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3,87

sur 844 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« La maison où je suis mort autrefois », un titre énigmatique pour un roman qui m'a laissé une impression contrastée.

Sayaka Kurahashi fait appel à son ancien petit ami (le narrateur) pour qu'il l'aide à découvrir les secrets que semble cacher une mystérieuse maison dont elle a trouvé la clef au décès de son père. Sayaka n'a pas de souvenirs de ses premières années d'enfance et elle espère que la maison pourra l'aider à les retrouver.

L'intrigue est originale et plutôt prenante avec ses chapitres qui dévoilent progressivement de nouveaux indices ou qui au contraire apportent des questions supplémentaires aux personnages.
Un carnet secret écrit par un enfant il y a plusieurs années, un coffre fermé à clefs, des horloges bloquées à la même heure sont autant d'énigmes à résoudre pour espérer comprendre les évènements qui se sont déroulés dans la maison.
L'atmosphère froide et comme figée dans le temps contribue aussi aux mystères qui entourent ces lieux. Rien d'angoissant mais une impression plus diffuse entre inquiétude et malaise.

Je suis beaucoup moins convaincue par la psychologie des personnages, en particulier celui de Sayaka pour lequel je n'ai eu que peu d'empathie. Mère maltraitante de sa fille, elle cherche à expliquer les raisons de sa violence dans les secrets qui entourent son enfance et donc peut-être la maison. Une approche qui aurait mérité selon moi un peu plus de subtilité.

Une petite déception pour ce roman au scénario habile mais dont les personnages manquent de profondeur.
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Une petite maison blanche, de style occidentale, perdue dans la montagne ; dont l'ambiance respire une horreur indicible et une sombre nostalgie. Sayaka Kurahashi, reçoit de son père une clé à tête de lion et un itinéraire. Marié avec un homme en perpétuel déplacement et mère d'une petite fille, Miharu, elle ne bénéficie pas de la garde de celle-ci ; en effet on la déclarée inapte à l'éduquer. Pour quelles raisons ? Elle reconnaît lui faire subir des maltraitances...

Elle culpabilise et cherche à comprendre d'où lui viennent ses pulsions tyranniques, elle pense qu'elle reproduit un schéma de son enfance ; cependant, elle n'a plus aucun souvenir de son enfance – ce qui depuis toujours l'a toujours perturbée. Serait-ce la raison de son agressivité ? Elle demande alors à un ami d'enfance de l'accompagner dans cette maison espérant, ainsi faire renaître la mémoire de cette période.

Dès le début, ils découvrent une bâtisse abandonnée, une entrée condamnée, puis des horloges qui sont toute arrêtées à la même heure, des nuages de poussières sur des meubles neufs, et trouvent au fur et à mesure des indices de la vie des occupants, dont un journal intime d'un petit garçon, Yusuke. Une découverte préoccupante, prémisse de découvertes d'événements tragiques.

« Keigo Higashino » livre son idée sur le passage de la mort et les destins croisés d'êtres humains, d'y déceler les sentiments tus, les non-dits et le besoin, pour garder un équilibre, d'en connaître le parcours de vie. Un sujet toujours d'actualité, car primordial sera, l'incidence des premières années qui façonneront plus tard, le caractère des hommes et des femmes dans leur métier de parents.

Un voyage éthéré dans les limbes de la pensée humaine, avec un regard sans atermoiement, un récit acéré dans une ambiance glacée, inverse avec des thèmes évoqués. de ce fait difficile de sentir impliqué dans des sentiments par trop intériorisés, sans doute, le style des écrivains japonais.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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C'est la 2eme fois que je lis un auteur asiatique

Ce livre est bien écrit et l'idée est plutôt originale

Mais j'ai vraiment eu du mal à rester concentree sur ma lecture et c'est certainement dû à la lenteur du texte et le manque d'action est de suspense

Mais ce retour mitigé est sûrement dû au fait que je ne suis pas faite pour cette littérature

J'en tenterai quand même d'autres, je ne m'avouerai pas vaincue pour autant
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Très spécial ce roman et invraisemblable. Une fausse maison reconstruite après l'incendie de la 1ère et qui sert de mausolée. Une jeune femme qui a perdu la mémoire de ses années d'enfance. Un ami énigmatique, ancien amant. J'ai eu de la peine à comprendre cette histoire ubuesque et farfelue. C'est dommage que des fautes d'orthographe entachent ce récit. Trop ésotérique pour moi.
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Il y a eu cette page épouvantable dans Sukkwan Island de David Vann qui m'a fait lâcher le bouquin.

