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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Most people are familiar with the story of the Odyssey. The non-linear narrative begins with Telemachus, Odysseus's son, leaving Ithaca to gather information about his father, who left twenty years ago. In Ithaca, the suitors are harassing his mother, Penelope, and dilapidating all Odysseus's wealth. The narrative then shifts to Odysseus, who is finally released by Calypso, who has held him for seven years. However, Poseidon, still displeased with him, wrecks his ship, resulting in his arrival on the island of the Phaeacians. He is welcomed by king Alcinous and recounts his adventures since the end of the Trojan War, among others, the Lotus-Eaters, the Cyclops and especially Polyphemus, Aeolus, the Laestrygonians, Circe, Hades, the Sirens, Scylla and Charybdis. Alcinous gives him a boat to take him back to Ithaca, where he finds his son, kills the suitors, and gets Penelope back. Happy end. I read the Odyssey more than thirty years ago but I wanted to reread it in the context of James Joyce's ulysses in order to fully understand the parallel between the two stories. It was truly enriching to do so, shedding light on ulysses, but it is also a magnificent story. I thoroughly enjoyed this reading.
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C'est au moins ma troisième relecture de cette version écourtée de l'Odyssée, et je prends toujours autant de plaisir à la redécouvrir. Quel bonheur de replonger dans les aventures du magnanime Ulysse !
Je ne m'étendrai pas outre-mesure sur des mythes connus de tous.
Ce qui rend la lecture fabuleuse est la grande poésie du texte et cette incroyable plongée dans la mer, sombre comme le vin, de notre imaginaire.
Cette coupe a cependant goût de trop peu, et je boirai l'Odyssée jusqu'à la lie dans sa version intégrale.

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L'Odyssée, c'est un peu comme les fables De La Fontaine ou Les Aventures de Pinocchio : tout le monde connaît… ou croit connaître, sans même avoir besoin de lire les originaux. Et pourtant, oui, pourtant, combien pourraient être surpris(es) celles ou ceux qui ne l'ont pas encore lue !

C'est donc à vous que je m'adresse, vous qui ne l'avez pas lue mais pensez déjà tout connaître. À vue de nez, comme ça, quel volume représente, sur les 24 chants que compte la narration, les fameuses péripéties d'Ulysse, depuis Troie jusqu'à l'île de Calypso, celle où il reste scotché huit longues années avant de pouvoir rentrer au bercail ?

Allez, allez, dites, pour voir… Eh oui, seulement 4 malheureux chapitres sur 24, dont un exclusivement réservé au voyage souterrain dans le royaume d'Hadès, donc disons 3 seulement. (Mais de quoi parle-t-il, alors, dans tout le reste ? That is the question, et j'y reviens plus bas.)

Ainsi, l'épisode des Lotophages ? catapulté en à peine plus d'une demi-page ! Celui des Lestrygons ? expédié en 2 pages. Celui des Sirènes ? torché en à peine une page et demie. Charybde et Scylla ? Moins encore. Eh oui ! ça ne traîne pas la narration à ce moment-là, une poignée de vers ici ou là et le tour est joué (plus tard c'est un peu différent, certains passages, non liés au périple sont même un brin longuets). À propos, aviez-vous retenu que la première mésaventure d'Ulysse était l'épisode chez les Cicones (pas si connes que ça, d'ailleurs), dans l'actuelle partie orientale de la Grèce ?

À titre de comparaison, vous qui n'avez peut-être jamais entendu parler du porcher Eumée. Quel volume occupe-t-il, lui, d'après vous, dans ce poème épique ? Réponse : depuis la fin du chant XIII jusqu'à la fin du chant XVII, soit environ 70 pages. Étonnant, non ?

Et Alcinoos ? Vous connaissez Alcinoos, je suppose ? Car lui non plus n'a pas un rôle anecdotique. Deux chants et demi (soit environ 35 pages) lui sont presqu'entièrement consacrés dans L'Odyssée. D'ailleurs, savez-vous exactement ce que signifie le mot « odyssée » ? J'en croise beaucoup qui s'imaginent que ce mot voudrait dire « périple », « voyage », « aventure », que sais-je ?

