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EAN : 9782226324085
297 pages
Albin Michel (02/03/2016)
3.53/5   35 notes
Résumé :
Suite aux mesures drastiques prises durant les siècles précédents, l'Europe devenue Newland vit désormais en paix et en harmonie. Chaque citoyen se voit orienté à quatorze ans vers la filière qui correspond le mieux à ses inclinations. Depuis l'enfance, au vu de ses performances, Marian est assurée d'être dirigée vers un domaine intellectuel. Aussi éprouve-t-elle un véritable choc à ne pas y être admise et un sentiment d'injustice qui va la conduire à transgresser l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Livre lu dans le cadre de la Masse Critique de Mai 2016.

Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cet envoi. Lors de cette Masse Critique, « Newland » faisait parti de ceux qui avaient le plus de possibilité de m'intéresser. Je ne suis pas une très grande lectrice de dystopie mais le synopsis m'intriguait en me parlant du « Meilleur des Mondes » que j'avais eu l'occasion de lire durant ma scolarité. Ce livre a été une très bonne découverte que j'ai lu en intensif pendant un week-end.

Le roman est court, 300p, mais il est néanmoins dense en informations qui sont quelque fois contradictoires suivant les personnages. Sur l'ensemble de l'histoire, nous suivons 3 personnages dont la principale est Marian (a prononcé à l'anglaise et non à la française), âgée de 13ans au début de celle-ci. En plus des différentes informations, il faut bien prêter attention au personnage du chapitre et surtout à la période où se déroule sa partie de l'histoire. L'auteur joue entre le passé et le présent, entre Marian et 2 adultes loin d'être anodins. le monde créé est assez complexe avec 3 castes différentes dont les tâches sont bien définies et un contrôle naissance/décès y est très rigoureux. L'action est rare, le roman étant plus axé sur la réflexion de Marian et de son combat pour comprendre ce qui se passe autour d'elle. Petit à petit, on finit par comprendre où tout cela va nous mener mais Marian n'est que quelques pas derrière nous. La seule chose que je regrette est que certains mécanismes de cette société sont répétés à plusieurs reprises alors que d'autres plus ambigus ne le sont pas. Je disais que certaines informations étaient contradictoires car Marian étant une enfant ne connaît pas tout de cette société très particulière. Les autres narrateurs ont accès à plus d'informations du fait de leur statut plus important que Marian. Par contre, ce qui m'a beaucoup intrigué dès le début est la narration adoptée par l'auteur, comme différents journaux intimes, car ils parlent tous dans le passé (« Je ne savais pas encore mais... »). Curieuse façon de raconter son histoire donc.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une bien curieuse découverte où l'histoire ne réside pas dans l'action mais dans la réflexion de Marian sur le monde qui l'entoure et sur la société à laquelle elle appartient. Ce qui peut également entraîner notre réflexion sur notre vision du monde en cette période d'Euro2016 et les débordements de hooligans qui vont avec... Malgré un nombre conséquent de détails sur cette société totalitaire, j'ai apprécié la compagnie de Marian et son ouverture d'esprit sur la nouveauté. Si vous n'êtes pas vraiment réfractaires aux dystopies axées plus dans la réflexion que dans l'action, je vous conseille vivement de découvrir ce roman et son utopie plus proche du « Meilleur des Mondes » de mon souvenir que des « Divergente » et autres actuels. Pour ma part, je vais regarder de plus près la bibliographie de cet auteur française dont j'ai bien apprécié le style, malgré 2-3 coquilles laissées par la maison d'éditions.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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En 2200 et des brouettes, l'Europe est devenue Newland. Une terre parfaite où la violence n'existe plus, où chaque citoyen est à sa place et où les taux de natalité et de mortalité sont parfaitement contrôlés. La population est divisée en trois castes : les Blancs, qui gèrent l'administration, les Bleus, qui élèvent les enfants, et les Noirs, qui s'occupent de tout le reste.
À quatorze ans, chaque adolescent passe une Sélection où on lui annonce sa couleur. Les plus beaux et les plus intelligents rejoignent les Blancs (les seuls à pouvoir se reproduire), les plus doux et patients deviennent des Bleus, et les plus intrépides et créatifs apprennent à devenir Noirs.
Le jour de sa Sélection, Marian n'en croit pas ses yeux. Ses espoirs s'effondrent. Elle songe au suicide, mais l'envie de se venger est la plus forte : elle détruira SOL, le dirigeant des cent unités de Newland – celui qui lui a refusé la caste qui l'attendait.

