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Ce coup de foudre qui se produit peu avant la fin de la Seconde guerre mondiale, constitue l'acmé de cette biographie quelque peu romancée . Si cette histoire d'amour peut paraître banale, elle n'en est pas moins captivante par les personnages mis en scène : d'un côté une vielle famille catholique, aristocratique par le père Cossé-Brissac, la mère, issue d'une puissante dynastie de maître des forges , les Schneider, la jeune fille Marie-Pierre, qui se distingue par son caractère frondeur et son envie de liberté, de l'autre côté, une famille juive aisée , dont le père est un grand médecin parisien, et l'un des fils Simon (frère de l' historien français, membre de l'Académie française, Pierre Nora) qui s'engagea dans la Résistance.
Tout au long du récit on rencontre des collaborateurs de haut vol, des résistants... C'est l'un des intérêts de cette oeuvre et cette lecture a été parachevée par de nombreuses recherches sur internet pour mieux connaître les multiples personnages qui évoluent dans ce roman.
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Pendant l'Occupation, une histoire de famille où la jeune fille se sent en décalage avec les comportements de celle-ci ! Vieille noblesse collaboratrice par conviction, Félicité Herzog raconte la vie de sa mère et comment elle a influé sur son destin tracé d'héritière !

Comme toutes les relations familiales elles ne sont pas simples mais les choses vont plus loin car la famille est proche de Laval, Morand, Drieu La Rochelle et interdisent à Marie-Pierre le droit d'être une adolescente comme les autres.

En opposition il y a l'histoire d'un chirurgien juif qui, après avoir mis sa famille à l'abri, va continuer à exercer dans son hôpital. Son fils ainé, Simon, sera résistant dans le Vercors et rencontrera Marie-Pierre après la libération.

C'était intéressant de suivre ces deux histoires, tant elles sont aux antipodes et démontrent bien le gouffre qui s'était creusé entre les deux mondes, avec l'impossibilité de se rejoindre un jour et que quoiqu'il arrive la vieille France restera toujours sur son quant-à-soi avec un fort sentiment d'impunité !

J'ai eu plus de difficultés à lire le dernier tiers, l'écriture est devenue quasiment télégraphique, comme si une urgence s'était installée dans les mots ! Connaissant la finalité de l'histoire, j'ai un peu survolé, car mon intérêt n'était plus le même.

Lecture intéressante pour le témoignage sur la collaboration des nantis qui est plus souvent abordée de l'extérieur et non comme ici du coeur de la famille.

#Unebrèvelibération #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022

Challenge ABC 2022/2023
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Félicité HERZOG. Une brève libération.

S'agit-il d'un roman autobiographique, d'un nouveau règlement de compte envers sa famille que Félicité nous livre pour cette rentrée littéraire 2022. En effet, elle nous plonge dans l'univers familial, côté maternel. Oui elle nous fait pénétré dans toute l'intimité de ses ancêtres, les bourgeois, bien nantis, qui possèdent non seulement un nom à rallonge mais des biens disséminés dans la campagne française ; ceux qui ne se marient qu'entre eux afin de ne pas faire de mauvaises alliances, ceux qui fraient avec tout le gratin de la politique, de la finance, de l'économie. Et au sein de cette famille, la mère de l'auteure va rompre la chaîne sacrée, s'éprenant d'un jeune juif, résistant. Nous traversons la quasi totalité de la deuxième guerre mondiale. Nous sommes tantôt au côté de Simon Nora, le fils d'un médecin juif, et nous participons au maquis du Vercors, tantôt, nous suivons la jeune Marie-Pierre de Cossé-Brissac, évoluons dans la cour des grands, dansons, insouciants du sort de la patrie. Cette union ne plaît pas aux grands-parents, des pro-nazis, anti-juif. Ils tenterons d'interdire ce mariage. Mais la jeune fille est une rebelle et elle s'est émancipée, partageant même les amants de sa mère, a fait de brillantes études…

