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L'Etoile de Pandore tome 1 sur 4

Nenad Savic (Traducteur)
EAN : 9782915549430
469 pages
Bragelonne (28/10/2005)
4.04/5   479 notes
Résumé :
En 2380, l'humanité a colonisé six cents planètes, toutes reliées entre elles par des trous de ver. Le Commonwealth Intersolaire s'est développé en une société tranquille et prospère, dans laquelle la « réjuvénation » permet à chaque citoyen de vivre pendant des siècles. C'est alors qu'un astronome est témoin d'un incroyable événement cosmique : la disparition d'une étoile à un millier d'années-lumière, emprisonnée dans un champ de force d'une taille gigantesque. Le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 479 notes
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Une longue introduction.
Nous voilà reparti, après l'aube de la nuit, dans une histoire de près de 3.000 pages dont voici le premier tome (sur 4 en français).

Le Commonwealth, un univers complexe mais finalement très bien décrit, où près de 600 planètes sont déjà colonisées par l'homme, communiquent et commercent entre elles par l'intermédiaire de trous de ver (pas de vaisseaux spatiaux interstellaires, au début en tout cas).
D'énigmatiques extraterrestres, les silfens, l'Ange des hauteurs, qui co-existent avec les hommes et font partie du décor.
Une organisation terroriste : Les gardiens de l'individualité.
Des humains potentiellement immortels grâce à une technique de rajeunissement et la possibilité de télécharger ses souvenirs dans un clone en cas de mort (comme dans Takeshi Kovacs).
Et une multitude de personnages qui gravitent dans cet univers dont, pour ne citer que les plus importants : Paula Myo, inspecteur principal du CICG, un super flic; Ozzie, co-inventeur de la technologie des trous de vers; Bradley Johansson, fondateur des gardiens de l'individualité; Wilson Kime ancien capitaine de la Nasa et futur capitaine de seconde chance.
(on notera un petit lexique des 43 personnages principaux salvateur en début de roman, bien que tous ne soient pas abordés dans cette première partie).

Quand une étoile, hors de la sphère d'influence du Commonwealth, disparait subitement, emprisonnée dans un champ de force gigantesque, laissant supposer une technologie très avancée, ce dernier décide de la fabrication du premier vaisseau interstellaire pour aller voir ce qu'il se passe.

Nous n'échapperons pas à l'éternel commentaire (reproche ?) de l'oeuvre de Hamilton : Les longueurs. Oui, il y en a. Plusieurs petites histoires, à priori sans rapport entre elles, une enquête policière, une recherche de chemins alternatifs aux trous de ver chez les extraterrestres, la fabrication de seconde chance (...), dont la lecture reste assez facile, grâce au style très clair de l'auteur.
Hamilton ne construit pas son univers, il nous plonge dedans et il faut avouer qu'il faut vite apprendre à nager pour éviter de couler.
Mais cet univers, très riche, reste très cohérent, scientifiquement crédible et l'histoire s'accélère progressivement, jusqu'à l'évident clifhanger final qui nous laisse sur notre fin pour ce premier tome avant d'attaquer le second : Pandore menacée.

Ne vous laissez pas abuser par un départ un peu aride, cette introduction (de 700 pages tout de même) vous laissera un petit goût de reviens-y tout à fait délicieux en fin de repas.
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Je m'ennuie souvent quand les livres sont trop longs et que l'auteur brode pour ne rien dire d'intéressant. C'est malheureusement trop souvent le cas selon mes goûts. Quelle idée donc de partir dans une aventure de 2500 pages dont le premier tome que voici en est juste "l'introduction" de 600 pages.

Ahhhh oui mais non !!! je me doutais bien que ce serait très mal connaitre Hamilton que de le qualifier d'auteur qui brode ! Que nenni, ici point d'ennui !

Oui bien sûr c'est une longue mise en place avec de très nombreux personnages mais pour autant, il se passe continuellement quelque chose. Ce sont une multitude d'aventures et d'histoires différentes qui remplissent ce roman. Elles ont toutes le point commun d'être très dynamiques, visuelles et divertissantes. En effet, on s'imagine sans difficulté cette gigantesque union du Commenwealth, ses cultures, ses héros, les personnes qui comptes et qui vont jouer un rôle essentiel dans cette formidable aventure.

