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3,88

sur 476 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un roman sous influence, d'Anthony Horowitz, qui se glisse dans la peau du Docteur Watson, pour nous raconter une aventure inédite de Sherlock Holmes.

Watson est vieillissant, et vit dans une maison de retraite. Il se souvient de son vieil ami Holmes, décédé, et se remémore avec émotion une enquête particulière qu'il avait dû passer sous silence, en raison des personnalités impliquées. Si cette histoire voit le jour, c'est d'ailleurs parce que Watson est décédé depuis cent ans, son notaire avait reçu des instructions pour cela.

Cette histoire est plus complexe que les aventures racontées par Conan Doyle, mais je ne pense pas que ce dernier aurait pour autant renier les écrits d'Horowitz.

Holmes est consulté pour une affaire, mais un meurtre horrible d'un jeune garçon le mène sur une autre aventure. On n'entend plus parler de la première avant le dernier chapitre. le lecteur se demande ce qui se passe, il est aussi naïf que Watson, à qui il est facile de s'identifier.
La révélation finale relie les deux affaires, et nous nous retrouvons avec deux histoires, ayant pour lien la mort d'un des petits Irréguliers de Baker Street que Holmes employait à l'occasion pour les besoins de ses enquêtes. Deux affaires, deux criminels (pour des faits différents) qui s'ignoraient, bien que vivant sous le même toit.

Holmes est coutumier des affaires criminelles en tout genre, il a fréquenté les bas-fonds de Londres, mais ce qu'il a vécut dans cette histoire l'a particulièrement touché car il se sent responsable de la mort d'un gamin des rues de treize ans. C'est un Holmes au visage humain que nous découvrons, et non plus simplement une machine à penser dans des affaires à trois pipes.
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Je n'avais encore jamais lu de Sherlock Holmes. Je ne pourrais donc vous dire si Anthony Horowitz reprend avec perfection ou non le style d'Arthur Conan Doyle. Ce que je sais, c'est que ce livre est rempli de longues pages d'écriture et qu'elles ne se tournent pas très vite ! Nous ne sommes pas dans un livre simple et qui se lit rapidement. Ici, le texte est travaillé, avec quelques lourdeurs qui me rappellent celles que ferait un auteur de l'époque de Conan Doyle. Sherlock est vraiment quelqu'un d'atypique que j'ai beaucoup aimé découvrir. L'histoire en elle-même est prenante et la fin plutôt surprenante. Nous avons même le droit à un coup de théâtre !
Ce livre a donc été une bonne découverte, mais il ne faut pas s'attendre à un livre qui se lit facilement et qu'on aura fini en une soirée !
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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La lecture de ces nouvelles aventures de Sherlock Holmes est agréable. L'histoire pleine de rebondissements est, comme toujours relatée par son ami le docteur Watson. Après la mort de Holmes, il se souvient d'une enquête qu'ils ont tous deux menés des années plus tôt. de nombreuses anecdotes relatives à d'autres livres, d'autres aventures...
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J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour lire et entrer dans ce livre tant le début est lent. Mais le rythme s'accélère avec un cambriolage, l'entrée en jeu des Irréguliers, un poignardé à mort, un cadavre torturé,...
Watson est un homme vieillissant et nostalgique de son amitié , tout content de se replonger dans ses souvenirs pour faire revivre son ami. Nous voilà donc à nouveau transportés en 1890. Aucune faute de goût. Sherlock est égal à lui-même, ses capacités de déduction sont toujours aussi étonnantes et son caractère... Bref l'hommage est bien rendu et le plaisir de lire est grand.
Je n'en dirai pas plus de peur de déflorer l'énigme.
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Écrit avec l'accord, que dis-je, sous l'incitation expresse des ayant-droits de Sir Arthur Conan Doyle, ce roman a pour but de proposer de nouvelles aventures, payantes, du plus fameux détective de la littérature.

Autant le dire, une telle tentative est assez casse-gueule mais qui nourrit également de grandes attentes dans le coeur des Holmésiens.

La main qui tient la plume n'est plus celle de Conan Doyle, bien évidemment, mais celle d'Anthony Horowitz, un choix un peu surprenant. Cependant, si l'auteur est connu principalement pour ses personnages jeunesse dont, notamment, Alex Rider, il a aussi écrit des scénarios pour des adaptations télévisées des aventures de Hercule Poirot, dont le côté "British" entre déjà plus en résonance avec l'ambiance Holmésienne.

Dans tous les cas, on sent que Horowitz s'est imbibé du Canon de Sir Arthur Conan Doyle, c'est-à-dire, toutes les aventures de Sherlock Holmes écrites par Conan Doyle lui-même. Sont-ce des lectures de jeunesse ou bien des lectures de travail pour se plonger dans l'écriture de ces nouvelles aventures ? Je ne le sais pas.

