AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 1204 notes
Voici le second opus de ce quadryptique et je dois le confesser, mon préféré. Sans doute par chauvinisme puisque Koridwen, l'héroïne, est originaire de ma lointaine Bretagne, celle des druides, des korrigans et des vieux dieux celtes qui vont l'accompagner dans ces pérégrinations. Sans doute aussi parce que ce roman est à la fois plus réaliste et en même temps plus fantasy que Stéphane. D'ailleurs, il est très difficile de ne pas comparer les deux dans la mesure où les personnages de l'histoire s'entrecroisent et interagissent.

La plume d'Yves Grevet est très agréable à lire. A la fois volontaire et pudique. Encore une fois, on n'échappe pas à certains poncifs de la littérature d'ados titillés par les hormones mais c'est moins caricatural.

La force cette histoire post apocalyptique tient vraiment à son écriture chorale. Bien que la trame générale fasse se croiser les différents protagonistes des quatre romans, chacun d'entre eux nous apporte un éclairage singulier sur la réaction d'un ado fasse à une situation hors-norme. L'écriture de cette fresque est un très beau projet littéraire qui me donne bien sûr envie d'aller lire les deux autres romans.
Commenter  J’apprécie          50
Par Plume

de toute la série U4, Koridwen est mon roman préféré car elle est un peu sorcière et que j'adore les histoires de sorcières. Mais les autres U4 valent aussi le détour !

Je vous conseille de tous les lire parce que chacun à un point de vue différent sur la catastrophe : Stéphane est plutôt scientifique ; Yannis croient aux fantômes ainsi qu'en Khronos ; Jules compte sur Khronos de tout son être ; Kori ne croit pas trop en Khronos mais elle croit au retour dans le temps grâce à une sorcellerie ancestrale bretonne.
Réservez-vous U4-Contagion pour la fin car sinon il va tout vous spoiler.

Bonne lecture !
Lien : https://griboulire.home.blog..
Commenter  J’apprécie          50
Après avoir lu le tome de Stéphane, je me suis décidée à lire l'aventure de Koridwen (les aventures des garçons passeront après, je n'oublie pas).
Cette jeune fille Bretonne, s'occupant des animaux de la ferme familiale et sachant de ce fait à se servir des armes à feu, a un caractère plus ou moins maîtrisé. C'est une jeune fille très intelligente, mais qui peut nous sembler extrêmement étrange à cause de la mystification de son récit, de son histoire.
Pour son voyage jusqu'à Paris, elle sera accompagné de Max. Son cousin ayant une légère déficience mentale. Ce qui n'avantage pas les situations de dangers proéminents à chaque coin de rue.

Kori m'a semblé très cérébrale, et le fait qu'elle sache utiliser des armes à feu dans un monde apocalyptique est un atout majeur. Surtout quand on dispose d'un sang-froid à tout épreuve, comme elle.
Elle a le sens de l'entraide et est amicale, prête à tendre sa main.
Mais au fur et à mesure que les jours passent, que les dangers deviennent constants, Kori devient elle-même relativement dangereuse. Naît alors un courage démesuré, une gâchette devenue moins dure et une forme d'égoïsme.
Elle se fond en réalité de plus en plus avec son propre personnage du jeu WOT, excepté que ses actes ne sont pas fictifs, mais bien réels.
J'ai tout de même beaucoup aimé le personnage de Kori, et la relation de celle-ci avec son cousin Max.

Cette histoire est très mystique. Il faut apprécier les histoire de sorcelleries, de contes ancestrales, ainsi que des prémonitions farfelues.
Ayant le sentiment d'être guidée par sa grand-mère de l'au-delà, Kori multiplie ses questions sur son destin, et les cohérences plus qu'étrange entre les contes celtes (du druide) et ce qu'il lui arrive réellement.

Ce qui est intéressant avec la série U4, c'est de découvrir la vie de chacun, leurs rencontres, leurs croisements… Mais surtout, pouvoir avoir une perspective différente, des sentiments/ émotions qui divergent selon nos personnages, face à ces mêmes situations.
La rencontre entre les quatre personnages principaux par exemple ; J'ai trouvé amusant de pouvoir me rendre compte des pensées et des sentiments que pouvait ressentir chaque personnage face à un autre. Ces émotions divergents offre une vision nouvelle, que l'on ne soupçonneriez pas forcément.

La fin de ce récit est vraiment étonnante, et soulève beaucoup de questions !
Hors pair, mais vraiment intéressant.


