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3,87

sur 836 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avez-vous des souvenirs d'avant l'âge de 5 ans ? Pour ma part, je ne suis pas sûre de vraiment me rappeler autre chose que ce qui m'a été raconté. C'est pourtant le drame à la base de ce roman noir : Sayaka, s'inquiète d'une petite enfance effacée.

Sayaka ressent un profond malaise. Ses parents n'ont aucune photo d'elle avant son entrée à l'école. C'est cependant davantage que l'absence de souvenirs, ses parents ne disent rien, ils ne parlent pas de cette époque. Après la mort de son père, elle tente d'élucider les mystères de son enfance à l'aide du narrateur, son premier amour.

Un roman noir, car il se passe dans l'atmosphère glauque d'une maison abandonnée et qu'on y parlera de morts suspectes et d'enfants maltraités.

Un roman japonais aussi, avec en filigrane une éducation stricte et des mariages arrangés, une chambre traditionnelle avec des tatamis, des caractères chinois qu'un enfant trace dans son journal, des fêtes qui marquent chacune des étapes de la vie et une relation à la mort un peu particulière.

Pas d'enthousiasme délirant de ma part pour ce roman, mais une lecture somme toute intéressante.
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Quel est votre plus ancien souvenir ?
Une question perçue comme originale, parfois indiscrète, que j'ai beaucoup posée autour de moi pendant ma lecture. Tout le monde ne s'est pas prêté au jeu mais pour les personnes qui y ont contribué les réponses ont varié : Un très ancien Noël est revenu de façon récurrente, l'école également avec un cadeau réalisé pour la fête des pères ou l'image du premier amoureux de maternelle. J'ai eu droit également à une chute de vélo très douloureuse ... Pour ma part, je me rappelle d'un château de sable fièrement réalisé du haut de mes trois ans et demi.
Parce que l'âge en revanche semble coïncider à chaque fois. Entre trois et quatre ans le plus souvent. Et avant, c'est le trou noir.

La petite enfance de Sayaka a quant à elle été comme effacée. Pas la moindre réminiscence avant l'école primaire. Pas la moindre photo non plus. Rien ne pouvant lui permettre de reconstituer ce fragment d'identité.
"Il me manque quelque chose d'important."
"N'importe qui gaspille de la pellicule au mois les trois premières années consécutives à la naissance de ses enfants."
Et ses parents ne sont désormais plus de ce monde.
Son père vient en effet de succomber à une crise cardiaque. Il avait en sa possession une clef ouvrant la porte d'une maison près du lac de Matsubara, dans la province de Shinshu, au Japon. Une maison dans laquelle il semblait se rendre régulièrement, prétextant de fausses parties de pêche dont il revenait systématiquement bredouille. Sayaka a besoin de réponses, et elle pense les trouver là-bas.
"La maison où j'habitais, les gens de mon entourage, je ne me souviens de rien. Et je veux aller là-bas pour retrouver mes souvenirs."

Pour l'accompagner, un narrateur dont on ne connaîtra jamais le nom. Son ancien petit ami devenu scientifique avec lequel elle était restée six ans avant leur séparation. Aujourd'hui, elle est mariée et mère d'une petite fille de trois ans. Son mari est en déplacement professionnel aux Etats-unis. Sa fille, maltraitée, est placée chez ses beaux-parents.
"On m'a déclaré inapte à l'éduquer..."
"Je ne suis pas digne d'être une mère."

