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EAN : 9782070301447
159 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.69/5   26 notes
Résumé :
À Albert Samain.


Mon cher Samain, c’est à toi que j’écris encore.
C’est la première fois que j’envoie à la mort
ces lignes que t’apportera, demain, au Ciel,
quelque vieux serviteur d’un hameau éternel.
Souris-moi pour que je ne pleure pas. Dis-moi :
« Je ne suis pas si malade que tu le crois. »
Ouvre ma porte encore, ami. Passe mon seuil
et dis-moi en entrant : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Francis Jammes, inspiré dans sa jeunesse par Baudelaire, remarqué par Stéphane Mallarmé et Gide, est un poète profondément inspiré par la campagne et les références religieuses. A première vue, il peut faire penser à Paul Claudel, notamment pour la dimension sacrée qu'il donne à la nature et aux figures archétypales.

Personnellement, les Elégies m'ont moins convaincue que « La jeune fille nue » ou « le poète et l'oiseau », écrits comme des pièces de théâtre.
On ne peut nier la qualité littéraire de l'oeuvre. Pour le reste, c'est une question de goût.
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Très belles poésies de Francis Jammes réunies dans ce deuil des primevères où il célèbre les fleurs, les oiseaux, les insectes, l'amour, l'automne. Des textes souvent émouvants, des touches impressionnistes éparpillées à travers la nature, de la mélancolie et de la tendresse, des poèmes paisibles très agréables à lire et à méditer.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
J'ALLAIS DANS LE VERGER

J’allais dans le verger où les framboises au soleil
chantent sous l’azur à cause des mouches à miel.
C’est d’un âge très jeune que je vous parle.
Près des montagnes je suis né, près des montagnes.
Et je sens bien maintenant que dans mon âme
il y a de la neige, des torrents couleur de givre
et de grands pics cassés où il y a des oiseaux
de proie qui planent dans un air qui rend ivre,
dans un vent qui fouette les neiges et les eaux.

Oui, je sens bien que je suis comme les montagnes.
Ma tristesse a la couleur des gentianes qui y croissent.
Je dus avoir, dans ma famille, des herborisateurs
naïfs, avec des boîtes couleur d’insecte vert,
qui, par les après-midi d’horrible chaleur,
s’enfonçaient dans l’ombre glacée des forêts,
à la recherche d’échantillons précieux
qu’ils n’eussent point échangés pour les vieux
trésors des magiciens des Bagdads merveilleuses
où les jets d’eau ont des fraîcheurs endormeuses.
Mon amour a la tendresse d’un arc-en-ciel
après une pluie d’avril où chante le soleil.
Pourquoi ai-je l’existence que j’ai ?… N’étais-je fait
pour vivre sur les sommets, dans l’éparpillement
de neige des troupeaux, avec un haut bâton,
à l’heure où on est grandi par la paix du jour qui tombe ?
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Elégie sixième

Le paysage était humble où tu étais si belle.
De l’église, torride et fraîche sous les lierres,
une cloche battit, pareille à un cœur pauvre.
Un agneau qui bêlait vers Dieu, docile et grave,
avait dans sa blancheur l’âme d’une prière.
Un chat galeux, tapi dans un vieux corridor,
un pauvre enfant bossu, un moineau dans sa cage,
tu passas auprès d’eux avec ta gaîté fière
et le retroussement gracieux de ta robe.

Et moi je m’inclinais, gravissant devant toi
la misérable rue au pied de la montagne,
prosterné à mourir devant ces pauvretés.
Tu ne comprenais pas ce qu’il y avait en moi
pour délaisser ainsi, un moment, ta beauté...
Mais je voyais l’oiseau que torturait sa cage,
ce chat et cet enfant bossu, l’un près de l’autre,
et tous également pleins de l’âme de Dieu.

Et ta main fine se posa sur mon épaule.
Et je levai les yeux, lentement, vers tes lèvres,
puis les en détournai pour regarder encore
un seuil noir où tremblait une vieillarde idiote.
Et la cloche battait toujours dans le Dimanche.
La douceur de ta chair se mêlait dans mon âme
à celle des taudis, dans une oraison blanche
plus douce qu’un chant clair d’enfants tenant des branches.

Tu ne comprenais pas les mots de mon silence.
Et, revenus, tu dis : Ami, tu es un peu triste ?...
Puis-je te consoler ? Veux-tu que je te lise...
Je ne répondis pas, et tu pris dans la chambre
mon livre bien-aimé, le Paul et Virginie
que, sur le coteau bleu qui n’est qu’une caresse,
j’ai rempli de bruyère ainsi qu’une écolière.

Et mon cœur se calmait, évoquant l’enfant douce
avec un grand chapeau de fleurs des Pamplemousses,
avec l’argentement de ses pieds dans les mousses,
avec le chien Fidèle, et Domingue, et Marie,
avec la nuit tombée sur la case qui prie,
et les ailes des fleurs aux fleurs des colibris.

