Si j'osais, je ferais bien un copié/collé des 15 premières lignes de ma critique de "
Les promises" où j'explique que
Jean Christophe Grangé n'est plus, mais ça n'engage que moi, à la hauteur de ses premiers romans.
A nouveau je me demande si finalement ça n'est pas tout simplement moi qui ai évolué et qui a changé de goût.
Il faudrait que je relise "
Le vol des cigognes" ou un autre que j'ai apprécié pour en avoir le coeur net.
Oui mais je n'aime pas relire un livre, même apprécié, ce n'est pas bon pour la PAL...
Vous l'avez compris, à nouveau je sors mitigée de cette lecture.
Parce que si je devais trouver un adjectif et n'en garder qu'un seul, je dirait "trop". Too much.
Ça commence plutôt pas mal avec pour décor mai 68 et ses barricades, une petite page d'histoire, pas trop pointue mais intéressante, l'auteur réussit à nous immerger dans l'ambiance de l'époque.
Les meurtres...du Grangé, rien de nouveau.
Puis, une fois les protagonistes en scène, nous voilà partis en Inde où se déroule finalement une grosse partie de l'enquête.
Je dois dire que j'ai aimé les descriptions des villes, des coutumes, de la vie là bas même s'il est question de misère, de pauvreté. Immersion réussie à nouveau.
Ma réserve est en fait sur l'enquête proprement dite, ses ficelles, ses improbabilités, ses rebondissements multiples...ce côté "trop" qui nuit à la crédibilité.
D'où ma déception...à nouveau...
Vais je continuer à lire les prochains Grangé ?
Je verrai, ce n'est plus systématique.