Eh bien non : de même que L'Iliade évoque simplement ce qui s'est passé en Ilion, l'autre nom de Troie, L'Odyssée fait uniquement référence à Odysseus, le nom grec de son personnage principal, latinisé plus tard en Ulysse. « Odyssée », en somme, ça veut juste dire « ce qui est arrivé à Odysseus ».

Je ne sais pas si je vous ai convaincus de vous aventurer à lire L'Odyssée, si ça n'est déjà fait, mais permettez-moi encore de vous mentionner certains apports étonnants à notre culture occidentale. Peut-être vous arrive-t-il de dire « à tes souhaits » lorsque l'un de vos proches éternue ? Eh bien c'est à l'Odyssée que vous le devez, très certainement.

En effet, cela fait référence au moment précis où Pénélope, dans le chant XVII, fait le voeux qu'Ulysse revienne afin de punir les prétendants à sa succession de leurs divers abus et où Télémaque éternue bruyamment, ce qui était considéré, à l'époque, comme un bon présage à propos de ce qui venait d'être souhaité.

Autre chose. La tradition de la « baguette magique », ça vient d'où ? Oui, c'est vrai, pourquoi donc une baguette serait-elle le véhicule de la magie de quelqu'un ? Harry Potter ou la fée de Cendrillon se soucient-ils de savoir d'où vient ce prodige ? Eh bien je vais vous le dire, moi, car c'est bien la question centrale du XXIème siècle, c'est Athéna, alias Pallas — jamais lasse d'ailleurs —, qui, lorsqu'elle se pique de vouloir métamorphoser quelqu'un, le touche de sa baguette, et bing ! voilà notre beau, notre fort Ulysse transformé ipso facto en vieillard loqueteux. Et va que je te le retouche avec ma baguette, et re-bing !, le v'là à nouveau tout pimpant, tout fringant, à bomber le torse dans son slip Athéna. (Hermès aussi possède une baguette dans le chant XXIV, mais comme c'est du prêt-à-porter haut de gamme, elle est en or celle-là, vous comprenez !)

Qu'en est-il de la tradition du fantôme, du spectre ? Là encore, je crois que cette représentation doit à peu près tout à L'Odyssée. En effet, c'est lors du séjour souterrain au royaume d'Hadès et de Perséphone qu'on perd ses formes, en tout cas, que l'image demeure mais plus le contact physique. C'est ce que constata Ulysse en essayant d'étreindre le fantôme de sa défunte mère Anticlée.

À ce propos, les tenant(e)s de la cause féministe, celles ou ceux qui professent que de tout temps les femmes ont toujours été négligées, négligeables, s'interrogent-ils sur la signification de toutes ces hordes de femmes puissantes qu'Ulysse rencontre en pays d'Hadès, ou même, plus largement, plus généralement, sur l'étonnant pouvoir qu'elles possèdent dans la totalité de ce récit mythique : d'Athéna à Circé, de Calypso à Idothée, d'Arété à Pénélope en passant par Nausicaa, sans oublier les sabots d'Hélène ni le trousseau d'Euryclée ?

Car c'est troublant, n'est-ce pas, dans cette société ô combien machiste de la Méditerranée antique de voir combien tout tourne autour des femmes et surtout de leur pouvoir. (Je l'avais déjà constaté à propos des tragédies d'Euripide, majoritairement centrées sur des personnages féminins, ou d'une comédie comme Lysistrata d'Aristophane.) Je ne vais prendre qu'un seul exemple parmi les divinités ; chez Hadès, on ne nous parle jamais du maître des lieux, ni d'un éventuel sentiment positif ou négatif qu'il inspirerait, par contre, tous ont le trouillomètre à zéro sitôt qu'ils évoquent Perséphone. Parmi les mortels, au sein des multiples griefs faits aux irrévérencieux prétendants entassés en son palais pendant son absence, Ulysse reproche surtout (aux chants XX et XXII) aux princes d'avoir violé ses servantes. Étonnant, non ? Et je pourrais de la sorte multiplier les exemples, sur l'intégralité du mythe.