Cette dystopie young adult est dans la lignée de toutes les autres. Les rebondissements et révélations sont très prévisibles, les personnages m'ont laissée indifférente et l'écriture ne m'a pas fait grand effet. J'ai tourné les pages sans enthousiasme, attendant que Marian découvre ce qu'on sait depuis le début : l'identité de ses parents, les conditions de sa naissance, la raison pour laquelle Rhéa s'intéresse à elle. Et qui est SOL.
Le scénario n'est pas très original non plus. Des dystopie ado, il y en a dans toutes les librairies et toutes les bibliothèques. L'idée d'un monde « parfait » où les libertés sont abolies au nom de l'égalité et de la justice est remâchée – idem pour celle des castes.

Cependant, j'ai été intéressée par la morale du livre, à contre-courant. La réflexion est plus poussée, Marian se documente, compare avec l'ancien temps (notre époque et l'Antiquité), constate qualités et défauts dans les trois époques : amour autorisé, nature humaine respectée, libertés, mais des violences inouïes, de l'injustice et de la pauvreté ; contre l'aseptisation des relations sociales, la privation des libertés, mais une société parfaitement équitable qui n'a plus répertorié le moindre acte de violence depuis une vingtaine d'années.
Le postulat du livre : égalité et liberté ne vont pas de pair. Si on veut une société parfaitement équitable, les libertés doivent être considérablement réduites, voire abolies. Chaque caste a des devoirs qui nous paraitraient insurmontables : les Blancs, considérés comme l'élite de la nation, ont la formelle interdiction de quitter leurs cités, de crainte de rencontrer un Blanc d'un autre sexe. le renouvellement de l'espèce ne se fait que par utérus artificiels et prélèvement de sperme et d'ovocyte. Cela fait des décennies que plus personne n'a accouché par voie basse – comme de vulgaires mammifères.
Les Bleus se consacrent entièrement à l'éducation de leurs enfants (qui ne sont biologiquement pas les leurs). Ils ne décident pas qui est leur compagnon : on choisit pour eux la personne qui leur conviendra le mieux. Comme les Noirs, ils subissent une opération pour être stériles : pas de reproduction sauvage et pas de saute d'humeur due aux hormones. Ils vivent dans des lotissements où toutes les maisons sont rigoureusement identiques – jalousie bannie.
Les Noirs sont la seule caste que le Gouvernement ne finance pas. Pour vivre, se loger et manger, ils doivent se débrouiller tout seuls. Leurs métiers et leur mode de vie sont semblables aux nôtres, et cette précarité leur accorde certaines libertés – et misères.

Mais ces devoirs inhumains permettent une société sûre, harmonieuse. Newland n'émet aucun jugement, présente juste les faits : tout comme Marian, c'est au lecteur de se faire son avis.
Un roman profond et très intéressant, mais qui pèche par son manque de rebondissements et de surprises.
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C'est une des dystopies les plus intrigantes et intéressantes que j'ai lues jusqu'à présent, autant dans la complexité de la société proposée que dans l'évolution du personnage.
Et pour ne rien gâcher, c'est une auteure française.

Cela commence comme beaucoup de romans du même genre : la jeune héroïne atteint l'âge où elle va être dirigée vers une des castes de la société, castes qui correspondent à un rôle social particulier, à un mode de vie particulier et même à un développement morphologique et biologique particulier (les Noirs et les Bleus étant stérilisés et non les Blancs).
C'est un monde où toutes les inégalités même sexuelles sont gommées (les enfants, naissent en matrices et sont élevés par la caste des parents sans connaître leurs géniteurs) ; les prénoms sont attribués selon l'année de naissance, tout le monde porte l'uniforme et parle la même langue. La religion et les croyances individuelles n'existent pas. de fait, l'individu s'efface au profit de la collectivité.
Et comme toute héroïne qui se respecte, Marian va se révolter contre la situation qui lui échoit et contre le système même.
Puis elle évolue au fil des années...

Et c'est là, le premier point original : on suit le personnage à partir du point charnière de son existence puis ensuite sur plusieurs années. On voit Marian passer d'une adolescente sûre de son bon droit et de sa colère à une jeune femme plus mature qui a vécu et appris.
Le voyage temporel qu'elle entreprend, même si j'avais trouvé au départ qu'il arrivait comme un cheveu sur la soupe dans cette dystopie, prend son sens dans le mûrissement psychologique de la protagoniste.
Marian comprend petit à petit l'équilibre de son monde et nous, lecteurs, découvrant en même temps qu'elle les raisons de ces règles sociales et le passé qui y a mené, nous ne pouvons que nous interroger sur notre propre monde.