Il y a, moins violemment, ce moment, dans La Maison où je suis mort autrefois, où l'on apprend que l'héroïne, Sayaka, que l'on aime bien (mariée, une fille, sollicite son ex petit ami pour aller dans une maison léguée par son père, espérant y retrouver la mémoire qui lui fait défaut pour les 5 ou 6 premières années de sa vie, qu'elle ne peut étayer par aucun document, aucune photo) frappe sa fille, qu'elle ne supporte pas, qu'elle la violente et la soigne pour recommencer… qu'elle a été déclarée indigne de s'en occuper… Elle espère trouver l'explication, dans cette maltraitance qu'elle impose, dans ce qu'elle aurait elle-même subi dans sa prime enfance.

Elle se cherche des excuses, ni plus ni moins.

Nous suivons donc cet ancien couple, pas à pas, dans chaque pièce de cette maison qui semble hantée, pour tenter de déverrouiller la mémoire de Sayaka.

24 heures dans leur peau, dans cette maison poussiéreuse, sans eau ni électricité. L'inconfort matériel renvoie à l'inconfort moral que l'on ressent, dans les atermoiements de cette enquête qui tâtonne avant de nous ouvrir LA porte censée expliquer ? éclairer ? assommer le lecteur ?

Style épuré, belle édition, un fond de culture, avec le palais de Cnossos. « À l'intérieur, il y a une pièce qui a donné bien du mal aux archéologues. Au premier coup d'oeil, elle ressemble à la chambre du roi, mais on s'est aperçu qu'il y avait plein de détails qui ne collaient pas. Tout le monde se demandait à quoi avait pu servir cette mystérieuse pièce.
— Et à quoi servait-elle ?
— À force de réfléchir, les chercheurs ont fini par trouver la réponse. Il s'agissait d'une tombe. »


Sans angélisme, je dirais que cette quête un peu facile pour légitimer l'inexcusable (la mère qui frappe sa fille) laisse un goût amer, et enfonce "des portes ouvertes", tout en prétendant le contraire.


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Higashino Keigo – "La maison où je suis mort autrefois " – Actes Sud / Babel Noir, 2010 (ISBN 978-2-330-00132-2) – roman traduit par Yutaka Makino de l'original en japonais publié en 1994 intitulé "Mukashi bokugaa shinda ie " – 254 pages.

De cet auteur, j'avais déjà lu "La prophétie de l'abeille" (cf recension), "Le dévouement du suspect X" (cf recension), "La fleur de l'illusion " (cf recension), qui mêlent à l'intrigue policière un arrière-plan scientifique.
Rien de tel dans ce roman qui fut l'un des tout premiers édités par l'auteur, en 1994.
Il s'agissait probablement pour lui de s'essayer à diverses intrigues aux ressorts très classiques, histoire de "faire ses gammes" : dans le cas présent, il nous sert la sempiternelle ritournelle de la jeune femme victime d'une amnésie, avec la traditionnelle clé de la maison qui va servir de déclencheur. Indéniablement, Keigo Higashino traite ce thème – pourtant ô combien rebattu ! – d'une manière suffisamment originale pour que le lecteur soit amener à lire ce roman d'un bout à l'autre sans s'ennuyer.
Ceci étant, il a fait nettement par la suite...

