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Apres avoir lu Aura de Carlos Fuentes et l'avoir taxe de reecriture des Papiers de Jeffrey Aspern, j'ai relu cette novella d'Henry James. Et j'ai fini riant dans ma barbiche parce que j'ai trouve que la copie est meilleure que l'original. Il y plus de suspense, il y a plus de gothique et en meme temps plus de romantique, c'est plus noir, et le denouement est mieux amene et nettement plus reussi parce qu'il laisse le lecteur dans une certaine incertitude, plein de questions et plein de reponses possibles.


Henry James nous presente trois acteurs qui jouent au jeu du chat et de la souris dans un palace delabre de Venise. Venise? Comparee a celle de Thomas Mann dans La mort a Venise, la Venise de James n'est qu'une carte postale.

Mais bon… trois personnages: une vieille femme, sa niece, un peu innocente et inexperte dans la vie, et un ecrivain, critique litteraire, qui croit que la vieille possede des lettres et des papiers d'un poete celebre et veut les lui soutirer. Comme on s'y attend chacun essaye de manipuler l'autre ou les deux autres, et il se pourrait meme que la jeune innocente ne soit pas la moindre manipulatrice.

Mais bon… il ne se passe pas grand chose et je n'ai pa ete tres convaincu par la psychologique des personnages, mis a part les changements qui s'operent chez la jeune niece. Et la fin? Mineure, anodine, presque derisoire a mon gout. Rien a voir avec la force hallucinante de la fin de Aura.


Je n'ai pas aime. Il me vient comme une envie d'amputer ce billet d'une etoile pour la rajouter a celui d'Aura
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Quel drôle de nouvelle vous m'apprenez là ! Comment ? Il resterait des papiers de Jeffrey Aspern à Venise ? Mais c'est incroyable ! Ils sont, me dites-vous, détenus par une vieille femme aimée d'Aspern il y a des années, dans sa jeunesse. Lui mort depuis si longtemps, si difficile de trouver encore des vestiges de ce poète merveilleux, si si… ah ses écrits me transportent tant. Je serai si fier de les éditer. Vous me soufflez que cette vieille vit recluse avec la nièce dans un palais vénitien, sans grand secours financier, et que pour autant elle refuse de vendre lesdits papiers, pour tout l'or du monde ? Mais parfait ! Oui parfait cher ami, je m'y rends et entrerait dans le gîte « sous pavillon de contrebande » et trouverait le moyen d'au moins les consulter, voire les acheter si je me fais aimer (suffisamment). Peut-être même aurais-je l'idée de fouiner dans un secrétaire… qui sait ?

Comme pour le tour d'écrou où l'histoire « est enfermée dans un tiroir depuis des années », ici ce sont des papiers, des poèmes, des portraits, nous ne le savons pas (pas encore ? je ne dis rien^^), je trouve des points communs dans ces deux nouvelles d'Henry James. Une barque, une gondole… de l'eau mystérieuse. Et puis cette idée que vieillesse et jeunesse coexistent dans un corps : Flora, « en de pareils moments, ce n'est plus une enfant : c'est une vieille, très vieille dame » qui fait écho à la vision de la nièce dans Les papiers de Jeffrey Aspern : « elle était rajeunie ; elle n'était plus une vieille femme ridicule ; un tour nouveau dans son expression, une sorte de magie venant de son âme, la transfiguraient. » Deux lectures envoûtantes. J'aurai peut-être une toute petite préférence pour Les papiers de Jeffrey Aspern, pour l'ironie qui transparait dans les monologues de l'éditeur.

