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EAN : 9782070196692
144 pages
Gallimard (03/10/2016)
3.54/5   13 notes
Résumé :
Eva, photographe, revient dans son village natal suite à un appel de sa soeur Liv. Sur la route, elle se perd dans ses pensées et ses souvenirs : son enfance à la campagne, sa relation avec ses modèles, sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, etc. Avec en toile de fond une société française fondée sur le profit.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique

Fabienne Jacob met en scène trois femmes, une mère et ses deux filles dont une adoptive.
Le roman s'ouvre sur une séance de photos d'enfants sous l'objectif d'Eva.
Eva, comme la pierre angulaire du trio, dont le métier de photographe s'avère assez lucratif pour supporter à la fois la charge d 'une maison de retraite, et l'ouverture du cabinet de sa soeur Liv.
Un appel urgent de cette soeur la fait sauter dans une voiture de location.
Suspense pour le lecteur. Quel motif peut déclencher une telle réaction ?

Nous voici embarqués sur l'autoroute Metz- Luxembourg, fonçant vers la maison de son enfance, maintenant vide. Eva se laisse griser par la vitesse.
Le temps de ce trajet, dans le huis clos de sa berline allemande, elle convoque une foule de souvenirs. Par flashback,elle retrace la généalogie de cette soeur adoptée.
L'auteure remonte à la source des trésors enfouis d'une jeunesse près d'une ferme.
Encore plus délicieux les souvenirs des séances de pâtisserie. le rituel de l'alliance retirée, de la chanson avec un soldat. On imagine le plaisir d'Eva et Liv, enfants, à casser les oeufs. Magnifique description de la séparation des blancs des jaunes.
Dans le flot de pensées, s'inscrit l'évocation de leurs études, puis de leurs activités professionnelles.
En alternance, on assiste aux séances de photos avec Eva et celle très particulière de Liv dont la thérapie consiste à prêter l'oreille aux clients et se résume à une « unique phrase » salvatrice, ce qui confirme les dons de magnétiseuse de Liv, hérités de ses aïeules. Va -t-elle répéter le cycle de sa mère et de sa grand-mère Biwi au corps de « menhir »?

Fabienne Jacob explore son thème de prédilection, obsessionnel : le corps. Ici Liv se souvient d'une scène surréaliste en classe qui l'avait beaucoup marquée : «  le corps de Marie-Aimée était devenu un corps de Christ », dont «  les petites taches rouges continuaient à consteller le sol ».
Il se trouve que Liv et Eva n'ont pas le même rapport au corps. L'une, Liv, très tactile. Un besoin exacerbé par le manque au point de toucher «  le lapin » d'une femme en manteau de fourrure ! Ou de « caresser la joue de la Vierge ».
L'autre , Eva, fuit les hommes, la promiscuité physique après un échec amoureux.
A travers elles, l'auteure aborde la maternité et le rôle de la femme.
Si Eva déplore ce statut de l'enfant roi, « valeur refuge par excellence », Liv se prépare à en mettre un au monde. Quel prénom choisira-t-elle ? Comme le souligne David Foenkinos (1) : «  Certains prénoms sont comme la bande-annonce du destin de ceux qui les portent ». C'est aussi ce que pense Eva quand elle a pour modèle un prénom de «  femme vénale ».Quand on s'appelle Lolita ou Marilyn, ajoute David Foenkinos, «  on doit avoir la sensualité dans les veines ». Eva en croise de ces ados qui ont le don de se couler dans un autre à sa demande et l'émerveillent.
Mais où sont les hommes ? Eva en a fait les frais , semble-t-il. Peut-on subodorer « anguille sous roche » entre Liv et le jardinier, à la présence très discrète. Ne lui apporte-t-il pas de la joie quand il vient de tondre avec «  l'haleine verte de l'herbe ».
Quant à la mère Irène, elle est veuve.
On retrouve les deux soeurs à la maison Sérénité où réside leur mère, atteinte d'une maladie non nommée, que l'on devine être Alzheimer.
Les deux soeurs manifestent de l'empathie pour ces personnes déficientes aux comportements imprévisibles. Elles s'efforcent de leur prêter une oreille attentive, notent la déliquescence des corps. Elles drapent leur mère de tendresse.


L'originalité du récit réside dans la mise en relief de mots en les orthographiant avec une majuscule : «  Cynique,Ballet, Puits,Nullipare, ... ». Ces mots qui ponctuent le récit sont comme des tremplins pour rebondir sur l'idée véhiculée. L'écrivaine affectionne les étymologies des mots et parfois ose des rapprochements avec la vie de ses personnages. C'est ainsi que les 2 soeurs ont débusqué dans une recette les mots lénifiants pour Irène : «  Farine, Tamisée, Bain-marie, Doucement .  Pour Tenir ».

