L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assassin

LE chef d'oeuvre de l'Heroïc-Fantasy !
Attention, je parle ici de la version originale et ma critique porte sur la trilogie entière (car en VO, c'est une trilogie, pas une oeuvre infortunée saucissonnée en 9 ou 10 volumes !!!).
Robin Hobb a créé avec l'assassin royal un univers rude, violent, dans lequel évolue Fitz, un jeune bâtard accueilli au sein de sa "famille" de sang royal.
Le royaume des six duchés est fortement imprégné des influences médiévales des vieux royaumes européens. Bien sûr, fantasy oblige, la magie est présente, mais elle reste discrète. L'auteur parvient même à l'intégrer complètement à son univers, bernant pratiquement son lecteur qui en vient à accepter comme tout à fait plausible la capacité étonnante de Fitz à pouvoir communiquer avec certains animaux.
La magie prendra de plus en plus de place au fil du temps, mais elle n'évincera jamais les personnages. La force de ce roman, c'est sans conteste ses nombreux protagonistes justement. leur personnalité affirmée, les liens qui se créent entre eux, tout cela happe le lecteur avec adresse. de plus, la narration à la première personne piège complètement le lecteur qui ne pourra faire autrement que de vivre l'histoire avec Fitz. L'auteur aura ainsi toute liberté pour jouer avec nos émotions tandis que ce malheureux Fitz traversera toute une série d'épreuves à la limite du supportable.
Et, pour finir, comment évoquer Fitz sans parler du Fou ? Certainement la plus grande réussite de l'auteur. Ce personnage, d'ailleurs repris dans deux autres trilogies dont je tairai les noms, est un concentré de mystère à lui tout seul. Mais c'est aussi le soutien de Fitz, partout, tout le temps. C'est la personnification de l'amitié. le couple Fitz-Fou aura beaucoup fait jaser sur internet. Bien sûr que leur relation est ambiguë. L'auteur s'en amuse d'ailleurs avec un plaisir évident. Mais pour moi, ce lien qui unit les deux personnages est le seul vrai refuge dans le livre.

Les coups de coeur littéraires se sont faits plutôt rares cette année, mais au moins elle finit en beauté avec la lecture du début de la série L'assassin Royal de Robin Hobb. En plus, cette lecture conclut in-extremis mon challenge ABC Babelio 2011-2012 (je m'étais donné jusqu'à la fin de l'anné pour le terminer)! Comme certains d'entre vous l'ont remarqué j'en suis sûre, je ne suis normalement pas très friande de fantasy. La tendance pourrait néanmoins changer avec la lecture de l'Apprenti assassin que j'ai adoré. Que de détails, d'imagination et de talent dans ce livre !
J'ai dévoré ce livre comme je n'en ai pas dévoré depuis longtemps. J'ai même frôlé l'impolitesse à Noël parce que j'avais bien du mal à m'en arracher le temps des festivités. J'ai vraiment très hâte de poursuivre cette série, si difficilement résumable tellement il se passe des choses. Je conseille cette lecture à tous. Je crois même qu'elle pourrait initier mon frère à la lecture avec succès ! C'est à suivre...

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Personnellement, j'ai été éblouie par ce premier tome ! Mais où l'auteur va donc chercher cette précision dans les descriptions ? On croirait qu'il existe ce monde medieval-fantastique ! Bluffant ! Gros coup de coeur pour le personnage de Burich, ! le seul bémol pour moi, c'est les noms pourris des personnages ! Vérité ? Royal ? Chevalerie ? ... Nonméhoooo ... J'ai pas du tout adhéré au concept ! Sinon j'ai vraiment préféré l'assassin royal à Games of Throne tant en terme d'écriture qu'en terme d'esprit ... quid de l'adaptation pour une série ? C'est- vrai c'est pas juste ! Pourquoi Games of Throne a cette incroyable adaptation pour le petit écran et pas l'Assassin royal ? Hein ? le monde est trop injuste ...

Depuis le temps qu'on me rabâche à quel point L'Assassin royal est une série géniale, j'ai enfin sauté le pas, bien qu'y allant à reculons (il faut dire aussi que la série est bien longue !). Et je ne peux que remercier ceux qui m'ont poussée à le lire !

