AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Programme conscience tome 4 sur 4

Guy Abadia (Traducteur)Gérard Klein (Préfacier, etc.)
EAN : 9782253063056
542 pages
Le Livre de Poche (15/10/2003)
4.01/5   40 notes
Résumé :
Sur Pandore, la vie est difficile. Du moins pour les humains qui n'ont jamais réussi à soumettre cette planète hostile, ni à s'y adapter complètement. Sous la dictature impitoyable de Flatterie, le chapelain-psychiatre, et à son seul bénéfice, ils entreprennent de construire des fusées, de regagner l'espace et de réaliser un navire interstellaire.
La révolte gronde. Les rebelles placent leur dernier espoir dans le personnage mythique de Crista Galli que... >Voir plus
Que lire après Programme conscience : Le Facteur ascensionVoir plus
Légendes de Dune, tome 1 : Paul le Prophète par Herbert

Légendes de Dune

Brian Herbert

3.40★ (296)

2 tomes

Après Dune, tome 1 : Les chasseurs de Dune par Herbert

Après Dune

Brian Herbert

3.54★ (739)

2 tomes

La Grande Porte, tome 1 : La grande porte par Pohl

La Grande Porte

Frederik Pohl

3.52★ (1146)

5 tomes

Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le dernier livre de Frank Herbert ou plutôt surtout de Bill Ransom qui l'a écrit sur le canevas de Frank Herbert. le quatrième tome de la série du cycle du programme conscience.

Pandore, une planète colonisée de peine et de misère par les humains, amenés là par la Nef, depuis quelques centaines d'années. Mais Flatterie, un dictateur, oppresse le peuple et prépare un vaisseau pour une fuite éventuelle. Mais il y a aussi le varech, qui recouvre la planète et commence à récupérer ses capacités et sa mémoire après avoir été fortement diminué, qui pourrait faire des siennes. Et aussi Crista Galli, élevée en partie en symbiose avec le varech et qui se découvre des capacités sidérantes.

Des idées intéressantes, mais c'est loin de couler de source. L'orientation est un peu fantasy et les idées sur l'intelligence artificielle des autres tomes me manquent. Il manque aussi le talent de conteur d'Herbert et du rythme, ce qui fait que j'ai étiré ma lecture.

J'ai aimé, mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          164
Partir ou rester ?

Hop ! Encore un cycle de Frank Herbert bouclé. Un plaisir à la fois stylistique et idéologique.
Bien sûr, le Programme Conscience n'atteint pas la densité psychologique et humaniste de Dune, ses envolées lyriques, poétiques, oniriques se font plus rares, mais on y retrouve grosso modo les éléments qui ont fait le succès de cette saga mythique : l'être humain en lutte avec son environnement, un voyage, une construction cosmique propice à l'évasion, l'intrigue politique et sociale, la spiritualité et la religion, l'écologie portée à un tout autre niveau, l'évolution de l'espèce, une technologie originale et inspirante, etc.
Tout cela est certes moins subtil dans cette tétralogie, moins approfondi, peut-être même plus convenu, mais la mécanique fonctionne toujours aussi bien. le Programme Conscience est assurément plus accessible que le cycle Dune, moins cérébral, ça oui. J'ai passé d'excellents moments de lecture, d'abord dans le vide spatial, puis sur Pandore.

Le Facteur Ascension conclut cette épopée d'une manière que j'aurais souhaité plus radicale. En effet, je regrette que Frank Herbert n'ait pas fait preuve de plus d'audace, en particulier dans ce dernier volet. Il existait une vraie rupture entre chacun des trois premiers, mais ici l'évolution des humains sur Pandore s'englue sensiblement. Cela s'explique pertinemment par l'ambition délétère d'un Directeur qui prend les commandes d'une planète au détriment de son peuple ; cela a tendance à figer le moindre élan de progrès, ouais.
J'aurais aimé retrouver cette ambition dans le déroulé de l'intrigue, partir encore plus loin dans les idéaux chers à Herbert, dans cette fameuse spiritualité, dans l'immensité spatiale pourquoi pas, quitte à renouer, même brièvement, avec Nef, la déité présente dès l'origine du Programme. Il m'a manqué cette force supérieure, menaçante autant que salutaire ; son empreinte reste toutefois bien présente dans les croyances de certains habitants de Pandore.
Bon, il est vrai qu'Herbert n'a travaillé que sur le plan de ce dernier tome, il ne l'a pas écrit. Bill Ransom n'a sans doute pas eu le cran de proposer un final digne de ce nom, grandiose, inspiré, au risque de dénaturer l'ensemble de l'oeuvre. le style est lui aussi un peu moins percutant, mais c'est bien normal, on ne remplace pas le Maître (quoique la traduction, toujours signée Guy Abadia, tend à gommer cette différence).