L'intérêt de ce roman réside, comme le fait remarquer Patrick Kéchichian, «  dans ce que le visible et l'explicite de la vie suggèrent, mais ne placent pas en lumière ».

Fabienne Jacob explore à la fois la relation sororale et filiale, développe une réflexion sur le temps, pointant notre incapacité à savoir profiter du moment présent.


L'épilogue du roman est énigmatique, laissant le lecteur deviner quelle fut l 'annonce faite à Irène. Mais «  il n'est pas sûr que tout le monde ait compris la même chose », note la narratrice. En effet la réaction d'Irène est pour le moins inattendue, «  à côté ». Si elle fait sourire, elle laisse un quelque chose de doux amer, face au constat que la mère est dans son paysage intérieur, et que la communication s'avère difficile, voire impossible. Irène est dans sa bulle intérieure, a comme quitté le monde actuel,s'abîmant dans la contemplation d'un tilleul qui la renvoie à son village natal.

L'écrivaine aborde un sujet tabou, celui de la vieillesse. Elle nous immerge dans l'univers implacable de ces établissements qui accueillent des personnes ayant perdu la mémoire, leur autonomie et donne un aperçu de leur quotidien. Elle montre combien le travail du personnel , souvent insuffisant en effectif, demande un dévouement exceptionnel, patience et bienveillance ainsi qu' un solide moral.
Fabienne Jacob signe un roman délicat, touchant, empreint de nostalgie, servi par une écriture ciselée.
(1) Extrait de la tête de l'emploi de David Foenkinos