Il y a encore des tas d'autres questions soulevées par la lecture de L'Odyssée. Pourquoi nous précise-t-on tout le temps que le bateau d'Ulysse a la proue bleue ? Pourquoi Ulysse distingue-t-il tant les peuples « mangeurs de pain » des autres ? Pourquoi les mensonges d'Ulysse et d'Athéna sont-ils si nombreux, si fréquents, et présentés si positivement, quand Télémaque, lui, n'a jamais besoin de recourir au mensonge (sauf par omission) alors que tout l'y pousserait ? Pourquoi Idothée aiderait-elle Ménélas à entourlouper son propre père Prothée ? Et en quoi ce vieux transformeur subaquatique, digne de faire pâlir Merlin l'enchanteur et Madame Mim réunis, serait-il mieux au courant qu'un autre de ce qui empêche le frangin d'Agamemnon de rentrer au bercail ?

Aussi, plutôt que de vous donner de quelconques interprétations sur ces questions-là, j'aime autant titiller votre curiosité afin de vous inciter, si tel n'était pas le cas, à venir vous frotter à ce monument de la culture occidentale, en vous précisant encore que l'un des grands rêves de nos bien-aimés dirigeants de Google, Amazon ou Tesla, savoir, le véhicule autonome sans pilote, était déjà formulé dès les origines, ici, dans L'Odyssée, car c'est précisément la spécialité des Phéaciens, qui s'avèrent capables d'affréter des bateaux rapides, fiables et… sans personne pour les diriger !

Non, moi, ce qui m'intéresse, quand je lis L'Odyssée, c'est d'essayer de comprendre la fonction du mythe, à qui il s'adresse et ce qu'on espère de lui. Car vous conviendrez que si l'on s'encombre de perpétuer un récit mythique, c'est que l'on en attend quelque chose, un quelconque effet sur l'auditoire auquel il s'adressait, n'est-ce pas ?

Tout mythe fondateur, ancien comme moderne (nos deux derniers mythes fondateurs modernes sont la Révolution française et la Seconde guerre mondiale) s'appuie sur des faits réels, plus ou moins manipulés, entortillés, bidouillés, le tout dans le but de donner une ligne de conduite claire à ceux qui s'en réclament ultérieurement.

Ainsi, je comprends mieux pourquoi celui qu'on baptise, pour faire simple, « Homère » (car il est certain que plusieurs auteurs, sans doute sur plusieurs siècles ont remanié ce mythe, qui avait déjà probablement eu une longue carrière exclusivement orale auparavant) a choisi de ne pas s'appesantir sur le volet « surnaturel » du mythe mais de faire la part belle, au contraire, aux actions auxquelles tout un chacun pourrait s'identifier.

De la sorte, ce qui ressort, selon moi, c'est la ligne de conduite que professe l'épopée : si vous êtes une femme, soit vous êtes de haut rang et vous vous identifiez à Pénélope, ce qui veut dire que vous êtes fidèle, pas comme cette traînée de Clytemnestre qui a trompé Agamemnon et l'a fait zigouiller en douce. Si vous êtes une domestique, votre modèle absolu, c'est Euryclée, la servante dévouée et incorruptible jusqu'à la mort, pas comme ces souillons qui ont couché à droite à gauche avec tous les prétendants pendant que le boss était de sortie. En somme, c'est tout à fait du même ordre que l'ancestral proverbe : « Quand le chat n'est pas là les souris dansent. »

Si vous êtes un homme, même chose, voici les exemples à suivre et les contre exemples : pour les humbles, l'exemple, c'est le porcher Eumée, le gars travailleur, honnête et fidèle à son patron. Si vous êtes un puissant, vous vous devez d'être magnanime, accueillant et généreux, tel que l'est Alcinoos. Ça vous dit quelque chose ? Comprenez-vous mieux pourquoi ceux-là tiennent tant de place dans la narration et non les épisodes dont tout le monde parle, du Cyclope, de Circé, de Calypso, d'Éole et tutti quanti ?