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En achetant ce roman et en lisant les critiques, je pensais lire un roman noir, haletant, sombre et triste. Malheureusement, je n'ai pas accroché plus que cela à l'intrigue. le roman est court, se lit vite, le style est très simple, on est immergé dans l'univers nippon et ses quelques traditions. Seulement l'intrigue........ne m'a pas plu. Je me suis ennuyée plusieurs fois : Sayaka qui a oublié son passé avant le niveau primaire : pourquoi pas !? Mais mettre une centaine de pages pour comprendre que cela vient d'un traumatisme alors que c'est une évidence.....je dis non. J'ai vite deviné ce qu'avait vécu Sayaka (chute finale), par contre les moult rebondissements autour de la maison, de ses habitants, du carnet du jeune garçon ne m'ont pas du tout convaincue !! Ce n'est qu'un enchaînement de révélations (vous croyez avoir deviné et bien nooon il y a une nouvelle révélation et puis une autre et puis......). Par conséquent, on est vite perdu par les versions données et qui sont trouvées très artificiellement par les deux personnages ! Cela m'a fait lever les yeux au ciel et m'a agacée. Cela semble couler de source pour ces deux compères qui sont pourtant des amateurs et des novices en matière d'enquête !
La toute fin rattrape l'intrigue plate où tout se passe dans la maison. Seulement cette fin était attendue et est typique d'une perte de mémoire dans l'enfance.

Lecture sans plus, qui m'aura permis de découvrir cet auteur. Un titre qui en dit beaucoup trop et retire tout suspense... Je ne suis donc pas heureuse de cette lecture. Dommage.
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Higashino Keigo a la réputation d'être un des meilleurs auteurs de romans policiers japonais contemporain. Nul doute qu'en France cette réputation doive beaucoup à La Maison où je suis mort autrefois, récit très étrange et tordu, récompensé en 2010 par le Prix Polar International à Cognac. Mais Actes Sud en a publié bien d'autres livres, « indépendants » comme celui-ci ou rattachés à la plus fameuse série de l'auteur, celle du « physicien Yukawa », où l'investigation scientifique teinte le roman noir de nuances qui lui sont propres.



Pour ma part, j'en avais déjà lu deux romans indépendants, très différents, et avec un succès variable : j'ai découvert l'auteur avec un gros pavé, La Lumière de la nuit, qui, s'il n'était pas parfait, m'avait beaucoup plu – plus tard, le bien plus bref Les Doigts rouges m'avait en revanche plutôt déçu en définitive, les promesses de la première partie du roman, assez réussie, étant finalement contredites par un finale à la fois trop outré et trop convenu, très improbable enfin, qui m'avait vaguement donné l'impression que l'auteur se moquait de moi…



Or, à vue de nez, La Maison où je suis mort autrefois, dans l'esprit, se rapproche beaucoup plus de ce dernier roman que du premier : c'est une histoire passablement invraisemblable, très tordue, du genre à susciter chez le lecteur un refus d'obstacle inconditionnel. Ou pas ? de fait, si La Maison où je suis mort autrefois est un roman singulier, fort de son originalité, et cela je ne le nierai certainement pas, je suppose cependant qu'il est tentant d'établir des liens avec d'éventuels modèles, dans l'esprit du moins, au Japon (Edogawa Ranpo, clairement – peut-être tout spécialement L'Île panorama) ou en Occident : eh bien… Edgar Allan Poe, du coup (le chevalier Dupin et un certain orang-outan), ou aussi bien sir Arthur Conan Doyle, car nous nous sommes vraiment ici confrontés au fameux adage du « Signe des quatre » : « Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité. »



Mais je brûle un peu les étapes, là. Commençons par poser un peu l'histoire – en évitant de spoiler, ça, c'est le boulot de l'éditeur (aheum). le narrateur est un jeune scientifique (ce n'est pas le physicien Yukawa, mais, en quelques occasions, ses connaissances académiques lui seront utiles dans cette affaire), qui a un peu par hasard recroisé récemment son ex, Sayaka, et qui a la surprise de la voir débouler chez lui avec une étrange requête. Car la vie de la jeune femme n'est pas toute rose : elle a épousé un homme d'affaires toujours absent, elle maltraite sa fillette (non, ça ne la rend pas très sympathique…), son père est mort il y a peu, elle a fait une tentative de suicide… C'est pas la joie. Mais Sayaka s'est persuadée que la clef de son mal-être réside dans sa petite enfance – dont elle n'a absolument aucun souvenir, et elle est convaincue que cela n'est pas normal. Or, à la mort de son père, elle a hérité d'une mystérieuse clef, celle d'une maison dans un bled paumé en pleine montagne, et est à la fois curieuse et terrifiée à l'idée que pourrait bien s'y trouver l'explication à son état présent. Elle redoute d'y aller seule, et demande donc au narrateur de l'accompagner pour faire la lumière sur tout cela – un truc normal, entre ex, hein.



