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EAN : 9782221238899
400 pages
Robert Laffont (16/05/2019)
3.28/5   211 notes
Résumé :
Dans le lagon de Moorea, les eaux calmes et bleues bercent quelques voiliers tranquilles. Les cocotiers dansent au vent. Les tiarés exhalent leur parfum. Pourtant, à l'abri de la forêt, des flammes se fraient un chemin vers le ciel. Lilith Tereia, jeune photographe, tourne son appareil vers le bûcher. Devant son objectif, des bras, des jambes, des troncs se consument. Et quatre têtes.
Pour quels dieux peut-on faire aujourd'hui de tels sacrifices ? Avec Maema,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
3,28

sur 211 notes
♫ On ira où tu voudras quand tu voudras..♫
[ Euh, oui, mais 1 h maximum et pas plus d'1 km autour de chez nous, alors en attendant ...]

Cap sur la Polynésie française, à 30 mn de Tahiti, sur l'île de Moorea où des meurtres particulièrement atroces viennent d'être perpétrés autour d'un "marae". Bien que l'enquête soit confiée au gendarme Kae, Lilith ( la photographe de la Dépêche de Tahiti ), flanquée de son amie journaliste, Maema, ne compte pas laisser passer le scoop...
Parallèlement, en France, un tueur en série, tombe sur le cadavre de son ex-femme, se retrouve avec deux autres corps à faire disparaître, perd un peu la boule... rencontre un rat qui parle ... s'en fait un ami et décide de partir avec lui à Tahiti, afin de suivre les "ex-traces" de son ex .
Et peut- être aussi, retrouver un peu la raison !
Deux intrigues policières qui se croisent ( dont l'une est vraiment dingue) viennent troubler les eaux turquoises de Tahiti...
Et je dois dire que j'ai eu un peu de mal à envisager l'enfer dans mon paradis... D'autant que l'histoire du tueur est vraiment spéciale. Ami imaginaire ou vrai rat ? A vous de décider...Et même si c'est glauque [ et que je déteste les rats , fussent-ils très cultivés ! ], c'est l'histoire la plus réussie parce qu'originale ,
Je ne raffole pas de ce style : le sensationnel, la surenchère. je préfère les romans à suspens psychologique.
J'ai toujours du mal quand il y a embouteillage de tueurs dans le même endroit et dans le même roman, la probabilité est mince pour que ça arrive dans la vie réelle, aussi faut-il beaucoup de talent à l'auteur pour m'embarquer dans ses délires. Ce n'est pas ce que j'ai préféré dans le bûcher de Moorea.
Ici les phrases sont courtes, cherchent leur petit effet... Certaines sont poétiques , d'autres davantage philosophiques ( parfois un peu faciles, ça peut agacer par la répétition ); mais cette impression gênante est compensée par les mots tahitiens destinés à embarquer le lecteur et le charmer par leur musicalité.
L'histoire du tueur en série frôle le fantastique, elle est accompagnée par les croyances ancestrales de la Polynésie.
La vraie enquête est moins intéressante du coup, plus classique ...
Mais ce n'est pas ce qu'on vient chercher dans un "polar azur" ( nouvelle appellation de ce genre littéraire qui émerge ) , on vient y chercher un dépaysement , un voyage, et là, ce roman fait bien le job .
Sortez les ukulélés...♫

Challenge Mauvais genres 2020
Challenge Multi défis .
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J'ai choisi ce polar car j'avais flashé sur la couverture que je trouvais superbe. C'était à elle seule une promesse de dépaysement garanti. Bine m'en a pris.

D'un côté (côté tahitien biens-sûr) nous avons Lilith photographe qui s'est faire un étrange tatouage sur le visage et son amie Maema journaliste. Toutes les deux enquêtent sur un meurtre atroce et ô combien étrange : on a retrouvé quatre corps mutilés, et mis à mort sur un bûcher, évoquant d'étranges rituels. C'étaient des touristes, deux hommes d'âge mur qui passaient leurs vacances avec deux femmes beaucoup plus jeunes. L'enquête a été confiée à un jeune flic au corps de rêve…

Au même moment débarque Nael, un tueur en série, amoureux de la mort (c'est pour cela qu'il la donne !) dont le dernier carnage s'est déroulé moins bien que prévu, l'envoyant sur les traces de son ex-femme retrouvée égorgée sur les lieux de son dernier crime… évidemment deux histoires qui n'ont rien à voir au départ et vont se retrouver intriquées, imbriquées…

On ne sait pas très bien où on va au départ, mais toujours est-il qu'on a envie d'y aller ! avec un beau voyage en Polynésie, les odeurs, les parfums plutôt, les paysages, on en prend plein les yeux, d'autant plus que Patrice Guirao pimente le récit en nous multipliant les noms, les mots tahitiens.

