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EAN : 9782352947516
504 pages
Bragelonne (18/06/2014)
3.84/5   19 notes
Résumé :
Pour ce onzième volume de la collection Howard, place à l’aventure historique, avec notamment le cycle d’Agnès la Noire, ahurissant héros féminin dû à l’imagination fertile du Texan, mais aussi les textes mettant en scène Cormac Mac Art et ses pirates vikings, Kirby O’Donnell, courant l’aventure en Afghanistan, ou Terence Vulmea, pirate irlandais des Caraïbes. Abordages, embuscades, temples maudits et complots, le créateur de Conan le Cimmérien s’en donne à cœur joi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Entre 3 et 4 étoiles mon coeur balance, mais comme j'ai tout lu en 2 jours en ne m'ennuyant pas un seul instant, je vais assumer une forme de surnotation. Mais attention, étant fan de récits de cape & d'épée, de récit de pirateries et de flibusterie, d'histoires de Vikings ou de Desert Stories, je ne pouvais ici que me prendre au jeu (et quand je pense que tout cela date des années 1930 et a très peu vieilli...) Ce ne sera pas le cas de tout le monde, loin s'en faut !


"Agnès la Noire"
"Des Lames pour la France"
"La Maîtresse de la Mort"




"Les Épées de la mer Nordique"
"Wulfhere, le Fracasseur de Crânes"
"Les Tigres de la mer"
"Le Temple de l'abomination"




"La Paon d'airain"



"La Morsure de l'ours noir"



"L'Île aux pirates"



"Les Épées de la Fraternité Rouge"
"La Vengeance de Vulméa"




"L'Or de Tartarie"
"Les Épées de Shahrazar"
"Le Dieu taché de sang"



"Au Service du roi"



A plusieurs reprises, Howard est en roue libre donc les facilités et les répétitions sont multiples : oui, le héros pareil à une panthère affronte toujours des ennemis pareils aux loups... On est parfois à la limite de la mnémotechnique des conteurs antiques (remember Achille pareil aux dieux). En dehors des nombreuses nouvelles inachevées ou brouillonnes, on sent que plusieurs figures sont les premiers jets des créations howardiennes postérieures.
Mais le livre objet est réussi : 520 pages bien éditées, accompagnée d'une postface passionnante, comme toujours de la part du plus howardien tu meurs Patrice Louinet, et des superbes illustrations intérieures de Stéphane Collignon. Tellement belles d'ailleurs que je me demande ce qu'attendent les éditeurs de BD français pour confier l'adaptation des aventures howardiennes à ce dernier. Je ne dis rien, mais je n'en pense pas moins !
Malgré tout il s'agit d'un recueil sous doute à réserver aux nostalgiques de la Dernière séance, aux aficionados de l'auteur texan ou aux archéologues de la Fantasy. Pour découvrir les univers historiques de l'auteur, je recommande "Le Seigneur de Samarcande", un excellent recueil de nouvelles consacrées aux croisades, et pour découvrir les univers fantasy de l'auteur il ne vous reste qu'à (re)découvrir les aventures de Conan le barbare, les seules, les vraies ! (pas les ersatz et les succédanés remaniés et remixés par des générations de tâcherons qui nous ont abreuvé de conaneries durant des décennies...)
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Mon dernier Robert E. Howard. Surtout hâte de lire des romans plutôt que des nouvelles. J'aime bien les nouvelles mais quand l'ensemble de l'oeuvre d'un auteur c'est des nouvelles alors je trouve le temps long...

Bref dans ce dernier tome on y rassemble pas mal tout ce qui reste et qui n'a pas été publié dans cette collection. La plupart de ces nouvelles n'ont jamais été publiées du vivant de l'auteur.

*Agnès la Noire. Ce personnage féminin était pas mal avant-gardiste pour son temps. Une héroïne ayant tous les traits des aventuriers masculins de Howard: bref une voleuse aventurière se battant exactement comme un homme. Délaissant ceux-ci pour vivre pleinement sa vie d'aventurière. Pas besoin de vous dire qu'à l'époque c'était un peu trop audacieux. Rafraichissant! Cela se passe vraiment dans le temps des mousquetaires et des rois/reines de France. Uniquement trois nouvelles: les deux premières valent largement le détour!

*Cormac Mac Art: encore lui! D'autres nouvelles de cet irlandais "vikings".

*L'île aux Pirates. Une île, des pirates, un naufragé, une héroïne pirate, un trésôr...et enfin une histoire d'amour!!! Quand même bien fait et divertissant.