Cette fresque romanesque nous déroule une page d'histoire de la France, vue des deux côtés, ceux qui soutiennent et pactisent avec l'ennemi et ceux qui résistent et dont beaucoup périront. Nous rencontrons de nombreuses personnalités de la politique, de la finance, de l'industrie, de la mode, du théâtre, etc.… Josée Laval, fille de Pierre LAVAL, Paul MORAND, Armand SALACROU, Coco CHANEL, Jean-Michel JEANNENEY, Edmond MICHELET, Paul CLAUDEL, ARLETTY, le Général DELESTRAINT, Jean PREVOST, et tant d'autres que nous rencontrons au fil des pages. Certains portent l'honneur de la France et résistent, d'autres entachent cet honneur et s'associe à l'ennemi, en particulier pour organiser les rafles des juifs et fournir le quota demandé par HITLER. Chacun a choisi son camp. Les collabos, les attentistes, les résistants, ceux de la première heure, ceux qui nous délivreront du joug, tous évoluent sous nos yeux incrédules. Un petit roman, agréable à lire et qui nous permet de nous remettre en mémoire des heures plus ou moins glorieuses de notre patrie, auquel se mêle une belle histoire d'amour.
( 18/10/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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1940 : alors que la France entre dans l'ombre de l'occupation, certains souhaitent poursuivre leur vie fastueuse d'avant comme si de rien n'était. C'est presque un impératif, pour tenir son rang et perpétuer un ordre immuable. Il fallait pour y réussir avoir la volonté de fermer les yeux et être prêt à bien des compromissions. Ce fut le cas du couple brillant de May et Pierre de Cossé-Brissac qui accueillirent chez eux le tout Paris de la collaboration. Félicité Herzog nous raconte une page de l'histoire de leur fille ainée , qui est également la mère de l'auteure.
Prenant ses distances avec le milieu familial, Marie-Pierre allait rencontrer Simon Nora, ancien du maquis du Vercors et fils d'un médecin juif réputé, qui allait devenir l'un de ces grands commis de l'état comme la guerre en a fabriqué pour toute la seconde moitié du XXème siècle.

Félicité Herzog nous conte avec talent le contraste puis la rencontre entre ces deux mondes aisés (grande aristocratie et bourgeoisie parisienne) et ces deux manières de vivre la guerre. La plume est alerte, souvent belle. C'est la partie consacrée à la famille de Cossé-Brissac qui demeure la plus fascinante et la plus originale. On peine à imaginer l'aveuglement -pour ne pas dire plus- de ces gens là. C'est aussi l'apprentissage de la liberté fait par une jeune fille de l'époque de Simone de Beauvoir, liberté qui paradoxalement était sans doute plus facile à conquérir dans cette famille que dans bien d'autres.

Le livre est clairement présenté comme un roman, ce qui donne toute liberté à l'auteur. Il présente cependant des êtres bien réels, connus, dont certains comme Marie-Pierre sont encore vivants. Difficile pour le lecteur de ne le pas le lire comme un témoignage, dans lequel Félicité Herzog raconte sa famille d'un certain point de vue, le sien, d'autant qu'elle appartient elle-même à ce même milieu de la grande bourgeoisie parisienne qui s'est désormais largement mêlée à la haute aristocratie (elle en est la preuve vivante). J'ai donc ressenti un certain malaise : qu'est ce qui est de l'ordre de l'histoire? Et qu'est ce qui est de l'ordre du roman, de ce qu'on enjolive, voir des comptes que l'on règle? Mais c'est aussi sa parfaite connaissance de ce monde qui lui permet d'en dresser un portrait si subtil.

Le "roman" s'achève avec le mariage de Marie-Pierre et Simon. On ne sait donc pas ce qui n'a pas marché dans ce mariage (divorce 7 ans plus tard), ce qui a réconcilié Marie-Pierre avec sa famille... Un peu comme s'il fallait cacher qu'au final, c'était l'ordre immuable d'une aristocratie plus résiliente qu'il n'y parait qui l'avait tout de même emporté. Ou pas.

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Nous découvrons, au cours de l'Occupation, les destins croisés de Marie-Pierre de Cossé-Brissac et du résistant juif Simon Nora.

Les parents de Marie-Pierre, le duc et la duchesse de Cossé-Brissac reçoivent le tout-Paris collaborationniste.

Simon Nora, fils du chirurgien Gaston Nora, combat dans un maquis du Vercors.

Ces deux jeunes gens se rencontrent et s'aiment follement.

Les parents de Marie-Pierre ne peuvent admettre que leur fille puisse aimer un Juif.
Ceux de Simon son sceptiques vis-à-vis d'une famille de collabos.

Les deux amants affronteront les obstacles de cette tragique époque.

Une belle et véridique histoire d'amour.

L'auteure n'est autre que la fille de Marie-Pierre de Cossé-Brissac.
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Félicité Herzog, dont c'est le quatrième roman, convoque L Histoire pour retracer la rencontre de sa mère, Marie-Pierre Brissac avec son premier mari, Simon Nora.

Tout les oppose.
Marie-Pierre est issue d'une famille de la grande noblesse française, catholique et antisémite, chez qui l'on croise tout ce que le Paris occupé a compté de lâchetés et de compromissions, de Morand à Drieu La Rochelle, de Josée Laval à Coco Chanel.
Simon est juif ashkénaze, intellectuel engagé, résistant de la première heure, héros du maquis du Vercors.

Leur amour devra se jouer des préjugés de classe, de l'antisémitisme tenace et de l'autorité parentale dans cette France d'après-guerre où les femmes ont gagné le droit de vote, mais doivent encore demander l'autorisation de se marier.

