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Les Ames mortes ou les Aventures de Tchitchikov, pavé d'un bon 400 pages en écriture serrée, poème ou roman écrit de 1827 à 1835.

Ce Tchitchikov est un filou mais est-il mauvais, non je ne le crois pas: pour ces petits hobereaux ou aspirant à l'être, le seul moyen pour espérer vivre une vie meilleure dans cette Russie de la première moitié du 19e siècle où le servage persiste est de déclarer une centaine d'âmes, qui est à peu près le minima entendable, par des combinaisons louches pour prétendre trouver quelques portes qui s'ouvrent au niveau des banques.

En d'autres temps, on l'aurait qualifié de moujik enrichi, de koulak ; en d'autres temps encore, on l'aurait qualifié de truand qui abuse des faiblesses de ses connaissances dans les affaires. Pour donner une tonalité exacte et péjorative, genre voleur de chevaux, prêt à tout pour s'en sortir et vaincre tel un maquignon un sort qui vous laissait sinon inexorablement du côté des exploités dans cette société impériale, de province. Ici ce n'est pas l'acquisition de chevaux qui fait le larron, c'est le nombre d'esclaves, et même plutôt morts, d'où le titre : "Les Ames mortes".

Dans une de mes citations, il y a ce commentaire entre deux quidams sur l'état d'une roue de la calèche de Tchitchikov. Un propriétaire appelé à faire de la route qui n'entretient pas les roues de sa calèche est un drôle de propriétaire !.. Non seulement notre héros sait manipuler mais il sait aussi s'adapter aux situations les plus cocasses, les plus insolites les unes que les autres, cette variété en fait tout le charme du livre, l'humour et les échanges vifs, les risques pris parfois l'entraînant à deux doigts au péril de sa vie, desquels il s'échappe miraculeusement sont des pages d'anthologie.

L'image de cette Russie là, vue sous l'angle de la satire violente, pour Gogol, elle est à son image, il veut la dépasser et concevoir qu'elle est aussi porteuse d'espoir et qu'elle a quelques atouts de taille pour s'assumer et se sortir d'une apparente farce. Pour ce double angle de vue de cette oeuvre majeure, à lire bien sûr.
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Les Âmes Mortes ou les tribulations d'un arnaqueur de passage.

Tiens, encore une oeuvre de Gogol où le personnage principal (Tchichikov) est en transit.
Faut-il y voir une allusion sérieuse à une période de la vie du petit Nicolas Gogol où il avait la bougeotte ?
Mais si, rappelez-vous cette période où il n'arrêtait pas de passer d'une ville à une autre sans s'y établir vraiment de peur d'être pris par le vertige de la page blanche…

Bref, venons-en aux Âmes Mortes. Il y a de ces romans qui, en les refermant, nous laissent un sentiment doux-amer. Ce fut le cas pour moi avec celui-ci.

La première partie du roman où l'on suit Tchichikov arnaquer les notables d'une ville de province en Russie est jouissive.
Pourquoi ce diable de Tchichikov veut-il acheter des « âmes mortes » (autrement dit des serfs qui n'ont pas encore été déclarés comme morts à l'administration) ?
On y retrouve l'humour cher à Gogol, où chaque personnage est peint avec férocité, doublé d'une critique du soi-disant « beau monde » de l'époque des Tsars.

La deuxième partie, elle, n'est qu'un brouillon que l'auteur aura recommencé plusieurs fois sans en être satisfait.
C'est linéaire, classique, gentil, rédempteur, … bref circulez il n'y a plus rien à voir.
Cela ne m'étonne pas que Gogol ait bouté le feu à cette suite car même au bout de son mysticisme délirant Nico avait encore le Nez fin pour faire la part des choses entre ce qui est de qualité de ce qui ne l'est pas.
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Un grand classique de la littérature Russe que j'ai lu il y a très longtemps mais dont je gardais un souvenir mitigé. J'ai mis la main sur une édition de 2009 avec une traduction renouvelée et des illustrations de ...Marc Chagall, c'était l'occasion de repartir à la rencontre de Tchichikov lehéros de Gogol.
Dans tous les livres sur la littérature russe vous trouverez résumé et analyse de ce roman, les plus grands s'y sont collés et Nabokov en premier lieu grand admirateur de Gogol. Donc un résumé très succinct et quelques impressions pour vous donner envie de partir sur les traces de ces Âmes mortes.