De sorte que, même si, comme Ulysse, vous avez accompli des prodiges, vous devez toujours rester humble, tel que lui l'est à son retour, transformé en gueux par les bons soins d'Athéna. Vous devez être méfiants et ne rien vous croire acquis d'avance car tout le monde cherchera à vous escroquer, vous spolier votre richesse chèrement gagnée, vous devrez prêcher le faux pour savoir le vrai afin de tester la loyauté de vos proches. Bref, un vrai programme digne d'un syndicat patronal de PME ! En somme, le Ulysse moderne, ce serait une sorte de Jean-Baptiste André Godin, le capitaine d'industrie sympa, qui créa les poêles du même non et les cités ouvrières à dimension humaine. D'ailleurs, il n'est pas exclu que ce dernier fût un lecteur assidu de L'Odyssée, mais je n'en ai pas la preuve formelle.

Le contre exemple, ce sont bien évidemment les infidèles, les envieux, les irrévérencieux prétendants, ces parasites qui dilapident le bien d'autrui et qui, s'ils périrent par les armes, ne jouiront jamais du culte ni des sépultures merveilleuses telles que celles qui furent édifiées pour l'exemple absolu de la mort « digne », savoir, celle d'Achille, d'où ce rappel au dernier chant de l'épopée.

Pour conclure, outre, comme je l'avais mentionné dans ma réflexion à propos de L'Iliade, l'apologie de l'installation de comptoirs grecs un peu partout en Méditerranée afin de civiliser moindrement tous ces odieux peuples qui ne mangent même pas de pain (et qui ne révèrent donc pas les dieux de l'Olympe, ce qui est bien pire encore, convenons-en, et ce qui justifie certainement une bonne vieille colonisation en règle), cette Odyssée me semble revêtir un aspect social important dont le message pourrait se résumer ainsi : ayez confiance en vos dieux, en vos rois (ce qui revient au même, car les mauvais rois seront châtiés par les dieux, tels que le furent les prétendants), ils sont tous bons et ils en ont vu plus que vous. Surtout ne déviez pas du droit chemin qu'ils vous dictent, bref, ne soyez pas séditieux, quoi !

Je dois reconnaître que ce n'est pas nécessairement le genre de message dont je raffole, moi qui n'affectionne ni dieu ni maître, mais la lecture de L'Odyssée va, bien évidemment, au-delà, ô combien, de son message immédiat. La culture en a retenu les anecdotes, la traduction en altère forcément une bonne part. Personnellement, j'ai lu celle de Philippe Jaccottet, que je pense assez sensationnelle et qui nous invite à considérer ô combien on perd par rapport à la mélodie, la prosodie, la psalmodie initiales.

D'un point de vue narratif, même si ça n'est de loin pas le souci primordial des auteurs, la construction de la première moitié est fort intéressante, puisqu'on débute le poème au moment où Ulysse est encore au plus loin de chez lui chez la nymphe Calypso, où Télémaque n'en peut plus de voir ces goinfres de pourceaux de prétendants se vautrer de façon menaçante dans ce qui lui revient de droit et surtout, de ne pas savoir si, oui ou non, son père est bel et bien mort. On comprend donc que la tension narrative est tout de suite présente et que les péripéties d'Ulysse apparaîtront ultérieurement sous forme de flash-back. La seconde moitié de la narration m'est apparue beaucoup, beaucoup plus poussive, et, partant, moins plaisante.

