François Gravel
EAN : 9782764413258
Les Éditions Québec Amérique (01/04/2012)
/5
17 notes
Les Éditions Québec Amérique (01/04/2012)
Résumé :
Cobaye d'un programme d'amélioration génétique, Hò, 16 ans, est devenu une véritable machine à soulever de la fonte. Soumis à des expériences atroces et bourré de médicaments aux effets dévastateurs, le corps du jeune haltérophile menace de lâcher à tout instant. Mais avant, il lui reste une mission cruciale à accomplir : dénoncer ce qu'il a vécu afin que la victoire ne devienne jamais plus importante que la vie.
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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Les romans de François Gravel me posent toujours un peu problème : d'un côté cet auteur aborde des sujets intéressants, originaux, qui plaisent aux jeunes (c'est l'enseignant en moi qui ressort) et à un lectorat relativement mature mais, d'un autre côté, son style d'écriture correspond plus à celui de jeunes adolescents. C'est (trop) facile à lire ! Et son roman Hò ne fait pas exception à la règle. le vocabulaire qu'il emploi est assez simple, ses phrases sont trop peu complexes. S'il réussit à insérer un peu de mystère à son histoire, il finit par le dévoiler lui-même au fur et à mesure. Tout devient clair comme de l'eau de roche, il ne donne pas la chance à ses lecteurs de se servir de leur intelligence, d'avoir à décoder, à interpréter, même à se forger une opinion. Vous connaissez l'expression anglaise «What you see is what you get». Eh bien, ça dit tout. Pas de zones grises. Les motivations des personnages, l'univers, etc. Tout est tracé au gros crayon.
Dans son petit bouquin Hò, il aborde le sujet controversé du dopage et des moyens risqués que prennent certaines dictatures pour présenter au monde des athlètes super-puissants. Mais à quel prix ? Des jeunes privés de leurs parents, de contacts humains significatifs, à qui on n'apprend qu'à obéir et se surpasser. Pour y arriver, il faut renier son enfance/adolescence, endurer des entrainements excessifs et se porter volontaires à des expérimentations (ces breuvages spéciaux constituent-ils des drogues ?) Et même se marier à quinze ans ! Quelles horreurs ! le pays n'est jamais mentionné mais on peut porter son choix sur les régimes totalitaires de la Corée du Nord ou du Vietnam.
Comme je le disais plus haut, François Gravel aborde des sujets délicats et fascinants. Malheureusement, il ne fait pas confiance à son lectorat, il lui mâche tout. On peut discuter des thèmes mais ça s'arrête là. Il n'y a pas de réflexion possible, à part «C'est dommage ce qu'il se passe là-bas. Heureusement qu'ici nous sommes libres.» J'enseigne à des élèves de 15 ans et, si ces thèmes les intéressront surement, je considère que ce n'est pas un service à leur rendre que de mettre entre leurs mains des romans trop faciles. Sauf peut-être pour quelques jeunes qui ont des difficultés en français ou bien ceux qui cherchent un divertissement léger…
Dans son petit bouquin Hò, il aborde le sujet controversé du dopage et des moyens risqués que prennent certaines dictatures pour présenter au monde des athlètes super-puissants. Mais à quel prix ? Des jeunes privés de leurs parents, de contacts humains significatifs, à qui on n'apprend qu'à obéir et se surpasser. Pour y arriver, il faut renier son enfance/adolescence, endurer des entrainements excessifs et se porter volontaires à des expérimentations (ces breuvages spéciaux constituent-ils des drogues ?) Et même se marier à quinze ans ! Quelles horreurs ! le pays n'est jamais mentionné mais on peut porter son choix sur les régimes totalitaires de la Corée du Nord ou du Vietnam.
Comme je le disais plus haut, François Gravel aborde des sujets délicats et fascinants. Malheureusement, il ne fait pas confiance à son lectorat, il lui mâche tout. On peut discuter des thèmes mais ça s'arrête là. Il n'y a pas de réflexion possible, à part «C'est dommage ce qu'il se passe là-bas. Heureusement qu'ici nous sommes libres.» J'enseigne à des élèves de 15 ans et, si ces thèmes les intéressront surement, je considère que ce n'est pas un service à leur rendre que de mettre entre leurs mains des romans trop faciles. Sauf peut-être pour quelques jeunes qui ont des difficultés en français ou bien ceux qui cherchent un divertissement léger…
J'ai lu le livre Hò. Dans cette histoire, Hò, un jeune champion d'haltérophilie qui est aussi un grand patriote et est très jeune ayant seulement 16 ans. Hò est dans un camp de pionner et ce soumet a tout les expérience et dopage au cout de sa santé. Mais pourquoi au juste un jeune athlète sacrifierait sa santé pour des compétions? Tristement Hò est endoctriner par le culte de Dao Kha, le président de son pays. Parfait!