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Eva va rejoindre sa soeur Liv dans leur village natal.
Le roman se passe le temps du voyage, sur l'autoroute Metz-Luxembourg.
Et les pensées, les tranches de vies se succèdent. Celles d'Eva, celles de Liv, celles d'Irène leur mère. Trois femmes si proches.
A petites touches légères, sensibles, les émotions, les sentiments sont dévoilés. Comme des séances.
Les séances, ce sont les séances de photos d'Eva. Elle est photographe de mode pour enfants.
Les séances ce sont les séances de guérisseuse de Liv. Une guérisseuse un peu différente
Les relations sont très proches entre les trois femmes.
Les relations sont très particulières dans leurs métiers.
C'est un roman tendre et émouvant écrit avec beaucoup de talent et de profondeur où transparait l'amour des mots et de leur
étymologie.
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Un beau et court roman qui le temps d'un voyage vers la frontière entre la France, l'Allemagne et le Luxembourg, va donner à Eva l'occasion de faire le point sur sa vie, sur ses relations avec sa soeur Liv et sa mère Irène. Un temps qui offre aussi, avec mélancolie et poésie, l'occasion de s'interroger sur les choses graves. Sur la vie et la mort, sur la famille, la naissance, sur la sensualité et le désir, sur le Corps – pour reprendre le titre d'un précédent roman de Fabienne Jacob.
Si Eva a pris la route, c'est qu'elle répond à l'appel de sa demi-soeur Liv. Leurs différents parcours se rejoignent autour du titre du roman : toutes deux pratiquent des séances.
Eva est une photographe reconnue, directrice d'un magazine dont elle a eu l'idée et dont elle est aussi la principale photographe. Ses séances tournent beaucoup autour des portraits, notamment d'enfants, dont elle sait comme personne sonder les mystères : « En les photographiant, Eva prend aux enfants une chose qu'ils ont au fond d'eux et qui n'a pas de nom, qui irradie du fond de leur être, on ne sait pas exactement où, se fraye un chemin dans le noir et qu'elle finit par faire remonter au grand jour. Quand ça apparaît sur la bouche et dans les yeux des enfants, ça porte enfin un nom, un nom qui dit bien que ça sort, que ça sourd l'expression. »
Liv est pour sa part l'héritière « du don de sa mère Irène et de sa grand-mère Biwi, elle poursuivait leurs pratiques. Les mains de trop femmes soulageaient lumbagos, migraines, sciatiques, mais aussi chagrins et mélancolies. »
C'est ainsi que sa pratique a évolué vers la psychothérapie, mais de manière assez étonnante. Après avoir écouté ses patientes (elle ne reçoit quasiment jamais d'hommes dans son cabinet), qui mettent leur ventre au centre de tout, « certaines s'estimant trop visitées, d'autres pas assez, d'autres jamais, la plupart, mal. Presque toutes se disent insatisfaites à cet endroit de leur corps. » Liv prononce une seule phrase. Ainsi à cette femme venue se plaindre de ne pas avoir d'enfant, dont le «désir est un chemin de croix», elle dira «Rentre chez toi, ouvre grand ta fenêtre et jettes-y ton thermomètre.» Quelques mois après, elle tombera enceinte.
Au fil des kilomètres qui passent, des paysages qui défilent, on accompagne l'histoire d'Eva et de Liv, mais aussi celle de cette région.
De cette promenade dans le vieux cimetière juif de Frauenberg qui est situé sur la frontière entre le France et l'Allemagne (et où j'ai aussi traîné mes pas étant enfant) jusqu'à cette Lorraine du charbon et de l'acier qui n'a plus charbon ni acier, ou si peu. « Personne n'y a jamais cru mais un jour la bête est devenue peau de chagrin, le festin avait eu une fin, il y a eu à nouveau un jour et une nuit, le ciel est devenu comme partout ailleurs, bleu le jour noir la nuit, les hauts-fourneaux n'ont plus craché, les villes se sont tues, les villes sont devenues propres et silencieuses, tout a fermé.
Une évolution qui vient étrangement en résonnance avec le destin d'Irène, mère biologique de l'une et adoptive de l'autre, qui décline jour après jour dans une maison de retraite, fort peu justement baptisée Sérénité.
Elle retrouvera bientôt les anges, comme les suffixes de ces villes traversées, Florange, Hayange, Hagondange… Des suffixes qui «faisaient toujours la roue, la parade de paon se fout des mutations économiques.»
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Pressée par un appel de sa soeur, Liv, Eva prend l'autoroute pour revenir dans son village natal de la frontière franco-allemande.
En chemin, les souvenirs et les pensées de la photographe de mode pour enfants peignent un portrait impressionniste de cette famille de femmes hors-normes.
Si Eva semble se tenir plus à distance des gens ,exploitant leurs désirs avec cynisme, Liv, elle les écoute attentivement avant de leur délivrer "ses phrases uniques et sibyllines, des énigmes que les gens ruminaient, tournaient et retournaient dans tous les sens jusqu'à ce qu'ils trouvent l'issue à leurs problèmes par eux-mêmes à la manière d'un Rubik's Cube.".
Mais tout n'est pas aussi tranché et si Eva apparaît plus être du côté de la culture, de l'intelligence policée, et Liv, plus du côté de la nature ,de l'instinct et du corps , progressivement nous prendrons conscience que les frontières sont plus floues: "Un jour, Liv lui a demandé T'en as pas marre d'être toujours intelligente ? Si Liv savait à quel point parfois elle ne l'est pas et surtout à quel point ça lui plaît de ne pas l'être !".
Construit sous la forme de séquences, le roman de Fabienne Jacob évoque par petite touches qui s'agencent les unes par rapport aux autres les thèmes favoris de l'autrice: le corps des femmes, le vieillissement, mais aussi le rapport aux enfants , la rencontre avec un sanglier où le destin tragique de ces villes en "ange" de l'Est de la France.
On retrouve avec un bonheur ineffable la langue goûtue de la romancière qui sait aussi se faire plus âpre pour dépeindre notre société. 142 pages essentielles.
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Des séances de photos, des séances de psy (ou presque) ou des séances à la maison de retraite où l'on ressasse de vieux souvenirs...
Ces séances font le roman.
Eva et Liv sont deux soeurs, bien différentes. Eva est froide, peu tactile et photographe. Elle nous raconte ses séances de photos avec les enfants qui savent tant donner. Mais pas elle !
Liv est bien plus douce. Elle a décidé de reprendre le travail de sa mère et de sa grand-mère. D'abord soigner les gens, comme les rebouteuses. Puis elle se contentera de les écouter et les clientes repartiront avec un phrase à méditer qu'elles rumineront mais qui leur fera du bien.
