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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel drôle de nouvelle vous m'apprenez là ! Comment ? Il resterait des papiers de Jeffrey Aspern à Venise ? Mais c'est incroyable ! Ils sont, me dites-vous, détenus par une vieille femme aimée d'Aspern il y a des années, dans sa jeunesse. Lui mort depuis si longtemps, si difficile de trouver encore des vestiges de ce poète merveilleux, si si… ah ses écrits me transportent tant. Je serai si fier de les éditer. Vous me soufflez que cette vieille vit recluse avec la nièce dans un palais vénitien, sans grand secours financier, et que pour autant elle refuse de vendre lesdits papiers, pour tout l'or du monde ? Mais parfait ! Oui parfait cher ami, je m'y rends et entrerait dans le gîte « sous pavillon de contrebande » et trouverait le moyen d'au moins les consulter, voire les acheter si je me fais aimer (suffisamment). Peut-être même aurais-je l'idée de fouiner dans un secrétaire… qui sait ?

Comme pour le tour d'écrou où l'histoire « est enfermée dans un tiroir depuis des années », ici ce sont des papiers, des poèmes, des portraits, nous ne le savons pas (pas encore ? je ne dis rien^^), je trouve des points communs dans ces deux nouvelles d'Henry James. Une barque, une gondole… de l'eau mystérieuse. Et puis cette idée que vieillesse et jeunesse coexistent dans un corps : Flora, « en de pareils moments, ce n'est plus une enfant : c'est une vieille, très vieille dame » qui fait écho à la vision de la nièce dans Les papiers de Jeffrey Aspern : « elle était rajeunie ; elle n'était plus une vieille femme ridicule ; un tour nouveau dans son expression, une sorte de magie venant de son âme, la transfiguraient. » Deux lectures envoûtantes. J'aurai peut-être une toute petite préférence pour Les papiers de Jeffrey Aspern, pour l'ironie qui transparait dans les monologues de l'éditeur.