C'est tout d'abord une écriture divine qui sent le passé foisonnant, précis, délicat et pour autant drôle (la manière dont l'éditeur parle de lui et plus encore de la nièce est un pur délice). Puis c'est un suspens qui dure tout du long, avec des introspections qui nous font osciller avec bonheur pour arriver à une chute de toute beauté. Enfin, c'est aussi un morceau de Venise qui nous est conté et on s'y perd dans ses canaux avec ravissement, « la ville donne l'impression d'un immense appartement collectif, dans lequel la place Saint-Marc est la pièce la plus ornée, et où les autres constructions, palais et églises, jouent le rôle de grands divans de repos, de tables de jeux de société, de motifs décoratifs. »
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Je n'avais encore jamais lu Henry James et puis un voyage a Venise, ça ne se refuse pas ! Pourtant je n'ai pas apprécié pleinement cette lecture. Premièrement a cause de l'écriture. J'ai pourtant l'habitude de lire des classiques mais la, elle m'a semblé très dure a aborder : des longues phrases, ponctuées de virgules ou l'on se perd aisément.

Et puis si au départ, l'ambiance vénitienne est agréable, ce roman devient vite une sorte de huis-clos entre les murs de ce palazzo ou l'on se sent étouffés entre les trois personnages. le livre m'est donc tombé des mains et j'ai essayé de le reprendre mais en vain. J'ai lu sur internet qu'il avait fait l'objet de plusieurs adaptations au cinéma, j'essayerai donc de ce coté et peut-être que je ressentirais l'intrigue différemment.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Dans les eaux sombres d'un canal, les murs d'un palais vénitien se mirent. Palais vétuste, majestueux de décrépitude qui pourrait soudainement sombrer dans les eaux de la lagune. A moins que ce ne soit une chimère, un mirage flottant dans l'air italien, dans cette brume colorée qui enveloppe les maisons, les églises et les palais au lever et coucher du soleil. le palais des demoiselles Bordereau est à l'image de ses occupantes, vieilli, silencieux, sombre, mystérieux et on pourrait pousser la réflexion jusqu'à dire que, comme elles, il est hanté. Hanté par le fantôme de Jeffrey Aspern, poète illustre, assis sur le trône de la renommée, la lyre d'Orphée à ses pieds.
Le narrateur de cette nouvelle délicieusement trouble et vénéneuse est un jeune critique littéraire, écrivain à ses heures qui avec son associé, décide de mettre la main sur les manuscrits inédits de Jeffrey Aspern. On comprend qu'au-delà de la véritable dévotion qu'il porte au poète disparu, il veut ce que l'on appellerait aujourd'hui faire « un coup médiatique » permettant de lancer sa carrière de façon éclatante et définitive. Publier des originaux de Jeffrey Aspern. Sa quête que l'on imagine longue et infructueuse lui permet de découvrir que Juliana Bordereau, ancienne maîtresse de Jeffrey Aspern détient des lettres, des poèmes peut-être. Et voici donc, le conteur de cette histoire au pied du palazzo comme devant une forteresse. Mme Prest, son amie qui l'accompagne aux portes du palais doute de son entreprise. Les demoiselles Bordereau, comme les papiers de Jeffrey Aspern, sont réputés inaccessibles. Juliana Bordereau vit avec sa nièce Tina dans ce palais aux pièces vides attenantes à un jardin en friche. Fort de ses convictions et de sa manipulation, le narrateur devient leur locataire – les dames sont pauvres et le palazzo est si grand – et entreprend de se rapprocher de Tina – vieille fille fragile, innocente, confinée par sa tante dans un espace temps insoluble – qui voit l'arrivée de ce jeune homme avec crainte, perplexité et espoir.
Mais ces fameux manuscrits existent-ils vraiment ? Comment les approcher ? Comment les voir et les obtenir ? Comment vaincre les soupçons et l'acrimonie de Juliana Bordereau, très vieille femme énigmatique à l'esprit alerte ?
Henry James nous parle d'écriture, d'inspiration, de secret, de la mort et la vie parcourant les oeuvres , instants fictifs ou vécus, sujets à polémiques, controverses, interprétations, dissections, mais qui demeurent une énigme. Comme dans « Le motif dans le tapis » l'écriture est inaccessible et convoitée ; presque un fantasme et un échec.
L'écriture d'Henry James ; sa finesse assombrie, l'éclat des dialogues, le paradoxe de l'univers mental des personnages, à la fois brut et ciselé ; la fenêtre ouverte sur le secret et le questionnement.
Tout en ombre et en lumière, l'écriture d'Henry James envoûte, berce notre imaginaire mais ne nous livre pas la réponse à son écho.
Venise est-elle juste le décor d'une histoire ou un arcane de plus ? Ces femmes, les Bordereau, qui sont-elle en réalité ? de quoi vivent-elles ? Que font-elles ? Gardiennes d'un trésor ? Aliénées tombées dans la démence du souvenir ?
Henry James donne une telle vie à ces manuscrits qu'ils deviennent des objets animés, des vampires assoiffés de reconnaissance . Dans ce jardin que le narrateur a transformé en objet de conquête on s'attendrait presque à voir apparaître Jeffrey Aspern. N'est-ce pas lui qui tire les ficelles de cette intrigue ? Marionnettiste d'outre-tombe ou Charon attendant sa cargaison sur sa barque de gloire.
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, un peu de classique avec une longue nouvelle, Les papiers de Jeffrey Aspern, signée Henry James.

