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Avant de lire ce roman, j'avais déjà remarqué que pas mal de gens avaient été déçus lors de leur lecture. le livre a une note assez basse sur Livraddict, et j'ai lu quelques chroniques très mitigées sur plusieurs blogs et forums. Néanmoins, comme les goûts et les couleurs, ça change d'une personne à l'autre, je m'étais dit que je ne perdais rien à tenter ma chance.



Ce roman a selon moi plusieurs problèmes. le premier est sans aucun doute la narration, que je trouve très étrange. Je l'ai trouvée très bancale: arrivée à plus d'un tiers du roman, j'avais l'impression que l'histoire n'avait pas encore commencée. Il y a beaucoup trop d'alternances entre les différents personnages, si bien que ça casse parfois l'action, créant un sentiment de longueur assez désagréable.

En parlant des personnages, je dois avouer que je n'ai pas vraiment accroché à aucun d'entre eux. Mon problème principal, c'est Tilly: j'ai eu le sentiment de la voir toujours de loin, mais de ne jamais vraiment l'approcher. Je ne sais pas si les cinquante dernières pages de l'histoire nous renseigne davantage sur qui elle est et le pourquoi du comment. J'avoue ne pas avoir l'impression de la connaître ni de comprendre ce qu'elle fait. C'est dommage.


Je n'ai pas non plus apprécié le style de l'auteure, que je découvre avec ce livre. J'ai trouvé sa façon d'écrire très plate, ça manquait vraiment de densité pour moi. Je garde cependant à l'esprit que ce genre de style peut plaire à d'autres personnes et qu'il s'agit aussi d'un premier roman: sa façon d'écrire a peut-être depuis évolué.

The Dressmaker a été pour moi une grosse déception. J'espérais vraiment aimer ce roman et passer un bon moment avec. Malheureusement, ce livre n'est pas pour moi. Il risque en revanche de plaire à certains d'entre vous, donc si il vous tente, jetez y un oeil. Peut-être que je regarderai son adaptation un jour.
Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Déçue.
En effet, j'ai été très attirée par le titre et le résumé de l'oeuvre mais je trouve que la vengeance est comment dire...... Comme un soufflé, il tombe car on attend trop longtemps pour la voir arrivée.
Il y a, à mon avis, trop de personnages et on s'y perd. Pourtant, à les fréquenter on devine qu'ils sont chacun à leur manière originaux. La mise en place de l'intrigue est confuse et on ne comprend pas si Tilly , le personnage principal, est là pour se faire pardonner une mauvaise action antérieure ou pour se venger. Tilly donne l'impression de vouloir se faire bien voir par la ville mais en fait non , elle est là pour un autre but et même là je ne comprend pas quels sont les liens entre sa vengeance et tous les personnages du livre. D'accord, on apprend ce qu'il s'est passé quelques années plus tôt, mais toute la ville n'est pas responsable des décisions qui on été prises à cette époque là. Non, je trouve ce roman confus et l'intrigue très mal ficelée. Peut-être que le long métrage qui a été tiré de ce roman sera mieux et c'est d'autant plus rare car souvent les adaptations de livres au cinéma ne rendent pas hommage à ce dernier. Je ne conseille pas cette lecture.
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Ce livre est un vrais bijoux qui mélange plusieurs émotions entre peine et joie. le personnage de Tilly à une vrais force en elle qui la lui permettre d'accomplir son but final. A travers son talent pour la couture, elle va être l'élément qui va faire parler parmi les femmes du village.
Ce roman est un univers à part avec des personnages complètement caricatural et totalement absurde. Ce roman nous plonge dans une bulle tout le long de cette lecture.
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Contrairement à l'image erronée de bluette vintage diffusée par les éditeurs français, "Vengeance haute couture" ("The dressmaker" en VO) est un roman relevant du genre Australian gothic. Car oui, s'il parait difficile d'associer les codes du gothique aux paysages arides de l'Australie, c'est aussi parce que le sixième continent a réussi à se les réapproprier pour créer un genre qui lui est propre. Dans le cas de "The dressmaker", l'aura gothique vient essentiellement du traitement féroce que l'auteure fait de ses personnages et de son intrigue, mêlant à la façon d'une tragédie romance, émotion, et noirceur. Ce qui empêche le livre de tomber dans le pathos, c'est son humour : un humour qui oscille entre l'ironie légère et le sarcasme grinçant mais jamais lourd, principalement provoqué par le regard très distancé posé sur les habitants de Dungatar, rhabillés (dans tous les sens du terme) pour l'hiver d'une plume aiguisée et tranchante. En mélangeant les genres avec un rare brio et malgré un style parfois cru, Rosalie Ham parvient à nous arracher des fou-rires inattendus entre deux descriptions de tissus ou de toilettes d'une élégance à couper au couteau.