Lien : http://esquissedesmots.fr/in..
Commenter  J’apprécie          50
Mon deuxième U4 que je lis, et malheureusement il n'est pas a la hauteur du premier qui était Stéphane, j'ai tout de même adoré Kori, sa personnalité complexe fait tout son charme, un peu plus fantastique que le premier je trouve, le personnage de Max m'enerve parfois il n'est pas assez reconnaissant a tout ce que Kori fait pour lui. L'histoire de Kori n'est pas aussi belle que je le pensais donc une petite deception sur ce point la mais ça reste une superbe découverte
Commenter  J’apprécie          50
L'histoire de Koridwen est la deuxième que je lis de cette série. J'ai commencé par celle de Jules il y a déjà plus d'un an, je ne me souvenais donc plus vraiment du dénouement. Il me restait un vague souvenir que le personnage de Koridwen m'avait beaucoup intriguée. C'est donc comme ça que je me suis lancée dans ma lecture.

Et je dois admettre qu'elle a été plutôt bonne. J'ai lu ce roman en 2 parties, avec plus ou moins 2 semaines entre chaque. Pas du tout parce qu'il ne me plaisait pas, au contraire, mais tout simplement parce que j'ai été en examen et que quand j'ai voulu lire, je ne l'avais pas avec moi, j'en ai donc commencé un autre.
Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, je me souvenais encore très bien de ce que j'avais lu précédemment. J'ai d'ailleurs lu cette seconde partie, soit environ 150 pages, sur une journée.

Comme je le disais, j'ai passé un très bon moment. C'est un livre relativement simple et rapide à lire. On prend plaisir à suivre et à s'attacher aux personnages, pour ma part, j'ai vraiment apprécié celui de Max. Plusieurs fois durant ma lecture, je me suis surprise à l'imaginer enfant à cause de son handicap et c'est ce qui fait son charme, je trouve.
Pourtant, l'histoire est un peu lourde et longue par moment. Il y a la première partie qui est trop lente à mon goût. L'auteur plante le décor de manière très détaillée, ça plaira à certains, mais personnellement, j'ai trouvé ça fort long pour pas-grand-chose. Ensuite, la deuxième partie est bien écrite, elle ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. A contrario, le dénouement de l'histoire, qui est censé être le moment le plus important, lui, est expliqué en 5 pages sur 350. Un peu trop rapide pour moi.

Je dois dire que ce qui me choque le plus reste tout de même l'épilogue. Juste avant de la lire, j'ai été appelée à descendre pour le souper, bien évidemment, je voulais terminer ces deux dernières pages pour savoir ce qu'il en était. C'est donc ce que j'ai fait. Et je dois avouer, que je suis arrivée à table choquée. Oui, c'est vraiment ça, choqué ! Je ne m'y attendais, alors là, pas du tout ! Durant tout le livre, j'étais persuadée que le dénouement resterait de ce que je m'en souvenais, identique à celui des autres livres. L'auteur a très très bien réussi son coup !

En bref, très bon livre, malgré le mauvais sens du rythme par moment.
Je conseillerais tout de même, de commencer par un autre bouquin de la série, pour justement, tout comme moi, refermer ce livre en se disant "Bah merde alors, je me suis fait bernée durant toute l'histoire !" Ceux qui ont lu ce livre et un autre de la série comprendront de quoi je parle. Et si vous ne l'avez pas encore lu, j'espère que ce sera bientôt le cas.
Commenter  J’apprécie          50
J'attendais beaucoup cette série des quatres romans U4. Cette idée que sur une même histoire, chaque roman raconte l'une des aventures de quatre personnages, et chaques personnages représentés par un écrivain différent. Ceux-ci vont se rencontrer, crées des liens, faire un bout de chemin ou pas. Il n'y a pas d'ordre pour lire les livres, je pense que les quatre aventures, même si c'est sur une histoire identique, sont distinctes et uniques. Chaque personnage à son propre but à attendre. Pour l'instant je n'ai que la version de Koridwen. Cette jeune fille a vraiment l'air d'être le centre de toutes l'histoire, d'après ce que j'y ai lu. Son rôle de retrouver Kronos, sa grand-mère qui etait en partie sorcière et qui lui a donné toutes ces recettes pour survivre. Et bien sûr, la découverte de la comptine bretonne Ar Rannoù que l'on découvre à la suite de l'aventure de Koridwen, très belle comptine qui donne un vrai plus personnel au roman. J'ai trois autres romans à decouvrir, et très vite avec Yannis.
Commenter  J’apprécie          50
Me voici plongé dans le regard de Koridwen. Yves Grevet a choisi de nous emporter dans les terres celtiques. Son personnage est une fille, elle est bretonne et vit dans une ferme. Après la lecture de Yannis on a déjà une vision de la demoiselle, celle de ce garçon qui la croise à Paris. Est-elle vraiment comme il nous la présente ? Bien sûr que non, est-on conforme à ce que les gens perçoivent de nous ou croient percevoir ?