Ta voix lente, un peu précieuse, se traînait
sur mon âme, comme un baiser qui fait mourir.
Tu refermas le livre et tu me vis pleurant
comme au temps de Rousseau où l’on pleurait toujours,
comme à l’époque bleue où les beaux sentiments
chantaient, dans la vertu (souviens-t’en, d’Houdetot !)
des hymnes au malheur éternel des amans
qui, trop tard réunis, hélas ! s’en vont trop tôt.
... Puis, tu t’épanouis comme la cloche blanche
de quelque fleur rêvée par l’âme d’un étang.
Tu me pressas sur toi, silencieuse et grave.

Un vertige d’azur, charrié par le gave,
sonnait sur les rochers sourds que l’eau claire mire.
Nous voyions passer, de la fenêtre ouverte,
les paysans roides qui allaient à la messe.

Leurs gestes étaient lents et roides, et leurs voix
sonnaient comme un écho bref et fort, et leurs pas
étaient réguliers sur le sol dur. Ça heurtait
l’air. Et les vieilles aux fichus coloriés
comme des jouets, passaient, les gosses devant.
Et les pics pleins de neige semblaient chavirer
dans le glacier du ciel en pierre transparente.

Alors, ô mon amie, mon cœur a éclaté.
Ces pauvretés, ces souffrances, cette lecture,
ces graves montagnards tapant la terre dure,
tout ça m’a rappelé les lieux où je suis né.
J’ai senti dans mon cœur les souffles de Bigorre,
le gravissement blanc du troupeau vers l’aurore,
la hauteur des bâtons des pâtres roux dans l’ombre,
et les feux broussailleux épars parmi les brumes,
et les chiens inquiets, les ânes et les flûtes,
et les bruits de la nuit, et le calme de Dieu.

Oh ! Aime-moi. Pose ta main sur ma poitrine,
et respire tout l’amour qui est dans mou cœur.
Je contiens des coteaux de pierre, des ravines,
des villages entiers pleins d’obscures douleurs,
et des troupeaux bêlant vers l’azur blanc des cimes.

Et je contiens aussi, ô ma chère douceur,
ton sourire qui éclaire tranquillement
la route pauvre où mon âme s’est endormie.
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Elégie n° 16.

Les roses du château de X..., le grand perron,
le bois humide où l'on cueillait des champignons,
les midis ennuyés sur le cadran solaire,
et les baguenaudiers dans le parc séculaire,
c'est le deuil de mon cœur, et je suis mort de vivre.

Mamore, ô ma morte aimée, n'était ce pas
ton chapeau qui tremblait sur la torpeur des vignes,
ce soir triste où je m'embarquai pour l'Angola
comme Robert-Robert, et les caoutchoucs noirs ?
Que je voudrais savoir si le cadran solaire
existe encore à l'angle où les lauriers d'Espagne
luisent dans la tristesse humide de l'allée.
Je me souviens du jour de mon embarquement :
les bouches contractées avalèrent des larmes,
et les dernières fleurs que tu m'avais cueillies
furent les plus dorées de la chaude prairie.

Je ne parlerai pas comme Robert-Robert
des nègres bleus que les coups de rotin brûlèrent,
ni du typhus ardent, ni des larges averses.
D'autres, autorisés plus que moi, évoquèrent
les voyageurs prostrés sous les coups de tonnerre.

Je parlerai de l'ensuite de cette vie,
et du deuil qu'aujourd'hui me laisse ma naissance.
Pourquoi si tout est mort est-ce donc que j'existe ?
En vain,je vois blanchir la poussière aveuglante.
Et la charrette à âne où tu te promenas
ne peut plus apparaître au sommet de la route.
Et je suis inquiet. Mon cœur pleure. Je doute.
Ton fouet aux néfliers ne s'accrochera pas.
Le pommier du matin ne pleuvra pas sur loi.
Je n'aurai que mes chiens et ma boueuse canne.
Et de tout cet amour dont éclate mon âme,
je ne rapporterai que du vide et du sable.

Morte, toi. Morts tous. Mort. Ils ont coupé les branches
que longeait en tremblant la vieille diligence.
Ils ont comblé l'ornière. Ils ont mis du gravier
là où la source coupait la route en deux. Et
le char virgilien n'y peut plus cahoter.

Mais je sais : Il est pour nous une autre contrée,
celle que les anciens nommaient Champs-Elysées
et dont, un soir d'avril, me parla un poète.
C'est là que, devisant, les amoureuses ombres
vont défiant a le Temps et l'Espace et le Nombre ».

