trop imprégnée du Arsène Lupin décrit comme un casse-cou que comme un bandit 2.0:D
Par contre, avoir utilisé Arsène Lupin comme personnage principal pour dénoncer les côtés nocifs de notre société est plutôt futé : notre esprit fait de suite la relation avant-après.
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Même si je n'y ai pas retrouvé le plaisir de mes lectures de jeunesse, quand je découvrais Arsène Lupin, il faut bien reconnaître à Adrien Goetz nombre de qualités du personnage qu'il fait revivre dans ce roman : du courage, de l'audace, de l'imagination et un sens certain de l'anticipation.
Quand tombe la bâche qui recouvre le chantier de restauration de la cathédrale de Strasbourg, la foule est aux premières loges pour découvrir son nouvel exploit : les statues de grès rose ont disparu ! Parmi les spectateurs incrédules, un étudiant qui allait lui aussi connaître son heure de gloire, Paul Bautrelet, et une grande brune, «style Carmen».
L'arrière petit-fils du notaire Isidore Bautrelet, que Lupin a côtoyé dans L'Aiguille creuse et l'immortelle Joséphine Balsamo, Comtesse de Cagliostro, l'éternelle rivale, sont là pour rivaliser avec le gentleman-cambrioleur. Sans oublier Herlock Sholmès, qui continue d'avoir toujours un coup de retard.
Après cette mise en bouche, ils ne vont pas chômer, entre forfaits à l'ancienne comme le vol de bijoux ou de tableaux précieux (La Joconde !) et la cybercriminalité qui permet de s'arroger un pouvoir bien plus important, à l'image de la journée durant laquelle il a la mainmise sur Facebook ou s'occupe de transactions bancaires.
Sept aventures fertiles en rebondissements vont permettre à l'auteur de réjouir tous les afficionados de Maurice Leblanc d'une part, en insérant ici et là des indices tirés d'épisodes précédents et de créer de nouveaux exploits tout aussi retentissants d'autre part. On passe ainsi allègrement des couloirs secrets d'appartements parisiens aux laboratoires de recherche en génie génétique. On suit aussi un grand capitaine d'industrie, un éditeur, un architecte et un dessinateur japonais qui sont bien proches de la «vraie vie». Mais plutôt qu'un roman à clef, il s'agit ici de mieux ancrer ce livre-hommage dans notre siècle.
Car ainsi, 150 ans après la parution du premier tome, la magie continue de fonctionner.
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Du grand n'importe quoi... Comme quoi il ne suffit pas d'être un pro de l'histoire de l'art pour faire un bon romancier, surtout en prétendant vouloir s'attaquer au mythe d'Arsène Lupin. À fuir vous dis-je....
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Une de mes amies m'a donné ce livre qu'elle ne voulait pas garder dans sa bibliothèque. Ça m'a mis la puce à l'oreille: en général, quand on a aimé un livre, on a besoin de le garder comme un trésor au cas où on voudrait le relire. Pour tout dire, il m'arrive d'acheter en version papier un livre que j'aurais lu sur ma liseuse et que j'aurais adoré juste pour le plaisir d'avoir l'objet tangible de ma lecture entre les mains. Et malheureusement, je dois avouer que celui-ci a fini dans la boite à livres après ma lecture. Ou peut-être heureusement car il aura la chance de rencontrer un lecteur plus favorable. Mais personnellement, j'ai détesté. Pourtant j'aime bien le personnage d'Arsène Lupin et l'univers originaux mais là, je n'ai rien compris à l'intrigue et je me suis ennuyée d'un bout à l'autre. Pour moi, ça n'avait ni queue ni tête.
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