Commence alors pour les deux personnages une exploration de cette fameuse maison, perdue dans les montagnes. Une demeure étrange, qui évoque en premier lieu une maison hantée.
"Des toiles d'araignée pendaient du plafond, les murs étaient noirs de moisissure."
"Je commençais à avoir peur à l'idée de rester dans cette maison jusqu'à une heure avancée."
Une bâtisse abandonnée depuis deux ans environ, où le temps s'est pourtant comme arrêté bien avant. Environ vingt-trois ans plus tôt au vu des dates de publication des livres ou magazines trouvés sur place. Une horloge et une montre sont figées à 11h10. Et ce n'est qu'un des nombreux mystères réservés à nos protagonistes. Il n'y a aucun appareil électrique : ni télévision, ni lave-linge, ni téléphone. La porte d'entrée est condamnée et c'est par la cave qu'ils ont pu accéder à la demeure.
Ce n'est que le début des surprises et incohérences d'une longue série.
Leur résolution va résider dans les indices disséminés un peu partout dans les différentes pièces, et notamment les écrits. le journal tenu par le jeune Yusuke, un enfant brillant ayant grandi dans cette maison maudite, permettra progressivement de faire une première reconstitution de la famille qui a autrefois vécu ici, des tragédies qu'elle a endurées, des personnes qui y ont provisoirement séjourné. Sayaka semble d'ailleurs en faire partie. Mais ses souvenirs peinent cependant encore à émerger.

Commence alors pour nos deux personnages une enquête inhabituelle : Essayer de reconstituer ce qui s'est passé dans cette maison autrefois. de recomposer les évènements auxquels a été confronté la famille qui vivait ici. Et essayer bien sûr de déterminer si oui ou non Sayaka a été présente, quel rôle elle a pu jouer, ce que venait faire son père ici avant sa mort... On est donc bien dans un roman policier mais qui propose une énigme originale. Les deux personnages ne sont pas là pour résoudre un meurtre mais pour déduire un enchaînement d'évènements s'étant autrefois produits dans cette demeure avec les pistes dissimulées dans chacune de ses pièces. Autant de morceaux de puzzle au premier abord difficilement compatibles, livrés un à un, et qui s'emboîteront tous progressivement pour résoudre l'équation proposée par l'auteur. Qu'il s'agisse des carnets de Yusuke, de l'agencement des pièces, des repères temporels, des noms de toutes les personnes qui ont autrefois habité ici : le sanctuaire permettra à chaque mystère de trouver progressivement sa place, mettant parfois les neurones du lecteur à rude épreuve.

Après La fleur de l'illusion, il s'agit de mon second Keigo Higashino, un auteur avec lequel j'étais décidé à renouer rapidement.
Il s'agit ici de son premier roman, écrit en 1994, un livre au concept inédit qui à mes yeux s'apparente toutefois davantage à une longue nouvelle étant donné son unité de lieu et de personnages.
Tout en ayant apprécié la subtilité et l'originalité du récit, je n'ai pas totalement adhéré. Perturbé de nouveau par la culture japonaise ? Pas toujours. D'ailleurs, il est intéressant de signaler que cette maison nichée dans les montagnes est de type occidentale, et c'est également le cas de différentes références musicales ( George Michael, Bon Jovi ) ou publicitaires ( enseigne de maroquinerie Louis Vuitton ). Par contre, le nom des personnages m'a bel et bien perturbé et je n'ai pas réussi à tous les enregistrer à l'exception de Sayaka et Yusuke. A chaque autre identité, je devais réfléchir un instant pour la resituer dans le contexte de l'histoire. Ce qui ne nuit donc aucunement à la compréhension de l'ensemble mais n'a pas constitué une démarche naturelle.
Et si j'aime les romans lents, celui-ci l'est vraiment beaucoup. Les ultimes révélations - pourtant très surprenantes - perdent en intensité et amenées moins en douceur elles m'auraient probablement davantage impliqué. Parce que si les informations sont distillées au compte-goutte et permettent de relancer l'intérêt de l'histoire régulièrement avec la résolution d'un élément du passé ou la naissance d'un nouveau mystère, je n'ai pas ressenti de montée d'angoisse ou de tension. La majorité des nouveaux éléments étant immédiatement analysée, ma lecture est demeurée passive et ce d'autant plus que les héros n'ont pas un charisme extraordinaire. L'aspect vaguement épistolaire avec la lecture des différents écrits retrouvés - et notamment du journal tenu par Yusuke - tient à mon avis une trop large place dans l'avancée de l'étrange enquête, que j'aurais aimé davantage diversifiée.

