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EAN : 9782283031926
192 pages
Buchet-Chastel (23/08/2018)
2.85/5   34 notes
Résumé :
Une femme se souvient de tout ce que les hommes lui ont dit ou fait dans la rue tout au long de sa vie de petite fille, jeune fille et femme ; des cailloux jetés dans les roues de son vélo de petite fille à des mots beaucoup plus crus qu’un inconnu surgi de l’ombre a lancés contre elle et sa robe d’été. Certains de ces hommes l’ont suivie, d’autres n’ont fait que la frôler. Leurs mots étaient tantôt offensants, tantôt romanesques ou drôles, voire incongrus. Comme ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un livre qui se montre bien nostalgique et nous transporte avec poésie sur le chemin des rapports hommes-femmes qui,actualité faisant foi,se dégradent de façon inquiétante de nos jours,La rue a ,de tout temps été un théâtre où chacun et chacune d'entre nous s'efforçait de jouer son rôle au mieux,séducteur ,séductrice, macho,timide,libéré, empêtré dans des conventions familiales,cru ou poète. ..Et au hasard de ces rencontres fortuites ou pas,chacun trouvait,ou pas,sa chacune....L'heureux temps du corps ferme et ondoyant.Les personnages féminins du livre ont vieilli ,se sont plus ou moins adaptés à un présent si compliqué à comprendre que le regard sur les choses du passé s'impose avec vigueur.
Et pourtant?plutôt que de se plier à des diktats sociétaux, moraux,voire religieux ,certains de ces personnages,dont l'épatante Kristen,acceptent le vieillissement de ce viel ami qu'est notre corps pour jouir de l'instant présent ,profiter jusqu'à ....
J'ai aussi adoré la relation avec le petit Pau,le petit"idiot"du village que tout le monde aimait ,l'être "différent"qu'on ne cachait pas à l'époque,et Océane, cette superbe jeune de 20 ans,auxiliaire de vie qui côtoie la vieillesse et connait le devenir de chaque corps.De beaux personnages.
La rupture dont nous parle l'auteure lui a fait mal,très mal,mais au delà de son drame,son optimisme nous pousse à croire à l'existence du bonheur à chaque étape de la vie.
Un livre que je n'aurais sans doute pas choisi mais qui,au final,m'a fait passer un bon moment.
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Une narratrice d'âge mur, dont on connait pas grand chose, donne des éléments de son passé, et de toutes ces occasions où elle a été abordée par une homme à travers des expériences, heureuses ou malheureuses, vécues avec des hommes qui l'ont croisé.. pas de fil conducteur, mais des allers retours entre passé et présent, qui sonde les rapports entre homme et femmes, qui fait écho au harcelement de rue dont sont victimes les femmes... il y a aussi de belles rencontres.., et ces rencontres portent en elle les germes d'une tension et d'un espoir aussi. une belle réflexion sur le rapport à son corps et la façon dont les hommes interpellent les femmes... le lecteur pourra être dérouté mais sera séduit par l'ambition du projet.
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PRIX ERCKMANN-CHATRIAN


Fabienne Jacob décrypte les relations Hommes /Femmes avant l'ère du
«  hashtag me too » et passe en revue maintes rencontres en France, mais aussi à l'étranger. La rue, le supermarché étant des lieux favorisant la promiscuité.

La narratrice évoque des pans de son parcours qui l'ont marquée depuis l'enfance jusqu'à son statut de femme. Sa vision est peut-être dénaturée, venant d'être « plaquée », situation qu'elle ne manque pas de rappeler.

La fille de l'Est, documentariste, s'intéresse à la façon dont les hommes draguent, au pouvoir de séduction: « jeu cruel ou hasard miraculeux, qui tient ainsi à l'approche du mystère de l'autre, à cette volonté de le dénuder pour en apprécier la vérité. », déclare Julien Bisson dans la préface du recueil de 11 nouvelles parues l'été 2018 dans le 1.