Pavel Ivanovitch Tchichikov écume la région dans sa britchka et se fait présenter à tous les notables du coin, du moins à tous ceux qui sont propriétaires d'âmes, le nom pudique donné aux moujiks que leur propriétaire peut à l'envi, vendre, louer, ou exploiter.
Il veut racheter des âmes mortes, ces hommes et femmes qui sont morts dans le servage mais qui apparaissent encore dans les états du recensement ce qui obligent les propriétaires à payer des impôts dont ils se passeraient bien.
Le mécanisme par lequel Tchichikov pense s'enrichir avec ces achats est un peu mystérieux et il se heurte parfois au refus des propriétaires. Mais c'est un malin, c'est même pour le dire franchement Satan lui-même. C'est un maître de la flatterie, il connait les points faibles de tous ses interlocuteurs : l'argent, le jeu, le billard ou la boisson c'est au choix.
C'est le diable certes mais un diable bien policé, bien masqué qui sait fort à propos perdre son interlocuteur dans un discours sur la loi, le devoir et l'intérêt.
On est loin ici du sérieux des romans de Tolstoï ou de l'écriture torturée de Dostoïevski. Les héros sont menteurs, voleurs, pratiquent l'arnaque à petite ou grande échelle.
On nage dans le grotesque, au est au royaume de l'absurde; le comique est décapant, Gogol use à profusion de métaphores animalières, tous les types humains sont représentés, le couard, le colérique, l'envieux et leurs noms même en Russe provoquent l'hilarité ce que la traductrice à chercher à rendre avec une grande réussite.
Le tableau de la société provinciale russe est subversif et inoubliable. La satire est dure mais aussi loufoque ce qui adoucit un peu le trait.

Les illustrations de Marc Chagall sont parfaites et Anne Coldefy-Faucard nous dit que sans doute le peintre reconnu sous la ville de N...de Gogol le Vitebsk qu'il a connu.


Voici la voix de Nabokov qui conteste le caractère russe du roman.
« Il serait aussi vain de chercher dans les Âmes mortes un arrière plan russe authentique que d'essayer de se faire une idée du Danemark à partir de la mince affaire qui se déroula jadis dans les brumes d'Elseneur. »

Mais s'incline devant la richesse du roman.
« Les Âmes mortes offrent au lecteur attentif une collection d'âmes bouffies (..) décrites avec brio (..) et cette foison de détails singuliers qui élèvent l'oeuvre au niveau d'un fantastique poème épique »


Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Un chef d'oeuvre drôlatique que ce parcours intéressé et veule de Tchitchikov dans le petit monde des propriétaires terriens russes du XIXe siècle, fait de bêtise, d'ennui, de rapacité, de bavardages inutiles, dans le grand jeu de la comédie du paraître, tout un monde vain et insignifiant, croqué d'une plume acerbe et humoriste qui collectionne les portraits les plus féroces et les plus désopilants.
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Les âmes sont immortel M. Gogol !!! C'est du moins ce que lui aurait dit un censeur. Pour ma part je ne sais pas si elles le sont ou pas, par contre je sais que ce livre, même s'il est inachevé lui l'est.
Le livre devait être articulé en trois parties, la premier fut achevée, la deuxième commencé et des extraits publiés à titre posthume. Quant à la troisième elle ne vit jamais le jour, voir fut carrément abandonnée.
Dans la première partie des « aventures de Tchitchikov ou les âmes mortes » foin de langueur slave, c'est une caricature de la Russie et du monde des propriétaires, fonctionnaires et bourgeois . Gogol se livre  à l'exercice avec un style jubilatoire ; il y a du plaisir dans ses phrases, dans les tournures qui amènent le sourire à la fin. du plaisir pour lui l'écrivain et pour nous aussi les lecteurs. J'aurais voulu pouvoir citer des pages entières.
Dans la préface à la seconde édition (en fait la seconde édition de la première partie) il décrit son livre comme « destiné à montrer plutôt les défauts et les vices du Russe que ses qualités et vertus. » Il le fait au travers des rencontres d'un aventurier russe, battant la campagne, et bien décidé à acheter le plus d'âmes mortes possibles, en fait des moujiks (sorte de serf appartenant à un propriétaire) morts mais non déclarés. Il rencontre ainsi toute la société ayant un peu de pouvoir  dans des contrés reculés de la Russie post guerres napoléoniennes. Chaque personnage sert à décrire un travers. le coté burlesque sérieux utilisé est très drôle. Bien que souvent tirant des grosses ficelles, il arrive à le faire de façon subtile et recherchée. L'absurde pointe son nez.
La deuxième partie, inachevé elle est tout autre. Pas forcement dans la forme, mais plutôt dans la dénonciation. La caricature est contre balancée ici par la vertu, la croyance. Il faut dire que le même tournant était intervenu dans la vie de Gogol. La démonstration n'est plus sur les travers mais sur la repentance. Les excès ne font plus sourire. On ne badine pas avec l'empire et la foi. C'est moins bon.
Avec ce livre, ou la difficulté des noms n'est pas aussi prononcé que dans d'autres romans russes, vous passerez un agréablement en plongé dans un monde totalement dépaysant.
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Мёртвые души
Traduction : Henri Mongault.

Il suffit de lire jusqu'au bout "Les Ames Mortes" pour réaliser que le terme "monumental" n'est pas du tout exagéré. Bien qu'un peu lent dans son allure générale (c'était le ton de l'époque), ce roman constitue une analyse minutieuse et réaliste de la société campagnarde russe des années 1830/1840. Si l'on excepte quelques développements sur l'âme russe dans le goût sentimental du XIXème siècle - et que l'on retrouve, sous d'autres formes, chez Dickens, Balzac, etc ... - le style est vif, presque moderne et plein d'humour, de cet humour russe si particulier fait de férocité et de tendresse et qui a perduré contre vents et marées tout au long de l'histoire de ce peuple étonnant jusqu'à nos jours.

Comme idée de départ, une escroquerie. Pavel Ivanovitch Tchitchikov, un quadragénaire célibataire dont on ne sait pas grand chose (son passé sera brièvement esquissé dans le premier fragment qui nous a été conservé de la seconde partie du roman), fait le tour des campagnes russes pour y acheter des âmes mortes. (Le terme "âmes" désigne ici les serfs des domaines - le servage ne sera aboli que trente ans plus tard, par Alexandre II qui, pour sa peine, sera assassiné par les nihilistes.)

Evidemment, la grande question - celle que le lecteur n'arrête pas de se poser jusqu'à la fin de la première partie - c'est : "Pourquoi des âmes mortes ?" Tout d'abord parce qu'elles coûtent bien moins cher que des serfs bien en vie. Et ensuite parce que, contrairement à ce qu'il affirme, Pavel Ivanovitch n'entend pas s'en aller coloniser quelque coin perdu du Chersonèse. Non, en fait, ce qu'il désire, c'est contracter un emprunt en donnant pour garanties ces âmes mortes mais que, bien sûr, il affirmera en parfaite santé.

La quête de Tchitchikov permet à Gogol de nous présenter toutes sortes de propriétaires ruraux typiques : Manilov le rêveur, le très retors Sobakévitch, Pliouchkine, cette étonnante personnification d'Harpagon revu et corrigé à la russe, et quelques autres ... Sans oublier la pléthore de fonctionnaires que les tractations entreprises - Tchitchikov et ses acheteurs trompent l'administration en faisant croire qu'ils achètent et vendent des serfs vivants - vont mettre en branle, à la recherche de quelque pot-de-vin toujours bienvenu.