En résumé, un roman assez sombre, où on est surtout dans la réflexion, tout en baignant dans une atmosphère fantastique. Un livre à l'écriture pudique qui fait d'ailleurs contraste avec la gravité des sujets abordés : la violence envers les enfants mais aussi la haine familiale, le besoin de placer ses espoirs de réussite comme un legs à sa descendance, et bien sûr l'incontournable quête d'identité.
Mon second essai avec cet auteur n'est donc pas totalement transformé mais il s'agit peut-être d'une barrière culturelle qui ne m'a pas permis d'adhérer entièrement aux idées et réflexions véhiculées par un livre auquel j'ai trouvé un charme un peu désuet. Cela dit, la reconstitution progressive du mystérieux passé de cette maisonnée vaut amplement le détour et réserve quelques belles surprises.

Une lecture en somme très agréable ...
Mais qui ne laissera pas de souvenir impérissable.
Contrairement à mon château de sable.
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Qu'en est-il des souvenirs de notre petite enfance entre ceux que l'on nous a maintes fois racontés et les photos des albums que l'on regarde avec nostalgie .

Pour Sayaka , rien de cela , ses premières années sont un grand vide dans sa mémoire qu'elle a refoulé jusqu'à recevoir, à la mort de son père, une clé et un plan d'accès .

Cette jeune femme, mariée à un homme parti travailler plusieurs mois à l'étranger et mère d'une petite fille, s'adresse à son ancien compagnon pour découvrir ce lieu mystérieux: elle est persuadé qu'il a un rapport avec son enfance et que cela va déclencher le processus de mémoire.

Grace à la perspicacité du jeune homme toujours épris de Sayaka, le voile du passé se déchire peu à peu , au fur et à mesure de l'exploration des pièces de la maison perdue au fond des bois , de la découverte du journal intime du jeune garçon y ayant habité mais tout apparait suspendu dans le temps , comme les horloges arrêtées à la même heure, dans un passé qui remonte à l'enfance de Sayaka.
Un voyage étrange dans les souvenirs d'autres personnes , les secrets cachés, une impression d'intrusion dans l'intime : cela suffit-il à comprendre pourquoi Sayaka maltraite sa petite fille, incapable de l'aimer , chacun est libre de faire sa propre interprétation, l'auteur se gardant bien de juger ou d'expliquer .

Un suspens très bien maintenu pendant tout le roman et qui rend cette lecture haletante même s'il m'a été difficile de ressentir une véritable émotion, le personnage de Sayaka restant à mon avis bien ambigu.
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C'est une intrigue bien menée, en huis-clos, qui se dévoile à un rythme régulier au fil des pages. Je l'ai lu assez vite, impatient d'en connaître le dénouement. Mais l'intrigue se dévoile à un rythme trop régulier, presque mécanique. Les personnages sont froids, je dirais même un peu fades, et invitent peu à l'empathie. le style d'écriture est chirurgical, j'ai eu l'impression de lire un compte rendu, un livre qui me laisse une impression assez neutre à l'arrivée, et qui confirme que le roman policier (et dérivés, ce n'est pas tout à fait un polar) n'est pas ma tasse de thé.
J'ai malgré tout passé un bon moment à la lecture de ce roman, mais qui ne restera sans doute pas gravé.
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« La maison où je suis mort autrefois », un titre énigmatique pour un roman qui m'a laissé une impression contrastée.

Sayaka Kurahashi fait appel à son ancien petit ami (le narrateur) pour qu'il l'aide à découvrir les secrets que semble cacher une mystérieuse maison dont elle a trouvé la clef au décès de son père. Sayaka n'a pas de souvenirs de ses premières années d'enfance et elle espère que la maison pourra l'aider à les retrouver.