Ce serait beaucoup trop long de vous résumer ici toutes les histoires qui nous sont contées dans ce roman mais ce qu'il faut retenir, sur fond d'intrigue policière, c'est qu'un astronome vient de découvrir que deux lointaines planètes inconnues, se sont soudainement vues entourées d'un dôme technologique. Es-ce censé les protéger contre un envahisseur ? Comment ont-ils pu réaliser une telle prouesse technologique ? Es-ce que cette race d'extra-terrestre dispose d'une avancée si importante ? Il va falloir le découvrir et une mission va se mettre en place pour fabriquer le plus gros vaisseau spatial jamais conçu afin de rejoindre ces deux planètes. La tâche ne sera pour autant pas facile alors que les terroristes complotes pour empêcher cette mission.

Sachez néanmoins que vous n'aurez aucune réponse dans ce premier tome et qu'il faudra enchaîner avec Pandore Menacée pour en savoir plus.

Wiitoo Takatoulire
Note 4/6
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Dans ce premier tome P F Hamilton met en place de façon soignée un nouvel univers : le Commonwealth .

Un univers qui est subtilement diffèrent de celui de l'aube de nuit même si les fondamentaux de l'auteur sont bien là :
Libéralisme puissant aux commandes et expansion coloniale . Mine de rien ces textes posent assez en profondeur la question du politique en lien avec l'économique.

600 planètes colonisées dans cet univers en effet et une foule de personnages , bien cernés même si c'est pour quelques pages d'existence fréquemment et c'est très agréable.

Cette mise en place est très soignée , l'univers est absolument solide et une mystérieuse menace pointe déjà à l'horizon ( pourquoi un astre disparait contre toutes logiques et subitement de l'horizon spatial observable ?) , avec sa dose de suspens lancinant , avec ce gout très anglo-saxon pour la théories du complot .
Cet univers est aussi riche en détails qu'il est crédible alors que bien des aspects devrait entrer en contradiction avec toute vision rationnelle des choses.
Le résultat est un récit d'une grande cohérence , ainsi que un récit qui foisonne de vie , d'actions et de dépaysements divers .

L'auteur fait cohabiter comme à son habitude le merveilleux scientifique avec par exemple cette société spatiale du rail qu'il imagine avec les trains express qui franchissent les portails , avec des aspects hard science appréhendés solidement .
Avec dans ce cycle entre autre , une sphère de Dyson .

Je ne ferais pas à l'auteur le reproche de supposées longueurs , si on aime les courts récits je suppose que l'on sait que l'on doit aller voir ailleurs .
Personnellement cela me convient très bien ces longueurs qui transforment la lecture de ces textes en longues ballades rythmées et éperdues .
Ce n'est donc presque jamais un défaut avec P F Hamilton , à mon humble avis , sauf peut-être quelques fois , quand les récits s'enlisent occasionnellement dans des ramifications policières , généralement solides mais pas toujours très avenantes.

Avec le recul je suis cependant convaincu que ce solide et long étayage des textes de l'auteur , contribue grandement au charme de ses romans même si pour parler franchement cela complique terriblement les relectures.

Les différences entre le Commonwealth et la confédération (de L'aube de la nuit) sont intéressantes et suffisamment nette pour avoir l'impression d'être ailleurs , et la longueur du texte est assez justifiée finalement car ces deux sociétés sont des vrais sujets et pas seulement des décors .
C'est plein de questions essentielles qui sont posées derrière de francs moments de distraction , la liberté , la sociabilité des individus , les choix affectifs , l'adaptation des individus aux environnements sociaux et autres …

Mais bon ...certains préfèrent la concision .
Des longueurs peut-être , mais pas de délayages ....
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Enfin, je suis arrivé à bout des 2900 pages de l'Étoile de Pandore et de ses insipides suites. de Peter Hamilton, j'ai également lu (ou effleuré du regard) quatre des six tomes de l'Aube de la nuit. Sincèrement, je trouve que M. Hamilton est un auteur très médiocre et qu'il y a peu de choses à dire pour sa défense. Curieusement, par un effet que seule la science-fiction rend possible, la profondeur de ses oeuvres semble inversement proportionnelle à leur épaisseur. Pour résumer, l'homme n'a rien à dire; le dit très maladroitement; et a besoin de milliers de pages pour le dire.