La première partie se clôt - ou presque - sur un bal donné par le gouverneur de la province, où ce sont les épouses et filles de ces messieurs qui prennent la vedette et où commencent à courir sur Tchitchikov quelques rumeurs qui enflent, qui enflent ... et qui, finalement, l'amènent à se sauver dans sa vieille britchka, avec son cocher Sélipane et son valet, Pétrouchka.

De la deuxième partie - dont seuls deux fragments ont été conservés - il est très difficile de dire quelque chose de valable. Si la première partie donne une solide impression d'unité, ici, on en est loin. Une chose est certaine cependant : Tchitchikov ira en prison d'où le tirera cependant une âme bien intentionnée.
Une fois qu'on a fait son deuil de la continuité de l'oeuvre, il reste toujours le regard acéré avec lequel Gogol condamne l'oisiveté et l'insouciance des propriétaires russes et surtout cet amour du trafic et des tricheries dont le personnage de Nozdriov représente une caricature achevée, tour à tour sympathique, grotesque et répugnante. L'étrange passivité du peuple russe est aussi soulignée - et l'auteur, ici, se fait inquiet, à l'image d'un père pour ses enfants. Quant à l'appareil fonctionnarial, il est implacablement démonté et, plein d'une satisfaction cruelle, Gogol se complaît à nous exposer toute la rouille qui encombre ses multiples rouages.

Le seul inconvénient de ce roman, c'est que l'on ne peut pas y évoquer de véritable héros. Bien qu'il se place au-dessus des autres en raison de son intelligence et de sa grande fourberie, Tchitchikov ne peut prétendre à pareil statut. Sa rencontre avec Tentietnikov et avec les frères Platonov dans la seconde partie du roman aurait pu lancer celui-ci dans une autre direction mais ce qu'il nous reste de ce manuscrit-là est trop fragmentaire pour qu'on puisse en tirer des conclusions sûres.

Tel qu'il est, "Les Ames mortes" laisse donc le lecteur sur sa faim. Cependant, il faut le lire, ne serait-ce que pour avoir un aperçu plus exact du grand talent qui fut celui de Nikolaï Vassiliévitch Gogol. ;o)
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ce bouquin est juste fabuleux, je l'ai déjà lu plusieurs fois et je le relirai encore ... ce système de la Russie tsariste, qui consistait à évaluer la richesse des gens en fonction des "âmes" , pauvres paysans, serviteurs, qui leur appartiennent est tout simplement inimaginable et odieux pour notre époque ! mais , en même temps, c'est passionnant et si drôle à certains moments .. ce livre est un de mes "trésors", j'ai une ancienne édition, avec des "eaux fortes" , traduction de Arthur Adamov ... et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux !
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Les "âmes" dans la Russie féodale du XIXème siècle, ce sont les serfs mâles ; un propriétaire terrien possédait un certain nombre de serfs donc d'âmes au moment du recensement et il payait un impôt en fonction de ce nombre ; mais entre deux comptages souvent espacés de nombreuses années, des serfs mourraient et le propriétaire continuait de payer la taxe, la capitation, pour eux, comme s'ils étaient encore vivants.
Ce sujet c'est Pouchkine qui l'a confié à Gogol, persuadé que celui-ci saurait le faire fructifier : l'idée était d'écrire les aventures, heurs et malheurs d'un personnage peu scrupuleux, Tchitchikov, qui veut acheter à des propriétaires des "âmes mortes", donc des noms de serfs morts depuis le dernier recensement. Il pourra ainsi s'enrichir car il peut acheter un peu de terre, y placer ses serfs fictifs et obtenir de l'argent en hypothéquant le tout.
Tout se passe à peu près bien selon ses projets, Tchitchikov arrive dans la ville de N..., et se lie d'amitié avec tout ce que la ville compte de notables ; il achète alors ses âmes mortes sans révéler ce qu'il va en faire jusqu'à ce qu'à une réception un des propriétaires, ivre, parle de cet achat d'âmes mortes et Tchitchikov est alors regardé avec suspicion, c'est le début de sa chute ; les hommes, censés être le sexe intelligent, se conduisent sottement, les femmes ne sont bonnes qu'à faire circuler des rumeurs sans vraiment de fondement et tous n'ont aucun bon sens, c'est ce que décrit Gogol avec beaucoup de malice.