J'aime beaucoup ce livre car l'ambiance est surréelle mais reste réaliste. C'est comme si je lisais 1984 de George Orwell, mais c'est différent. Parfait Les deux on cette horreur psychologique, la peur d'être contrôlé et de ne pouvoir rien faire, de ne pas avoir de volonté, comme une machine. Mais Hò fait en sorte que l'esprit du personnage principal est soumis et contrôler par l'antagonisme, Dao kha. Ce livre est tres bien et je l'aime beaucoup
J'ai lu le livre Hò. Dans cette histoire, Hò, un jeune champion d'haltérophilie qui est aussi un grand patriote et est très jeune ayant seulement 16 ans. Hò est dans un camp de pionner et ce soumet a tout les expérience et dopage au cout de sa santé. Mais pourquoi au juste un jeune athlète sacrifierait sa santé pour des compétions? Tristement Hò est endoctriner par le culte de Dao Kha, le président de son pays. Parfait!
J'aime beaucoup ce livre car l'ambiance est surréelle mais reste réaliste. C'est comme si je lisais 1984 de George Orwell, mais c'est différent. Parfait Les deux on cette horreur psychologique, la peur d'être contrôlé et de ne pouvoir rien faire, de ne pas avoir de volonté, comme une machine. Mais Hò fait en sorte que l'esprit du personnage principal est soumis et contrôler par l'antagonisme, Dao kha. Ce livre est tres bien et je l'aime beaucoup.
J'aime beaucoup ce livre car l'ambiance est surréelle mais reste réaliste. C'est comme si je lisais 1984 de George Orwell, mais c'est différent. Parfait Les deux on cette horreur psychologique, la peur d'être contrôlé et de ne pouvoir rien faire, de ne pas avoir de volonté, comme une machine. Mais Hò fait en sorte que l'esprit du personnage principal est soumis et contrôler par l'antagonisme, Dao kha. Ce livre est tres bien et je l'aime beaucoup
J'ai lu le livre Hò. Dans cette histoire, Hò, un jeune champion d'haltérophilie qui est aussi un grand patriote et est très jeune ayant seulement 16 ans. Hò est dans un camp de pionner et ce soumet a tout les expérience et dopage au cout de sa santé. Mais pourquoi au juste un jeune athlète sacrifierait sa santé pour des compétions? Tristement Hò est endoctriner par le culte de Dao Kha, le président de son pays. Parfait!
J'aime beaucoup ce livre car l'ambiance est surréelle mais reste réaliste. C'est comme si je lisais 1984 de George Orwell, mais c'est différent. Parfait Les deux on cette horreur psychologique, la peur d'être contrôlé et de ne pouvoir rien faire, de ne pas avoir de volonté, comme une machine. Mais Hò fait en sorte que l'esprit du personnage principal est soumis et contrôler par l'antagonisme, Dao kha. Ce livre est tres bien et je l'aime beaucoup.
Je vais parler du livre Hô. Ce livre est un roman de fiction. La personne qui a écrit ce livre est François Gravel, il a écrit plusieurs livres. Il l'a publié en 2012 et ce livre a 232 pages. Ce livre comporte plusieurs personnages, le personnage principal est Ho et le personnage secondaire est Lin. Confiné a un lit d'hôpital, Ho, a 16 ans, champion d'haltérophilie, est en phase terminale sur des petits bouts de papier qu'il cache sous son matelas, il raconte une réalité dans laquelle il a toujours agi de manière à servir son pays, et particulièrement Dao Kha, le leader de leur pays et le soleil de leur vie à tous.
Je recommande ce livre, car ce livre me donne beaucoup de frisson. Alors pour les personnes qui veulent le lire, personnellement j'ai adoré ce livre et c'est un des seuls que j'ai aimé.
Je recommande ce livre, car ce livre me donne beaucoup de frisson. Alors pour les personnes qui veulent le lire, personnellement j'ai adoré ce livre et c'est un des seuls que j'ai aimé.