Le résultat est tout de même qu'on sent bien que tous les passages obligés d'une enquête de Sherlock Holmes sont présents. L'enquête démarre donc par un dialogue au coin du feu entre Holmes et Watson, survient le client, l'enquête démarre, il y a des rebondissements, Holmes se déguise, Watson ne comprend rien... Même les personnages emblématiques de la saga sont présents, Mycroft, le frère de Holmes, Wiggins, l'orphelin des bas quartiers qui sert d'informateur à Holmes et même le professeur Moriarty qui, rappelons-le, dans l'oeuvre de Doyle, n'est qu'un outil utilisé pour faire mourir son héros et qui n'apparaît réellement que dans une aventure, "Le dernier problème", dans lequel il meurt en combattant avec Holmes dans les chutes du Recheimbach. le professeur Moriarty apparaît également dans "La vallée de la peur" et, ensuite, il est juste fait mention de lui dans quelques autres nouvelles. Autant dire que Moriarty n'est qu'un personnage très secondaire qui est devenu trop important par la suite, au point qu'à chaque adaptation des aventures de Sherlock Holmes, Moriarty apparaît.

De plus, Horowitz n'hésite pas à faire référence à certaines aventures du canon.

Le style d'écriture est assez proche de celle de Doyle, du moins, suffisamment pour ne pas décourager le lecteur.

L'histoire est prenante, parfois trépidante, Holmes se retrouve dans une situation aussi inédite que tendue et dangereuse, mais c'est bien là la seule chose inédite dans cette histoire.

Car il faut bien le reconnaître, si Horowitz ne démérite pas et s'il parvient à s'approcher du style de Doyle, l'écrivain est à la fois contraint par une envie de ne prendre aucun risque et par son passé d'écrivain jeunesse.

Effectivement, Horowitz évite un maximum les aspérités et, même s'il flirte avec un sujet scabreux, il n'y enfonce jamais tout à fait sa plume. de plus, les personnages sont bien trop lisses, Holmes aussi, ce qui est tout de même un comble pour le premier "Anti-héros" de la littérature policière. Oubliés le dédain de Holmes, son instinct de supériorité, ses railleries envers Watson, son goût pour les drogues (même si l'aspect est abordé), etc... Et que dire alors du Professeur Moriarty, le "Napoléon du crime", bien piètre criminel sous la plume d'Horowitz.

On peut également être assez surpris par plusieurs points de l'enquête, notamment dans les réactions des deux héros. Aussi bien Watson que Holmes réagissent de façon assez surprenante. Watson est un peu trop naïf quand Holmes se montre bourrin au point de se jeter dans les pièges sans prendre de précautions.

Enfin, on sera assez déçu par cette affaire qui est annoncée comme la plus dangereuse de la carrière de Holmes et surtout la plus retentissante au point que Watson l'a écrite et caché dans un coffre pour des décennies, prétextant que les révélations pouvaient déstabiliser le monde entier, un procédé souvent usité mais rarement aussi faux et décevant.

Au final, si "La maison de soie" est un honnête "pastiche" des aventures de Sherlock Holmes, il ne peut sûrement pas prétendre relancer la "licence" à cause des divers points énoncés plus haut.

"La maison de soie" est loin d'être une catastrophe, mais le Holmésien de coeur lui préférera largement les divers essais d'excellentes factures de René Reouven.
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Je suis une grande amatrice de Sherlock Holmes, et je connaissais l'auteur pour certains de ses romans. J'étais donc très curieuse de lire cette nouvelle association.
En France, le roman est sorti simultanément chez Hachette et chez Calmann-Lévy pour toucher deux publics : les jeunes et les adultes. En effet, malgré des scènes sanglantes, Sherlock Holmes a toujours été un personnage accessible à un large panel de lecteurs.

L'auteur n'a pas cherché à copier le style de Sir Arthur Conan Doyle. Il s'en est inspiré, pour coller au personnage, mais n'est pas dans l'imitation. C'est un peu déstabilisant, mais ce n'est pas le premier à s'y prendre ainsi.
L'intrigue est très fidèle au style du détective. Plusieurs méandres, et des révélations qui semblent magiques.

Pourtant, je n'ai pas totalement adhéré. Malgré de bonnes idées, j'ai eu du mal à me faire au style choisi par Horowitz. Les deux intrigues en parallèles m'ont également un peu déçue. J'aurai préféré un autre traitement : deux histoires distinctes. Ou alors minimiser l'histoire de la française pour en faire une conséquence de la Maison de Soie.
Ici, j'ai eu l'impression de morceaux de textes collés les uns à la suite des autres, avec des transitions un peu bancales.
Je préfère le travail de Bob Garcia dans ce domaine.

Cela reste une histoire plaisante, mais ce n'est pas la meilleure du genre. Je redonne une chance à l'auteur avec Moriarty.

Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Horowitz est surprenant, il s'est complétement imprégné de l'unvivers "holmesien", c'est troublant et une chose est sûre, comme on dit "la relève est assurée". Cette version est tout simplement parfaite, l'écriture est bien tournée et nous transporte facilement, les actions s'enchaînent et on suit les personnages à la trace, on a peur et on rit avec eux. Les descriptions sont justes, précises et suffisantes pour nous faire pénétrer dans les différents paysages de Londres, on passe du quartier huppé de Winbledon, aux bouges infâmes des bas quartiers, on traverse également une école qui a tout l'air d'un vieux monastère abandonné et une prison qui fait froid dans le dos ... Des lieux évocateurs qui vous mettent le frisson.