Voyage aussi dans les coutumes du pays, l'empreinte des Blancs, sur fond de colonisation, des vieux fantasmes de cannibalisme, avec un tueur en série complètement barge, qui parle avec un rat (qui dévore tous les livres qui lui à portée de museau, de Deleuze à l'annuaire téléphonique, en passant par Proust).

Parfois, on a l'impression d'être dans un rêve, tellement certains comportements ont une composante abracadabrantesque (et bien oui, je n'ai pas pu résister !)…

L'écriture est toute en couleurs, comme le récit, et l'auteur a donné des titres à tous ses chapitres et certains sont magnifiques comme par exemple :

Le silence est le meilleur écho de ce qu'on ne veut pas comprendre.

Ou

Les mots sont des bruits civilisés.

Ou encore

Les enfants ne peuvent bâtir leurs royaumes qu'avec la terre des hommes

Dépaysement garanti, une belle plume et une référence au passage, dans la postface au roman « Noir azur » qui désigne les polars ultramarins…

En faisant des recherches, j'ai appris que Patrice Guirao surnommé la perle noire de Polynésie » avait composé pour Johnny Halliday, Pascal Obispo, Jane Birkin et participé aux « Dix commandements » ou « Mozart, l'opéra rock » entre autres… Beaucoup de talents donc.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Robert Laffont collection « La bête noire » qui m'ont permis de découvrir ce polar et son auteur.

#LeBûcherDeMoorea #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Le bleu turquoise des lagons, les plages de rêve bordées de cocotiers, une certaine douceur de vivre...Bienvenue à Moorea, le paradis sur terre. Une image de carte postale perturbée par un bûcher monstrueux, infernal. Sur le marae de la vallée d'Oponohu, un promeneur a trouvé des corps calcinés. Têtes, bras et jambes ont lentement brûlé dans ce lieu sacré du peuple tahitien. C'est Lilith, la photographe, et Maema, la journaliste, qui sont chargées de couvrir l'affaire pour La Dépêche. Fortes de leur amitié avec Kae, le gendarme local, les deux jeunes femmes ont accès à des informations de première main. Meurtre rituel ? Cannibalisme ? Crime crapuleux déguisé ? Les hypothèses sont nombreuses et Lilith est bien décidée à faire toute la lumière sur cette étrange mise en scène.
A des milliers de kilomètres de là, en métropole, Nael, tueur en série de son état, est lui aussi confronté à un inquiétant phénomène. Alors qu'il vient de supprimer une vieille fermière et un témoin gênant, il découvre le cadavre de son ex-femme dans la maison de sa victime. Pire ! La morte tient entre ses mains une photographie de lui qui pourrait bien le compromettre en cas d'enquête de police. N'écoutant que son instinct de survie, il embarque les trois corps pour les cacher dans un lieu connu de lui seul. C'est là, de l'autre côté de la frontière espagnole, qu'il fait la connaissance de Gaspard, un rat doué de la parole qui devient son compagnon de route. Aiguillés par d'autres photos retrouvées chez la fermière, ils s'envolent pour Tahiti où Nael semble avoir vécu avec Ariane, bien qu'il n'en garde aucun souvenir...

Première découverte de Patrice Guirao, créateur du concept de polar ''noir azur'', un roman policier mêlant le noir au bleu des îles. Dans le bûcher de Moorea, il nous emmène à Tahiti, sur la petite île de Moorea pour un roman qui flirte avec les traditions tribales et le gore des tribulations d'un tueur en série. Ceci posé, on se retrouve avec un polar un peu bancal qui porte mal son nom. Certes, bûcher il y a mais l'enquête qui en découle passe très vite au second plan pour laisser la place aux tribulations de Nael et de son rat parlant. Et c'est bien dommage ! Car toute la partie tahitienne est vraiment intéressante, cette partie du monde ayant été peu explorée par le monde du polar. Guirao nous propose une photographie historique et sociologique de ces îles du bout du monde, mettant en avant ses beautés naturelles, la richesse de son patrimoine ancestral, sans omettre pour autant les problèmes sociétaux d'une population qui a bel et bien été colonisée et dont la jeunesse part à la dérive. Malheureusement, l'histoire alambiquée d'un Nael carrément barré en recherche d'identité vient parasiter ce qui faisait le sel du roman. Lui et son rat, dans une intrigue secondaire ennuyeuse, n'apportent rien à un récit qui méritait d'être approfondi.
Bilan mitigé pour ce polar déséquilibré dont on retiendra pourtant le cadre dépaysant et le duo féminin d'enquêtrices atypiques et complémentaires. Et en bonus, l'oncle de Lilith, tahitien pur jus, un sage vieillard, philosophe et attachant.
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Ce que j'ai ressenti:

