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Guillemette de Saint-Aubin (Traducteur)
EAN : 9782879294537
608 pages
Editions de l'Olivier (09/03/2006)
2.33/5   6 notes
Résumé :
Recueillie avec sa mère par un explorateur, la petite Maria de las Nieves entre au couvent à douze ans. Qu'il est loin le temps où elle fumait des cigares de tabac sauvage dans la jungle guatémaltèque! Mais la révolution libérale que mène El Anticristo fait rage, et bientôt la religion est abolie. Contrainte à l'exil, Maria ignore encore que sa nouvelle liberté lui réserve un destin hors du commun...
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il m'a pris énormément de temps à venir à bout de ce roman. Premièrement, je dois mentionner de grands défauts syntaxiques dans l'élaboration du récit. À plusieurs reprises, et tout au long du livre, de très longues phrases peuvent s'étendre sur plus d'une page et ce avec un grand manque de ponctuation, sans compter le manque de diversité et de précisions des sujets de ces mêmes phrases. (Ex. "Il" peut être répété plusieurs fois dans la même phrase, créant souvent confusion entre les sujets) . le récit truffé de vocabulaire espagnol nous semble charmant la plupart du temps, sauf toutes ces fois où la précision de la traduction du terme est expliquée plusieurs pages plus tard, bien après qu'on se soit découragé ou qu'on ait nous-mêmes vérifié au dictionnaire.

Toutes ces petites erreurs ont été de vrais obstacles à la lecture et au plaisir que peut procurer de découvrir l' histoire captivante de Maria de las Nieves Moran, protagoniste principale, actrice de son époque ayant côtoyé de grands personnages historiques du Guatemala et de l' Amérique latine à la fin du 19e siècle, entre deux révolutions.

Quel dommage que cette frustration ressentie en butant sur la syntaxe ait éclipsé le style intimiste et chaleureux de l' auteur! La présentation des personnages, les détails de leurs vies et de leurs voyages vous font l'impression de les connaître intimement.

La vie de Maria de las Nieves où se rencontrent tant de personnages historiques significatifs de l' histoire en Amérique du Sud, mérite cette oeuvre complexe

On ressent la pesanteur du couvent, l'agitation romantique d' un poète, les perspectives économiques de Métis éduqués. On ressent le malaise et la peur du peuple face au dictateur et à son épouse beaucoup trop jeune. On s'émerveille devant le premier condom créé par un réparateur de parapluie juif et même d'une victoire d'un marathonien mexicain à New York.
On tombe amoureux, de Maria, de ses amours, de sa vie si simple reliant intimement autant de personnages que de moments cruciaux de leur histoire mais aussi de leur économie.

Les détails sur le marché en expansion des plantations de café, de plus en plus exploité par les colons européens, la fin terrible de l' élevage des conchillas ainsi que la chasse à la future nouvelle ressource : l' arbre à caoutchouc, peuvent nous sembler superflus. Cependant, cette histoire économique reste un fil essentiel au tissage de la vie de Maria de las Nieves.

Et que dire de l' hommage fait tout au long de l' ouvrage du grand poète et révolutionnaire Cubain José Marti! Ami, confident et mentor de la chère Nievecita, qui consacra sa vie à analyser, comprendre et transmettre l'oeuvre du poète.

Outre tous les magnifiques apprentissages de la culture latine que mon offerts cette lecture, c' est sans aucun doute la trame des amours de Maria qui me l'a rendue si accessible, humaine.

Au final, le récit est excellent, on s'attache réellement à ces personnages si lointains et si réels. L' histoire de cette femme, de ses passions et de son pays m'inspirera encore longtemps.

La note que je donnerai pour l'ensemble représente la difficulté à poursuivre dans le récit en raison de la lourdeur du texte. Les premières 300 pages sont un vrai défi de persévérance alors que les 150 dernières pages sont un plaisir pour le coeur!

Magnifique mais frustrant
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Vais-je poursuivre la lecture de ce roman ou bien refermer ce livre ? Cela fait plusieurs soirs que je persévère dans une lecture qui ne me passionne pas. C'est dommage, car j'ai de la sympathie pour Francisco Goldman qui m'avait dédicacé son livre ainsi : « Avec amitié, merci ». Au moment de la signature, je lui avais dit l'émotion que m'avait procuré le beau récit, « Dire son nom » en hommage à son épouse aimée.
L'époux divin nous emmène au Guatemala, pays de sa mère, j'ai apprécié les trop rares descriptions de cette région. Deux fillettes sont placées dans un couvent pour éviter un mariage précoce. Malgré les réticences de son père, Paquita souhaite épouser son prétendant, elle sera donc la femme d'El Anticristo, un président antipathique. Devenue veuve, la première dame s'exile aux États-Unis, accompagnée de son amie d'enfance. Maria de las Nieves est la fille d'une belle india et d'un yankee. On s'attarde sur la vie de mortifications qu'elle choisit au couvent, puis sur ses amours avec Marti, et sur les aventures (moins intéressantes) des hommes qui en sont amoureux.
L'écriture est dense, la qualité des phrases est indiscutable, mais la lecture devient laborieuse. On n'arrive pas à s'identifier aux personnages guère sympathiques. Je regrette vraiment de ne pas être captivée par ce roman.
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[...]Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais j'avais adoré Dire son nom, paru l'an dernier chez Bourgois. Autant dire que quand j'ai vu l'Époux Divin esseulé sur une étagère, prêt à être retourné par une infâme libraire (salut ma soeur!) mon sang n'a fait qu'un tour et, forcément, je me suis faite avoir (alors que j'avais bien dit que ce jour-là je n'achetais pas de livre, non non non, je pars bientôt en vacances (c'est l'été quand j'écris ce billet et ma PàL est obèse, ça suffit). J'ai eu tout de même un peu peur de la couverture, du titre, un peu peur de me retrouver avec un titre à l'eau de rose mais finalement, non, pas trop. Un p'tit peu quand même, mais bon, raisonnablement.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il vit le plus beau paysage qu’il ait jamais admiré, vaste horizon sur lequel il eut l’impression de planer tel un faucon : les pentes et les replis du Piémont que les denses plantations de café couvraient de vert sombre, bien au-delà les forêts, les prairies et les champs de canne à sucre de la plaine, une vaste étendue de tons vert infinis, interrompue çà et là par des villages aux airs d’oasis –parmi lesquels devait se trouver Cuyoplín-, les dômes blancs des églises, les rayons de lumière dorée tombant sur la plaine par des interstices entre les nuages, les fleuves et les cours d’eau se jetant dans le Pacifique, et par-delà le tout, le scintillement d’argent martelé de l’immense océan se perdant dans le brouillard de l’horizon incurvé.
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Donc si aucun Européen n’épouse jamais une India, songea-t-elle, alors d’où venaient les métis ? Si nous sommes si laids, alors comment se fait-il que cet Anglais blond me désire ? Comme si j’étais la seule qui ne soit pas laide !
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