C'est tout d'abord une écriture divine qui sent le passé foisonnant, précis, délicat et pour autant drôle (la manière dont l'éditeur parle de lui et plus encore de la nièce est un pur délice). Puis c'est un suspens qui dure tout du long, avec des introspections qui nous font osciller avec bonheur pour arriver à une chute de toute beauté. Enfin, c'est aussi un morceau de Venise qui nous est conté et on s'y perd dans ses canaux avec ravissement, « la ville donne l'impression d'un immense appartement collectif, dans lequel la place Saint-Marc est la pièce la plus ornée, et où les autres constructions, palais et églises, jouent le rôle de grands divans de repos, de tables de jeux de société, de motifs décoratifs. »
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Dans les eaux sombres d'un canal, les murs d'un palais vénitien se mirent. Palais vétuste, majestueux de décrépitude qui pourrait soudainement sombrer dans les eaux de la lagune. A moins que ce ne soit une chimère, un mirage flottant dans l'air italien, dans cette brume colorée qui enveloppe les maisons, les églises et les palais au lever et coucher du soleil. le palais des demoiselles Bordereau est à l'image de ses occupantes, vieilli, silencieux, sombre, mystérieux et on pourrait pousser la réflexion jusqu'à dire que, comme elles, il est hanté. Hanté par le fantôme de Jeffrey Aspern, poète illustre, assis sur le trône de la renommée, la lyre d'Orphée à ses pieds.
Le narrateur de cette nouvelle délicieusement trouble et vénéneuse est un jeune critique littéraire, écrivain à ses heures qui avec son associé, décide de mettre la main sur les manuscrits inédits de Jeffrey Aspern. On comprend qu'au-delà de la véritable dévotion qu'il porte au poète disparu, il veut ce que l'on appellerait aujourd'hui faire « un coup médiatique » permettant de lancer sa carrière de façon éclatante et définitive. Publier des originaux de Jeffrey Aspern. Sa quête que l'on imagine longue et infructueuse lui permet de découvrir que Juliana Bordereau, ancienne maîtresse de Jeffrey Aspern détient des lettres, des poèmes peut-être. Et voici donc, le conteur de cette histoire au pied du palazzo comme devant une forteresse. Mme Prest, son amie qui l'accompagne aux portes du palais doute de son entreprise. Les demoiselles Bordereau, comme les papiers de Jeffrey Aspern, sont réputés inaccessibles. Juliana Bordereau vit avec sa nièce Tina dans ce palais aux pièces vides attenantes à un jardin en friche. Fort de ses convictions et de sa manipulation, le narrateur devient leur locataire – les dames sont pauvres et le palazzo est si grand – et entreprend de se rapprocher de Tina – vieille fille fragile, innocente, confinée par sa tante dans un espace temps insoluble – qui voit l'arrivée de ce jeune homme avec crainte, perplexité et espoir.
Mais ces fameux manuscrits existent-ils vraiment ? Comment les approcher ? Comment les voir et les obtenir ? Comment vaincre les soupçons et l'acrimonie de Juliana Bordereau, très vieille femme énigmatique à l'esprit alerte ?
Henry James nous parle d'écriture, d'inspiration, de secret, de la mort et la vie parcourant les oeuvres , instants fictifs ou vécus, sujets à polémiques, controverses, interprétations, dissections, mais qui demeurent une énigme. Comme dans « Le motif dans le tapis » l'écriture est inaccessible et convoitée ; presque un fantasme et un échec.
L'écriture d'Henry James ; sa finesse assombrie, l'éclat des dialogues, le paradoxe de l'univers mental des personnages, à la fois brut et ciselé ; la fenêtre ouverte sur le secret et le questionnement.
Tout en ombre et en lumière, l'écriture d'Henry James envoûte, berce notre imaginaire mais ne nous livre pas la réponse à son écho.
Venise est-elle juste le décor d'une histoire ou un arcane de plus ? Ces femmes, les Bordereau, qui sont-elle en réalité ? de quoi vivent-elles ? Que font-elles ? Gardiennes d'un trésor ? Aliénées tombées dans la démence du souvenir ?
Henry James donne une telle vie à ces manuscrits qu'ils deviennent des objets animés, des vampires assoiffés de reconnaissance . Dans ce jardin que le narrateur a transformé en objet de conquête on s'attendrait presque à voir apparaître Jeffrey Aspern. N'est-ce pas lui qui tire les ficelles de cette intrigue ? Marionnettiste d'outre-tombe ou Charon attendant sa cargaison sur sa barque de gloire.
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OK, j'abandonne donc ici toute objectivité.

Jeffrey Aspern est à mon sens un objet parfait, issu de l'esprit et du talent aiguisés de Henry James.
Je dis bien objet, car le verbe en a été arraché à la masse, dégrossi, sculpté, poli jusqu'à en faire émerger la quintessence. de la belle ouvrage d'artiste, il n'y a pas de doute, portée par une plume affûtée en pleine possession de ses moyens.

Le narrateur (qui ne sera pratiquement jamais nommé et pour cause, il s'avance masqué), critique littéraire, est à la recherche des papiers personnels de Jeffrey Aspern, célèbre poète américain décédé. Dans l'espoir de les acquérir, il se rapproche de Juliana Bordereau, ancienne maîtresse du poète vivant cloîtrée avec sa nièce dans un palazzo vénitien défraîchi trahissant leur situation précaire.
Le point de départ de ce court roman trouve sa source dans une anecdote véridique. Lors de son séjour à Florence, James avait entendu l'histoire de Claire Clairmont, demi-soeur de Mary Shelley et ancienne maîtresse de Byron (et mère de sa fille illégitime Allegra). Miss Clairmont possédait des lettres de Shelley et Byron, convoitées par un critique américain qui réussit à s'installer chez elle afin de mettre la main sur cette correspondance.

