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Marily Le Nir (Traducteur)
EAN : 9782845451520
495 pages
Editions des Syrtes (14/01/2010)
3.94/5   17 notes
Résumé :
Succès critique mais aussi succès de librairie, La Croisade des enfants est une fresque de la Roumanie contemporaine qui a comme point de départ le voyage en train d’un groupe d’enfants vers une colonie de vacances, au bord de la mer Noire. Le train est détourné par les écoliers issus de milieux très différents, enfants gâtés, orphelins, tsiganes et n’arrivera nulle part. Stoppés en pleine campagne, les enfants vont organiser leur résistance devant les troupes spéci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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En matière de traduction du roumain, c'est ici la position dite de la torture en danse classique pour la traductrice, qui me semble être une des rares à signaler, dans le domaine roumain les intertextualités, comme dans la citation que j'ai choisie. Pour le point de vue du lecteur, je dirais qu'il faut plusieurs réunions ou colloques-séminaires pour venir à bout des presque 500 p. de cet imposant opus et je suggère d'ailleurs (discrétion oblige : même si c'est écrit tout petit, la hiérarchie peut voir que c'est traduit du roumain et non de l'américain) d'utiliser la version électronique (comme la cigarette correspondante, cela fait moins de fumée à la consommation, je présume). Oups, j'ai oublié qu'il n'y en avait pas encore ! Tant pis, faites comme moi alors : photocopiez la couverture du dernier Thomas Piketty et recouvrez la croisade des diablotins -rejetons marxistes pour les trajets en métro ou RER-TER.
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Prolégomènes

La croisade des enfants, apprend-on sur le wiki, est, je cite, une expédition menée par des gens du peuple voulant partir en Terre sainte pour délivrer Jérusalem, à l'image des croisades de chevaliers. Elle se situe en 1212 entre la Quatrième et la cinquième croisade et se compose de deux cortèges qui partent simultanément d'Allemagne et de France. Elle prend son nom du latin « pueri », qui peut aussi signifier « les enfants de Dieu » ou « des hommes se trouvant en état de pauvreté"

Ces croisades d'"amateurs" on connu des fins terribles, les cortèges se dissipant au fur et à mesure, puis la faim, le froid, la maladie et la misère voire l'esclavage emportant de nombreuses victimes. Cela éclaire d'un jour nouveau le récit et le choix du titre, d'ailleurs.

Fin des prolégomènes.

Quart de couverture:

L'histoire commence un matin, sur le quai d'une gare, quand un groupe d'enfants part vers la mer Noire, en colonie de vacances.
Stoppé en pleine campagne par les écoliers, leur train ne parviendra pas à destination. Aidés par Calman, « Tsigane blond à peau blanche », les enfants vont y organiser leur propre vie devant des troupes spéciales déconcertées et des médias avides de nouvelles sensationnelles. Ce qui n'était au départ qu'un jeu pour les enfants, prêts à en découdre avec le monde réel ou virtuel des adultes, devient une véritable affaire d'État.
On évoque la présence d'un groupe de terroristes voulant déstabiliser le gouvernement ; on pense par la suite à des malfrats, des trafiquants en tout genre – hypothèse encouragée par l'arrivée massive d'enfants des rues sur les lieux, qui demandent la liquidation des orphelinats et des foyers d'accueil.
Les médias, la police, l'armée, les professeurs ou les parents, la société entière, semblent incapables, pour un temps, de mettre fin à la « croisade des enfants », qui exigent le respect de leurs droits et de leurs libertés. L'issue sera précipitée dans une confusion générale et nul ne sortira indemne de cette aventure où le burlesque le dispute au tragique.

Donc. Des enfants guidés par une petite tête rousse, leur institutrice, partent en goguette, et, curieusement, finissent par détourner le train sous l'impulsion d'une petite tête blonde. Enfin, détourner est un bien grand mot puisqu'un train, est difficilement détournable puisque condamné à suivre des rails. Mais Bref. Les professseurs sont enfermés, le train bloqué sur la voie, et la machine (médiatique / politique / mafieuse / militaire / sociale) s'emballe. Les revendications naissent. On suit avec énormément d'intérêt les (nombreux) personnages dont les destinées se retrouvent figées ici, sur la voie ferrée.

Cette histoire est tout simplement géniale, et le récit goupillé de façon franchement intéressante. La Narration se fait d'un personnage à l'autre, la ponctuation est complètement explosée, des récurrences forment comme une litanie, des échos qui s'essoufflent et , à peine mort, sont remplacés par d'autres.

Mais ce style d'écriture, assez particulier, doté de quelques longueurs, a perturbé au début la petite lectrice que je suis, en frôlant parfois l'indigeste. J'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire, en dépit d'une scène de départ très vivante et colorée. A un tel point que (toujours au début) je me suis demandée si je n'allais pas l'abandonner.