Eva et Liv se retrouvent aussi régulièrement à la maison de retraite pour voir leur mère, atteinte par la maladie d'Alzheimer. Celle-ci raconte inlassablement son passé.
Merci à Masse critique qui m'a permis de découvrir cette auteure. Un livre que j'ai reçu et commencé à midi, que je n'ai plus lâché et qui était terminé le soir-même.
L'écriture est belle, le sujet est original et l'émotion est grande (dernière phrase...).
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
En les photographiant, Eva prend aux enfants une chose qu’ils ont au fond d’eux et qui n’a pas de nom, qui irradie du fond de leur être, on ne sait pas exactement où, se fraye un chemin dans le noir et qu’elle finit par faire remonter au grand jour. Quand ça apparaît sur la bouche et dans les yeux des enfants, ça porte enfin un nom, un nom qui dit bien que ça sort, que ça sourd l’Expression. Quelque chose qui nous appartient en propre, une combinaison unique de mille traits qui nous différencient du voisin, mais quand cette chose éclate sur la page du magazine Lamb, les autres, ceux qui la regardent, se l’approprient et la reconnaissent aussitôt comme leur. De singulière, l’expression devient universelle. Cette chose possède aussi un autre pouvoir, celui de faire affluer à la seconde chez celui qui regarde la photo des désirs, des souvenirs et des sensations par centaines.
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Leurs sourires soudains, que peut-il y avoir à sourire dans une vie d'une poignée de jours, leurs mains de dentelles avec leurs minuscules ongles roses, des êtres qui n'ont jamais encore de leur vie touché rien de sale, jamais, les uniques êtres aux mains propres qui ne soient pas des curés, tant de questions et si peu de réponses dans de si petites personnes.
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A côté d'Eva, Liv et Irène, deux hommes sont assis chacun à un bout de table et s'observent intensément. ils se regardent dans les yeux sans se dire un mot. On n'arrive pas à déterminer si les deux s'apprécient ou non. Leur visage affiche un air neutre. Soudain l'un lève sa cuillère. Le geste n'a pas l'air agressif, mais l'autre homme, celui qui est en face, lance aussitôt un cri suraigu qui une fois de plus déchire le silence de la salle à manger. L'autre baisse immédiatement la cuillère. Le piaillement a fait courir l'infirmière qui leur lance un Chut. Pas la peine, les deux sont à nouveau comme avant, à nouveau à se regarder droit dans les yeux dans un tête-à-tête mutique. Le motif de leur bref différend est resté obscur.
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En les photographiant, Eva prend aux enfants une chose qu’ils ont au fond d’eux et qui n’a pas de nom, qui irradie du fond de leur être, on ne sait pas exactement où, se fraye un chemin dans le noir et qu’elle finit par faire remonter au grand jour. Quand ça apparaît sur la bouche et dans sl yeux des enfants, ça porte enfin un nom, un nom qui dit bien que ça sort, que ça sourd l’expression. Quelque chose qui nous appartient en propre, une combinaison unique de mille faits qui nous différencient du voisin, mais quand cette chose éclate sur la page du magazine Lamb, les autres, ceux qui la regardent, se l’approprient et la reconnaissent aussitôt comme leur. De singulière, l’expression devient universelle.
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ls se tiennent loin de ceux qui connaissent seulement un pays, voire un canton, le leur. Ils ne savent pas qu'on fait parfois plus d'expériences dans son petit village qu'à l'autre bout du monde. Et le sauraient-ils qu(ils le réfuteraient aussitôt en trois points.
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Videos de Fabienne Jacob (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabienne Jacob
L'interview complète : https://www.web-tv-culture.com/emission/fabienne-jacob-ma-meilleure-amie-53002.html
En sept romans, Fabienne Jacob s'est fait un nom en littérature. Dans ses romans, la femme y tient toujours le premier rôle, et l'auteure de reconnaitre qu'elle est souvent présente dans ses personnages. Mais Fabienne Jacob, c'est surtout un style, une écriture, un rythme, une musicalité qui font d'elle une amoureuse des mots et une besogneuse, travaillant et retravaillant cette matière pour atteindre son but. Au-delà de ses intrigues, elle n'a pas son pareil pour décrire une émotion, un paysage, un instantané de vie. Depuis son premier titre, « Les après-midi, ça devrait pas exister » paru en 2005, elle poursuit un joli chemin littéraire où la nostalgie s'entremêle à la tendresse, à l'humour ou aux larmes mais avec toujours cette écriture sublime.
Sélectionnée à deux reprises, notamment pour son roman « Corps » en 2010, Fabienne Jacob aime s'isoler pour écrire, se couper d'un monde dans lequel elle ne trouve pas toujours sa place, en travaillant en résidence d'auteur. Mais elle apprécie aussi de partager sa passion en animant des ateliers d'écriture.
Dans ce nouveau roman « Ma meilleure amie », voici trois jeunes filles installées à Paris pour leurs études dans un appartement qu'elle partage et qu'elle ont baptisé Campo. Toutes trois viennent de l'Est de la France. Il y a Sambre, la lumineuse, qui se rêve comédienne, Rosie, qui profite De La vie dans cette nouvelle ville fascinante qu'est Paris. Et puis il y a Helga, la narratrice, peut-être la plus fragile, la plus discrète qui secrètement admire la belle Sambre et son charisme inégalable. Mais un jour Sambre quitte l'appartement. Rosie et Helga vont devoir apprendre à se construire et à entrer dans la vie adulte, quand s'enfuient les illusions.
Au-delà de cette histoire d'amitié dans laquelle chacun trouvera résonnance, Fabienne Jacob nous offre aussi le joli portrait d'une femme d'aujourd'hui qui, parfois malgré elle, a tracé son chemin puisant sa force dans les aléas De La vie sans rien oublier de ses rêves de gamine et de ses engouements d'adolescence.
On s'attache à ces trois jeunes filles pleines d'enthousiasme à l'aube de leurs vies de femmes. Mais surtout, on ne laisse happer par l'écriture fine et poétique de Fabienne Jacob qui à travers ces pages prouve, une fois de plus, son amour pour la littérature.
« Ma meilleure amie » de Fabienne Jacob est publié chez Buchet-Chastel.
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