Son premier souvenir ? Un contact violent, comme « une intifada », cible d'un garçon armé de cailloux (sur le chemin de l'école) . Elle aurait pu en être traumatisée, elle préfère lui pardonner et y voir l'appel de quelqu'un de seul.
Quant à «  P'tit pot de colle », la narratrice retrace le «  drôle duo » qu'ils formaient en primaire, et évoque leurs retrouvailles quand elle retourne au village d'enfance où elle se métamorphose en « anguille immémoriale ».
Étudiante, elle a croisé un pervers exhibitionniste, par une journée de brume, dans un cimetière !
Fabienne Jacob ausculte les corps, leurs désirs. Elle revisite sa vie en communauté, à vingt ans, quand «  la sève montait à l'assaut des corps ».
Elle décline une variation sur la voix, comme celle du professeur avec qui elle a noué une liaison adultère/clandestine à l'âge de 21 ans. : «  une voix méconnaissable. Un râle d'animal, on dirait. le fruit de ses entrailles ».
Elle se souvient du regard pénétrant de cet homme croisé sur un pont « une pénétration profonde », «  un acte fondateur » déterminant. « Une épiphanie ».
Une situation qui convoque une scène de « Sur la route de Madison ».

L'écrivaine souligne l'importance du code vestimentaire féminin et défend le droit à se vêtir comme bon nous semble. Les robes trop affriolantes, les jupes trop courtes, note-t-elle, émoustillent et provoquent sifflements et harcèlement dans la rue.
L'auteure tient à revendiquer sa liberté de porter des robes.
On se souvient des manifestations pour la jupe.

N'est-elle pas, elle-même » habitée par une curiosité malsaine : «  tenter de percer l'énigme sous la robe », quand elle réussit à avoir un entretien avec une ex-nonne ?

Elle se remémore un été en Sicile où « les mots d'une langue étrangère sont des cailloux » et où la chaleur contraint à s'habiller léger, ce qui attise le regard.

Elle a gardé en mémoire, amusée, quelques exemples de la façon dont certains hommes l'ont abordée, soulignant leur accroche inventive ! (« Vous avez de beaux pieds »! Pensait-il lui proposer une séance de réflexologie ?! )
Mais chez son amie Farida, elle découvre une autre façon de draguer: sur les sites de rencontres dont le concept de Teddy par géolocalisation. Va-t-elle oser le tester ? .

Au village natal, ce sont les confidences de Kirsten qu'elle récolte. Pour cette femme libre de soixante-six balais, l'âge n'est pas un obstacle à la séduction.

La narratrice aborde la question de comment survivre/rebondir après une rupture d'autant que cela a été violent pour elle. Elle analyse l'impact de cette phrase couperet : «  Je n'ai plus d'élan pour toi » et s'étonne de sa réaction de sidération qui l'a plongée dans un état d'anesthésie émotionnelle.
Sa consolation, elle confesse la trouver dans les phrases inspirantes et énergisantes qu'elle consigne sur le grand tableau blanc de son bureau. ( « Vivre comme une Russe ». «  Arrêter de penser aux signes ».)
A moins que ce soit au rayon d'un supermarché où les solos se reconnaissent qu'elle croise un homme qui lui plaise et qu'elle ose le suivre et l'aborder.

En évoquant ce fléau subi par les harceleurs ( insultes,frôlement, mains baladeuses, «  parole crue, offensante, vile »), il convient de ne pas banaliser ces pratiques scandaleuses, mais d'en parler et de sensibiliser autrui. C'est à un ami qu'elle confie sa détresse et elle fera de son conseil un viatique : « arrêter d'attendre ».
Elle revient sur l'épreuve douloureuse de vider la maison de ses parents, « tâche d'autant plus colossale », qu'elle ne peut plus compter sur l'ex.
Et derrière cette porte « le vide et le silence » qui convoque un flot de souvenirs.

Dans ce récit,« Fabienne Jacob alerte sur le harcèlement tout en appelant à conserver la rue comme un territoire de séduction et d'observation ». (1) Toutefois, place au respect et à la délicatesse.
Si elle a découvert l'imparfait du subjonctif avec celui qui l'appelait Niemandsrose, , on peut rappeler la déclaration de Jean Cocteau : « Le verbe aimer est difficile à conjuguer, son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, son futur est toujours conditionnel ».
Elle signe un roman touchant à l'intime où chacun, chacune peut se retrouver dans le parfum de féminité qui s'en dégage. Deux mots clés : «  élan et attente ».
Laisser vous « pécho » (2) par l'auteure, et dirigez votre élan vers son roman !

