Un peu effarée par ce roman dans lequel la vie des femmes et des petites filles m'a semblé terrible. Les hommes y sont des monstres, la vie de village un enfer, heureusement que la nature et l'imaginaire proposent des refuges salutaires face aux rumeurs destructrices.
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De plus, ma terrasse donnait sur la vallée, et ce spectacle là valait sont pesant d'or. Je pouvais y rester assise sur les collines, à contempler la course du soleil sur les collines et l'empreinte du vent dans les ramures des arbres . Ou à compter les étoiles, en vaste nuits tarnaises où le ciel est plus profond que partout ailleurs. L'on acquiert, à ces exercices, la paix de l'âme et du corps. Un avant-goût d’éternité, en quelque sorte. Que ma fallait-il de plus ?
Comment naît la rumeur? Nul ne saurait le dire. Elle semble -dans les petits villages du moins- sourdre du sol à la manière des sources, et s'infiltrer si insidieusement dans les consciences avant de devenir une lame de fond qui submerge tout.
Afin de laver la mort d'un enfant la foule assoiffée de sang se dotait d'un coupable. Or le coupable, c'est toujours l'autre: l'étranger, le miséreux, le malade, le débile, bref, le différent.
Si je vous dis que mon métier, c'est bibliothécaire, ça vous évoque quoi ? Des lunettes ? Un chignon ? Une personne qui adore fait "chuuuut !" ?
Et si l'on balayait les idées reçues ? Et si l'on partait à la découverte de bibliothécaires de fiction qui ont le pouvoir de changer une vie, pour le meilleur et pour le pire ? Venez, je vous emmène...