Ce roman aborde ainsi les questions de liberté individuelle, de violence d'état, de coercition légale, de libre-arbitre, de sélection génétique et d'euthanasie. Ce qui est beaucoup pour un premier tome et c'est qui le rend si riche et complexe.

Le récit est raconté pour une part du point de vue de Marian mais deux autres narrateurs fondamentaux de l'intrigue donnent un point de vue différent sur l'ensemble : Rhéa mais surtout Dan qui éclairent les événements précédant la naissance de Marian.
Le récit entrecroisé de ces différents personnages permettent de recomposer le mystère de l'existence de Marian présentée dès le départ comme différente.

Cependant, malgré tout mon intérêt pour ce roman, il ne m'a pas touchée ; je n'ai pas trouvé les personnages attachants.
Peut-être est d'ailleurs le but même de ce premier volet car c'est ce qui manque au personnage : la passion, l'improvisation, l'élan spontané.
Et à la fin du premier tome, c'est ce que Marian se propose d'éprouver par la suite.

En résumé, un premier volet extrêmement bien construit et un monde très bien campé qui, pour une fois, n'annonce en rien ce qui va suivre.
Cela rend la suite d'autant plus attendue et prometteuse.

A partir de 15-16 ans
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« Newland » nous transporte dans un monde futuriste, le nôtre.
La Terre, après être passée par de grandes guerres, subit les violents combats que se mènent les peuples entre eux.
L'Europe, elle, a décidé de fermer ses frontières et de mettre en place un bouclier anti armes nucléaires, mais a surtout voulu changer de système. Castes, gouverneur, maîtrise des naissances et des morts, chaque habitant s'est vu perdre sa liberté pour l'égalité.
C'est dans ce monde "parfait" que Marian a vu le jour. Pour elle, belle et brillante, elle sait déjà quelle caste la sélection choisira à ses 14 ans : elle sera parmi les Blanches, l'élite de leur peuple.
Cependant, lorsque tout ne se passe pas comme prévu, Marian en veut au monde entier, mais surtout à celui qui régit son peuple, " Sol ".
Entre passé et présent, les destins s'entremêlent, révélant de lourds secrets anciens et nouveaux.

Le résumé me donnait vraiment envie.
Je voulais me plonger dans une dystopie pour adultes, recherchée et plus complexe que ce que j'ai pu lire jusqu'alors.

Le destin de Marian est hors du commun.
Son futur est déjà tracé, notamment par rapport aux conditions de sa naissance, mais aussi par rapport aux choix de ses parents biologiques.
Alors qu'elle devait aller dans une caste particulière, elle se retrouve dans une autre à cause de choix et d'actions qui ne sont pas les siens.

Pour en comprendre toute la complexité, le récit est narré sous différents points de vue, mais aussi différentes époques selon les chapitres.
Nous apprenons ainsi petit-à-petit les événements qui se sont passés avant et qui ont conditionné la vie de cette jeune fille.
C'est bien réalisé et l'équilibre entre le passé et le présent est bien géré, de sorte que l'on ne s'ennuie pas.

Cependant, le gros point négatif est la presque absence de dialogues.
Oui, il y en a un tout petit peu, mais cela ne représente rien.
Du coup, le récit manque cruellement de vie et cela m'a vraiment dérangée.

De ce fait, nous n'arrivons pas vraiment à nous attacher à ces différents personnages.
Nous sommes vraiment à l'extérieur de cette histoire.
C'est vraiment regrettable car Marian est une jeune fille passionnante. Elle expérimente des choses dures et passe par de nombreux sentiments qui vont la porter et la faire mûrir. J'ai aimé son évolution et sa curiosité.
Luna est un personnage que j'ai aimé également. Mystérieuse, mystique, passionnée et incroyablement humaine, elle dénote vraiment dans cet univers trop parfait et robotisé.

« Newland » délivre de lourds messages à travers son récit.
Dans ce futur possible, les hommes s'entre-tuent. Religion, pouvoir, argent, rien n'est épargné, tout est pointé du doigt.
D'autres thèmes d'actualité sont aussi exprimés, comme l'écologie.

La fin est surprenante.
Certains éléments sont attendus, notamment l'identité de Sol, et d'autres le sont moins.
Je reste mitigée vis-a-vis de ce dernier chapitre. La fin ne m'a pas vraiment convaincue et nous laisse un petit goût d'inachevé.


