Utopie, tome 1

Une belle perte de temps.

Un monde futuriste parfait où tout est beau et tout le monde est heureux, avec un héros bien intégré au système, qu'un grain de sable va peu à peu faire dérailler et faire ouvrir les yeux sur l'envers de cette société... Ça vous rappelle quelque chose?

Une mauvaise bouillie qui mélange allègrement 1984, Fahrenheit 451 et le meilleur des mondes, aussi lisse, convenue et aseptisée que ce qu'elle prétend dénoncer. Les dessins sont corrects, au moins.

Club N°55 : BD non sélectionnée
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Je ne pensais pas que l'on pouvait encore éditer des histoires déjà lues 30 fois comme celle-ci .

Tout est très ""classique"" (...) et nous donne seulement envie de relire L'INCAL ou mieux, Farenheit 451, dont le récit ne fait même pas mention ...

J'ai été trompé par la couverture et n'avais pas bien lu le titre ^^...

Benoit
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Sujet déjà vu et livre plutôt pas top...

JH
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Comme indique le titre de cette BD, nous nous retrouvons dans un monde utopique débarrassé de l'inquiétude, aseptisé et bercé dans une routine froide.
Will Jones est interrompu dans cette morne habitude par l'apparition de livres dans son casier - des livres bien entendu interdits par cette société dystopique…
Ce premier tome part sur de bonnes bases mais elles sont extrêmement banales : un monde aseptisé, l'histoire de l'humanité oubliée, des livres interdits, une police de répression des déviances, un programme pour les masses, une société coupée en deux entre les privilégiés et les autres… bref, il y a plein d'idées intéressantes mais tellement vues déjà ailleurs.
D'ailleurs ce premier tome manque d'audace et de rythme ; On a du mal à croire que l'histoire sera pliée en 3 albums tant il ne se passe par grand chose dans ce premier volume.
Un récit qui manque clairement d'originalité et qui ne prend pas de risques ; Difficile de ne pas lui laisser une chance pour le second tome qui verra peut-être le récit décoller et proposer des réflexions intéressantes.

Comme son nom le laisse aisément deviner, Utopie nous présente une société qui se veut « idéale », même si on comprend vite qu'elle n'est pas exempte de défauts, parmi lesquels la persistance d'un système de classes : les « plus », les « moins » et les « sans », ou encore des relations sans spontanéité, sans réelle proximité.

Will Jones, notre héros, y est bien intégré. Membre de la classe supérieure, il travaille à l'Académie historique dont le maître mot est « pour un présent heureux, un passé lisse ». Il ne remet rien en question : ni sa vie, ni la société. Jusqu'au jour où...

La trame de ce premier volume n'est pas vraiment nouvelle. On peut y voir effectivement, comme je l'ai lu dans un autre commentaire, un mélange de 1984, Fahrenheit 451 et le meilleur des mondes. J'ai également pensé fugitivement à Divergente (page 45).

L'histoire ne semble décoller que dans le dernier quart et j'ai eu l'impression qu'il servait plus de tremplin aux prochains tomes. Au final, une lecture plutôt mitigée : pas un rejet complet mais pas non plus vraiment emballée. Si j'ai l'occasion, je lirais peut-être le volume 2...

Lu dans le cadre d'une masse critique de Babelio (que je remercie encore), il aura au moins eu le mérite de me faire sortir de ma zone de confort, n'étant pas une fervente lectrice de BD.

Will est célibataire, a un bel appartement, travaille à l'académie historique où il est chargé de visionner les archives et de les "lisser" selon le protocole souhaité, et le soir il regarde des séries. Une vie banale, une petite amie humanoide. Mais un jour il trouve un petit livre dans ses poches. Il le lit puis le jette, effaré. Puis il en trouve un second dans son casier, et cette fois ci il le conserve et le lit quand il est seul. Il se passionne pour ce "Omero et Julie" et essaie de déterminer qui lui a glissé cet opus et regarde avec attention les gens autour de lui. C'est ainsi qu'il remarque, Sam. Sam qui le regarde à son tour...
Une utopie où chacun vit dans un monde tout rose dans lequel Will va commencer à se poser des questions sur son environement.
L'histoire du personnage qui vit dans un décor de reve pour s'apercevoir qu'il s'agit finalement d'une prison agréable certes mais qui l'empèche d'avoir tout élan vers l'autre, n'est pas nouveau.
Une intrigue classique allié au dessin élégant de Griffo. C'est bien fait et intriguant. A suivre;