Le narrateur accepte, et le couple pas forcément si ambigu (car très distant, on y reviendra) se rend sur place. Une étrange bâtisse en vérité, à laquelle on ne peut accéder que par le sous-sol – une maison visiblement abandonnée, et pourtant entretenue ; le père de Sayaka s'y rendait sans doute régulièrement pour y faire le ménage ? La maison a presque quelque chose d'un musée : il apparaît clairement que personne n'y a vécu récemment, et pourtant les affaires des résidents sont là, comme dans l'attente de leur retour. Mais tout cela est très bizarre, décidément : ces horloges toutes arrêtées à la même heure… Nos deux investigateurs parcourent la demeure, et entament un long et complexe processus de déduction qui leur permettra de comprendre ce qu'est cette maison, qui y vivait, et le rapport entretenu par Sayaka et son père avec tout cela. Avec un indice déterminant : le journal intime d'un petit garçon, remontant à bien longtemps de cela…. Quelque tragédie a eu lieu, cela ne fait vite aucun doute – mais un crime ? Pas nécessairement… ou pas là où on le croit ? Car les indices, en fait, ne manquent pas – mais le travail d'interprétation est ardu, et nos enquêteurs dans le flou peuvent suivre à l'occasion des fausses pistes… En définitive, pourtant, la lumière sera faite sur la demeure, ses habitants et le passé de Sayaka – pas dit qu'elle y trouve le réconfort souhaité…



Ce huis-clos ou peu s'en faut a de faux airs de jeu vidéo, comme je vois les choses – vous savez, ces jeux d'enquête (fantastiques, pour le coup) du type Phantasmagoria ou Gabriel Knight II (peu ou prou contemporains, d'ailleurs – le roman de Higashino Keigo leur est à peine antérieur). Les enquêteurs déambulent dans les pièces, et on clique sur les indices. La maison semble faite pour ça : elle constitue une énigme, elle est conçue comme telle, à l'extrême limite de l'absurde – car c'est une énigme faite pour être comprise, quitte à user d'expédients un peu grossiers (pour le code du coffre-fort, on fait vraiment dans le click and play de ce genre), ou à requérir des associations inattendues (un classique là aussi de ce genre vidéo-ludique : le hamster dans le micro-ondes avec la date de naissance du perroquet pour régler la minuterie). En fait, c'est là ce qui fait une bonne partie de la saveur du roman, je suppose : l'enquête est extrêmement tordue, mais aussi, avouons-le, très astucieuse – en même temps, l'auteur n'emporte jamais autant l'adhésion du lecteur que quand il lui révèle comment, avec le narrateur, il s'est égaré sur une fausse piste... Mais ce petit jeu a ses limites, quand, donc, les retournements de situation se fondent sur des associations très peu plausibles – un exemple frappant, et qui fait donc appel aux connaissances scientifiques du narrateur : les implications du groupe sanguin des résidents (la déduction scientifique tient la route – ce que j'ai trouvé très peu plausible, c'est la présence d'indices permettant de connaître ledit groupe sanguin pour plusieurs personnages). Globalement, sur le moment, cela fonctionne – mais avec un peu de recul, bien des choses bizarres dans cette maison bizarre paraissent tout bonnement invraisemblables…