L'intrigue est originale et plutôt prenante avec ses chapitres qui dévoilent progressivement de nouveaux indices ou qui au contraire apportent des questions supplémentaires aux personnages.
Un carnet secret écrit par un enfant il y a plusieurs années, un coffre fermé à clefs, des horloges bloquées à la même heure sont autant d'énigmes à résoudre pour espérer comprendre les évènements qui se sont déroulés dans la maison.
L'atmosphère froide et comme figée dans le temps contribue aussi aux mystères qui entourent ces lieux. Rien d'angoissant mais une impression plus diffuse entre inquiétude et malaise.

Je suis beaucoup moins convaincue par la psychologie des personnages, en particulier celui de Sayaka pour lequel je n'ai eu que peu d'empathie. Mère maltraitante de sa fille, elle cherche à expliquer les raisons de sa violence dans les secrets qui entourent son enfance et donc peut-être la maison. Une approche qui aurait mérité selon moi un peu plus de subtilité.

Une petite déception pour ce roman au scénario habile mais dont les personnages manquent de profondeur.
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Il y a eu cette page épouvantable dans Sukkwan Island de David Vann qui m'a fait lâcher le bouquin.

Il y a, moins violemment, ce moment, dans La Maison où je suis mort autrefois, où l'on apprend que l'héroïne, Sayaka, que l'on aime bien (mariée, une fille, sollicite son ex petit ami pour aller dans une maison léguée par son père, espérant y retrouver la mémoire qui lui fait défaut pour les 5 ou 6 premières années de sa vie, qu'elle ne peut étayer par aucun document, aucune photo) frappe sa fille, qu'elle ne supporte pas, qu'elle la violente et la soigne pour recommencer… qu'elle a été déclarée indigne de s'en occuper… Elle espère trouver l'explication, dans cette maltraitance qu'elle impose, dans ce qu'elle aurait elle-même subi dans sa prime enfance.

Elle se cherche des excuses, ni plus ni moins.

Nous suivons donc cet ancien couple, pas à pas, dans chaque pièce de cette maison qui semble hantée, pour tenter de déverrouiller la mémoire de Sayaka.

24 heures dans leur peau, dans cette maison poussiéreuse, sans eau ni électricité. L'inconfort matériel renvoie à l'inconfort moral que l'on ressent, dans les atermoiements de cette enquête qui tâtonne avant de nous ouvrir LA porte censée expliquer ? éclairer ? assommer le lecteur ?

Style épuré, belle édition, un fond de culture, avec le palais de Cnossos. « À l'intérieur, il y a une pièce qui a donné bien du mal aux archéologues. Au premier coup d'oeil, elle ressemble à la chambre du roi, mais on s'est aperçu qu'il y avait plein de détails qui ne collaient pas. Tout le monde se demandait à quoi avait pu servir cette mystérieuse pièce.
— Et à quoi servait-elle ?
— À force de réfléchir, les chercheurs ont fini par trouver la réponse. Il s'agissait d'une tombe. »


Sans angélisme, je dirais que cette quête un peu facile pour légitimer l'inexcusable (la mère qui frappe sa fille) laisse un goût amer, et enfonce "des portes ouvertes", tout en prétendant le contraire.