Dans ce projet littéraire au-delà de l'intrigue on peut ainsi se poser des questions que l'on ne se poserait pas forcément. Sans parler que la lecture d'une autre facette de l'histoire nous renvoi forcément aux autres livres déjà lus… Sans vouloir comparer on a tout de même des liens qui vont se former, les auteurs ont-ils sciemment mis des éléments qui font des effets miroirs ?

Ce roman est un roman indépendant et à part entière mais il me révèle des choses sur le livre de Florence Hinckel alors j'y ferais référence… si j'avais lu les livres dans un ordre différent peut-être aurais-je fait autrement.

Koridwen est bretonne, c'est une fille de la campagne, ses racines profondes sont ancrées dans cette terre et c'est certainement ce qui fait que c'est l'élément terre qui ressort dans son caractère et dans ses actes. Yannis dont les racines sont algériennes vient de Marseille ville portuaire et cela se ressent (je vous laisse découvrir ce que je pense du personnage dans « .Yannis ». Les deux auteurs sont donc cohérents entre les lieux et l'essence.

Koridwen tire sa force de la terre, elle est enracinée dans la réalité, elle est pragmatique. Nous aurons donc une autre vision des événements. La terre c'est la seule chose que nous aurons dans son voyage entre sa maison et Paris. Elle va d'ailleurs voyager avec une partie de ses biens tel la tortue avec sa maison sur le dos. Qui dit maison dit famille, elle va aller chercher son cousin qu'elle va protéger et l'emmener avec elle. Cet être lunaire qui ne peut vivre qu'en compagnie de quelqu'un est très attachant. Max est autiste mais très attaché à Koridwen, ils vont se réconforter l'un l'autre et se protéger aussi. Il est pour elle se que Happy le chien de Yannis. Cet être qu'il faut protéger et qui parfois protége sans regarder s'il met sa vie en danger pour autant, ce compagnon fidèle mais qui parfois devra s'éloigner pour laisser les mains libres au héros. Ils sont les acolytes qui font passer les sentiments et l'instinct plutôt que la pensée et la parole.

J'ai aussi remarqué la présence de « la lettre » une sorte de testament moral que ce soit celle du père au fils ou de la grand-mère à sa petite fille. Dans la construction mentale du personnage je pense que c'est important cette filiation singulière. le contenu du coup est très différent. On retrouve l'idée de valeurs morales pour bien leur rappeler qu'ils doivent rester des humains intègres.

L'amitié est un thème important dans ses quatre romans. Il y a des liens qui vont se tisser. En chemin Kori va trouver Anna et Marek qui ne font pas partie du WOT, on est dans une incertitude faut-il leur accorder confiance ou vont-ils causer sa perte.

Koridwen part à la recherche de Spider Snake, alors qu'Adrial allait chercher Lady Rotweiller, ce n'est pas n'importe quel joueur du jeu…

Ce qui m'a plu dans cette histoire c'est cette comptine Celte qui va être le fil conducteur et qui va être le contrepoint. Cette incantation empreinte de magie qui va permettre à Kori de rester sur le droit chemin dans sa quête, sa mission, sa destinée.

On aborde la partie politique différemment, il y a des positionnements du personnage différent par rapport à la trame plus générale. On change vraiment de focale et de genre.

La fin que bien sûr je ne vous dévoilerai pas est dans la lignée de ce qui est proposé pour ce personnage… mouah ahh ! Je vous laisse découvrir ce que l'auteur nous a concocté !!!
Lien : https://latelierderamettes.w..
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman est le dernier de la série que j'ai lu.
Il me permet de refermer la page de la saga U4, expérience littéraire des plus intéressantes.
J'ai laissé du temps entre la lecture de ce tome et celle du tome précédent, afin de renouveler mon regard.

Malgré cela, je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment à Koridwen, qui une fois le roman terminé, garde toute sa part de mystère.
L'auteur est pourtant un de mes auteurs préférés. Pourtant, ici il n'a pas réussi à m'attacher aux pas de son héroïne bretonne.
L'intrigue principale étant déjà connue, l'essentiel, pour ma part, était de découvrir la protagoniste principale, son implication dans l'intrigue et le regard qu'elle porte sur les différents événements.