J'en termine, Ô mer, en te jetant cette bouteille à vis, où l'avis s'enroule dans tes rouleaux, mais, n'étant que mien, tel l'esquif misérable après la houle de Zeus, le fracas de Poséidon et la baguette tragique d'Athéna, atomisé façon puzzle, il ne signifie certainement pas grand-chose.
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L'Odyssée, l'une des oeuvres majeure de la littérature nous raconte le retour d'Ulysse en Ithaque après la guerre de Troie. On y découvre les aventures de son fils, Télémaque, tout juste nourrisson lors du départ de son père mais aussi d'Ulysse et de Pénéloppe. Au delà des épisodes connus de tous ( sirènes, cyclope, Charybde et Scylla, ...) cet ouvrage est une véritable exploration de l'antiquité grecque. avec les dieux qui influencent les Hommes et leur destin, en particulier celui d'Ulysse qui mettra plus de 10 ans à rentrer chez lui. Une véritable épopée !

Quel plaisir de lire un roman comme celui-ci du fait de son statut de chef d'oeuvre. Une lecture incontournable même si assez lourde dans sa traduction. On pense tout connaitre de l'Odyssée avant de le lire et en fait non ! je ne pensais pas qu'il y aurait une si grande place accordée à Télémaque au début du récit ou à la victoire sur les prétendants à la fin de l'ouvrage. J'ai particulièrement apprécié les manifestations des dieux qui tantôt aide Ulysse ou tantôt cherchent à le faire échouer. Je pense avoir préféré l'Odyssée à l'Illiade du fait qu'il nous transporte sur de nombreux lieux et avec des aventures incroyables. J'ai également été ravi de retrouver des personnages de l'Iliade : Agamemnon, Ménélas, Hélène, Nestor, Achille, même sous la forme de fantômes pour certains. Finalement c'est presque l'ensemble de la vie d'Ulysse qui est racontée : des épisodes de son enfance, son odyssée et une vision de sa fin de vie, cela mériterait une série TV retraçant l'ensemble de sa vie !

Un livre qu'il faut lire une fois dans sa vie !
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J'imaginais un Ulysse héroïque et plein de vertus, mais dans la première partie du récit, c'est un peu un boulet caractériel et arrogant.

Il a perdu beaucoup de camarades pour des idioties. Et c'est un peu lunaire quand son ami est tombé du balcon chez Circé, que Ulysse est parti sans l'enterrer ni rien, qu'il doit prendre la route. Alors qu'il est resté des mois à rien glander chez Circé avant que ses potes lui disent "au fait faudrait peut-être reprendre notre voyage".... Tout ça pour au final revenir pour l'enterrer comme il faut après que son esprit lui ai demandé. Il aurait pu juste le faire avant de partir, je n'ai pas bien compris ce que ça apportait au récit.

Ulysse aux "milles ruses" qui, en fait, lui sont dictées par d'autres personnages. La seule ruse qu'il a réellement inventé, je crois, c'est son mensonge au Cyclope... qui a duré trois secondes parce qu'il a pas pu s'empêcher de tout ruiner par fierté ensuite. Certes, il est fort en mensonges mais parfois ca traine en longueur et il raconte des bobards interminables sans trop de raisons (retrouvailles avec son père).

La deuxième partie du récit, quand il retrouve sa terre, montre toutes ses qualités et est passionnante à la lecture. Son réel talent est la patience et l'endurance face aux épreuves et il redore son blason à mes yeux, avec la grande patience dont il fait preuve, déguisé en gueux, préparant sa vengeance (encore une ruse dictée par quelqu'un d'autre d'ailleurs).

Par contre la manière dont il traite Pénélope quand elle reste bouche bée de le revoir, où il fait un caca boudin en disant qu'elle est froide, cruelle et sans coeur de pas le fêter et que du coup il va aller dormir tout seul... Elle a quand même passé vingt ans à le pleurer et l'attendre (lui n'a pas eu le même égard ni la même tristesse d'être loin d'elle), normal qu'elle se méfie avec tous les mythos qui traînent et qui veulent l'avoir pour épouse. Mais bon, c'est une autre époque !