Mais ça se lit, je suppose. Et le roman a un autre atout dans la manche, plus inattendu, voire paradoxal : ses personnages. Non parce qu'ils susciteraient l'empathie du lecteur : c'est en fait plutôt le contraire. Si l'on croit volontiers, avec Sayaka, que la découverte de la vérité sur son passé expliquera certains aspects de son mal-être présent, et l'exploration de la bâtisse est une métaphore convenue mais efficace du mécanisme de la réminiscence, elle figure pourtant un personnage guère sympathique au fond, notamment quand elle évoque froidement les sévices qu'elle inflige à sa petite fille. Et le narrateur ? Il a la froideur (bis) d'une équation – le scientifique bien avant l'ex ; là encore, il ne sera guère un véhicule d'empathie. À moins que la fin du roman ne les humanise tous deux ? Quand vient le moment de s'avouer que la connaissance du passé n'arrangera pas les choses – au point où le narrateur aimerait mettre un terme à l'enquête avant la découverte fatidique… Par un étrange retournement, c'est là, en définitive, que les deux ex acquièrent des traits humains, à même de susciter la compassion, même une compassion vaguement ou moins vaguement empreinte de malaise…



Mais il est un dernier aspect qui, à mes yeux, plaide résolument contre le roman, cette fois – et c'est le style. Pas en raison de son caractère distancié, souvent relevé dans les chros que j'ai pu parcourir sur le ouèbe, et qui me parait assez adéquat, associé à la froideur des personnages. Non : je lui reproche sa lourdeur, et en même temps sa naïveté quelque peu puérile… Mais je ne suis pas bien sûr des responsabilités en la matière. Cela vient-il de l'auteur ? La Maison où je suis mort autrefois, pour le coup, m'a paru bien éloigné des Doigts rouges, et plus encore de la Lumière de la nuit, roman dont le style me parlait bien davantage, et me paraissait bien davantage travaillé et efficace. du traducteur Yutaka Makino, alors ? Mais, assez récemment, j'avais lu une autre de ses traductions, le Convoi de l'eau de Yoshimura Akira, qui m'avait bien davantage convaincu, incomparablement même…



En définitive, ce n'est donc pas le caractère improbable du récit qui a provoqué chez moi un refus d'obstacle, et pas davantage la relative inhumanité des personnages – mais bien cette plume lourde en même temps que naïve : elle contribue largement à baisser la note de ce roman, tout primé et très bien accueilli par la majorité de ses lecteurs qu'il soit.



Je n'en déconseille pas nécessairement la lecture, hein ! C'est un roman policier plus que correct, et indéniablement astucieux – un truc idéal à lire dans le train. Mais je suis quand même un peu déçu…
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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par curiosité, j'ai eu envie de découvrir cet auteur, visiblement très populaire.
Ce roman, primé à Cognac, est un roman à énigme qui n'est pas sans évoquer Edgard Allan Poe.
Un jeune femme perturbée découvre l'existence d'une maison liée à son enfance. Elle espère y découvrir la clé de ses traumatismes et s'y rend avec un ami. Très vite, ils comprennent qu'un drame s'est déroulé dans ces murs et ils tentent d'en découvrir la nature.
Ambiance étrange et entêtante pour ce roman, mais qui repose sur une idée assez inattendue et finalement un peu trop grosse pour être complètement crédible. En fait, le procédé littéraire (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler) est trop tarabiscoté pour me convaincre complètement. L'ensemble est plaisant, mais trop artificiel.
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Première rencontre avec Keigo Higashino auteur japonais de polars.
Au sein de cette communauté, je dirais qu'il occupe une place honorable.
A travers les ingrédients bien connus que sont les thèmes de la maison mystérieuse, l'amnésie, l'auteur réussit à faire une intrigue lente et étouffante à souhait, et plaisante à démêler.
250 pages qui se lisent vite.
Un regret… l'écriture froide et presque pas impliquée et une relation entre les deux personnages de ce huis-clos pas assez fouillée.
Sans être un chef-d'oeuvre, un petit bouquin qui n'est pas dépourvu de qualités.
Peut-être, à l'occasion, ferai-je une deuxième tentative pour mieux connaître Keigo Higashino...
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