En fait, je ne l'ai pas trouvée très sympathique, plutôt froide et manipulatrice, trop centrée sur sa pseudo-quête aux racines celtiques. Je dois avouer que les allusions à la culture bretonne et les références magico-druidiques ne m'ont pas convaincue.
Et lorsque enfin elle rencontre les trois autres protagonistes, j'ai été déçue de leurs interactions. Grevet ne s'attarde pas vraiment sur leurs dialogues, comme si cela n'avait aucune importance pour son personnage.

Le chemin suivi par les trois autres protagonistes de la saga n'est pas celui de Koridwen : les autres romans étaient des romans initiatiques où trois adolescents confrontés à une situation dont ils ne sont pas responsables, qu'ils ne maîtrisent pas ou presque pas, essaient de faire avec, de trouver leur voie et de vivre; métaphore en quelque sorte de l'entrée dans l'âge adulte. A la fin de chacun des trois autres romans, chacun a trouvé sa stabilité, a mûri, trouvé tant bien que mal sa place dans un monde qu'il ne peut changer mais seulement améliorer. Chacun s'est rendu compte qu'il n'est plus dans un jeu en ligne, une réalité virtuelle. Koridwen, elle, poursuit le jeu dans la réalité, ainsi que les rêves héroïques de l'enfance, le sentiment d'être une élue. De ce fait, en outre, elle fait finalement le choix de rester la petite-fille de Mamm-gozh et non de devenir une adulte.

A la lecture du tome de Grevet, j'ai eu le sentiment que Koridwen cherche à revenir à tout prix en arrière, s'agrippe à tout prix à son enfance, à ses racines (l'héritage de sa grand-mère qui la guide mais conditionne aussi tout son cheminement).
Elle fait, certes, des rencontres mais donne l'impression que rien ne lui laisse une impression durable. Et d'ailleurs la fin du roman confirme cette idée.
Autant les trois autres tomes offraient une progression linéaire de l'intrique, autant dans ce roman-ci, c'est l'image du cercle qui vient à l'esprit.

Finalement, j'ai bien fait de lire ce roman en dernier car c'est celui qui ressort du lot. Cependant, c'est peut-être celui que j'aime le moins car la nouveauté de l'intrigue avait totalement disparu et la partition jouée par le personnage ne m'a pas vraiment captivée.
De plus, c'est celui qui à l'aspect dystopique rajoute une dimension fantastique que j'ai trouvée inutile. Néanmoins, c'est ce qui le rend le plus intrigant des quatre volumes.

A partir de 14-15 ans
Commenter  J’apprécie          50
Je ne répète pas l'histoire du virus U4 qui a décimé toute la population à part les ados entre 15 et 18 ans, ni qu'elle est racontée par 4 personnages, avec donc 4 visions, Yannis Stéphane Jules et Koridwen donc, car c'est le 4e que je lis et encore une fois j'ai l'impression de lire une histoire différente.
Cette "série" est vraiment géniale et ce tome tout particulièrement car il apporte des éléments vraiment inédits. Il ne faut pas trop en dire mais il me semble qu'il faudrait le lire en dernier.
Les quatre tomes sont vraiment complémentaires et les visions des personnages par les uns ou les autres sont très différentes de la perception que l'on a quand on lit l'histoire de l'un d'eux. Quand ils parlent à la première personne, on accède à toutes leurs pensées, plus de place à l'interprétation.
Cette écriture à 4 mains est vraiment très innovante et apporte un plus à ce genre de littérature je pense.
J'ai hâte que la suite sorte...
Commenter  J’apprécie          54
Accrochez vous, voici la nouvelle série que l'on va s'arracher!
Un virus mortel, quelques survivants, la survie, les pillards, l'armée, un rendez-vous à Paris et quatre adolescents qui essaient de rejoindre le lieu de ralliement pour trouver des réponses à leurs questions.
Quatre livres, quatre destins, quatre routes qui se croisent, s'unissent, se séparent.
Haletant, vivant, cruel, passionnant!
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (3064) Voir plus



Quiz Voir plus

Meto, la maison

Combien d'enfants logent dans la maison?

82
45
70
64

10 questions
219 lecteurs ont répondu
Thème : Méto, tome 1 : La maison de Yves GrevetCréer un quiz sur ce livre

{* *}