Mais l'entêtement s'avère payant, et on découvre des trésors de second degré, d'ironie, et de messages sur les dérives de la société roumaine. le récit, truculent et truffé de situations ubuesques, se dote vite d'une double lecture, on sourit très souvent devant l'ironie de l'auteur.

Je n'irai certainement pas, comme l'éditeur, jusqu'à parler de "grâce littéraire" mais il est vrai que Florina ILIS a ici beaucoup de charme. J'ai bien aimé, mais je ne recommanderai cet ouvrage qu'à des lecteurs dits "persévérants"
Lien : http://lelabo.blogspot.com/2..
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Quel projet ambitieux que ce roman de Florina Ilis, dont la densité et l'originalité formelles rivalisent avec celles de son contenu...

L'écriture vous frappe d'emblée, vous accueillant un peu abruptement dans ce récit sans points -remplacés par des virgules-, qui fait se succéder sur un mode presque frénétique une multitude de points de vue dont on n'appréhende pas immédiatement les interactions.

Nous sommes sur le quai de la gare de Clutz, en Roumanie, où deux trains sont en partance. Désigné comme "le train des enfants", le premier doit acheminer les élèves privilégiés d'un collège privé au bord de la mer, lieu de leur colonie de fin d'année. le second rejoindra Bucarest.

L'effervescence du départ instille au récit une sorte de bouillonnement qui ne le quittera pas. L'auteure commence à nous familiariser avec ses nombreux personnages. Octavian, dont la mère a oublié les lunettes de plongée, Cazimir, en retard parce qu'il a attendu en vain son père qui devait l'amener dans sa BMV -pour épater tout de même les copains, il a revêtu sa tenue de David Beckham- Sonia la jolie blonde, qui pour la première fois part sans son lapin en peluche... les professeurs, les parents..
Dans le train pour Bucarest, patientent Pavel, journaliste qui enquête depuis plusieurs années sur la condition de l'enfant dans son pays (adoptions illégales, manipulation par les réseaux mafieux), une jeune médecin qui part rejoindre son époux en Amérique, ou encore une vieille femme venue à Clutz dans l'espoir d'y retrouver sa soeur jumelle...
Sur le quai, Calman et le Manchot, enfants des rues, font les poches des passagers ou des proches venus les accompagner.
Dans son appartement où son impotence la reclut, une vieille sorcière tzigane interroge sans relâche son jeu de tarot pour tenter de localiser son petit-fils, pendant qu'une jeune adolescente atteinte du sida prend la route d'un monastère isolé dans les montagnes, guidée par une illumination d'inspiration divine...
C'est un genre d'intuition quelque peu différent, bien qu'aussi pressant, qui pousse Bazil, le grand-père de Cazimir, à laisser brutalement ses travaux agricoles en cours pour rejoindre la ville, convaincu que son petit-fils a besoin de lui.

Et ce n'est là qu'un petit échantillon de tous les protagonistes que Florina Ilis met en scène dans son intrigue incroyablement riche. Elle construit ainsi patiemment un puzzle ample et complexe, tout en instillant à son récit, par le changement permanent de perspectives, une énergie constante.

L'événement qui cristallise toutes les pièces de ce puzzle est la révolte que les enfants du train, sous l'impulsion de Calman, clandestinement monté à bord, organisent, ayant enfermé leurs professeurs dans leur wagon, et obligé le conducteur à stopper le convoi en pleine campagne. Emportés par leur imagination fougueuse, nourrie d'une culture mondialisée et uniforme, et par une forme de naïveté les poussant à croire que tout est possible, involontairement aidés dans leur projet par un concours de circonstances, l'affaire prend des proportions démesurées, impliquant les forces de l'ordre, les médias et les autorités. L'auteure décrit avec minutie, heure après heure, le déroulement de cette crise, complexifiant ses personnages, décortiquant leurs questionnements et leurs contradictions, évoquant notamment avec acuité la capacité des enfants à passer sans transition de l'innocence à la violence et à la perversion.

Abordant par ailleurs de multiples autres thématiques, sociales, culturelles ou politiques, elle brosse un tableau exhaustif de la Roumanie d'aujourd'hui, évoquant aussi ses traditions, ses mythes et ses superstitions, l'accroissement des inégalités entre ses nouveaux riches et un peuple qui a une piètre estime de lui-même. Sous un régime post-révolutionnaire soi-disant démocratique, gouverné par une classe politique ignorant tout de la profonde vie sociale, le pays est gangrené par la corruption et la mainmise sur les économies locales de gangs mafieux ou tziganes, qui se livrent à divers trafics, dont les enfants des rues sont souvent les premières victimes. Car le sujet de la condition de l'enfant est au coeur du récit, avec l'exemple de ces gamins des rues ou vivant en institution, subissant sévices et traumatismes, réduits à la mendicité et à la délinquance, forcés de mûrir avant l'âge par une société agressive.