Amoureux de l'Italie et surtout de Venise, James y délocalise l'anecdote florentine, pour un portrait grandiose de la ville, vrai personnage et décor de théâtre à la fois, parfois brumeux comme une rêverie, qui ne pourra qu'émouvoir et réveiller les souvenirs de tout visiteur de Venise. Mais la ville abrite un monde en voie de disparition, un univers fantomatique reposant dans la tombe d'un palais décati.

James est un maître dans l'art de suivre toutes les sinuosités de l'esprit. Ses personnages sont comme des sables mouvants, jamais univoques, se mentant parfois à eux-mêmes, complexes et changeants au fil du flot de leurs pensées. Des lacs à la surface tranquille, enfermant dans leurs tréfonds des courants contradictoires et sans repos.

Il y a souvent, à mon sens, une confusion sur le véritable sujet de cette oeuvre. Il s'agit surtout d'un suspense psychologique plus que d'une histoire d'énigme à résoudre. Les relations complexes entre les trois protagonistes, les faux-semblants et retournements de caractères etonnants mais toujours d'une finesse acérée, en font le véritable intérêt. Intrigue atmosphérique où les pensées et dialogues décisifs résonnent en intérieur, dans ce palais au silence de tombeau.

Mettre la main sur la correspondance d'Aspern va devenir une obsession pour le narrateur.
A force de flatteries et d'onctuosité, il tentera de manipuler la vieille Juliana, qui se revelera plus fine mouche qu'il ne le croit. Contrairement à la nièce Miss Tina, victime d'une inclination naissante et difficile à masquer envers l'intrus. La simple et terne Miss Tina, avec ses timidités pathétiques, jamais à sa place, toujours empruntée. À moins que...

Autour du jardin rafraichi à grands frais par le narrateur en gage de loyauté, l'atmosphère devient étouffante pour les trois protagonistes en vase clos.
La vieille Julianna est-elle seulement une aigrie âpre au gain ou un Cerbère, gardienne des secrets d'Aspern? Un oracle peut-être, au regard perpétuellement masqué jusqu'à l'instant décisif où se dévoilent "ses yeux extraordinaires" ?
Miss Tina, victime désignée du drame qui se joue, se revelera à elle-même, capable de briller ne serait-ce qu'un instant terrible, enfin agissante, loin de son image de vieille fille passive et terne.
Notre narrateur, quant à lui, tentera de se/nous convaincre de ses meilleures intentions mais ne sortira pas grandi de l'affaire, dévoré par sa curiosité cupide mêlée d'arrivisme.