Commençons par la seule qualité que je lui trouve : pour ce qui est d'écrire des scènes d'action, il s'en sort fort bien. Ces scènes ne manquent pas de détails et Hamilton sait les rendre effectivement lisibles et faire participer le lecteur à l'action. Hélas, elles s'étirent souvent au-delà du raisonnable (+50 pages) et finissent par engendrer ma lassitude. On sent bien que c'est ce qui plait à Peter Hamilton, et il construit ses romans comme une suite de scènes d'action sur des milliers de pages. Tout ce qui s'insère entre ces scènes est malheureusement parfaitement insipide.

Ses plus gros points faibles sont la construction du roman et les personnages. Pour l'un comme pour l'autre, il remplace la qualité par la quantité. Peter Hamilton semble ne pas avoir la moindre idée de comment contrôler la progression de son histoire. On voit bien qu'il veut décrire un conflit galactique sur une grande échelle en multipliant les points de vue et les protagonistes comme on écrit un film catastrophe à l'ancienne comme La Tour infernale. Malheureusement, Hamilton n'a ni l'imagination ni le talent d'écriture pour rendre cela passionnant, si bien que l'histoire ne se développe pas vraiment, elle s'étire, se dilue, s'enlise. Des centaines de pages sont consacrées à des sous-récits à l'intérêt nul ou discutable. Je dirais que les trois quarts de ce long roman de 2900 pages n'a aucun intérêt : elles ne sont pas intéressantes en elles-mêmes, ne font pas progresser l'histoire, et n'approfondissent pas les personnages. Elles agissent seulement comme des comptes-rendus excessivement détaillés d'événements qui échouent à impliquer émotionnellement le lecteur à cause de la faiblesse du style de l'incapacité d'Hamilton a créer des personnages engageants.

À défaut de faire progresser l'histoire, les innombrables digressions pourraient avoir le mérite d'approfondir les personnages, mais ce n'est pas du tout le cas. L'Étoile de Pandore implique environ 60 personnages, mais aucun ne sort des stéréotypes en affichant une réelle personnalité qui pourraient susciter l'empathie du lecteur et créer un attachement à son égard. Si bien qu'ils peuvent mourrir sans qu'on s'en inquiète (de toutes façons, ils peuvent être "ressuscités" à partir de leurs souvenirs) ou se révéler être des traitres sans même qu'on se rappelle de qui il s'agit ni de leurs actions précédentes, car finalement tous sauf une poignée d'entre eux ne sont que des figurants.

Le troisième point faible tient à la pauvre capacité de Peter Hamilton à imaginer des sociétés futuristes. À la vérité, toute l'histoire semble se dérouler au cours du XXe siècle (celui durant lequel l'auteur à vécu son enfance) à la particularité près qu'on peut prendre le métro à Paris pour déboucher sur une autre planète. Dans ce roman, comme dans le cycle de l'Aube de la Nuit, il y a de nombreuses planètes et villes mais toutes ressemblent à des villes de notre époque ou même du XIXe siècle. Je peux dire qu'à part les rares moments passés à bord de vaisseaux spatiaux, je ne me suis jamais senti dans le futur, car ni les descriptions ni le mode de vie ne suggèrent le futur.

Enfin, s'il évoque plusieurs thèmes, Peter Hamilton n'en explore pas vraiment les implications. Par exemple, sur le thème de l'immortalité acquise par le transfert de conscience vers un nouveau corps, Richard Morgan va beaucoup plus loin dans sa série de romans sur Takeshi Kovacs en proposant des intrigues plus intéressantes et mieux construites qui montrent bien les répercussions d'une telle découverte sur le fonctionnement de la société. Peter Hamilton de son côté reste à la surface du sujet en n'en montrant que les aspects les plus évidents.