Or donc le narrateur, passionné par la vie et l'oeuvre d'un grand poète disparu, découvre qu'une vieille dame possède des papiers inédits dudit poète. Miss Bordereau, tel est son nom, vit seule et isolée avec sa nièce dans une grande maison à Venise. Il loue alors quelques pièces de la maison dans l'espoir d'obtenir ces précieuses sources…

-Pfffff. J'aime pas Henry James.

-Allons, allons. Ne restons pas sur cette première impression, elle date d'il y a des siècles, peut-être avons-nous changé ?

-C'est surtout lui qui devrait changer, mais c'est mal parti, je crois.

-Bref ! Commençons par les points positifs.

-Parce qu'il y en a ? Vas-y, je te regarde et je rigole.

-Alors, pour commencer, la prose est belle. Classique sans lourdeur, efficace, vivante… Je me suis demandé si James n'avait pas inspiré Zweig : j'ai eu la sensation de retrouver le même soin dans la création d'un personnage qui sonne vrai, un personnage rongé par une idée. La voix intérieure est bellement travaillée.

J'ai beaucoup aimé aussi le portrait de Venise, ses palais, ses canaux dont les quais deviennent des scènes de théâtre. Parfois, j'ai eu l'impression que la ville elle-même était un personnage. Ce cadre grandiose prête à rêver : les palais où les intrigues se nouent, et c'est aussi la ville d'une célèbre pièce de théâtre.

-Et voilà. C'est bien connu, il faut une ville super chic pour l'ambiance.

-Tu es quand même obligée de reconnaître que si ça se passait au camping des Flots Bleus, ça aurait moins de gueule, quand même !

-Snob !

-Grmbl. Un autre point positif : les Miss Bordereau. Mettre en scène des mémés, ‘fallait oser ! Elles représentent une époque révolue, elles constituent les témoins d'une histoire mystérieuse et inconnue, à double titre : on ne sait rien de leur vie passée ni présente.

-Hahaha ! On dirait Perceval dans Kaamelott, quand il explique que « les vieux, c'est mystérieux » !

-Ben quoi ? Tu te sentirais pas un peu émue si tu rencontrais, je sais pas moi, une copine De Maupassant ? Ou d'Elisabeth Vigée-Lebrun ?

-Mouais, boah…

-Pour en revenir aux miss Bordereau, le portrait de la nièce, Tina, est tout à fait étonnant : ce mélange de timidité, d'ingénuité et d'audace accentue encore l'impression de mystère. Elle est difficile à cerner.

-Mh-mh. Hé bien pas désolée, Déidamie, mais je suis restée parfaitement froide. Oui, les persos sont intéressants et originaux. Oui, Venise, c'est joli. Toutefois, je n'ai rien éprouvé de profond, je ne me suis pas sentie submergée par un suspense insoutenable. L'histoire a glissé sur moi sans rien imprimer de profond, si ce n'est une vague déception par la fin.

-Ah bon ? Tu as bien dû ressentir quelque chose, non ?

-L'énervement en lisant la quatrième de couverture qui parle de fantastique, ça compte ?