Dans un royaume de type médiéval, constitué de six duchés, un enfant est rejeté par sa famille et confié brutalement à la famille royale. Et oui, ce petit garçon est le fils illégitime de Chevalerie, le prince héritier, pourtant connu pour être droit et irréprochable.
La découverte de ce bâtard va bouleverser la Cour, et Chevalerie renonce immédiatement au trône et se retire dans l'intérieur des terres, avant même d'avoir fait la connaissance de son fils.
Comme vous l'aurez deviné au titre, Fitz (le petit garçon donc) deviendra apprenti assassin à la botte du roi, menant une vie de solitude, détesté par certains, dont l'un de ses oncles et la reine, ignoré par son père, abandonné par sa mère. Très vite, il se découvre doué pour le Vif, une forme de magie qui lui permet de communiquer avec les animaux et partager leurs sens. C'est un don qui lui permet de se sentir moins seul, mais dont l'usage lui est très vite interdit par Burrich, le maître palefrenier et fauconnier qui a sa charge, sous prétexte que le recours au Vif déshumaniserait le jeune garçon pour en faire une bête sauvage.

Qu'à cela ne tienne, Fitz s'intègre tant bien que mal à la vie au château, suivant des cours de maniement d'armes, de soin aux chevaux et chiens, et bien entendu son apprentissage à l'art d'espionner, de mentir et d'assassiner dans la plus grande discrétion, sans que personne d'autre que le roi et son professeur ne soit au courant de cette partie de sa vie.

L'univers est très bien développé, l'autrice a pris son temps pour nous le présenter et nous faire comprendre les rouages politiques. C'était extrêmement intéressant.

Les personnages ont des caractères qui leur sont propres, mais finalement j'ai trouvé qu'ils ne sont pas si développés que ça. Il reste encore beaucoup à apprendre de chacun, mais j'imagine que la douzaine d'autres romans suffira à éclairer ma lanterne. J'aimerais tant en apprendre davantage, sur l'identité de la mère de Fitz, que je soupçonne de savoir artiser (au début du roman, Fitz entend le cri d'une femme alors qu'il est seul avec son grand-père. Je suppose qu'elle était témoin de la scène à travers son fils. Et je trouve bizarre que fit n'ait absolument aucun souvenir d'avant son arrivée au château, alors qu'il avait déjà six ans), sur le Fou (mon hypothèse, c'est que vu son physique, il vient des Montagnes et qu'il a été vendu ou exilé à cause de sa chétivité, étant donné que les peuples des Montagnes se débarrassent de leurs membres les plus faibles. Il se peut que je me trompe, car il a été emmené au château par bateau il me semble... Bref, c'est un personnage qui m'intrigue beaucoup, et que j'aime déjà malgré sa présence quelque peu rare), sur Burrich et Chevalerie, sur Umbre et j'en passe.

J'aimerais aussi en apprendre plus sur les Pirates Rouges, les mécanismes de leur "magie", leurs motivations, leur histoire. Je crois qu'une autre série est justement axée sur les Outrîliens et le fléau des pirates, qui s'entrecroise chronologiquement avec L'Assassin royal.

Même si ce premier tome est assez introductif (ce qui ne me choque pas pour une saga de fantasy), il s'y passe pas mal de choses, les intriguent s'entremêlent, et je dirais que le dernier tiers du roman est insoutenable, tant le piège qui se referme sur Fitz est odieusement mené.
Des passages assez rageants m'ont mise en rogne contre certains personnages (Galen et Royal, mais ça pas besoin de le préciser...) tant ils étaient injustes, bas et cruels. Je ne sais toujours pas si j'ai apprécié les détester ou si j'aurais préféré me passer d'eux...

Petite parenthèse, mais j'ai trouvé que c'était assez déstabilisant d'avoir un personnage principal sans nom, du moins pendant une bonne partie du roman. Comme je l'ai écrit plus haut, Fitz n'a aucun souvenir de sa vie d'avant l'abandon de sa famille, ce qui implique n'avoir aucun souvenir de son propre nom. Les autres l'appellent "mon garçon", "bâtard" (sympathique...), "le nouveau" ou bien Fitz, qui signifierait "bâtard". Heureusement qu'un personnage vient sauver le héros (et les lecteurs !) et règle cette histoire de prénom !

Il y a tant à dire sur ce roman, mais je ne saurais pas lui faire justice. Aussi je recommande à mon tour aux amateurs de fantasy de le lire. La longueur de la série peut intimider, mais c'est un véritable délice, impossible à lâcher !