C'est là que tu iras dans ta charrette à âne.
Et je viendrai à toi, que tu veuilles descendre.
Tu souriras, des lys sur ton chapeau de paille,
ainsi qu'un chèvrefeuille et ployée, et ta taille
succombant sur mon bras et ta joue à ma tempe.

Dans ces Champs bienheureux tout nous sera rendu,
jusqu'au moindre grillon, jusqu'à la moindre mûre.
Par les ruisseaux touffus couleront les murmures
qu'ont aujourd'hui nos cœurs d'ôtre long-temps perdus.
Les fruits seront gonflés, les palmes seront noires,
et Dante, soulevant sa robe, passera.

Le soir, nue et couchée aax fraîches anémones,
la grâce de tes bras me donnera l'aumône.
Une rosée glacée, qui pourtant sera douce,
caressera tes reins plus souples que la mousse,
et tes seins ronds et durs et ensemble dressés
feront qu'en les voyant s'étonnera Pomone.

Mais il n'est point encore de ces Champs-Elysées.
La vie reprend. Le château vide est toujours là,
et dans les Atlas clairs dorment les Angolas.
On ne sait pas. On ne sait pas. On ne sait pas.
Ton fouet aux néfliers ne s'accrochera pas.
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Elégie n° 11.

Où es-tu ? Quelle a été ton existence paisible,
toi que j'ai connue vers nos quatre ans, petite fille
qui habitais chez ton vieux grand-père de notaire,
toi dont j'ai déjà parlé dans mes poésies?
Souviens-toi du jardin, souviens-toi de la claire
journée, où les boutons de roses du Beingaie
parfumaient les poiriers où criaient les moineaux ?
Sur le perron, avec sa casquette de velours
et sa chaise en arrière appuyée contre le mur,
ton aïeul regardait le temps tourner au beau.
Peut-être song-eait-il à de vieilles amours,
et le vent, qui soufflait aux glycines d'azur,
lui apportait-il le son d'une guitare morte.

O ma petite amie qui t'appelais Marie,
tu n'as pas, comme moi, sans doute, sur la vie
jeté je ne sais quel regard un peu poseur
qui me fait maintenant me mourir de langueur,
mais bien sincèrement m'agenouiller. Ecoute:
Tu as dû, par un beau jour d'été de Saint-Martin,
te fiancer à quelque simple et doux jeune homme.
Puis vint la noce et, aux bordures du jardin,
la servante paysanne a dû cueillir du thym
pour le repas où était le civet de lièvre.
Et puis, bien simplement, tu as donné tes lèvres
à ton mari qui est un gentil petit notaire.

Va, mon amie, tu as choisi la belle existence.
Peut-être, ce matin, lorsque j'écris ces vers,
tu te seras levée et tu auras ouvert,
avec ta fraîcheur honnête, les contrevents verts.
S'il me fallait choisir un souhait pour la journée,
je voudrais savoir ce que tu es devenue.
Dans la salle à manger où une vierge en tulle
est sous un globe, je voudrais redéjeuner.
Je te dirais: j'ai bien pensé à vous souvent,
depuis ces vingt-six ans où nous avions quatre ans.

Je causerais avec ton mari jusqu'au soir.
Et, après le dîner, sur le perron usé,
je m'assoierais avec vous deux sous la glycine.
Je vous dirais que j'ai souffert toute la vie.
Et vous, sans trop comprendre à cause de quel motif,
votre cœur sentirait mon horrible souffrance.
Mais vous seriez heureux de me sentir plus calme,
par la belle soirée qu'il ferait ce soir-là.
Nous écouterions monter le chant des âmes,
de la route où Ion voit s'allumer et s'éteindre,
dans la tiède obscurité, les voitures, vite.

Puis vous me donneriez, pour que j*y dorme bien,
la chambre bleue à la jolie tapisserie.
Existe-t-elle? Y a-t-il de tendres dessins
où une paysanne tire de l'eau du puits
à côté d'une vache suivie de la génisse ?
Le dessin y est répété tant de fois ! De l'église,
l'Augelus du matin coulerait en tremblant
comme de l'eau de ciel, d'azur et ruisselante.

O petite Marie, le jour où je mourrai,
- on meurt presque toujours aux fins des élégies ~
cueille de la fougère à la noire forêt.
Voici comme je veux que soit le bouquet frais
que tu déposeras sur ma tombe poétique;
Tu mettras, tout autour, de la mousse translucide,
et de ces Iys violets qu'on appelle colchiques.
Tu mettras, en souvenir de Gide, des narcisses,
car c est lui qui paya l'édition d''Un Jour,
Tu y mettras aussi, avec leurs longues tiges,
des nénufars en pierre blanche, au cœur doré,
car ils rappelleront, non pas un jour d'amour,
mais un jour de tristesse infinie et charmante
ou, sur un lac pareil aux lacs de Lamartine,
j'en couvris une dame au sourire lassé.