*Kirby O'Donnell. J'avais bien aimé El Borak. Ici c'est pas mal sa réplique en légèrement moins bon. Bref on retourne en Afganistan pour d'autres aventures à la El Borak.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
22 juillet 2014
Il faut donc avoir bien conscience que vous ne lirez pas le meilleur de ce qu’a pu produire l’auteur, en dehors peut-être d’Agnès la Noire [...]. Au-delà du caractère fascinant d’Agnès et de cette plongée dans le processus créatif de l’auteur [...] ce tome fait ainsi partie de ceux à réserver aux plus passionnés des amateurs.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Marcus s’éloigna, tenant entre ses mains la gemme d’Helen. La débauche de sauvagerie à laquelle il avait assisté et pris part durant ces dernières heures l’avait épuisé et désorienté. Il avait découvert des profondeurs aussi étranges que noires dans sa propre âme. Quelques minutes de féroces duels à l’acier sur les plats-bords du navire d’un écumeur des mers avaient suffi à combler un fossé vieux de trois siècles. La maîtrise de soi au combat, que d’innombrables officiers romains avaient inculquée à force d’entraînement à ses ancêtres, et dont il avait hérité, avait été balayée en un instant par l’impétuosité celtique, sauvage et séculaire, celle-là même qui avait fait chanceler César sur les plages du Kent. Pendant quelques brefs instants de folie, il n’avait fait qu’un avec les hommes sauvages autour de lui. Les ombres du Rome s’évanouissaient peu à peu ; faisait-il, lui aussi, comme le monde entier, un retour vers la nature de ses ancêtres bretons, aussi sanguinaires dans leur sauvagerie élémentaire que l’était Wulfhere le Briseur de Crânes ?
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- Nous diviserons le trésor en quatre. Harston et moi partirons avec nos parts respectives de butin à bord du Faucon de Guerre. Toi et Henri de Chastillon garderez vos parts et resterez les maîtres de ces territoires sauvages, ou alors vous abattrez des arbres pour construire un bateau, si vous préférez.
Henri de Chastillon blêmit et Villiers poussa un juron, tandis que Harston souriait tranquillement.
- Serais-tu assez stupide pour embarquer à bord du Faucon de Guerre seul avec Harston ? grogna Villiers. Il te tranchera la gorge avant que vous ayez gagné le large !
Vulméa éclata de rire !
- Ceci ressemble au problème de la chèvre, du loup et du chou concéda-t-il. Comment leur faire traverser la rivière sans qu’ils s’entre-dévorent !
- Ce qui plaît à ton sens de l’humour celtique, se plaignit Villiers.
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- Par Crom, tu es un mangeur d’opium invétéré et un ivrogne pire encore. Tu es incroyablement sage et stupide à la fois. Comment quelqu’un comme toi peut-il être roi ?
Constantius éclata de rire.
- Une question telle que celle-là aurait coûté sa tête à tout autre que toi. Je vais te dire pourquoi je suis roi : parce que je sais flatter les hommes et voir à travers la flatterie ; parce je connais les faiblesses des hommes de pouvoir ; parce que je sais comment utiliser l’argent, parce je n’ai pas le moindre scrupule et que tous les moyens sont bons pour arriver à mes fins. Parce que, né en Occident et ayant grandi en Orient, la ruse et la perfidie des deux mondes sont miennes. […]
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[Agnès de La Fère] Les hommes ne changeront jamais ! grinçai-je entre mes dents. Que les femmes restent à leur place ! Allaiter, tisser, coudre, cuisiner et faire des enfants ne jamais avoir le regard qui porte au-delà de l’entrée de la maison ou braver les ordres de son seigneur et maître Bah ! Je vous crache tous dessus ! Il n’y a pas un homme qui peut m’affronter en combat singulier et survivre ! Avant de mourir, je le prouverai au monde entier ! Les femmes ! Des vaches ! Des esclaves Des créatures serviles et gémissantes s’inclinant devant les coups et se vengeant… en prenant leur propre vie ainsi que ma sœur m’a pressée de le faire. Ha ! Tu me refuses une place parmi les hommes ? Par le ciel, je vivrai comme je l’entends et je mourrai comme Dieu le décidera, mais si je ne suis pas faire pour être la compagne d’un homme, eh bien, au moins, je ne serai la maîtresse d’aucun. Alors, va donc en enfer Guiscard de Clisson, et puisse le diable t’arracher le cœur !
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C’était un authentique prophète d’une ancienne secte maléfique religion, d’une secte d’adorateurs du diable dont la plupart des hommes blancs n’imaginent même pas l’existence. Elle était ancienne, d’une antiquité immonde même, et pendant très longtemps, elle était restée tapie dans les sombres montagnes noires du Levant. Gengis Khan s’était incliné devant ses prêtres, ainsi que Tamerlan, et même Attila, des siècles avant eux. A présent, cette sinistre secte qui était restée en sommeil depuis tant de milliers d’années dans les étendues sauvages et désolées de Mongolie, se réveillait de son long sommeil, secouait sa crinière impie et cherchait ses victimes du regard. Elle tendait ses premiers tentacules pour se saisir du cœur de la Chine.
La tâche de ses fidèles était de paver la voie du nouvel empire, leur expliqua le Lama Masqué. Il fallait qu’ils rejettent et oublient les faux enseignements de Confucius et de Bouddha, et aussi les dieux du Tibet qui avaient laissé leur peuple subir le joug des diables à peau blanche. Qu’ils se soulèvent sous les ordres du prophète que les Grands Anciens leur avaient envoyé, et le grand Cthulhu les emporterait jusqu’à la victoire. Tout comme Gengis Khan avait piétiné le monde sous les sabots de sa monture, eux aussi piétineraient les diables blancs et fonderaient un nouvel empire, un empire jaune qui durerait plus d’un million d’années !
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Vidéo de Robert E. Howard
Le cinéaste Bertrand Mandico s'empare de la figure de Conan le barbare, d'abord adaptée sur grand écran par John Milius en 1982 d'après l'oeuvre originale de Robert E. Howard. Il donne une version bien revisitée et loin de celle interprétée par Arnold Schwarzenegger. Car Conann avec deux "N" est "iel", loin des clichés de virilité, et le réalisateur joue avec les codes queer pour mettre en scène sa vie...
Il est l'invité de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
#cinéma #conan #feminisme ______________ Écoutez d'autres personnalités qui font l'actualité de la culture dans Les Midis de Culture par ici https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrrNrtLHABD8SVUCtlaznTaG&si=FstLwPCTj-EzNwcv ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture
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