Pas très attractif de prime abord cette page de couverture ( j'ai un faible pour les couvertures) pour ce livre qui traine dans ma PAL depuis..... jusqu'à impossible de savoir comment il s'est retrouvé là surement dans un échange de livres entre copinautes.
Mais ... comme il se dit souvent ne pas se fier aux apparences
Au prime abord , j'ai pensé à un policier thriller , enfin , bref vous avez saisi , pour découvrir qu'il s'agit du premier tome d'une saga se de roulant dans un monde Médiéval-fantastique
Nous évoluons donc à la fois dans un monde de magie L'Art et le Vif qui consiste à communiquer par l'esprit avec les humains pour l'un, avec les animaux pour l'autre. ( Fitz notre héros possède quelques talents dans ces domaines ) et dans un monde d'intrigues et de pouvoirs .
Fitz enfant illégitime de Chevalerie roi-servant nous raconte dans ce tome son histoire , comment un jeune garçon se retrouve catapulté dans la vie de la famille régnante, tel un caillou qui va en perturber le cycle du destin.
Celui qu'on surnomme Fitz (qui signifie le bâtard), ou Tom, ou le nouveau, celui qui n'a pas de nom, qui n'a pas d'identité propre ( effrayant) va grandir sous la protection d'un maître d'écurie bourru et d'un vieux sage aussi secret que mystérieux.
Fitz nous conte donc son long voyage initiatique semé de pièges et de trahisons, il apprend à maîtriser ses deux magies. Et aussi surprenant que çà puisse paraitre cet enfant illégitime non reconnu va devenir le plus loyal des sujets du rois.
l'histoire est très addictive
Fitz est un personnage attachant, fragile, mais déterminé que nous voyons grandir, s'affirmer au fil des pages
Le style de l'auteur est très agréable , descriptif sans être pesant , elle nous entraine ainsi à travers les terres des 6 duchés, ou dans les dédales des rues et du Château Un style fluide, riche en vocabulaire l'auteure maitrise bien la psychologie de tous les personnages , même les secondaires
L'histoire débute en douceur, pour autant je ne me suis pas ennuyée un seul instant, puis tout s'accélère au fur et à mesure de l'apprentissage de notre héros.
Outre le fait que Fitz nous narre ses aventures, l'auteur place les evènements en début de chapitre, avec une introduction référence à l' histoire des 6 duchés permettant une bien meilleure compréhension de l' histoire.
Enfant illégitime, dérangeant voire potentiellement dangereux pour certains,Fitz se trouve aux buttes des moqueries,va tout enfant devenir l' homme lige du Roi (tactique de pouvoir et de manipulation)
Certains personnages sont fortement détestables : Galen, Royal, et d'autres très attachants : Burrich en père de substitution et le très énigmatique Umbre, Vérité le nouveau prince Servant
J'ai regretté l'absence de non relation avec le père biologique, mais il est vrai que le destin de Fitz n'aurait point été le même
Bref j'ai eu un coup de coeur pour ce premier opus et je pense que je vais tranquillement lire les autres tomes , curieuse de découvrir la suite des aventures de FitzChevalerie.
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L'apprenti assassin est le premier tome du cycle l'assassin royal écrit pas Robin Hobb en 1995, c'est également sont premier succès. Et quel succès ! Ce livre est tout simplement un petit bijou d'heroic fantasy. Une ambiance médiévale-fantastique comme je les aime saupoudré de complot politique comparable au désormais célèbre roman et série télévisé Trône de fer de George R. R. Martin. L'apprenti assassin garde néanmoins son propre univers. Les personnages ont tous des personnalités très différentes et complexes. C'est un véritable plaisir de suivre leurs aventures. Un livre qui ne se lâche pas facilement avant la fin. J'ai hâte de poursuivre l'aventure avec les autres tomes. A recommander à tous les amateurs de médiéval-fantastique et d' heroic fantasy. Je cherche un petit défaut à ce livre mais je ne trouve vraiment pas, peut être est ce parce que je suis vraiment fan du genre. Ah si ! Ce livre a un effet secondaire indésirable, il est tellement prenant, qu'il ne se lit qu' au prix de quelques heures de sommeil sacrifiées.

