Dans cette ville vit une bande de brigands qui pillent les habitants en leur racontant d'énormes mensonges. Et lorsque Chédoulla se fait avoir sur la vente de son boeuf, croyant aux mensonges de la bande, c'est son jeune frère Méméd qui va décider de le venger en étant encore plus rusé ( et menteur) que ces quarante là. Menteurs et surtout voleurs - ou le contraire. Mais s'enrichissant sur le dos des villageois.
Un conte traditionnel qui nous vient d'Azebaïdjan où la ruse et la malice d'un jeune garçon viendra à bout de ces brigands en utilisant le même stratagème qu'eux.
Un conte facile à lire, dépaysant et malin, avec juste ce qu'il faut de frisson.
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Un conte traditionnel azeri qui nous conte avec malice comment la ruse et l'intelligence peuvent être utilisées pour faire le bien comme pour faire le mal.
En dehors du titre, la construction du récit rappelle bien sûr les Mille et une nuits. Et la morale indique aussi que le mal revient toujours à celui qui le fait surtout lorsqu'il est trop sûr de lui et n'a pas de vision à long terme.
J'ai passé un bon moment avec cette histoire, ses rebondissements et ses répétitions et les illustrations ocres qui évoquent les steppes d'Azerbaïdjan.
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Au lieu de voler les gens dans leur maison ou de les attaquer sur les chemins, les quarante menteurs volaient les richesses des autres en racontant des mensonges. Plus les mensonges étaient gros, plus ils devenaient riches.
Dans l'émission littéraire scolaire Le Secret des livres, Françoise Guillaumond répond à une question d'élève de CP à propos de son album 'Poulette Crevette".