La notion de scission générationnelle est très forte également, nourrie d'une incompréhension mutuelle entre de jeunes adultes acquis à la modernité et à l'occidentalisation de leur société et des aînés parfois nostalgiques d'une ère soviétique au directivisme rassurant, comme entre les enfants du train et leurs parents ou leurs professeurs fermés à leurs territoires, se focalisant essentiellement sur ce qui les séparent.

Le synopsis de "La croisade des enfants" lui donne des allures de fable que la précision quasi chirurgicale du texte rend très réaliste, bien que certains événements manquent de crédibilité, parti pris sans doute volontaire de l'auteure, qui nous livre ici une épopée tragi-comique, jouant sur un subtil mélange entre situations absurdes et gravité du contexte, maniant l'ironie et l'humour pour mieux souligner la dimension finalement atterrante de son propos.

Une lecture pas toujours facile, mais qui vaut, pour sa richesse et son originalité, le détour...

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Une plongée dans la Roumanie de l'après Ceausescu, ses nouveaux riches, ses nouveaux pauvres, sa pègre, ses enfants des rues en attente d'exil. Un pays en perdition, comme il en existe tant d'autres aujourd'hui. Florina Illis nous entraîne dans une épopée tragi-comique, à la suite d'une troupe de collégiens en partance vers une classe de mer, quelque part au bord de la Mer Noire. le train spécial qui les emmène avec leurs professeurs va être pris d'assaut par les enfants eux-mêmes, habilement conseillés par Calman, un enfant des rues qui a réussi à se joindre au convoi. La promenade tourne à la farce, puis à la tragédie lorsque surviennent des morts pas toujours accidentelles. le désarroi est tel dans l'administration ferroviaire et supra-ferroviaire que tout le trafic vers Bucarest est stoppé, puis de proche en proche le fonctionnement du pays tout entier dès lors que la panique s'empare des rouages de l'état à la faveur des allégations mensongères des médias sur une prétendue "croisade des enfants". de nombreux personnages s'agitent autour du "train des enfants", vont les rejoindre, s'en échapper, s'en emparer au fil de ces 500 pages d'une écriture dense et raffinée. le parti pris de l'auteure, réincarnation tardive du "Nouveau Roman", de passer d'une phrase à l'autre sans ponctuation, d'enchaîner chaque paragraphe sur le dernier mot du précédent, peut sembler totalement artificiel. Il a cependant le mérite de plonger le lecteur dans un monde étrangement décalé, et de toujours porter l'attention vers ce qui va se passer: à chaque paragraphe achevé, à chaque page tournée, on se demande comment tout cela va finir. Polar ? Essai socio-politique ? Poème lyrique à la Cervantès ? Un peu tout cela mais à coup sûr... un chef-d'oeuvre !
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C'est du lourd: un pavé de 500 pages sans chapitre et à la ponctuation minimale, des dizaines de personnages dont les vies s'entrecroisent... le roman est dense, peu aimable et l'humour s'y tarit peu à peu. Roman-monde, qui veut brasser tous les thèmes et qui laisse le lecteur partagé entre l'admiration et l'exaspération : est-ce qu'il n'était pas possible de sabrer quelques intrigues secondaires? de renoncer à l'exhaustivité littéraire (roman+ utopie + Sa Majesté des mouches + Swift + Kafka  + et Dieu dans tout ça?)? L'admirable en tout cas est d'avoir su éliminer le point de vue: il est impossible de juger si les enfants sont des anges, de sales morveux ou des monstres en devenir.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une fois le calme rétabli, dans le silence bourdonnant de l'été, le train arrêté au milieu d'une nature vaguement idyllique qu'il aurait dû normalement traverser à toute allure, en dehors de quelques moutons du troupeau paissant non loin de la voie ferrée, qui, perturbés dans la béatitude leur déjeuner végétal, avaient tourné la tête, étonnés, rien dans le calme impondérable de la nature ne trahissait le pressentiment de la tempête qui allait s'abattre sur le monde entier, mais, heureusement, les moutons n'avaient le don de la parole que dans les ballades17, le mutisme indifférent avec lequel ils étaient retournés à leur pâture était la meilleure preuve de cette remarque frappée au coin du bon sens !
[Note 17. Allusion à Mioriţa, poème populaire fondateur de la spiritualité roumaine. Une agnelle révèle à son maître sa fin prochaine, due au complot ourdi par deux bergers. Il accepte son destin avec fatalisme, mais pour ne pas chagriner sa mère, il demande qu'on lui fasse un récit, non de sa mort mais de ses noces mystiques avec la nature dans un cadre féerique.]