Pour finir sur une note néanmoins positive, je dirais que la seule chose que j'ai trouvé réussie dans ce roman c'est la description de la forme de vie extraterrestre et de son histoire. Elle a une particularité à laquelle j'avais déjà songé et qui sort des sentiers battus. Mais je n'ai pas écrit de roman tandis que Peter Hamilton l'a fait, et sur cette partie-là, je trouve qu'il s'est montré convaincant, aussi, pour cela, je lui rends l'honneur qui lui est dû.

En somme, si vous aimez lire de la SF pour les idées nouvelles qu'elle véhicule, il y a trop peu à lire dans ce trop long récit. Rien que parmi les compatriotes d'Hamilton, de nombreux auteurs sont beaucoup plus intéressants : Alastair Reynolds, Iain Banks, Richard Morgan, ou Stephen Baxter. Si vous aimez l'action minutieusement écrite (particulièrement les scènes militaires) et que vous être peu sensible au style, ce livre pourrait vous plaire.
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Pandore abusée, premier tome de l'étoile de Pandore.

Un astronome s'aperçoit qu'une barrière vient d'enclore une étoile en quelques minutes. Quelques jours plus tard, c'est le tour d'une seconde étoile, voisine de la première, d'être enclose de la même façon. Premièrement, cela démontre une technologie extrêmement avancée, ainsi que des inquiétudes. Il existe deux possibilités : soit les habitants de ces étoiles ont élevé ces barrières pour se protéger d'une menace extérieure, soit, au contraire, les habitants des étoiles constituent une menace pour une autre civilisation qui les a isolés pour s'en protéger. Dans les deux cas, cela peut constituer une menace pour le Commonwealth, une regroupement de centaines de systèmes solaires, reliés par des trous de vers. On prépare donc en hâte un vaisseau pour aller voir de quoi il en retourne.

Cette prémisse constitue la carotte au bout du bâton pour nous appâter. Mais après, que de remplissage ! 1 400 pages pour les deux tomes, avec quelques intrigues secondaires, dont une enquête policière peu convaincante et un genre de voyage à demi initiatique à travers plusieurs mondes. Sans compter que la technologie ressemble souvent à de la pensée magique et que le passage, dans les mondes des Silfens, est plus une caractéristique de romans de Fantasy.

Donc déçu, je m'attendais à beaucoup mieux avec la note de ces romans.

J'ai aimé, mais sans plus.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
20 octobre 2011
Avec Pandore Abusée, premier volet d’une grande saga SF, Peter F. Hamilton nous propose un récit très riche et bien structuré, qui brasse sans complexe divers genres et éléments narratifs. Il en résulte un style et un univers que certains pourront trouver indigeste et fourre-tout mais qui ravira tous les amateurs de romans chorals et tous les fans de SF intelligente [...], qui se délecteront d’une histoire mêlant investigations policières, exploration spatiale, terrorisme international et combats épiques.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Les gens ne font plus attention à nous. Ils pensent que rencontrer une espèce extraterrestre n’a plus rien d’intéressant, que c’est un événement banal, voire ennuyeux, mais je ne suis pas dupe. Je sais qu’un jour nous ouvrirons la porte à un virus ou à une bestiole contre lesquels nos écrans biomédicaux ne pourront rien.
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Réveillez-vous, les gars. Ces étoiles sont à mille deux cents années-lumières de Tanyata. Tout ceci s'est produit quand l'Empire romain était à son apogée. L'astronomie, c'est de l'histoire mec.
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En tant que vétéran de nombreuses campagnes, grandes ou petites, Adam savait que rien n'était plus vrai que cet ancien adage militaire : aucun plan d'attaque ne survit jamais à sa mise en œuvre.
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Alors nerveux ?
Il serait stupide de ne pas l'être, La peur a toujours joué un rôle significatif dans les mécanismes de survie de notre espèce. L'évolution abhorre l'arrogance.
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Soyez nerveux, reprit Harvey. Leurs soldats vont essayer de vous tuer, voire pis. La peur est votre amie, elle vous maintient en alerte et vous sauve souvent la vie.
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