Je ne dévoilerai donc rien de l'histoire, c'est un "policier" ... et la montée du suspens et le mystère de l'intrigue doit être total. Il est bon de savoir qu'après nous avoir perdus ou baladés sur des pistes menant à d'autres pistes... et qui ne semblent avoir aucun rapport entre elles, et bien tout finit par s'imbriquer parfaitement comme un puzzle méthodiquement étudié. Tous les ingrédients y sont : déguisements, courses poursuite, fidélités des personnages connus comme Lestrade, et même Moriarty à sa petit heure de gloire (passage intéressant d'ailleurs).
Les dialogues entre Sherlock et son frère, Mycroft, sont succulents même s'ils sont peu nombreux, et ceux entre Sherlock et Watson sont aussi d'une grande saveur, un régal ! et et je n'ai pu m'empêcher d'associer le visage des 2 acteurs de la dernière série télévisée aux 2 protagonistes de cette aventure, et franchement mis à part l'époque qui est différente, ça collait plutôt bien ...

Pour conclure, une très bon roman qui se lit d'une seule traite, on ne s'ennuit pas un seul instant, c'est une histoire palpitante et moderne avec un Sherlock et un Watson plus vrai que nature, j'espère que Mr Horowitz ne va pas s'arrêter là, il me comblerait de bonheur... s'il pensait écrire une autre aventure de mon enquêteur préféré.
Lien : http://fanfanlatulipe85.blog..
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L'auteur nous propose un récit digne d'Arthur Conan Doyle : le caractère des personnages est dans le même esprit. Holmes est dépeint comme le détective excentrique qui se réjouit de ses déductions : il lui suffit d'un simple coup d'oeil pour percer les infimes secrets des personnes qui croisent sa route. Watson est montré comme le médecin fidèle, ami et biographe d'Holmes en le rendant plus humain qu'il ne l'est réellement. Dans l'ensemble, l'auteur a conservé les souvenirs que j'avais de Holmes et de ses enquêtes. Concernant l'intrigue en elle-même, j'ai apprécié son déroulement. Elle est assez complexe pour ne plus identifier les tenants et aboutissants de l'histoire pendant le fil de la lecture, et se retrouver surpris au dénouement. le rythme est un peu lent, solennel : il reste dans le ton si particulier des romans du dix-neuvième. le final m'a donné un sentiment d'empathie pour Holmes, une fin cruelle qui nous pousse au respect pour la solitude qu'éprouve le personnage.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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Pour tout dire j'attendais beaucoup de ce roman.
D'une part, parce que je suis une très très grande fan de Sherlock Holmes. A tel point que son auteur, Sir Arthur Conan Doyle est devenu le sujet de mon Master en Histoire et que j'essaye de rater le moins possible la lecture des pastiches et autres apocryphes mettant en scène le détective consultant le plus célèbre.
D'autre part, parce qu'Anthony Horowitz était l'un de mes auteurs préférés quand j'étais môme. Son Ile du Crâne et sa suite ont bercé mon enfance littéraire.
Donc la Maison de soie ne pouvait que promettre d'autant plus quand la pub faite autour de cet ouvrage annonce que les héritiers de Conan Doyle reconnaissent cette histoire comme digne du maître.
Ma lecture de ce livre date un peu certes mais dans mon souvenir l'atmosphère y est lourde et sombre. le lecteur a vraiment l'impression de marcher dans les ruelles glauques de Londres emplies de fog, suivant les pas de ..................... Watson. Car oui, selon moi, il ne s'agit pas réellement d'une enquête de Sherlock Holmes qui apparaît au second plan face à un Dr Watson semblant mener l'enquête tout en étant tarauder par des difficultés d'ordre privé.
Cependant, Horowitz écrit très bien comme d'habitude. C'est un écrivain qui sait créer des atmosphères et donner vie à ses personnages même quand il les emprunte à d'autres. Bémol, le lecteur avisé sait assez rapidement quelle chute attend cette enquête. Conan Doyle, quant à lui, savait distiller par des soupçons et les déductions du détective consultant un vrai suspense jusqu'à la résolution de l'enquête tout en plongeant le lecteur dans cette ambiance victorienne si typique.
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N'ayant jamais lu d'aventure de Sherlock Holmes, il m'est difficile de comparer cet opus avec les oeuvres originales.
J'ai été gênée par les innombrables descriptions, que j'ai même parfois allègrement passées et j'ai, pour ma part, deviné une partie de la fin du livre dès le début.
Le style de l'auteur nous transporte dans l'ambiance du XIXème siècle britannique, ce qui est une vraie réussite, mais je reste un peu déçue par le livre, vu l'engouement général qu'il semblait susciter sur internet.
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