Bien écrit, comme toujours avec François Gravel, ce roman pour adolescents avertis nous introduit à un sujet dur à travers la naïveté de deux jeunes élevés et conditionnés dans un système totalitaire. Ce n'est pas un roman pour tout public : on y parle de sexualité, de modifications génétiques, de politique, d'expérimentations médicales sur des enfants...
Original, bien écrit, intrigant, facile à lire, actuel: c'est bien un roman de François Gravel. Je sais d'avance que mes élèves vont adorer ce roman!
Citations et extraits (6)
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J'ai finalement arraché les poids du sol et les ai soulevés d'un seul coup, établissant le record junior de mon pays en écrasant le record précédent de plus de dix kilos.
La barre pliait sous le poids, et je suis resté là pendant de longues secondes, refusant de la lâcher, et me nourrissant des applaudissements. Même Qiu, qui restait habituellement de glace dans ces circonstances, s'est laissé emporter par l'enthousiasme et a lancé « Vive la pensée de Dao Kha! »
J'aurais souhaité que ma vie s'arrête là : rien d'autre n'en valait la peine. J'étais désormais prêt à m'entraîner jour et nuit, à pulvériser les records et à ridiculiser nos ennemis, mais les experts en avaient apparemment décidé autrement. J'allais bientôt apprendre qu'il me faudrait dorénavant intégrer à mes entraînements un nouveau sport qui m'était totalement inconnu : la sexualité.
La barre pliait sous le poids, et je suis resté là pendant de longues secondes, refusant de la lâcher, et me nourrissant des applaudissements. Même Qiu, qui restait habituellement de glace dans ces circonstances, s'est laissé emporter par l'enthousiasme et a lancé « Vive la pensée de Dao Kha! »
J'aurais souhaité que ma vie s'arrête là : rien d'autre n'en valait la peine. J'étais désormais prêt à m'entraîner jour et nuit, à pulvériser les records et à ridiculiser nos ennemis, mais les experts en avaient apparemment décidé autrement. J'allais bientôt apprendre qu'il me faudrait dorénavant intégrer à mes entraînements un nouveau sport qui m'était totalement inconnu : la sexualité.
J’ai hésité longtemps avant de présenter ce manuscrit à un éditeur.
Chaque année, à l’anniversaire de mon mariage avec Hò, je le relisais d’une traite, je pleurais un coup, puis je le rangeais dans le tiroir de mon secrétaire, que je fermais à clé. Comme ce tiroir est en bois précieux et qu’il est tapissé de velours, j’avais l’impression de l’enfermer dans un cercueil. Un petit cercueil de rien du tout contenant les restes d’un homme mort trop jeune : Hò avait quatorze ans quand nous nous sommes mariés, il est devenu champion d’haltérophilie à quinze ans, et il est décédé à seize ans.
Quand je mourrai à mon tour, plus personne ne se souviendra de mon mari. Sa trop courte vie et ses horribles souffrances n’auront servi à rien.
Ce livre n’est pas un roman, mais le témoignage d’un jeune homme sur qui on a tenté des expériences atroces. Tout ce que vous lirez est rigoureusement vrai, même si cela paraît incroyable. Certains passages sont épouvantables et il faut avoir le cœur bien accroché pour passer au travers. Vous en êtes avertis.
Chaque année, à l’anniversaire de mon mariage avec Hò, je le relisais d’une traite, je pleurais un coup, puis je le rangeais dans le tiroir de mon secrétaire, que je fermais à clé. Comme ce tiroir est en bois précieux et qu’il est tapissé de velours, j’avais l’impression de l’enfermer dans un cercueil. Un petit cercueil de rien du tout contenant les restes d’un homme mort trop jeune : Hò avait quatorze ans quand nous nous sommes mariés, il est devenu champion d’haltérophilie à quinze ans, et il est décédé à seize ans.
Quand je mourrai à mon tour, plus personne ne se souviendra de mon mari. Sa trop courte vie et ses horribles souffrances n’auront servi à rien.
Ce livre n’est pas un roman, mais le témoignage d’un jeune homme sur qui on a tenté des expériences atroces. Tout ce que vous lirez est rigoureusement vrai, même si cela paraît incroyable. Certains passages sont épouvantables et il faut avoir le cœur bien accroché pour passer au travers. Vous en êtes avertis.