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Il était parti alors, pour ne jamais revenir sur les lieux de son enfance et de son adolescence, en refermant la porte, Pavel avait éprouvé le sentiment qu'un pan de sa vie, qu'il avait assumée jusque-là en paix avec lui-même croyant qu'elle lui appartenait, s'était effondré, il s'en était séparé avec douleur, comprenant, à mesure qu'il s'éloignait de la colonie lentement, comme un navire s'éloigne du quai d'un port, que ce qu'on appelle une famille, au cours d'une vie humaine, n'est qu'une construction sanguine fragile, due au hasard, et que, sans les manifestations infatigables et inconditionnelles de l'amour, le frisson biologique du sang ne ferait pas le poids face aux mésententes dues aux contacts et à l'impact de vies qui ne sont pas faites pour être vécues ensemble, Pavel ne pouvait oublier l'expression d'hostilité figée sur le visage de son père au moment de la séparation, et la haine soudaine qui avait germé dans son coeur l'avait aidé à se secouer de la léthargie minérale dans laquelle il était demeuré jusqu'alors, les hostilités verbales déclenchées entre père et fils semblaient avoir déchiré dans sa tête le voile enchanté qui avait dissimulé la ,nature précaire et accidentelle de leurs relations,
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la croisade de Pavel était toutefois une croisade personnelle contre celui qui incarnait la matière concrète et indestructible de ces mentalités, son propre père, qu'il ne pouvait plus évoquer sous un aspect humain, bien qu'il lui ait donné la vie et ne soit plus qu'un vieillard bavard et inoffensif, aussi souvent qu'il pensait à lui, il le voyait comme la métaphore d'un passé dont l'unique souci avait été d'humaniser l'inhumain, d'inventer l'homme nouveau, un produit idéologique à visage humain ! Voilà ce qu'était son père, un produit idéologique à visage humain ! Mais comment se défendre quand l'inhumain tourne vers vous son visage humain ? C'était peut-être la raison pour laquelle Pavel s'intéressait autant aux enfants des rues, abandonnés à leur sort, il ne cherchait peut-être qu'à surprendre dans leur existence marginale la nature réelle des rapports entre parents et enfants et à savoir si ces liens fragiles ne se consolidaient que par la voie soyeuse du sang, ou si, au contraire, il y avait aussi, invisible, un ressort mystérieux, incendiaire, qui, une fois mis en mouvement, pourrait recouvrir et faire disparaître la tendre voix des gènes,
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Tous les Roumains se sont enfuis pour travailler à l’étranger, et ils y restent quelques mois, ils rentrent au pays, dépensent l’argent et y retournent ! on se demande qui est resté travailler ici, c’est pour ça que rien ne marche, personne ne travaille plus, tous les jeunes un peu solides s’en vont ailleurs, il ne reste plus que nous, les plus vieux, les retraités, les femmes, les enfants et les mendiants !
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Vidéo de Florina Ilis
Rencontre en ligne avec l'écrivaine roumaine Florina Ilis à l'occasion de la parution du Livre des Nombres, roman traduit en français par Marily le Nir, aux Éditions des Syrtes.
La rencontre s'est déroulée en français et est animée par Monica Irimia, de la librairie Mollat, à Bordeaux.
Cet événement est organisé par les Éditions des Syrtes, en partenariat avec L'Ambassade de Roumanie en France et l'Institut culturel roumain de Paris
le Livre des Nombres est un roman monumental, à la fois fresque historique, saga familiale, monographie d'un village d'Europe centrale. Il embrasse un siècle d'histoire mouvementée de la Transylvanie, ballottée entre l'Empire austro-hongrois, la Hongrie puis la Roumanie, avec, au centre, l'instauration du régime communiste et ses secousses tragiques. Le lecteur est plongé dans l'entreprise d'un écrivain qui tente de reconstituer le roman de sa famille. Dans une construction littéraire magistrale, les héros se racontent afin de recomposer la mémoire collective et un arbre généalogique séculaire, bien ancré dans la terre, dont les branches déploient des noms que l'Histoire n'a pas retenus.
Nee en 1968, Florina Ilis est sans aucun doute l'une des grandes plumes de la litterature roumaine contemporaine. En 2010 paraît en français, aux éditions des Syrtes, La Croisade des enfants (prix Courrier international du meilleur roman étranger) et en 2015, Vies parallèles. le Livre des Nombres est son troisième livre traduit en français.
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