En conclusion, « Newland » est une dystopie pour adulte reprenant les grands principes de ce genre tout en restant atypique. Stephanie JANICOT nous dépeint un monde futuriste qui pourrait être le nôtre. Cependant, le manque de dialogue rend le récit un peu longuet et lui enlève son humanité.



Un livre à lire pour ceux qui veulent découvrir une dystopie plus adulte.
Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
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Newland se déroule au au XXIIIè siècle. Newland, c'est une Europe vivant en autarcie. Les frontières sont fermées, le contact avec le reste du monde n'a pas lieu pour le peuple. La vie est stricte et strictement sous contrôle. Les citoyens sont divisés en trois castes. Une certaine égalité, dite parfaite, est appliquée entre chaque personne. C'est un monde assez froid quand même. Les relations entre individus laissent peu de place à l'émotion de manière générale. Les naissances sont artificielles. Les bébés sont conçus grâce à l'ADN de la caste Blanche seulement. Les membres des autres castes sont stérilisés. Les couples de la caste Bleue élèvent les enfants. Les Noirs sont plus autonomes et entreprenants dans leur vie.

Newland se passe en Brittonie. Nous suivons 3 personnages dont la principale est Marian, âgée de 13 ans au début du roman. L'auteur joue aussi sur deux temporalités. Marian, une jeune fille qui était destinée à être Blanche (donc vivre recluse avec ceux de sa caste dans la Cité des Femmes, donner ses ovocytes, et ainsi perpétuer son ADN) mais, au moment de la sélection, elle est désignée pour être Noire. Perdue, envahie par un sentiment d'injustice et de haine, elle voudra se venger.

Partant de ce désir de vengeance, je vous précise que ce roman nous livre plus de réflexions que d'actions. Marian s'interroge sur la liberté et cette égalité, dite parfaite. Stéphanie Janicot creuse de manière intéressante les arcanes de la société qu'elle façonne, le mode de vie des habitants de Newland et les effets que produit une société totalement aseptisée. Les références au passé sont multiples et j'ai particulièrement apprécié le voyage effectué par Marian dans le passé.

En bref, un nouveau bon moment de lecture avec Stéphanie Janicot. Je me suis délectée des petits détails qui fondent la société de Newland et de ce qui fait que ce roman se situe dans la lignée de celui d'Aldous Huxley.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'ai fini par penser que c'était une bonne chose de ne pas avoir à se soucier de séduire, de savoir se faire respecter par soi-même et non par le biais de l'apparence comme c'était le cas aux siècles passés. Plus de jugements hâtifs, de première impression, dictés par l'illusion et la projection de nos désirs.
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Grâce à la stérilisation, les Bleus étaient débarrassés des sautes d'humeur liées aux désordres hormonaux ; puis ils étaient formés pour éduquer les enfants de manière juste et neutre, devenant en théorie de bons parents ne projetant pas de désirs nocifs sur leur progéniture.
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Bien des régimes totalitaires avaient vu le jour sur cette planète au cours des siècles précédents, qui s'étaient tous soldés par des échecs car l'on ne pouvait obliger un peuple à vivre selon des règles qu'il n'aurait pas intégrées au fond de sa conscience.
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J'appartenais à mon époque et non à ces siècles passés où la femme n'était qu'un accessoire de l'homme pour porter ses enfants, tenir son foyer et adoucir ses soirées.
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Comment avait-on pu nous déshumaniser au point de croire qu'en nous fabriquant en laboratoire, nous appartiendrions corps et âme à l’État sans chercher à disposer de nos vies ?
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Videos de Stéphanie Janicot (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stéphanie Janicot
Avec François Busnel, Pierre Furlan, Stéphanie Janicot & Françoise Nyssen Lecture par Pierre Baux
Russell Banks (1940–2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, était assurément l'un des écrivains majeurs de sa génération et l'un des plus engagés. Il n'a eu de cesse pendant plus de quarante ans de mettre en scène des personnages issus de l'Amérique profonde, confrontés à l'adversité de la vie. Son oeuvre, composée d'une vingtaine de textes de fiction et de non-fiction, a obtenu de nombreuses distinctions internationales. Deux de ses oeuvres ont été adaptées au cinéma : de beaux lendemains (réalisé par Atom Egoyan) et Affliction (réalisé par Paul Schrader). Russell Banks fut également président du Parlement international des écrivains chargé de défendre les écrivains victimes de persécution. Pour l'évoquer ce soir : des témoignages, souvenirs, analyses, extraits de documentaires et moments de lectures.
À lire – Russell Banks, Oh, Canada, éd. Actes Sud, 2022. le reste de son oeuvre est publié aux éditions Actes Sud.
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