-Non. M'enfin, ce texte possède pourtant d'importantes qualités littéraires !

-Sans doute, mais ça ne suffit pas. J'ai lu cette histoire en restant sans cesse à l'extérieur d'elle, sans vraiment réussir à m'y plonger. Je ne m'explique pas tellement pourquoi, d'ailleurs. Ca ne prend pas, ça ne marche pas… on peut pas aimer passionnément toulmonde !

-Le bon côté, c'est qu'on a découvert qu'Henry James est devenu moins ennuyeux que dans notre jeunesse.

-Mouais, c'est pas encore l'amour foufou, hein… peut-être que dans vingt ans je serais réellement convaincue… »
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« Et puis, bien que miss Bordereau ne pût être considérée maintenant comme douée d'attraits personnels, et qu'il y eût même quelque chose, dans son antiquité ravagée, qui vous tenait à distance, j'éprouvais un désir irrésistible de sentir un moment dans la mienne cette main que Jeffrey Aspern avait pressée. »

Le narrateur de ce court roman est un écrivain américain qui a la particularité d'être un fan(atique) absolu d'un poète, Jeffrey Aspern. Son obsession est telle qu'il est prêt à toutes les bassesses pour tenter d'obtenir des documents encore inconnus qui, paraît-il, dorment chez une de ses anciennes conquêtes, miraculeusement encore en vie.

Cette miss Bordereau, qui vit cloîtrée, en compagnie d'une de ses nièces, dans un vaste palazzo vénitien décati et peu meublé a refusé par courrier de recevoir qui que ce soit au sujet de Jeffrey Aspern.

Aussi le narrateur, en quête de son Graal personnel, se rendra à Venise sous une fausse identité pour tenter d'approcher les deux femmes. Ce qu'il parviendra, avec beaucoup d'efforts, à faire.

Dans ce trio infernal, sous une politesse de façade se déchaînent bien des passions. Miss Bordereau est cupide (mais fauchée, ce qui atténue son défaut). Sa nièce n'est pas insensible au charme du narrateur. Il en usera (dans les limites de la décence) pour tenter au moins de lire les fameux « papiers ».

Après plusieurs tentatives malheureuses, je peux enfin me vanter d'avoir terminé un roman d'Henry James ! Et cerise sur le gâteau, j'ai aimé ce mélange de politesse et de férocité. L'évocation de Venise à la fin du 19ème siècle est magnifique, à se croire dans un de ces tableaux brumeux de Turner ou de Whistler.

« La grande basilique, avec ses dômes bas et ses broderies scintillantes, le mystère de sa mosaïque et de sa sculpture, semblait un fantôme dans la demi-obscurité, et la brise de mer nous venait à travers les colonnes jumelles de la Piazzetta – linteaux d'une porte qu'on ne gardait plus —, aussi doucement que si une riche portière s'y fût balancée. »
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Un essayiste s'introduit dans la vie des deux Miss Bordereau, dans le coeur de Venise, afin de subtilement acquérir des manuscrits que le célèbre Jeffrey Aspern aurait laissés à la vieille dame, son amour de jeunesse. Mais les choses ne sont pas si faciles, la vieille refuse même d'en parler. L'écrivain se tourne alors vers sa nièce, Miss Tina. Il veut s'en faire une alliée...