▪️Avant que j'oublie...

"Il y a des magies qui se lovent dans le souffle de la terre."

Avant que j'oublie, j'aimerai vous dire que je me suis approchée d'un peu trop près des flammes. Et la conséquence, c'est que je me suis brûlée les ailes sur le bûcher de Moorea. J'ai piqué un peu trop les fleurs de tiaré dans mes cheveux, j'ai couru un peu trop rapidement sur ses plages: je me suis étourdie de Polynésie. Et pourtant, le feu continuait de prendre des vies innocentes ou coupables dans la tombée du soir…

Avant que j'oublie, j'aimerai vous parler de la douceur de vivre de cette île. Un lieu que je n'aurai jamais voulu quitter. Même avec un charnier en plein milieu du paysage, même avec une jambe disparue ou des jeunes égarés, j'y serai bien restée. Pourtant, tout ne fait pas rêver, il y a des réalités que j'ai dû occulter pour n'y voir qu'un idéal fantasmé. Alors même si on me demandait à quoi ressemble le Paradis, j'aurai bien dit: oui, c'est ici.

Avant que j'oublie Lilith, Naël ou Gaspard, et puis tous les autres…J'aimerai leur dire que j'ai fait de belles rencontres. J'ai aimé être à leurs côtés dans leurs aventures, être au plus près de leurs façons de penser. Pourtant, ils sont différents, fascinants, indépendants, dangereux, voire originaux. Mais je ne me suis pas lassée d'eux, de leurs particularités, de leurs manières d'aimer et de leurs façons de sombrer dans L'Enfer. Peut-être qu'ils sont juste, libres, en fait…

Avant que j'oublie que je me suis trop abîmé les yeux dans toutes les nuances de bleu, jusqu'à attendre le Noir…Alors que j'ai trop patienté de ressentir le mana dans ma peau, j'ai entraperçu ce qu'il y avait du charme de la Mort et de l'art de prendre la Vie. Tant de vie auprès de la mort, tant de morts reviennent à la vie, et dans le miroir, est-ce un visage qui me ressemble?! Et toujours, le ciel donne ses dégradés dans l'azur, mais les ancêtres continuent de murmurer des bruits affamés et pleurent l'infini.

En revanche, ce que je ne pourrais jamais oublier c'est la poésie qui est entrée par effraction, comme une boule de feu, dans le creux de mon ventre. Combien Patrice Guirao sait la mettre en valeur dans des passages tout à fait éblouissants, comme il a l'amour des mots et à l'art de les faire vibrer dans ce thriller. J'ai été soufflée, émerveillée même par moment. La rencontre avec cette plume a été un coup de foudre, et puis finalement, je me suis aperçue que je la connaissais déjà depuis des années, que je chantais ses mots avec un enthousiasme certain (à tue-tête et complètement faux dans les vocalises aussi, mais qu'importe…)…Alors ce n'est qu'un coup de foudre qui frappe deux fois au même endroit, il ne fait que Prendre Racine dans mon coeur. Je me suis brûlée les ailes dans le Bûcher de Moorea, et je voudrais ne jamais l'oublier.


Ma note Plaisir de Lecture 10/10
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J'ai tout d'abord été attirée par ce livre par sa couverture que je trouve magnifique et puis par la collection ou il est édité la Bête Noire qui sort de très bons polars.

J'ai aimé plongé à Tahiti ou l'auteur ne nous dépeint pas cette île comme un cadre idyllique de carte postale, Patrice Guirao habite là -bas depuis des années désormais, il est question ici de corps retrouvés sur un bûcher à Mooréa. Il est difficile d'identifier ceux-ci mais plusieurs têtes et jambes sont retrouvées.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Lilith la photographe avec son acolyte et amie Maema qui travaille pour un journal, toutes deux vont tenter de résoudre cette affaire en identifiant les corps.