La résolution anti spectaculaire, décevante pour certains, accentue la valeur de simple MacGuffin de ces papiers d'Aspern. On se demande d'ailleurs ce que le narrateur compte bien y trouver, dans ces lettres, ce qui pousse toujours plus loin son obsession et l'amène à tromper, manipuler avec la conviction d'être dans son droit. Cette soif impossible à satisfaire est peut être le plus grand mystère de tous.
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Henry James, maître du suspens, il n'y a pas de doute ! Ce court roman est haletant, mystérieux, impossible même de le lâcher ! Plus c'est simple, plus c'est mystérieux : un huis clos entre trois personnages, dans un palais en ruine, dans une Venise resplendissante, j'ai été véritablement envoûtée par l'histoire et le style. Et même manipulée par le héros lui même. La fin est à l'image de toute l'histoire, d'une simplicité assassine mais qui dévoile toutes les noirceurs de l'âme humaine comme James sait si bien le faire. A relire donc pour se mettre en garde contre l'affreux adage "la fin justifie les moyens". Non rien ne justifiera les actions de ce "héros", cupide et manipulateur. A relire aussi pour l'ode à la belle Venise, magique !
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« Les papiers de Jeffrey Aspern » est une histoire envoutante qui se déroule dans l'atmosphère feutrée d'un palais vénitien à la fin du 19ème siècle. Il s'agit d'une nouvelle d'Henry James parue en 1888.
Le narrateur est un jeune critique littéraire qui est chargé de retrouver, pour le compte d'une maison d'édition, des documents concernant un épisode de la vie du poète américain de génie, Jeffrey Aspern. Il s'introduit, à Venise, dans l'intimité de la très vieille Juliana Bordereau, ancienne maîtresse du poète disparu qui possède, croit-il, de précieuses lettres d'amour de son glorieux amant. Il utilise son charme douteux pour obtenir ce qu'il convoite et le moyen qu'il emploie est de faire la cour à Tita, nièce de Juliana, vieille fille éteinte et tyrannisée, qui va se révéler par cette manipulation.
Très beau texte sur la position morale de l'écrivain dans la société qui a été adapté au théâtre et à la télévision, notamment par Marguerite Duras.
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Les papiers d'Aspern (The Aspern Papers, 1888), connus aussi comme Les Papiers de Jeffrey Aspern, ou encore Les Secrets de Jeffrey Aspern furent écrits à Florence en 1887 et en partie au palais Barbaro-Curtis de Venise. C'est une des nouvelles les plus connues de James. C'est une excellente nouvelle, terriblement littéraire, dense, où Henry James développe à fond la psychologie de ses personnages en ajoutant une note très américaine : il ne tourne pas autour du pot et dépeint les personnages avec une telle franchise que cela devient gênant pour le lecteur qui éprouve de la honte.
LA TRAME : Un éditeur Américain apprend que une ancienne maitresse américaine de Jeffrey Aspern serait en possession de lettres d'une immense valeur intellectuelle mais aussi monétaire (il ne faut jamais négliger le goût du lucre des Américains…business is business). Alors l'éditeur se rend à Venise où vit cette femme en compagnie d'une nièce dans un palais vénitien en ruine : il s'agit de Miss Juliana Bordereau et de sa nièce Miss Bordereau, dite Tita. Juliana est maintenant une très vieille femme (presque centenaire) qui vit avec cette nièce qu'elle tyrannise. Les deux femmes vivent dans un dénouement total et se sont coupées du monde. L'éditeur se présente à elles sous un faux nom afin de se faire louer des pièces du vaste palais avec un jardin, jardin qui lui serait bénéfique pour travailler à ses écrits…Il va obtenir gain de cause parce qu'il va débourser un prix faramineux en s'engageant en même temps à restaurer le jardin qui est en friche.

Bien entendu, tout ce qu'il espère c'est de récupérer les papiers de Jeffrey Aspern. Pour cela, il va mentir et courtiser la vieillissante Tita Bordereau. le profil psychologique de la vieille Miss Juliana Bordereau est saisissant d'âpreté: elle ne veut pas lâcher ses papiers sans en soutirer un maximum de profit. Et d'un autre côté, la nièce fait savoir de façon assez directe à l'Américain qu'il pourrait avoir les papiers moyennant une promesse de mariage…Les deux parties essayent de tirer la meilleure part du gâteau sans tenir compte du cynisme et de la roublardise que cela comporte… A la fin de la nouvelle, lorsque l'Américain se croit près du but, il est tellement décidé à obtenir les documents que son regard halluciné voit Tita avec des yeux qui déforment totalement la réalité: il la voit avec les yeux de la convoitise comme si elle était jeune et belle et non vieille et décatie…

La fin de la nouvelle est bluffante, impitoyable et morale. le récit est tout bonnement fascinant. le descriptif de la Venise de 1887-1888 est si juste : il décrit la piazzetta comme un salon à ciel ouvert et ses calli en général comme un décor de théâtre, et c'est exactement comme cela que je vois les choses plus d'un siècle plus tard.

Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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James Henry, the Aspern Papers, Zulma classics.
Cette longue nouvelle (106 p.) mérite sa bonne réputation.
Un critique littéraire (c'est le Je du narrateur) convoite les papiers d'un immense poète défunt, sans doute des lettres d'amour et une correspondance suivie avec une Américaine installée à Venise. Doté d'une avidité phénoménale, il s'introduit dans le palace où vit l'ancienne égérie en compagnie de sa nièce. Deux femmes secrètes et isolées.
Venise en toute saison, d'une splendeur marquée par le déclin, voire la mort.
Ne pas se fier au narrateur dont la mauvaise foi apparaît entre les lignes, ne pas se fier non plus à la Logeuse, perspicace et très intéressée par l'argent. Sa nièce serait donc la cible du narrateur prêt à tout pour s'emparer des fameux papiers. Miss Tina, une victime idéale des sombres desseins d'un narrateur cynique ?
When miss Tina was embarrassed she didn't - as most women would have in like case, turn away, floundering and hedging, but came closer, as it were, with a deprecating, a clinging appeal to be spared, to be protected. Her attitude was a constant prayer for aid and explanation, and yet no woman in the world could have been less of a comedian. For the moment you were kind for her she depended on you absolutely ; her self-consciousnes dropped and she took the greatest intimacy, the innocent intimacy that was all she could conceive, for granted.
Les analyses psychologiques du narrateur - et de Henry James, font de cette nouvelle un vrai bijou, d'autant que tardent à être exaucées les attentes impatientes du critique.
She had always had a look of musty mourning, as if she were wearing out old robes of sorrow that wouldn't come ton an end, and in this particular she made no different show ; But she clearly had been crying a great deal -simply satisfying, refreshingly with a primitive retarted sense of solitude and violence.
Au lecteur de déchiffrer les comportements, et de savoir quel parti prendre dans ce conflit où les ombres et les masques finissent par occuper le devant de la scène.
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J'ai failli être dubitative. Mais j'ai été conquise.

L'histoire est si simple que la fable se déploie doucement comme une gondole glissant sur les eaux de Venise. Un américain découvre par hasard l'existence d'une ancienne amante de Jeffrey Aspern (un célèbre poète fictif, représentant Shelley dans la vraie histoire de ce fait). Vieille, cloitrée à Venise, nul ne sait si la dame possède des "papiers" (comprendre : correspondances, poèmes ou autre) cachés. Il va donc s'installer chez elle, afin d'essayer de lui dérober (par la ruse ou la force) ces fameux papiers).

Le style est si simple et polissé, si précis et méticuleux, que l'on attend toujours de savoir si la vieille est si terrible, pourquoi la nièce est si soumise, pourquoi l'homme ne parvient pas à ses fins. D'ailleurs, les dernières pages, magistrales, ouvrent un champ de compréhension nouveau à toute l'histoire.

On sent, derrière les remarques parfois vieux jeu du narrateur, un modernisme et un cynisme tout à fait amusants. de l'humour anglais, sous ces couches de serieux.

Une belle découverte !

Ps, je précise que je l'ai lu dans le texte original. J'ai cru comprendre que les traductions de James ne sont pas toutes faciles à lire.
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Henry James a écrit une très belle nouvelle vénitienne, riche en suspens mais profonde dans la psychologie des personnages. Dans les « Les Papiers d'Aspern », un biographe est à la recherche des lettres écrites par un écrivain célèbre à Juliana, la femme qu'il a aimée il y a plus de cinquante ans. Celle-ci, devenue une vieille dame avare et méfiante, est recluse avec sa nièce Tita, dans un palais vénitien qui tombe en ruine. le biographe parvient à s'imposer comme leur locataire sans révéler son objectif et met tout en oeuvre pour mettre la main sur les lettres alors que Juliana se meurt. Les scènes où il emmène Tita pour découvrir la ville nous offrent de très belles pages sur Venise.
Lien : http://www.lecturesdevoyage...
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