Quand je suis absolument certain que personne ne me regarde, je remplis ces papiers de mots. Dimanche prochain, Lin les reprendra et les emportera à la maison, cachés au fond de sa poche. Lin pense que le récit de ce qui m’est arrivé pourra être utile aux plus hautes autorités du pays et aidera ainsi à éviter que certaines erreurs se reproduisent. J’espère de tout cœur que c’est vrai. J’espère surtout que mes écrits ne tomberont pas dans les mains des saboteurs. Il faut se méfier d’eux. Ils sont partout.
Mais à bien y penser, comment pourrait-on me punir davantage que je le suis ? La moitié inférieure de mon corps est emprisonnée dans un corset de plâtre qui m’empêche de marcher, et je suis cloué au lit jusqu’à la fin de mes jours. Si on me garde encore en vie, c’est parce que je représente une source de précieuses matières premières : chaque jour, des infirmières viennent prélever des échantillons de mon sang, de ma salive et de ma peau pour que nos scientifiques puissent faire des expériences. Mais ce qui les intéresse par-dessus tout, c’est mon sperme. Il paraît que je produis encore des spermatozoïdes de qualité malgré tous les traitements que j’ai subis. Au cas où vous imagineriez que ces prélèvements sont agréables, je vous signale qu’il y a longtemps que je n’ai plus d’érection.
Mais à bien y penser, comment pourrait-on me punir davantage que je le suis ? La moitié inférieure de mon corps est emprisonnée dans un corset de plâtre qui m’empêche de marcher, et je suis cloué au lit jusqu’à la fin de mes jours. Si on me garde encore en vie, c’est parce que je représente une source de précieuses matières premières : chaque jour, des infirmières viennent prélever des échantillons de mon sang, de ma salive et de ma peau pour que nos scientifiques puissent faire des expériences. Mais ce qui les intéresse par-dessus tout, c’est mon sperme. Il paraît que je produis encore des spermatozoïdes de qualité malgré tous les traitements que j’ai subis. Au cas où vous imagineriez que ces prélèvements sont agréables, je vous signale qu’il y a longtemps que je n’ai plus d’érection.
Par mesure de sécurité, j’ai décidé de modifier les noms des personnes concernées et de ne jamais nommer précisément les lieux où l’action se déroule. Le régime politique du pays où nous sommes nés a beau avoir changé, le dictateur qui l’a écrasé si longtemps sous sa botte a encore de nombreux admirateurs, et certains d’entre eux sont aussi fanatiques que dangereux.
Il m’est arrivé de bouillir de rage en lisant certains passages dans lesquels Hò chante les louanges de ce dictateur sanguinaire. J’ai eu envie de les biffer, mais je me suis retenue. J’ai préféré laisser parler Hò, qui n’a jamais su la vérité au sujet de celui que j’ai rebaptisé Dao Kha. Je me suis contentée de rétablir la vérité du mieux que je le pouvais en ajoutant quelques notes en bas de page.
Certaines des opinions de Hò risquent de vous choquer, j’aime autant vous prévenir. Mais si vous essayez de comprendre dans quel monde il vivait, peut-être réussira-t-il à se frayer un chemin jusqu’à votre cœur, malgré tout, comme il l’a fait avec moi. N’est-ce pas à cela que devraient servir les mots ?
Il m’est arrivé de bouillir de rage en lisant certains passages dans lesquels Hò chante les louanges de ce dictateur sanguinaire. J’ai eu envie de les biffer, mais je me suis retenue. J’ai préféré laisser parler Hò, qui n’a jamais su la vérité au sujet de celui que j’ai rebaptisé Dao Kha. Je me suis contentée de rétablir la vérité du mieux que je le pouvais en ajoutant quelques notes en bas de page.
Certaines des opinions de Hò risquent de vous choquer, j’aime autant vous prévenir. Mais si vous essayez de comprendre dans quel monde il vivait, peut-être réussira-t-il à se frayer un chemin jusqu’à votre cœur, malgré tout, comme il l’a fait avec moi. N’est-ce pas à cela que devraient servir les mots ?
Dans six mois tout au plus, je serai mort. Mais mon pays, lui, ne mourra jamais. C’est pour aider les valeureux athlètes qui défendent fièrement ses couleurs que j’ai accepté d’écrire ces quelques lignes.
C’est ma seule motivation.
C’est ma seule motivation.
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