C'est un roman lucide et téméraire sur les divisions de la société française, vite oubliées pour permettre la reconstruction du pays, à l'image de cette allocution du Maréchal Pétain acclamé au balcon de l'Hôtel de Ville de Paris le 26 avril 1944, soit à peine six petites semaines avant le débarquement. Ce courage de mémoire s'oppose aussi à celui de la devise de la maison de Cossé-Brissac, Virtute Tempore (Du courage et du Temps), qui offrit après-guerre une excuse toute trouvée pour s'être accommodée du gouvernement de Vichy qualifié rétrospectivement d'accident de régime” et ne pouvant remettre en cause six siècles au cours desquels cette famille s'est mise au service de la France.

J'ai aimé ce roman à l'écriture fluide, simple, sans chiqué et qui ne s'embarrasse pas de thèmes qui ne servent pas le propos, comme c'est parfois le cas dans la littérature contemporaine. A travers l'émancipation de Marie-Pierre de son carcan familial, affleure toutefois un féminisme éclairé, dans lequel j'ai aussi lu un manifeste pour l'éducation et la culture, hommage à la France des Lumières.

La libération à laquelle fait référence le titre est celle qui a permis, après la guerre, la rencontre entre les deux amants ; c'est aussi celle de l'auteure qui règle ses comptes avec son passif familial et se réjouit autant de l'union de Marie-Pierre et Simon que de la défaite de ses grands-parents à l'annonce du mariage. “Pierre était anéanti. Elle aussi”.
Il aurait pu s'appeler Un Bien fou, titre déjà pris par Eric Neuhoff qui se délecte dans son roman du tour joué à l'amant de sa femme.
Mais il y a peut-être autre chose…Cette libération est-elle seulement brève car on ne se débarrasse pas d'un trait de plume d'un sentiment de culpabilité transmis par un inconscient collectif familial? Ou faut-il lire dans cet adjectif l'ombre de drames familiaux plus profonds?

Tolstoi écrit en incipit de Anna Karenine : les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon.
Rien n'est plus vrai.

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C'est l'histoire d'une France, d'une époque, c'est le récit d'une femme qui se révolte contre les illusions qui dominent son monde, cette société bourgeoise où l'on fait davantage aux conventions et au qu'en dira-t-on qu'aux principes d'humanité.
Nous rencontrons Marie-Pierre de Cossé-Brissac, une jeune fille dont la mère très libre respecte pourtant certaines convenances comme de trouver un bon parti pour sa fille. Lorsque la guerre éclate, la famille semble très bien de quel côté se positionner, n'hésitant pas à afficher clairement son antisémitisme. Ainsi en organisant de grands dîners, la famille reçoit tant les célébrités du moment du domaine des lettres, des arts ou de la mode mais aussi certains dignitaires nazis et collabo français.
Marie-Pierre se révolte contre ce mode de vie et les idées fascistes de ses parents.

En parallèle nous suivons Simon Nora, jeune homme intelligent issue d'une bonne famille mais juive. La guerre et les occupants ne lui permettront pas de mener à bien de brillantes études, son avenir est compromis. Il entrera alors dans la résistance et participera aux grands combats dans le Vercors, à force d'actions il est reconnu par ses pairs.

Leur route va se croiser et d'autres épreuves se mettront en travers de leur union. Leurs proches tout d'abord qui considère qu'ils n'appartiennent pas au même monde mais aussi à la même race, allant même jusqu'à prodiguer de possibles malformations à leurs futurs enfants.

Le maitre mot de ce roman reste le courage, que ce soit face à la guerre et aux atrocités, face aux convenances et aux faux-semblants que face à leur propre famille et leurs idées étriquées. Une leçon d'histoire et une leçons contre les préjugés qui demeurèrent bien après la guerre et la révélations des abominations commises par les nazis.