Cela se lit tout seul, la prose d'Henry James est plaisante. L'intrigue n'est toutefois pas aussi excitante que prévu, et certainement pas aussi pleine de suspense que les synopsis se plaisent à raconter. C'est en cela que la fin est décevante, car l'on s'attendrait presque à une révélation ultime, au soulèvement d'une part du mystère incarné par les papiers, et surtout par les personnages énigmatiques des deux femmes Bordereau. L'idée machiavélique de Tina dans les trente dernières pages relève l'intérêt global de l'histoire, mais encore une fois le dénouement laisse assez de glace, même s'il aborde gentiment des notions éthiques de possession.
Enfin, la traduction est très vieillie. Déjà presque 50 ans à l'heure où j'écris.
Tout cela est bien dommage.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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J'ai des regrets, mais comme ça m'arrive parfois, je suis passée à côté de ce texte d'Henry James...
Dans un vieux palais vénitien (extrêmement bien décrit par ailleurs, on s'y croirait, c'est ce qui m'a vraiment plu...) survivent deux vieilles femmes...L'une est vraiment très vieille (au moins 90 ans), c'est l'ancienne muse d'un très grand et mystérieux poète américain, Jeffrey Aspern. L'autre, je ne saurais dire, entre 25 et 45 ans, étant donné les idées un peu datées du narrateur sur la question féminine...Un jeune homme (entre 20 et 60 ans selon les critères masculins sur la question), qui fait des recherche sur le fameux poète américain, désire s'emparer des papiers que détient Juliana, l'ancienne muse. Ces papiers sont très secrets...On n'a aucune idée de ce qu'ils contiennent...Mais ils sont quelque part dans le palais, il faut en approcher, s'en emparer...
Le charme agit longtemps...On se demande qui sont les dames, ce qu'elles ont en tête, ce qu'il y a dans les papiers, pourquoi Juliana refuse absolument de les montrer à qui que ce soit...Et puis plouf ! la fin en queue de poisson ! J'ai été trop curieuse, et je me suis fait avoir, comme le narrateur ! Sacré petit garnement d'Henry !!!! Je te mets 3 étoiles, pour ta peine !! Retourne à tes tours d'écrou !!!
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Cette longue nouvelle débute un peu comme un roman policier car il s'agit pour le narrateur, un éditeur passionné par Jeffrey Aspern, un poète du 19 ème siècle, de pouvoir récupérer des lettres et des portraits de son auteur fétiche.

Où ? A Venise, dans un ancien palazzo un peu délabré. Chez qui? Une femme que le poète a aimée dans sa jeunesse et à qui il a envoyé de nombreuses lettres. Mais comme celle-ci, fort âgée, se refuse à montrer ces précieux trésors, comment faire pour s'introduire auprès d'elle et peut-être l'inciter à changer d'avis?

Je vous laisse découvrir l'énigme et les moyens utilisés par le narrateur pour essayer de parvenir à ses fins... " Le tour d'écrou" m'avait fait forte impression il y a longtemps, je n'ai pas été plus que cela intéressée par cette nouvelle, qui n'a bien sûr rien de fantastique. Je m'attendais quand même à une atmosphère particulière, qui exalterait le charme vénitien , mais on a plutôt affaire aux roueries un peu ridicules de l'éditeur obsédé par sa recherche et aux espoirs insensés et dérisoires d'une femme...

Assez déçue donc. En plus, le narrateur est misogyne, quelle piètre opinion des femmes, il m'a agacée! Qui peut me conseiller un autre texte d'Henry James plus attractif? J'attends vos suggestions!

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Le narrateur est passionné par un poète Jeffrey Aspern décédé depuis un moment et espère se faire connaître en publiant quelque chose sur lui. Il paraît qu'une vieille dame vivant recluse à Venise dans un vieux palais et qui a été la muse du poète possède des papiers divers qu'il lui a laissés.
Il n'hésite pas et s'embarque pour cette ville. Pour gagner sa confiance, il s'extasie sur le jardin pourtant laissé à l'abandon mais rare dans la lagune et qu'il promet de faire revivre. La dame finit par accepter moyennant un loyer extrêmement élevé destiné à permettre à la nièce qui partage sa vie de subsister après sa mort.
Mais miss Bordereau est rusée et joue avec le désir du critique littéraire de posséder ou tout au moins consulter ces papiers. Elle va même jusqu'à pousser sa nièce Tina dans ses bras. le narrateur a d'ailleurs une attitude ambigüe avec Tina qu'il semble bien aimer mais sans être attiré par elle. Pourtant il lui laisse croire à un possible amour, et cette croyance développée par Tina finira en drame.

Reste la beauté de Venise.

Henry James nous interroge sur la passion du collectionneur et sur les limites de ce qu'on est prêt à faire afin d'obtenir le résultat escompté.


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