Anita Blake s'est retirée de tous ses proches : elle a coupé les ponts avec ses amis et a rompu avec les deux hommes de sa vie. Voilà que Edward l'appelle pour enquêter avec lui sur des meurtres bien sanglants. Anita s'embarque au Nouveau-Mexique et fait face à diverses surprises : premièrement, Edward a bien une vie privée différente qu'elle s'y imaginait, fiancé à une veuve et beau-père de ses enfants, deuxièmement, il a quelques collègues insolites comme l'amérindien Ramirez et l'inquiétant Olaf et troisièmement, la mythologie aztèque serait mêlé à tout ça...
J'ai entamé ce tome-là par réticence, au vu des précédents tomes mitigés. Depuis le cinquième tome en effet, je poursuivais avec plus où moins d'envie. Mais Papillon d'Obsdienne me réconcilie avec la saga !
Les qualités sont heureusement plus nombreux et contribuent à rendre ce livre meilleur que les autres (même si le Cirque des Damnés est réellement au somme de la série).
-On change de décor. Cap vers le Nouveau-Mexique, territoire proche du Mexique et très différent de Saint-Louis. Entre des gens au sang mexicain où amérindien, des symboles aztèques disséminés un peu partout, un climat encore plus étouffant que la Lousiane et des légendes inquiétantes...
-On retrouve notre bon vieux Edward et on découvres de nouvelles facettes de sa personnalité. Qui aurait cru que ce sociopathe se rangerait presque aux cotés d'une femme et de ses enfants ? de plus, il se révèle plus humain qu'on ne le pensait.
-L'enquête est vraiment interessante. Des corps atrocement marqués et des survivants en mauvais état... bonjour les peaux écorchés et les organes retirés... sans compter l'influence des mythes aztèques.
-Parlons tiens. L'utilisation de la mythologie aztèque est original et bienvenu, tant elle est peu présente dans la littérature fantastique et encore moins l'urban fantasy ! D'ailleurs, le nom lui-même l'évoque... il s'agit de la traduction du nom d'une déesse cruelle... Il est aussi abordé avec plus de sensibilité la destruction des aztèques par les conquistadors ainsi que les ravages qui ont découlais.
-Les humains se révéleront plus monstrueux que les monstres croisés régulièrement dans la saga. Si les machination de quelques vampires (oui parce que les vampires sont toujours là et jouent un rôle dans cette histoire) font froid dans le dos, ce n'est rien comparé à ce que font Riker et ses acolytes. Abjectes et sadiques, ils rappellent que parfois, l'humanité est capable de faire pire que les monstres.
-D'autres nouvelles têtes qui donnent envie d'y suivre : Ramirez, le beau amérindien mais très pragmatique, Olaf, un curieux personnage peu rassurant et patibulaire, Donna la fiancée d'Edward marquée par un terrible passé, les deux enfants adorables et réalistes...
-Enfin pas d'affaire de coeur avec Richard où Jean-Claude ! On les verra pas du tout dans le livre. Enfin... presque...
-Le niveau de gore monte également. L'auteure ose même dépasser des limites comme le massacre de bébés où le viol d'adolescent...
-Une fin surprenante dont on ne voit pas du tout venir.
Bon c'est bien beau ces qualités mais... toujours les mêmes tares entachant la série :
-Je commence en avoir marre des répétitions. Ca va au début de rappeler qu'Anita se sert de sa main droite où fait attention à ses vêtements mais au bout d'un moment, stop. Ça revient trop souvent toutes les cinq pages ! Dans le même genre, contrairement à ce que je pensais, l'écriture ne s'améliore pas. Aie.
-Les longues phases de dialogues qui ralentissent le rythme...
-J'ai trouvé dommage que les enfants ne soient -à mon avis- pas plus développés que ça. J'aurais voulu qu'on approfondis leur relation avec Edward.
Papillon d'Obsidienne me permet de continuer, on verra si Anita va pouvoir ranger sa vie et toujours s'en sortir !
Commenter  J’apprécie         30
Un véritable coup de coeur pour se tome. Je ne pensais pas devenir une fan d'Edward mais il se trouve que c'est un personnage troublant, qui enfin de compte se retrouve entre deux vies. L'amour et la mort (plutôt ironique non ?). Non pas que les autres personnages soient attanchants : Olaf est un personnage vraiment repoussant, qui ne m'a pas donné envie d'apprendre à connaître ses pensées ni ce qui le pousse à être autant horrible. Bernado est plutôt sympa mais je le trouve décalé par rapport à l'histoire et à ses acolytes et je le trouve inutile à l'histoire, même pour un genre de bouée de secour. Papillon d'Obsidienne est fascinante dans ses gestes, dans ses pensées et même avec ses serviteurs. Ce tome est beaucoup centré sur la magie et la religion Aztèque qui change des précédents tomes. Cependant, nous revenons à la même conclusion de chaque tome : les vampires. Anita est vraiment une Rambo au féminin (comme d'ailleurs elle se nomme elle-même), que de périples qui la mène toujours au même résultat : au bord de la mort. Je ne pensais pas mais enfin de compte, le personnage d'Anita m'a beaucoup manqué et j'ai vraiment hâte de pouvoir lire la suite. le sarcasme, l'action... etc. Mais enfin de compte, ce tome est malgré tout le pire des autres tomes en terme d'horreurs. Je pense que LKH a poussé dans le viol de Peter et la torture de Becca : ça m'a foutu des frissons dans le dos. J'aurais aimé que LKH termine son roman sur le fait qu'Anita a sauvé les âmes du "montre" de Nicko. Anita c'est vraiment accepté tel qu'elle est dans ce tome, je pense qu'Edward en est pour quelque chose. Elle sait qu'elle est brisé, que sa vie lui importe mais que celle des innocents et que la juste soit rendue l'intéressent bien plus. Elle a réussi a comprendre que les monstres ne sont pas ce qu'ils sont (genre vampire, loups-garou ...etc) mais se sont qui font des actes horribles. Un tome centré sur Edward et Anita ainsi que sur leurs états d'âme. LKH est vraiment une pionnière de la bit-lit, et la meilleure en tout point (pour moi en tout cas) une lecture agréàble que j'ai savouré du début jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie         30
Un tome vraiment incroyable, j'ai passé un excellent moment de lecture.