Il est facile d'anticiper la fin du récit mais l'écriture amène les faits avec douceur. Alors même que j'ai beaucoup apprécié cet ouvrage, je me dis que les faits restent trop invraisemblables pour coller à la réalité. On a l'impression d'un beau conte de fée moderne.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Ce récit s'apparente à une chronique de la seconde guerre mondiale, et se structure autour de la façon dont deux familles , l'une juive assimilée, l'autre de la haute société française, vont vivre cette guerre  : la première, en se cachant, en s'engageant dans la résistance, l'autre en collaborant de façon insousciante. Les parcours de ces deux familles vont se croiser de façon assez invraisemblable , grâce à une histoire d'amour qui se noue à la libération entre des jeunes gens de ces deux familles, et qui va permettre à la jeune femme de l'histoire de se libérer de son milieu étouffant. Mais si cette histoire peut paraître invraisemblable, elle est pourtant vraie, puisque la jeune femme en question, Marie-Pierre de Cossé-Brissac est la propre mère de l'auteure Félicité Herzog et certaines figures qui traversent ce récit, sont bien connues, comme celle de Josée Laval ( fille de), Arletty, Coco Channel, Paul Morand . On est donc dans un récit qui provoque parfois une impression de dejà connu. Cependant , certains faits rapportés créent un vrai sentiment de surprise et d'indignation, comme l'antisémitisme toujours pregnant, voire revendiqué de certains de ces collaborationnistes après la guerre. Et la figure des deux jeunes gens qui se lient d'un amour contrarié est très attachante, surtout celle de la jeune Marie-Pierre de Cossé-Brissac, qui impressionne par sa détermination à étudier ( contre son milieu), à vivre son histoire d'amour émancipatrice. Sa fille, l'auteure Félicité Herzog, lui rend un bien bel hommage. L'écriture est fluide, alterne les moments de grande sobriété, avec des moments de belles trouvailles stylistiques où pointe parfois une ironie bienvenue. SP.
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Puisant son inspiration dans son histoire familiale, Félicité Herzog nous livre ici un roman sur l'occupation vue, d'une part, au travers des yeux de Marie-Pierre, jeune fille de très bonne famille, qui rêve de se sortir de ce carcan, et, d'autre part, de Simon Nora, juif, qui a fui Paris pour entrer en résistance dans le Vercors.

Je remercie NetGalley et les éditions Stock qui m'ont offert cet ouvrage 

#Unebrèvelibération #NetGalleyFrance

May, la mère de Marie-Pierre est une amie des Laval, et continue d'organiser des soirées, de sortir, de fréquenter couturiers (Gabrielle Chanel), écrivains (Paul Morand, Drieu La Rochelle,  et artistes (Sacha Guitry, Arletty, ...). Ce n'est pas la guerre ni l'occupation qui l'empêcheront de mener sa vie mondaine, toujours bien approvisionné, dans son hôtel particulier luxueux du Cours Albert Ier, toujours soignée par une belle domesticité !

Gaston Nora, le père de Simon , est chirurgien, et continue d'exercer, profitant de ses activités pour maintenir à l'hôpital Rotschild et les sauver, des personnes en passe d'être déportées.

Marie-Pierre rêve de faire des études, mais sa mère veut la marier et lui présente tous les beaux partis encore à porter de main, Rainier de Monaco, Jean d'Ormesson, que Marie-Pierre prend un malin plaisir à faire fuir ! 

Simon a combattu dans le massif du Vercors, a vu ses compagnons se faire assassiner, n'a survécu que de justesse ...

Rien ne prédisposait ces deux-là à se rencontrer, ni à tomber amoureux et surtout à vaincre l'opposition de leurs deux familles, seul point commun entre leurs pères !

Mais malgré l'exil en sanatorium suisse, les études parisiennes, leur amour sera plus fort et les réunira ... 

Un roman qui se lit d'une traite, et qui montre une image des années quarante à Paris bien différente de celles dont on a l'habitude, avec ce groupe grandes familles, très riches, dont la vie a à peine changé sous l'occupation.

Un roman qui tranche fortement avec 'La carte postale', autre roman biographique familial, que j'ai lu récemment 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Dans ce beau roman, à la fois intime et historique, l'auteure nous conte l'histoire de sa mère, Marie-Pierre de Cossé-Brissac. Cette dernière est la fille du duc de Brissac et de May Schneider, héritière du groupe industriel du même nom. Elle grandit au sein d'une famille fortunée, dont la vie est régie par les traditions, les conventions sociales et le soucis constant du maintien des apparences et de leur « rang ».
Lorsque la guerre éclate, ses parents n'hésitent pas à afficher leurs convictions politiques fascistes et antisémites et à mener grand train en recevant tout ce que la France compte de « célébrités » collaborationnistes et de dignitaires nazis.
Destinée à un « beau mariage », Marie-Pïerre est révoltée par cette perspective et surtout totalement opposée aux convictions de ses parents.
En parallèle, nous découvrons l'existence et les combats de Simon Nora, jeune homme issu d'une famille juive, aussi brillant que courageux, qui participera activement à la Résistance dans le Vercors. C'est à l'issue du conflit que se croiseront leurs chemins, qui les mèneront jusqu'à une union
qui semblera impossible et « contre-nature » à beaucoup de leurs proches.
Au-delà d'un récit très personnel qui présente deux personnes au tempérament et au courage exceptionnels, ce texte évoque deux catégories essentielles qui ont constitué la société française des années 30 à la fin de la guerre, sans occulter le fait que la fin de ce conflit ne permit pas systématiquement d'apaiser les tensions ni de mettre fin à de sinistres préjugés. Une belle leçon de vie, matinée d'une leçon d'histoire, le tout servi par une plume qui vous saisit et vous entraîne jusqu'au final.


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