(1) ( entendu à LGL, La Grande librairie)
(2) pécho= séduire
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Étrange roman qui ne raconte pas vraiment une histoire. Une femme est plaquée, larguée, abandonnée et l'on pense que ce sera l'histoire du roman....En fait c'est juste le début et la fin. Entre les deux une longue suite de rencontres et de réminiscences sur sa place de femme dans cette vie. Pour son rapport au corps et à l'homme. Des rencontres, touchantes quelquefois comme celle avec P'tit Pau. L'auteur avec un certaine distance nous raconte tout cela, sans grand bruit, juste avec des mots qui sonnent juste mais nous bercent un peu jusqu'à l'ennui. Plus essai que roman les mots se bousculent, hésitant entre rancoeur et optimisme. Le titre est un peu trompeur, la femme du roman avance dans la vie avec une vitalité à peine ébranlée. Vachard ? Non juste, tout simplement juste.
Mais je crois que j'oublierai très vite ce court roman qui ne m'a pas déplu, mais pas enthousiasmé non plus. J'en attendais sans doute plus.

Merci à Babelio et à Buchet.Chastel pour cet envoi
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La narratrice vient d'être abandonnée par l'homme qu'elle aimait. Cette séparation est pour elle l'occasion de faire une rétrospective de ce que les hommes lui ont dit ou fait dans la rue tout au long de sa vie de petite fille, jeune fille et femme.

Dès l'enfance certains souvenirs ressurgissent : des cailloux jetés dans les roues de son vélo de petite fille, des messages plus directs, plus crus venant d'un inconnu.

Elle rencontre d'autres femmes, d'horizons et d'âge différents, qui relatent leur propre expérience.

Notre société est-elle en train de modifier notre regard, notre façon de vivre, notre façon de se rencontrer.

Ma lecture

Un court roman qui se lit comme un essai, une compilation d'expériences féminines, plus ou moins traumatisantes pour certaines.

L'auteure, en dehors de ses propres expériences, relate ses rencontres ou ses observations dans la rue concernant les messages des hommes, leurs comportements parfois séducteurs, parfois indifférents, parfois violents, mais surtout la manière dont les femmes les entendent. Il est surtout sujet de la séduction hommes/femmes, du rapport à l'image du corps, aux mots ou sous-entendus.

C'est pour elle aussi le moment d'un bilan avec son "ex", de la souffrance, du manque, mais aussi, à différentes étapes de sa vie, de ses relations masculines : avec un homme plus âgé, avec un voisin simplet ou timide, P'tit Pau, qui ne savait que lui demander si elle allait repasser à la télévision...., mais aussi du rôle que peut jouer un incident anodin d'un petit ami d'une de ses co-locataires/amies qui a séparé les jeunes femmes.

J'ai particulièrement aimé la narration concernant Kirsten, danoise de 66 ans vivant dans son village natal et de son rapport à la vie, à son corps, quand celui-ci n'est plus ce qu'il était mais qui fait fi des contingences, et est encore surprise à son âge de se faire draguer au supermarché, mais aussi celle concernant une nonne ayant rompu ses voeux et de retour dans la société.

Il est question également des rencontres géolocalisées, d'une jeune fille de 20 ans, Océane, auxiliaire de vie,consciente d'attirer tous les regards mais qui y reste indifférente et qui est confrontée chaque jour au corps vieillissant des femmes.

A l'époque du Metoo, cette lecture permet de réfléchir à notre propre rapport à notre corps mais aussi aux hommes : comment accueille-t-on les sifflets, les messages, les regards du sexe opposé et comment vivons-nous notre rapport au corps.

Lecture agréable d'une expérience personnelle, comme elle vide la maison de ses parents, elle vide les dossiers sur le sujet, certains sont doux d'autres plus durs mais j'ai pris beaucoup de plaisir à les découvrir. 

Un seul petit regret : j'aurai peut-être aimé que certains soient plus développés en particulier celui de la religieuse, de Kirsten que l'on souhaite rencontrer (peut-être vêtue.....) .
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
De tous les hommes qu'on rencontre dans une vie, ceux de la rue offrent souvent les expériences les plus immédiates, les plus totales. Bien qu'ils n'aient fait que nous frôler, nous croiser, qu'on ne les aient jamais revus, qu'on ne leur ait jamais parlé, ils portent mal leur nom de passants, tant la trace qu'ils laissent derrière eux ne passe pas. Certains ne se sont pas même retournés.
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La voix est comme une rivière qui traverse des couches et des couches de sédiments et puis un beau jour ça sourd, tout ce que doit traverser une voix, quand on y pense, comme organes, membranes, fibres, matières roses, rouges, sombres, claires, profondes avant de sourdre. Ces traversées font sa tessiture.
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L'ex-nonne n' a jamais connu l'amour. Ça me tombe dessus, l'idée est abyssale. Un corps vierge de soixante et quelques. Je dévisse. Le monde à l'envers, moi qui ne suis pas une nonne est gênée.