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par curiosité, j'ai eu envie de découvrir cet auteur, visiblement très populaire.
Ce roman, primé à Cognac, est un roman à énigme qui n'est pas sans évoquer Edgard Allan Poe.
Un jeune femme perturbée découvre l'existence d'une maison liée à son enfance. Elle espère y découvrir la clé de ses traumatismes et s'y rend avec un ami. Très vite, ils comprennent qu'un drame s'est déroulé dans ces murs et ils tentent d'en découvrir la nature.
Ambiance étrange et entêtante pour ce roman, mais qui repose sur une idée assez inattendue et finalement un peu trop grosse pour être complètement crédible. En fait, le procédé littéraire (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler) est trop tarabiscoté pour me convaincre complètement. L'ensemble est plaisant, mais trop artificiel.
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Je suis, comme souvent lorsque j'ouvre un livre de littérature asiatique, mitigée, incertaine de mes sentiments à son égard, encore plus incapable de dire si j'ai aimé ou pas. Je peux dire de "La maison où je suis née autrefois" qu'il est très bien construit, ménageant un suspense qui va crescendo. le climat créé par l'auteur est singulièrement oppressant, suffisamment pour m'avoir mis parfois mal à l'aise. Mais je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages, à l'histoire. Les "indices", l'écriture, la sensation d'oppression m'ont paru bien trop élevés, mal dimensionnés, par rapport à l'avancement de l'histoire. Je n'ai ressenti aucune empathie envers les personnages (pourtant, une jeune mère maltraitante et amnésique sur ses années d'enfance me ferait saliver en toute autre circonstance). Enfin, le dénouement de l'intrigue m'a paru "gros comme une maison" passé la première moitié du livre. Ce qui ne m'a pas empêché de le finir impatiemment, mais sans affect, oppressée, mais ni par l'histoire, ni par les personnages.
Une étrange expérience !
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Une petite maison blanche, de style occidentale, perdue dans la montagne ; dont l'ambiance respire une horreur indicible et une sombre nostalgie. Sayaka Kurahashi, reçoit de son père une clé à tête de lion et un itinéraire. Marié avec un homme en perpétuel déplacement et mère d'une petite fille, Miharu, elle ne bénéficie pas de la garde de celle-ci ; en effet on la déclarée inapte à l'éduquer. Pour quelles raisons ? Elle reconnaît lui faire subir des maltraitances...

Elle culpabilise et cherche à comprendre d'où lui viennent ses pulsions tyranniques, elle pense qu'elle reproduit un schéma de son enfance ; cependant, elle n'a plus aucun souvenir de son enfance – ce qui depuis toujours l'a toujours perturbée. Serait-ce la raison de son agressivité ? Elle demande alors à un ami d'enfance de l'accompagner dans cette maison espérant, ainsi faire renaître la mémoire de cette période.

Dès le début, ils découvrent une bâtisse abandonnée, une entrée condamnée, puis des horloges qui sont toute arrêtées à la même heure, des nuages de poussières sur des meubles neufs, et trouvent au fur et à mesure des indices de la vie des occupants, dont un journal intime d'un petit garçon, Yusuke. Une découverte préoccupante, prémisse de découvertes d'événements tragiques.

« Keigo Higashino » livre son idée sur le passage de la mort et les destins croisés d'êtres humains, d'y déceler les sentiments tus, les non-dits et le besoin, pour garder un équilibre, d'en connaître le parcours de vie. Un sujet toujours d'actualité, car primordial sera, l'incidence des premières années qui façonneront plus tard, le caractère des hommes et des femmes dans leur métier de parents.

Un voyage éthéré dans les limbes de la pensée humaine, avec un regard sans atermoiement, un récit acéré dans une ambiance glacée, inverse avec des thèmes évoqués. de ce fait difficile de sentir impliqué dans des sentiments par trop intériorisés, sans doute, le style des écrivains japonais.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Thriller japonais bien construit, le style est certes un peu froid, mais reste fluide, sans fioritures, on ne se perd pas dans des descriptions inutiles, l'auteur va à l'essentiel. Atmosphère angoissante pour ce huis clos construit autour de l'amnésie, le retour dans le passé et les secrets de famille. On y retrouve la tradition japonaise dans le décor avec la description des endroits, des mets, des paysages. Nos deux protagonistes, anciens amoureux, se lancent dans la délicate et dangereuse reconstitution du puzzle de la vie de Sayaka, en cherchant des indices dans une mystérieuse maison isolée. Si j'ai trouvé la construction du récit intéressante pour les raisons évoquées plus haut, je trouve toutefois que le dénouement arrive un peu vite par l'enchaînement des déductions que fait soudain le narrateur du roman. Une lecture rapide et agréable qui ne restera toutefois pas mémorable.
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