Alors que j'appréhendais la lecture et la découverte de cet univers au vu de la densité du livre, j'ai au contraire été subjuguée par ce tome 1 qui, loin d'être seulement introductif, mêle aventure, suspens, humanité et complot politique ✨

Fitz est un être auquel on ne peut que s'attacher, et de manière inconsidérée 💓 Cet être que personne n'a désiré et qui grandit comme un rejeton abandonné va développer une force de caractère et une malice sans pareille ! le vif, sa capacité à communiquer avec les animaux, est un pouvoir que j'aimerais posséder et qui, selon moi, loin d'éveiller les appétits animales de Fitz, le rend plus humain 🐺

J'ai été intrigué par les attaques des Pirates rouges sur tout le royaume des six duchés et les effets délétères qu'elles ont eu sur les habitants. Ce 1er tome est très mystérieux et il me tarde de me lancer dans la suite ⚔️

J'ai trouvé que Robin Hobb a réussi avec brio à créér, dès le premier tome, un univers de fantaisy extrêmement riche avec des personnages très énigmatiques que ce soit le fou, Umbre ou encore Dame Patience. En outre, elle décrit avec merveille la psychologie humaine de chacun des personnages est notamment de Fitz que l'on suit quotidiennement. La machination et la manipulation peu à peu créé par Y et la manière dont l'humain peut être petit à petit embrigadé est parfaitement analysée par l'autrice.

En bref, c'est une fantaisy qui, plus que créer un univers foisonnant et séduisant pour le lecteur, questionne également de nombreux sujets d'actualité.

Je découvre Robin Hobb et L'assassin royal, série de 13 romans. Je pense avoir embarqué pour une épopée qui a toutes les chances de me plaire si l'ensemble est à l'image de ce 1er tome.

La lecture est aisée, très fluide, l'auteure met en place avec finesse et efficacité un univers médiéval teinté de magie, la plume est simple tout en étant puissante.

L'apprenti assassin présente de multiples facettes, c'est un roman de fantasy qui nous plonge dans le royaume des Six-Duchés où la lignée régnante des Loinvoyant, maîtrisant l'Art, tente d'unifier le pays et de se prémunir contre ses ennemis. Ce roman initiatique débute avec l'arrivée à la cour de Fitz, bâtard du fils aîné de Subtil, le roi régnant. Ce jeune garçon, à la fois reconnu et rejeté, découvre les intrigues, jeux de pouvoir et faux-semblants et accède en échange du gîte, du couvert et de la protection de son grand-père a un statut bien particulier... On est également dans le roman d'aventure avec des complots à déjouer, des voyages et la menace des pirates rouges qui pillent les côtes et enlèvent les villageois pour en faire des créatures sans âme.

Tous les ingrédients me semblent réunis pour en faire un cycle que je vais avoir du mal à poser, reste à découvrir maintenant si cette impression se confirme.

J'avais déjà bien apprécié la lecture des deux préquelles à cette saga qu'est "Le royaume des Anciens". Il était temps d'attaquer le premier cycle de l'assassin royal.
Nous retrouvons, sous une forme un peu différente, un mélange habile entre des mémoires (traitées le plus objectivement possible) et l'histoire du point de vue du narrateur, de l'apprenti assassin, avec son ressenti et ses émotions.
L'écriture de Robin Hobb (ainsi que la traduction) est toujours aussi agréable et imaginative.
Les personnages sont complexes et nous les découvrons petit à petit au fil des aventures de Fitz, tout comme le contexte dans lequel se déroule cette saga.
J'ai dévoré ce bouquin tant j'avais hâte de savoir la suite (mes nuits en ont été largement raccourcies !). Mais j'ai aussi beaucoup apprécié que ce premier tome se termine sur une fin qui ne nécessite pas forcément de vite attaquer le suivant parce qu'on nous laisse en suspend. J'apprécie de varier mes lectures...
Pour les fans de fantasy, à lire absolument !

J'ai découvert (et suis devenue accro à) la fantasy grâce à Robin Hobb et sa saga de l'Assassin Royal. C'était il y a une bonne dizaine d'années et, pleine de nostalgie, j'ai voulu relire cette série chère à mon coeur. Et j'ai bigrement bien fait. Grâce à ma mémoire de poisson rouge, je n'ai gardé en tête que les grandes lignes. En me replongeant dans ce premier tome, j'ai donc complètement redécouvert l'histoire, les intrigues, les personnages et l'univers. C'est tellement riche et bien construit que chaque page est un véritable régal.

La suite sur le blog :)
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