( p 140)
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Salope viens sucer ma bite.
Ces mots, toutes les femmes les ont entendus un jour ou l’autre. À un mot près, ce sont les mêmes que ceux du jeune Sicilien prononcés dans son dialecte qui charriait des voyelles. On ne parle pas la langue du jeune Sicilien, mais on la comprend. C’est toujours le même procédé, les hommes approchent subrepticement, on ne les voit pas venir, on ne les entend pas non plus et puis ils paraissent devant nous, près, tout près, et soudain Salope viens sucer ma bite. Puis ils s’en vont, plus vite qu’ils ne sont arrivés, agiles, rapides, des voleurs, de fait ils nous ont volé le jour, ils nous ont volé notre rendez-vous et notre légèreté, rien ne sera plus comme avant, là-haut, là où la ville ressemble à un village, soudain plus rien n’a d’évidence.
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On est des animaux qui se sentent, se reniflent, on a tout perdu de l’époque où on était des bêtes, mais pas ça, ce truc de bêtes, on l’a gardé au creux, niché dans le rose, l’humide et le tiède de notre être, de profundis. Allez comprendre quelque chose à l’évidence, c’est de la lumière, pas du commentaire. Dès que l’homme m’a regardée, mon cœur est redevenu le chien de chasse qu’il est depuis la nuit des temps, c’est qui le chef ici ? Il demande au cerveau, c’est moi, alors bouge de là, il prend le contrôle ou plutôt le perd selon sa technique inquiète de cœur, tous les signaux allumés à la seconde, respire, respire, fabrique de l’humidité au creux des mains, la mouille, un aveu délicat et éphémère, réagir vite, tout de suite, rougir, s’enfuir.
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Vidéo de Fabienne Jacob
L'interview complète : https://www.web-tv-culture.com/emission/fabienne-jacob-ma-meilleure-amie-53002.html
En sept romans, Fabienne Jacob s'est fait un nom en littérature. Dans ses romans, la femme y tient toujours le premier rôle, et l'auteure de reconnaitre qu'elle est souvent présente dans ses personnages. Mais Fabienne Jacob, c'est surtout un style, une écriture, un rythme, une musicalité qui font d'elle une amoureuse des mots et une besogneuse, travaillant et retravaillant cette matière pour atteindre son but. Au-delà de ses intrigues, elle n'a pas son pareil pour décrire une émotion, un paysage, un instantané de vie. Depuis son premier titre, « Les après-midi, ça devrait pas exister » paru en 2005, elle poursuit un joli chemin littéraire où la nostalgie s'entremêle à la tendresse, à l'humour ou aux larmes mais avec toujours cette écriture sublime.
Sélectionnée à deux reprises, notamment pour son roman « Corps » en 2010, Fabienne Jacob aime s'isoler pour écrire, se couper d'un monde dans lequel elle ne trouve pas toujours sa place, en travaillant en résidence d'auteur. Mais elle apprécie aussi de partager sa passion en animant des ateliers d'écriture.
Dans ce nouveau roman « Ma meilleure amie », voici trois jeunes filles installées à Paris pour leurs études dans un appartement qu'elle partage et qu'elle ont baptisé Campo. Toutes trois viennent de l'Est de la France. Il y a Sambre, la lumineuse, qui se rêve comédienne, Rosie, qui profite De La vie dans cette nouvelle ville fascinante qu'est Paris. Et puis il y a Helga, la narratrice, peut-être la plus fragile, la plus discrète qui secrètement admire la belle Sambre et son charisme inégalable. Mais un jour Sambre quitte l'appartement. Rosie et Helga vont devoir apprendre à se construire et à entrer dans la vie adulte, quand s'enfuient les illusions.
Au-delà de cette histoire d'amitié dans laquelle chacun trouvera résonnance, Fabienne Jacob nous offre aussi le joli portrait d'une femme d'aujourd'hui qui, parfois malgré elle, a tracé son chemin puisant sa force dans les aléas De La vie sans rien oublier de ses rêves de gamine et de ses engouements d'adolescence.
On s'attache à ces trois jeunes filles pleines d'enthousiasme à l'aube de leurs vies de femmes. Mais surtout, on ne laisse happer par l'écriture fine et poétique de Fabienne Jacob qui à travers ces pages prouve, une fois de plus, son amour pour la littérature.
« Ma meilleure amie » de Fabienne Jacob est publié chez Buchet-Chastel.
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