Nous suivons également en parallèle Nael en France et sa rencontre avec Gaspard , ces deux enquêtes vont bien évidemment avoir un lien.

J'ai beaucoup appris sur la culture polynésienne avec cette lecture qui comporte d'ailleurs un lexique des mots utilisés en fin d'ouvrage afin que les dialogues entre les personnages gardent toute leur authenticité.

J'ai lu ce récit en deux petits jours, pari donc réussi pour cette ouvrage, pour ceux qui aiment les policiers/polars sans hémoglobine celui-ci peut tout à fait convenir ;)
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Tahiti, Mooréa des noms qui me ramènent à la découverte des îles et à Noël 2000 alors un polar qui m’envoie des odeurs et des images de là-bas je « saute » dessus !
Lilith photographe pigiste est un beau brin de fille Raymond, son oncle, l’a élevé quand sa mère est partie. Elle a poussé libre et sauvage au gré des éléments de l’île.
Maema est journaliste, amie, confidente de Lilith, elle traîne ses kilos, sa bonne humeur et son crabe. Elle doit couvrir le festival des danseurs du feu avec Lilith, du coup elles habitent ensemble. Quand le charnier est découvert Lilith doit aller prendre des photos.
Un charnier trois têtes rongées par le feu posées sur le dessus, des corps démembrés. Rite ancestral ? cannibalisme ? Vengeance ? Immolation ?
En France, Nael pur psychopathe un homme dont l’adn est la tuerie, assassine au hasard une vieille femme et de ce fait le jeune qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Mais il en fait fi et s’attelle à son macabre travail quand une découverte l’étourdi ; il trouve un autre cadavre et pas n’importe lequel ! Il y a aussi une photo de lui… Comprendre qui a osé, qui a tué à sa place, Pourquoi ? Il va enterrer très loin les trois cadavres quand une voix lui parvient. Un rat lui parle, un rat très cultivé, il sera son Jiminy Cricket. Nael doit aller à Tahiti pour trouver ses réponses, sa rencontre avec Lilith va être détonante !

L’auteur nous fait osciller entre la culture tahitienne, le mana, le moko, la danse, la langue. La vie actuelle avec la carte postale et l’envers peu reluisant de la carte. Un homme possédé par des secrets, la mort, le goût du sang qui est en lui.
A cela, il ajoute une pointe de surnaturel avec le rat de bibliothèque. Un rat érudit, un sage qui donne des conseils à un homme au bord de sa folie. Les personnages de Raymond et Maema sont aussi pleins de sagesse.
J’aime beaucoup son écriture imagée et poétique, chaque titre de chapitre est une invitation à tourner la page. « La mort se coche sur un calendrier » !
Un polar surprenant, Patrice Guirao dépeint avec justesse (vu que j’y suis allé je peux l’écrire) l’ambiance des îles, le bien et le mal cohabitent aussi sous le soleil. La modernité dénature certains aspects de ces îles paradisiaques mais il reste encore des coutumes qui perdurent. C’est tout cela que l’on trouve dans cette histoire.
La touche de fantastique peut déstabiliser mais finalement je m’y suis attaché à ce rat Gaspard ! Et le petit plus le glossaire !
A conseiller si vous voulez partir au bout du monde dans un autre univers et hâte de lire la suite des aventures de Lilith.
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On demande toujours aux gens ce qu'ils font dans la vie. Manifestement, il est important de situer l'inconnu dans le vaste trombinoscope social. Et le vrai sens de la question n'est pas de savoir ce que l'on fait dans la vie, mais de quoi on vit.
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La végétation était omniprésente. partout des hibiscus, des monettes, des arbres fleuris, des verts empoussiérés ou tendres. Un silence doux, de ceux qui naissent de l'absence de mouvements inutiles. Le calme des certitudes que tout est exactement là.
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- Beaucoup de gens pensent que Tahiti, c'est le paradis. Pas toi?
(...)
- Si la bière était plus fraîche, je dis pas.
- Il n'y a pas de paradis qui ne porte en lui son enfer. C'est une nécessité. C'est lui qui indique les limites de propriété , en quelque sorte.
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Elle préparait du poisson cru pour midi. Tranchait la bonite. Débitait en dés la chair tendre. Râpait l'amande blanche d'un coco. Pressait à la main des citrons verts. C'était comme un ballet mille fois répété où chaque geste semblait juste.
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