Enfin excellent... Avec des corps écorchés et mutilés quand même.
🦇
Si vous avez lu les tomes précédents, vous savez que Anita doit une faveur a Edward et cette nouvelle aventure est le règlement de cette dette.
Donc cap sur le Nouveau Mexique afin d'élucider une sordide affaire. Et quand Edward est de la partie, une bonne enquête est également présente et en plus ça défouraille dans tous les sens.
🦇
En savoir plus sur Edward est vraiment chouette, jusqu'à présent à part son surnom on ne le connait pas vraiment.
Et apprendre que La Mort a une vie, et plus encore une vie de famille 😱. Les conversations entre Anita et Edward sont vraiment exceptionnelles, et nous pouvons nous rendre compte qu'Edward considère Anita comme une amie mais plus encore comme son égale.
Le Maître de la Ville d'Albuquerque est vraiment terrifiant et d'une puissance sans nom, d'ailleurs grâce a lui, nous découvrons qu'Anita a développée une nouvelle capacité mais on en saura plus dans les tomes à venir. L'ennemi que nos héros traquent est aussi puissant.
Ce tome voit aussi l'arrivée D'Olaf (non pas le bonhomme de neige), et Bernardo, j'espère qu'on les reverra, je les aime bien.
🦇
En bref, encore une aventure fantastique. Hâte de poursuivre l'aventure.
Commenter  J’apprécie         30
-Si j'ai bien compris, tu te tapes un métamorphe qui contrôle assez bien son corps pour en faire grossir certaines parties [...] Et à côté de ça, tu te tapes un vampire de plus de quatres siècles.[...]Puis-je supposer que son expérience et son savoir faires son proportionnel à son âge ?
Mes joues s'embrasèrent.
-Tu peux.
- Merde alors poupée. je suis doué, mais pas à ce point. Je ne suis qu'un pauvre mortel. je ne peux pas rivaliser avec un homme-loup et u seigneur des morts-vivant.
(bernardo et anita :D)
"Il ne ronfle pas, ne monopolise pas les couvertures et me laisse lui faire autant de câlins que je veux sans jamais protester. C'est plus qu'on ne peut en dire de beaucoup d'homme."
-Anita, me salua-t-il.
-Edward.
Son sourire se changea en grimace.
-Tu n'as pas l'air heureuse de me voir.
-Parce que tu as l'air trop heureux de me voir. Tu es soulagé que je sois venue; ça me fout les jetons.
Sa grimace s'estompa, et son visage se vida de toute bonne humeur comme un verre fendu laisse s'échapper l'eau qu'il contient.
-Je ne suis pas soulagé, répliqua-t-il d'une voix atone.
-Menteur.
Pourquoi ne pas plaquer Jean-Claude et Richard pour sortir avec des humains ? Parce que j'étais déjà amoureuse de deux hommes, et que je trouvais ça suffisant.
Je ne pouvais cependant pas nier que la situation m'usait peu à peu. Jean-Claude se servait de moi pour consolider son pouvoir. Et Richard et lui se pelotonnaient autour de mon humanité comme si c'était la dernière flamme subsistant dans un monde de glace et de ténèbres. Richard, en particulier, s'accrochait à moi parce que avoir une petite amie humaine semblait l'ancrer dans la normalité.
Le problème, c'est que ma soi-disant humanité laissait de plus en plus à désirer. Richard avait été humain jusqu'à ce qu'il devienne un loup-garou. Jean-Claude avait été humain jusqu’à ce qu'il devienne un vampire. Moi... J’avais vu ma première âme à l'âge de dix ans. J'avais accidentellement relevé mon premier mort à l'âge de treize ans. De nous trois, j'étais la seule qui n'ait jamais réellement été humaine.
La dernière chose que je sortis du sac fut Sigmund, mon pingouin en peluche - et le compagnon de toutes mes nuits depuis six mois. Il ne ronfle pas, ne monopolise pas les couvertures et me laisse lui faire autant de câlins que je veux sans jamais protester. C'est plus qu'on ne peut en dire de beaucoup d'hommes.
Payot - Marque Page - Laurell K. Hamilton - Péchés céruléens