Alors pourquoi lire - ou relire - l'écrivain russe du XIXème siècle, Nicolas Gogol ?

Parce que ce qu'il écrit est très intéressant, c'est une peinture précise de la société russe des années 1820 et une étude de caractères humains universelle et intemporelle :
Quand il s'adresse à une vieille femme rétive à son projet, Nastassia Pétrovna Korobotchka, l'auteur en profite pour faire cet aparté : "des gens fort respectables, des hommes d'Etat se conduisent tout comme Mme Korobotchka. Se sont-ils mis quelque chose en tête, impossible de les en faire démordre ! Vous avez beau accumuler les arguments, tous clairs comme le jour, ils y opposent la résistance obstinée d'un mur qui renvoie une balle de caoutchouc." (p 71)
Un peu plus loin, Tchitchikov est en compagnie d'autres propriétaires : "Le blond appartenait à la catégorie des pseudovolontaires. A peine ouvrez-vous la bouche que les gens de cette sorte sont prêts à discuter ; vous ne croiriez jamais qu'ils puissent admettre une idée contraire aux leurs, traiter un sot d'homme d'esprit, emboîter le pas à qui que ce soit ; mais finalement, ils admettent ce qu'ils ont repoussé, traitent un sot d'homme d'esprit, emboîtent le pas au premier venu, en un mot taillent bien, mais cousent mal." (p 89)

Parce que c'est vraiment drôle : on ne peut tout citer mais l'écriture est toujours teintée d'humour : il y a des pages très amusantes dans lesquelles on voit Tchitchikov marchander âprement ses morts avec le propriétaire terrien Sobakévitch ; les moujiks dont Tchitchikov fait la liste ont souvent des surnoms amusants : Piotr Savéliev Mets-les-pieds-dans-le-plat, ou Grigori Va-toujours-et-tu-n'arriveras-pas par exemple ...

Et parce que régulièrement l'auteur prend son lecteur à témoin, il interrompt son récit pour dire ce qu'il pense à celui qui le lit ; cela fait des pauses dans un texte assez dense et permet à Gogol de s'assurer que son lecteur est bien de son côté, une façon de se "le mettre dans la poche".

Enfin plein d'autres "trouvailles" peuvent être faites dans ce texte qui est un grand classique russe, à lire ou à relire avec beaucoup de plaisir !
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je ne connaissais pas beaucoup la litterature russe, je me suis laisse quand meme tenter par ce roman inacheve de gogol. Je ne le regrette pas, j ai ete conquis par cette aventure ou l auteur nous depeint la societe russe durant la periode napoleonienne avec ferocite, d ailleurs gogol a eu d enormes problemes avec la censure ce qui a empeche l aboutissement de cette oeuvre.
l histoire tourne autour de ce tchikitov un escroc qui va de bourg en bourg acheter aux proprietaires des terres des paysans decedes pour toucher d autres subsides encore plus important, mais son aventure ne va pas etre de tout repos le reste je vous laisse le soin de le decouvrir
je n ai pas donne une note maxi car la deuxieme partie est moins interessante

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Je ne suis pas plongée dans la littérature Russe depuis un petit moment et récemment, je me suis procurée les âmes mortes de Gogol.

Je ne connaissais pas cet auteur mais j'avais envie de m'initier à un style différent, la Russie littéraire de 19ème siècle.

Je suis tombée sous le charme des personnages qui incarnaient des caricatures extraordinaires et accrocheuses. le personnage principal (Tchitchikov) est roublard et essaie de manigancer à droite et à gauche dans la campagne russe. Pour gagner de l'argent facilement mais pas forcement légalement, tous les coups sont permis.

C'est une histoire satirique, comique et très théâtrale .

En somme, j'ai trouvé cette ambiance Russe absolument délicieuse et j'ai hâte de découvrir d'autres livres du même auteur.
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