L'atmosphère et les thèmes évoqués peuvent rappeler les sujets de prédilection de romancières comme Alice Hoffman (dans sa description des petites bourgades et du sectarisme de ses habitants) ou Joanne Harris (particulièrement son roman "Chocolat" et son personnage d'héroïne qui provoque le scandale autant que la curiosité d'un village en y pratiquant un art à part), si ce n'est que Rosalie Ham y ajoute tout le piquant propre à la culture australienne. L'auteure manie avec talent l'art de raconter, en quelques lignes, l'enchainement des gestes et des paroles qui font d'un passage ou d'un dialogue une scène saisissante de vie, savoureuse. Cette écriture, très visuelle, participe à la réussite du roman et permet d'affiner les caractéristiques des (très) nombreux protagonistes, hauts en couleurs. On se régale ainsi de petits détails qui font le sel de l'histoire : le pharmacien atteint de Parkinson que les habitants "lancent" et réceptionnent d'un bout à l'autre de la rue principale lorsqu'il doit s'y déplacer, les employées de la poste qui ouvrent et fouillent les colis (à leurs risques et périls), ou la first lady de Dungatar qui, atteinte d'une maniaquerie tenace, astique jusqu'aux poignées de porte après leur utilisation. Quant à l'adorable sergent Pratt, eh bien... je vous laisse découvrir vous-même son petit secret inavouable...

La "vengeance" du titre, s'il y en a une, n'est finalement pas la motivation première de l'héroïne. Même, elle n'est pas totalement de son fait et s'avère le fruit d'un hasard dans l'enchainement des situations (qui prennent parfois des virages à 180 degrés, il faut l'admettre, mais que c'est jouissif!) en fin de roman. Une fois cette "machine infernale" lancée, on pourra parfois reprocher à l'auteure de malmener certains personnages auxquels ont s'est furieusement attachés (surtout un en particulier, moi-même je ne m'en suis pas encore remis). C'est là que les accents gothiques du récit se rappellent au lecteur : une suite d'événements malencontreux conduit tout ce vaniteux petit monde à monter une nouvelle version de "McBeth" , clin d'oeil des plus amusants à la thématique de la vengeance puisque l'issue du spectacle verra effectivement, dans un certain sens, Tilly battre la petite ville de Dungatar à plates coutures.

En bref : A ceux qui attendent ou qui craignent une romance de gare : don't judge a book by its cover. A la fois diabolique et émouvant, "The dressmaker" dresse le portrait au vitriol d'une bourgade australienne des années 50 que le hasard confronte à sa Némésis. Rosalie Ham parvient à mêler avec talent différents genres en passant de la satire au drame non sans quelques détours par l'humour. La lecture de ce roman haute couture saturé d'élégance est d'une jouissance inattendue!
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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La toute récente adaptation de cet ouvrage avec Kate Winslet en tête d'affiche a permis une remise en avant de ce roman publié pour la première fois en 2000. le contexte spatio-temporel et le résumé m'ont laissé penser que ce roman pouvait être fait pour moi. Pourtant, les choses ne se sont pas tout à fait passées comme prévu. On intègre un village australien à la Peyton Place. Les jalousies, les non-dits, les rumeurs, les secrets et les commérages vont bon train. J'avoue avoir eu quelques difficultés à entrer complétement dans ce roman et notamment à m'imprégner de l'ambiance générale. Les révélations arrivent poussivement. A force de vouloir ménager son suspens à tout pris, l'auteur provoque un effet d'essoufflement. Une fois le livre refermé, je suis restée sur ma faim.

Sous couvert d'ironie, ce roman est loin d'être drôle. La plupart des personnages sont détestables voire franchement écoeurant. Tilly devient vite la tête de turc de tout ce petit monde. Son passé houleux et hors norme nourrit une injuste haine. Mais attention à cette femme qui semble transparente et accepter les déconvenues. L'expression « La vengeance est un plat qui se mange froid » n'a jamais été aussi vraie. L'histoire personnelle de Tilly est intéressante en soi. Cependant, son trop grand mystère m'a empêchée de m'approcher d'elle. Finalement, j'ai l'impression d'avoir passée peu de temps à ses côtés. Trop de questions restent sans réponse. Par contre, j'ai adoré les passages de couture où notre héroïne retrouve sa place de personnage principal. Elle apparait heureuse et sereine au côté de son matériel de confection.

Je ressors donc de ma lecture avec un avis mitigé. A mon sens, il y a du bon et du moins bon. J'espère que mon avis est suffisamment clair. J'avoue que ce roman m'a quelque peu embrouillé l'esprit. Mon ressenti à son propos s'en trouve donc un peu indécis. Maintenant, je suis impatiente de découvrir le film qui, j'espère, tiendra toutes ses promesses.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Tantôt prenant, tantôt barbant à cause de longues énumérations qui m'ont un peu fatigué. En fait j'ai pas trop accroché, je suis resté sur ma "fin". Puis au début je me suis perdue dans tous ces personnages, tu peines un peu à rentrer dans l'histoire, dommage ya des moments très sympas dans ce bouquin.
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