Tu y mettras aussi des brujères d'un rouge vif
cueillies sur l'ocre de quelque coteau aride.
Tu les y cueilleras à l'heure de midi,
quand le bourdonnement des guêpes s'entend seul.
J'aime ces fleurs que les écolères effeuillent.
Tu y mettras aussi une fleur que Mamore
cueillit dans la saison triste de notre amour.
Tu y mettras aussi, ma chère amie, des roses
qui te rappelleront mon enfance morose.
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Amsterdam

Les maisons pointues ont l’air de pencher. On dirait
qu’elles tombent. Les mâts des vaisseaux qui s’embrouillent
dans le ciel sont penchés comme des branches sèches
au milieu de verdure, de rouge, de rouille,
de harengs saurs, de peaux de moutons et de houille.

Robinson Crusoé passa par Amsterdam,
(je crois, du moins, qu’il y passa), en revenant
de l’île ombreuse et verte aux noix de coco fraîches.
Quelle émotion il dut avoir quand il vit luire
Les portes énormes, aux lourds marteaux, de cette ville !...

Regardait-il curieusement les entresols
où les commis écrivent des livres de comptes ?
Eut-il envie de pleurer en resongeant
à son cher perroquet, à son lourd parasol
qui l’abritait dans l’île attristée et clémente ?

« Ô Éternel ! soyez béni », s’écriait-il
devant les coffres peinturlurés de tulipes.
Mais son cœur attristé par la joie du retour
regrettait son chevreau qui, aux vignes de l’île,
était resté tout seul et, peut-être, était mort.

Et j’ai pensé à ça devant les gros commerces
où l’on songe à des Juifs qui touchent des balances,
avec des doigts osseux noués de bagues vertes.
Vois ! Amsterdam s’endort sous les cils de la neige
dans un parfum de brume et de charbon amer.

Hier soir les globes blancs des bouges allumés,
d’où l’on entend l’appel sifflé des femmes lourdes,
pendaient comme des fruits ressemblant à des gourdes.
Bleues, rouges, vertes, les affiches y luisaient.
L’amer picotement de la bière sucrée
m’y a râpé la langue et démangé au nez.

Et, dans les quartiers juifs où sont les détritus,
on sentait l’odeur crue et froide du poisson.
Sur les pavés gluants étaient des peaux d’orange.
Une tête bouffie ouvrait des yeux tout larges,
un bras qui discutait agitait des ognons.
Rébecca, vous vendiez à de petites tables
quelques bonbons suants arrangés pauvrement...

On eût dit que le ciel, ainsi qu’une mer sale,
versât dans les canaux des nuages de vagues.
Fumée qu’on ne voit pas, le calme commercial
montait des toits cossus en nappes imposantes,
et l’on respirait l’Inde au confort des maisons.

Ah ! j’aurais voulu être un grand négociant,
de ceux qui autrefois s’en allaient d’Amsterdam
vers la Chine, confiant l’administration
de leur maison à de fidèles mandataires.
Ainsi que Robinson j’aurais devant notaire
signé pompeusement ma procuration.

Alors, ma probité aurait fait ma fortune.
Mon négoce eût fleuri comme un rayon de lune
sur l’imposante proue de mon vaisseau bombé.
J’aurais reçu chez moi les seigneurs de Bombay
qu’eût tentés mon épouse à la belle santé.

Un nègre aux anneaux d’or fût venu du Mogol
trafiquer, souriant, sous mon grand parasol !
Il aurait enchanté de ses récits sauvages
ma mince fille aînée, à qui il eût offert
une robe en rubis filé par des esclaves.

J’aurais fait faire les portraits de ma famille
par quelque habile peintre au sort infortuné :
ma femme belle et lourde, aux blondes joues rosées,
mes fils, dont la beauté aurait charmé la ville,
et la grâce diverse et pure de mes filles.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, au lieu d’être moi-même,
j’aurais été un autre et j’aurais visité
l’imposante maison de ces siècles passés,
et que, rêveur, j’eusse laissé flotter mon âme
devant ces simples mots : là vécut Francis Jammes.



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Le Sommet de la route et l'ombre de la croix : six poètes chrétiens du XXe siècle : Charles Péguy, Paul Claudel, Francis Jammes, Marie Noël, Patrice de la Tour du Pin, Jean Grosjean Jean-Pierre Lemaire Éditions Gallimard Collection Poésie
Une anthologie rassemblant des poèmes de Charles Peguy, de Paul Claudel, de Francis Jammes, de Marie Noël, de Patrice de la Tour du Pin et de Jean Grosjean, qui évoquent la foi chrétienne. ©Electre 2021
https://www.laprocure.com/ommet-route-ombre-croix-six-poetes-chretiens-xxe-siecle-charles-peguy-paul-claudel-francis-jammes/9782072854323.html
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