Il n'en demeure pas moins que la diversité des personnages proposés ici, leurs fonctions au sein de cette civilisation qui peine à trouver la paix, leur filiation aussi, nous offrent une vision globale de la vie et des enjeux de l'humanité sur sa nouvelle planète. Une extension de ce qu'elle a pu être jadis, dans un autre système, avant que les clones ne soient envoyés à la conquête de l'espace lointain.
L'idée d'une humanité incapable d'apprendre de sa propre histoire, condamnée à reproduire encore et encore les mêmes schémas évolutifs, est ici prégnante. Dramatique. Même avec le trésor qui couve dans les océans de Pandore, il ne saurait en être autrement. Navrant.
Au-delà de la détresse d'une population crevant de faim, des violences perpétrées par une Force de sécurité dénuée d'empathie, on observe les mentalités des Pandoriens changer au rythme des flots et de leur milieu de vie. Quitter les profondeurs pour venir s'établir sur ces nouveaux continents, abandonner les îles organiques et apprendre à cultiver des terres a priori arides, oublier progressivement le Dieu qui les a abandonnés ici et entreprendre de vénérer cette autre présence, élémentaire, qui acceptera peut-être de les accueillir en son sein. Il y a de la poésie dans cette symbiose ; un amour âpre, violent, qui permettra enfin à l'humanité de trouver son équilibre. Seule, elle en est incapable.

Nef cède donc ici à sa place à une autre entité sentiente. Au cours de ce cycle, les auteurs nous font passer d'une intelligence artificielle et technologique vers une conscience organique animant Pandore bien avant le débarquement des humains. D'ailleurs, le varech (ou Avata) était présent dès L'Incident Jésus ; entre domestication partielle, affrontement plus ou moins inégal et contrôle à double tranchant, on peut dire que l'être humain a mis du temps à accepter la forme de vie ultime et originelle de sa terre d'accueil.
Celle qui permet la communion de tous les êtres de Pandore s'avère être finalement le sujet central de ce roman. de concept nébuleux, Avata devient (a toujours été ?) progressivement toute-puissante ; sa recherche de l'équilibre entre toutes choses en fait a priori un être bienveillant, autant ne pas se mettre en travers de cette tendance naturelle. L'idée d'Immensité, de globalité, de cette interconnexion ou encore de conscience collective est vraiment plaisante dans la mesure où elle nous connecte avec nos origines ; elle remet l'Homme à sa place sans pour autant renier ses propres évolutions.

La boucle est bouclée ! de l'émergence d'une conscience artificielle dans le tome 1, nous aboutissons naturellement vers une conscience… écosystémique vitale. C'était peut-être cela, le dessein de Nef, dès le départ. Derrière ses airs de déité pas commode, le vaisseau dieu avait peut-être pour projet d'offrir à l'humanité un nouveau berceau, plus apte à lui enseigner l'humilité.
Dommage que Frank Herbert n'ait pas vécu assez longtemps pour nous conter la suite des aventures de Pandore et de ses habitants.
Ce mix savant entre science-fiction et fantasy, rares sont les auteurs à le maîtriser, et c'est précisément ce qui m'avait enchanté avec Dune (entre autres choses).

Le Programme Conscience enchantera tous les amateurs d'imaginaire, en particulier ceux que la densité analytique et psychologique de Dune effraie. Bon voyage !
Lien : https://editionslintemporel...
Commenter  J’apprécie          30
Une nouvelle saga s'achéve pour Herbert .
Soyons clairs : c'est du trés haut niveau , sur tout les plans .
Et c'est hélas peut étre de lâ que vient en partie le probléme de cette saga .
Herbert à fait une saga tellement exigeante qu'elle en est devenue hermétique pour le lecteur .
Et cet ultime opus n'arrange rien .
Méme si par rapport aux autres tomes il y a un peu d'ouverture par laquelle le lecteur peut se faufiler , on est quand méme devant un roman qui se regarde exister sans penser au lecteur .
Est ce que Herbert à fait ce choix délibérément ou bien cela s'est il imposé ?
Voila toute la question en somme .
On aurait aimer pouvoir dire que ce livre est génial , mais il ne s'ouvre pas assez pour qu'on puisse le faire .
Hautement fréquentable tout de méme !
Commenter  J’apprécie          81

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce n'est pas en évitant d'agir que l'on acquiert la liberté d'action. Ce n'est pas par la simple renonciation que l'on atteint la perfection suprême.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Frank Herbert (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frank Herbert
Revivez la soirée d'Escape Game dans l'univers de la saga Dune de Frank Herbert, organisée en partenariat avec les éditions Pocket ! Un grand merci à tous les participants et participantes pour ce voyage en Arrakis !
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2542641/frank-herbert-le-cycle-de-dune-vol-1-dune
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4875 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}