En résumé, une belle histoire de karma, de paix, de retrouvailles, de persévérance menée par un couple royal charismatique. Un classique à connaître, très imagé (on comprend pourquoi tant d'artistes ont été inspirés par les récits classiques grecs), et qui nous plonge dans la vie courante et dans les moeurs de l'Antiquité en Méditerranée (il faut donc remettre le caractère des personnages - parfois irritant, vu de nos yeux modernes - dans leur époque évidemment).

Un bémol pour ma part sur l'édition : l'introduction de 74 pages qui spoile (si je peux employer ce terme) tout le texte. Les analyses sont très intéressantes mais devraient être présentées ainsi, comme des analyse post-lecture à la fin de l'ouvrage. J'aurais préféré une introduction avec seuls des éléments de contexte sur les lieux, l'auteur et le traducteur sans rentrer dans autant de détails sur les évènements avant la lecture...
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La guerre de Troie est terminée, il est temps pour Ulysse de rentrer à Ithaque retrouver sa femme Pénélope et son fils Télémaque. Mais c'est sans compter sur la colère de Poséidon qui va tout mettre en oeuvre pour empêcher le retour du rusé Ulysse.
D'aventures en aventures, sous la plume du poétique Homere, on suit les péripéties de ce héros légendaire et on suit avec avidité les différentes étapes de son odyssée.
Un récit qui, malgré son grand âge, n'a pas pris une ride.
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On connait tous plus ou moins l'histoire des voyages et aventures d'Ulysse après la guerre de Troie mais la lire c'est encore mieux. C'est un texte qui "chante dans la tête". Les expressions sont très imagées et poétiques. C'est relativement violent quand même. Je m'attendais a quelque chose de compliqué a lire et en vérité ça coule tout seul.
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Il n'y a pas photo : j'ai largement préféré lire cet abrégé de « L'Odyssée » par rapport à « L'Iliade ».

• Je n'ai malheureusement pas retrouvé l'édition que j'ai lu parmi toutes celles proposées sur Babelio, il s'agit de celle de l'association ''Lire c'est partir'' abrégé par Karine Tournade. Je l'ai trouvé très accessible (à partir de 10/12 ans), facile et agréable à lire. le seul petit bémol selon moi est la couverture que je n'ai pas trop aimé, mais cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment de lecture.

Contrairement à la guerre de Troie, pour le coup ici je connaissais vaguement le périple d'Ulysse ce qui m'a permis d'être moins perdue. Ulysse raconte donc ses aventures, son très (très) long voyage pour enfin retrouver sa patrie, sa famille, et cela m'a donné envie de lire une autre édition plus fourni, voir pourquoi pas tenter l'intégral un de ces jours ?

• Si vous n'avez pas découvert cet ouvrage de mythologie grecque, je ne peux que vous le recommander, au moins en abrégé comme je l'ai apprécié. :-)
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Quel plaisir de retrouver les péripéties d'Ulysse dans cette édition Jeunesse.

De retour de la guerre de Troie, le voyage de notre héros est mouvementé. Usant de ruse et de bravoure, Ulysse devra faire face à moultes créatures mythiques, à des dieux coléreux et des éléments déchainés, avant de pouvoir rentrer chez lui.

La lecture de ce texte ancien est ici facilitée, pour permettre à tout un chacun et surtout aux plus jeunes, une approche de l'Odyssée.

Un grand classique allégé pour le bonheur de tous.
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J'ai déjà bien évidemment lu plusieurs fois cette odyssée. Chaque fois dans des adaptations jeunesse, souvent pour le collège. Cette édition en fait partie.

C'est toujours agréable de retrouver les aventures d'Ulysse, mais aussi de Télémaque. Leurs aventures sont tellement riches qu'on en oublie toujours un peu.

Le découpage par chant -édition Livre de Poche Jeunesse- plutôt que par aventures est agréable.
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